Les efforts de la Caisse de stabilisation et de péréquation du Gabon dans le cadre de la promotion et de la valorisation du café 100% gabonais, viennent d’être récompensés.
Le 23 octobre dernier à Paris, son café d'Alanga a décroché le prix d'or au Salon international de l’alimentation (SIAL), lors de la 4e édition du « Concours international des Cafés torréfiés à l’origine » de l’Agence pour la valorisation des produits agricoles (AVPA).
En compétition avec 200 cafés d’exception issus de 25 pays repartis sur les quatre continents, le café Alanga a tenu la dragée haute au « Lacus café » du Congo, au « café Ginebras gourmet » de la Colombie, ainsi qu’au « Santa Fé » du Brésil, qui ont tous reçu le « Gourmet d’Argent ».
Satisfait de cet insigne honneur rendu au café gabonais dans le milieu agro-alimentaire international, le directeur général de la Caistab, Ismaël Ondias Souna, n’a pas manqué de saluer le travail fournis par équipes en recevant ce laurier. « Il y a quelques mois, nous avons décidé de relancer cette vielle plantation d’Alanga. Aujourd’hui six mois plus tard après la première récolte, le café issu de cette plantation est récompensé ici à Paris au salon international de l’agriculture, à travers le concours de l’AVPA qui est une compétition renommée internationale. Nous ne pouvons qu’être fiers de ce succès qui est une récompense aux efforts fournis. », a-t-il indiqué.
Avant d’ajouter que « Ce prix nous le dédions au chef de l’Etat, ainsi qu’à tous les Gabonais qui croient en la renaissance de l’agriculture gabonaise. C’est également un symbole que les produits gabonais peuvent s’imposer à travers le monde ».
Faut-il le rappeler, la quatrième édition du concours international ‘’ des Cafés torréfiés à l’origine ‘’ de l’AVPA a été marquée par d’extraordinaires cafés africains.
Au terme de ce concours, Philipe Juglar, le président de l’AVPA a apprécié la qualité des produits en compétition. « Nous avons eu le bonheur de recevoir du Togo, du Cameroun, du Gabon, de la RDC, des cafés qui sont de très grands cafés. Certains producteurs à l’instar du Gabon ont réalisé un travail exceptionnel, avec passion et détermination sur les récoltes, bien que n’étant pas de gros producteurs ».
Stéphane Billé
Les principaux acteurs des questions hydrauliques du continent se donnent rendez-vous, du 29 octobre au 02 novembre 2018, à Libreville. Ce sera, à la faveur des travaux de la 7ème Semaine africaine de l’eau (SAE) et de la 11ème session ordinaire de l’Assemblée générale des ministres en charge de l’eau.
Pour le ministre gabonais de l'Eau et de l'Energie, Patrick Eyogo Edzang, hôte de cette double rencontre, « ce conclave de haut niveau et de portée internationale qui se tient pour la toute la toute première fois, en Afrique centrale, traduit la problématique que suscite les enjeux hydriques à travers le continent ». Lesquels enjeux poursuit-il, « qui amènent les Etats à rechercher collectivement des solutions idoines à ces questions liées à l’approvisionnement en eau ainsi qu’à l’assainissement, conformément au sixième Objectif du développement durable (ODD) à l’horizon 2030 ».
Pour la bonne gouverne, le 6e ODD, vise à garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et à assurer une gestion durable des ressources en eau, notamment en surface, et dans les parties souterraines. Pour l’atteinte de ces objectifs, la communauté africaine se retrouve tous les deux ans pour l’analyse, l’évaluation et le suivi des indicateurs de cet ODD pour, in fine, parvenir à une croissance durable.
Quant à la septième édition de la SAE, dont le thème est axé sur :"Vers la réalisation de la sécurité de l'eau et de l'assainissement gérée de manière sûre pour l'Afrique", elle vise plusieurs objectifs.
Il s’agira de : faire l’état des lieux des progrès dans le domaine de l’eau et l’assainissement ; promouvoir les échanges d’expériences entre pays et de la résilience aux changements climatiques ; plaider en faveur d’une prise en compte de la politique accrue de l’assainissement en Afrique ; contribuer à l'élaboration de stratégies pour le financement adéquat et durable des programmes d'eau et d'assainissement ; promouvoir et soutenir l'élaboration de l'ensemble des bassins transfrontaliers et des systèmes d'aide à la décision, y compris les hydro-modèles économiques, etc.
Il est à noter que c’est au terme de cette rencontre, que le Gabon se verra transmettre le flambeau de la présidence du Conseil des ministres africains chargés de l'eau (AMCOW) pour un mandat de deux ans.
Stéphane Billé
Au terme du conseil d’administration de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) tenu à Brazzaville le 24 septembre 2018, les administrateurs, actionnaires et partenaires de l’institution avaient déjà annoncé la couleur en adoptant de nouveaux textes régissant le fonctionnement de l’institution financière sous-régionale.
