Selon les données compilées du ministère de l’Economie, la structure des ventes hors pétrole est demeurée inchangée au Gabon en 2017. Ainsi, par ordre d’importance, les bois sciés, les produits dérivés du pétrole, le minerai de manganèse, le caoutchouc naturel, le ferro-silico-manganèse et l’huile de palme demeurent les principaux produits d’exportations.
Mais grâce à l’accélération du processus de diversification de l’économie, certains produits transformés ont enregistré une progression significative des ventes à l’extérieur. Dans ce registre, on cite notamment : les ventes des bois sciés et ouvrages, les exportations de ferro-silico