Ceux-ci portaient sur le renforcement de sa gouvernance, l’amélioration de son efficacité fonctionnelle et opérationnelle, la modernisation de la gestion du personnel, la définition de nouvelles règles d’éthique et de déontologie applicables aux administrateurs, aux dirigeants et au personnel, l’élargissement de sa zone d’intervention et de nouvelles formes d’intervention.
Depuis le 25 octobre 2018, la Conférence des chefs d’Etat de la Cemac a décidé au sortir de la réunion extraordinaire tenue à N’djamena, d'accentuer le processus de réforme de cette institution financière.
Et les premières mesures concernent la séparation des fonctions de président de la BDEAC et de président du Conseil d’administration. Les chefs d’Etat ont également décidé de la création d’un comité de crédit et d’un comité de rémunération.
«Ces réformes attendues par l’ensemble des administrateurs, actionnaires et partenaires de l’institution consacrent sa renaissance et constituent un fait historique, en ce sens qu’elles lui permettront d’effectuer un nouveau départ.», renseignait le communiqué final du 24 septembre dernier.
PcA
Entre autres pistes de solutions proposées par le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo (photo), en vue de sortir de la zone de la crise actuelle, il y a l'amélioration du volume des réserves de change, la mobilisation optimale des recettes fiscales, la conclusion urgente de programmes économiques et financiers avec le FMI pour le Congo et la Guinée équatoriale et l'accélération des réformes structurelles.
Cela permettra, affirme-t-il, d’éviter la survenance d'un nouveau choc récessif extérieur qui viendrait compromettre les efforts de redressement et de transformation structurelle des économies engagées par les Etats depuis deux ans.
Car, malgré la mise en œuvre des 21 mesures adoptées le 23 décembre 2016 à Yaoundé par les chefs d’Etat de la Cemac portant entre autres sur le rétablissement de la stabilisation du cadre macroéconomique et la relance d'une croissance inclusive et durable, les économies de l’espace communautaire restent fragiles.
PcA
D’après Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la Cemac, deux ans après la conclusion des programmes économiques avec le FMI, «en dépit des améliorations des indicateurs macroéconomiques, la fragilité de nos économies reste un sujet de préoccupation majeure». Une fragilité due à l’érosion des recettes d’exportation en raison de la chute des cours des matières premières, la diminution des réserves de change et la chute des avoirs extérieurs nets des Etats.
Seulement, depuis quelques mois, la courbe des cours de la principale ressource des recettes d’exportation, le pétrole, a repris une trajectoire ascendante. Mais, les Etats ne parviennent toujours pas à redresser la situation de leurs finances publiques. Ce qui inquiète les bailleurs de fonds du Programme économique triennal et obère la capacité des gouvernements à relancer la machine des investissements publics.
Face à cette situation, les chefs d’Etat de l’espace communautaire, réunis dans la capitale tchadienne le 25 octobre 2018, ont décidé de favoriser le rapatriement des recettes d’exportation en vue de faire face aux écarts budgétaires et de relancer la consommation locale grâce à l’injection des ressources financières dans l’économie.
Cela, souligne le communiqué final, doit se faire dans le respect du règlement des changes en vigueur dans la zone UMAC pour que le rapatriement intégral de ces recettes s’opère sans anicroche.
Cette décision des chefs d'Etat est un indicateur de l’option des pays à consacrer davantage de ressources au développement local et à la lutte contre la pauvreté au détriment des importations qui sèvrent les pays de devises et d’importantes ressources financières.
PcA
Du 29 octobre au 02 novembre prochains, Libreville, la capitale gabonaise, va abriter les travaux de la 7ème Semaine Africaine de l’Eau. A la faveur de cet événement, le Réseau eau et climat des organisations de jeunes de l’Afrique centrale (RECOJAC), envisage de saisir cette opportunité pour décliner son action et mieux s'implémenter.
Pour ce réseau, cette rencontre placée sous le thème « Vers la réalisation de la sécurité de l’eau et l’assainissement géré de manière sûre pour l’Afrique » devrait ainsi servir de tremplin, afin de pouvoir exposer la situation réelle du continent, en la matière, auprès des membres du Conseil des ministres africains de l’Eau, des ONG, des institutions et des partenaires au développement qui feront le déplacement de Libreville.
Dans le prolongement de cette action, « le Recojac entend également s’appuyer sur le Partenariat mondial de l’eau (PME/Global Water Partenership GWP), son principal partenaire, pour jouer sa partition », a indiqué, en prélude à cette rencontre, Geslin Omeme Essono, point focal de l’organisation au Gabon.
Selon lui, les attentes de cette rencontre sont si énormes. « Car, elle nous permettra de présenter notre réseau auprès des paritaires qui prendront aussi part à cette semaine, afin de pouvoir mener ensemble des actions et activités en faveur de la jeunesse dans les domaines de l’eau ».
Et de conclure : « Nous comptons aussi promouvoir les politiques de l’eau dans nos pays respectifs et vulgariser les recommandations prises dans ce genre de rencontre ».
Stéphane Billé
Le cadre légal relatif au foncier gabonais est au centre des travaux d'un atelier que Libreville abrite du 24 au 26 octobre courant, sous l'égide du gouvernement et de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Cette activité s'inscrit dans le cadre de la levée des principaux écueils qui entravent la dynamisation du secteur agricole gabonais. Et dont l’accès au foncier constitue un véritable goulot d’étranglement.
Selon les experts, le problème de la facilitation de l’accès au foncier agricole constitue l'une des clés de voûte de la relance du secteur agricole au Gabon. Car, soutiennent-ils, la pléthore des initiatives engagées et toutes les filières identifiées dans le processus de la sécurité alimentaire ont toutes eu besoin du foncier, pour contribuer à la création de la richesse.
Aujourd'hui, faute d'une politique fiable en la matière, elles ont connu des fortunes diverses, générant ainsi une compétition devenue de plus en plus accrue entre les différentes activités agropastorales pour accéder et contrôler le foncier.
Sur un autre plan, dans un contexte marqué par la compétitivité entre filières, le secteur agricole qui ne contribue en fonction des statistiques, qu’entre 3,8 et 5% du PIB, ne parvient pas à trouver des terres fertiles devant lui permettre d’accomplir la mission que le gouvernement lui a confiée.
Face à cet enjeu, le gouvernement a sollicité l’appui de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dans le cadre du Programme de coopération technique, pour contribuer au desserrement de cette entrave à la liberté d’action.
Stéphane Billé
La session disciplinaire du 20 septembre à Yaoundé a été fatale à la Banque gabonaise de développement (BGD). En fait, assure la Cobac dans une correspondance adressée au président de l’Association professionnelle des établissements de crédit du Gabon, la COBAC a «constaté que le plan de restructuration de la BGD proposé par l’administrateur provisoire n’est pas crédible et ne tient pas compte de l’urgence que requiert la situation très critique de cette banque».
Aussi le régulateur sous-régional décide-t-il face à cette situation, de lui retirer l’agrément prudentiel en conformité avec l’article 53 du règlement communautaire relatif au traitement des établissements de crédit en difficulté.
Bien qu’ayant prorogé le mandat de l’administrateur provisoire Steve Saurel Legnongo, jusqu’au 31 décembre prochain, la Cobac a instruit les autorités gabonaises de désigner un liquidateur et de fixer son salaire.
PcA
Selon l’Agence d’exécution des activités de la filière forêt-bois, les statistiques sur l’exploitation forestière révèlent que 15,9 millions d’hectares de forêts sont engagés dans le processus d’aménagement.
Dans ce volume, les opérateurs forestiers ont engagé l’aménagement de 12,5 millions d’hectares. Mais, seuls 2,4 millions d’hectares de forêts ont achevé le processus de certification et d’aménagement.
9 opérateurs économiques détiennent un certificat de chaîne de traçabilité FSC ; et 1 opérateur économique détient un certificat de gestion durable PAFC/PEFC promu et remis par l’Agence d’Exécution des Activités de la filière forêt-bois au mois d’avril.
«Plusieurs entreprises installées dans le pays se sont engagées dans la certification de leurs process à divers niveaux. La décision du président de la République mettra davantage l’Agence d’exécution des activités de la filière forêt-bois à l’ouvrage dans ce pan de ses missions qu’est l’accompagnement des opérateurs de la filière forêt-bois en matière de gestion durable et de valorisation des ressources.», renseigne le directeur général de l’Agence d’exécution des activités de la filière forêt-bois à la presse locale.
PcA
D’après le directeur général de l’Agence d’exécution des activités de la filière forêt-bois, Harnold Jean-Marie Ntoutoume (photo), la décision portant interdiction d’exportation du bois sous forme de grume, a permis d’atteindre l’objectif de 100% de bois transformé localement.
En fait assure-t-il, c’est en 2001 que le gouvernement a posé comme préalable, la transformation locale du bois exploité au Gabon. Plus précisément, c’est la loi du 31 décembre 2001 portant Code forestier en République gabonaise, le taux de transformation de la production locale devait atteindre 75% au cours de la décennie. Avec la certification forestière, le pays va davantage tirer avantage de cette initiative et proposer ses produits sur des marchés compétitifs.
«Il s’agit de s’engager dans un processus d’exploitation des ressources qui répond aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs; tout comme d’informer directement le consommateur quant à l’origine des produits achetés.», explique le directeur général dans une interview au quotidien pro gouvernemental L’Union.
En clair, souligne Harnold Jean-Marie Ntountoume, il est question de faire du Gabon le leader mondial du bois tropical certifié. Ce qui est «une ambition légitime qui impactera directement la compétitivité de nos produits, nos parts de marchés et de fait, la contribution de la filière forêt-bois au produit intérieur brut ».
PcA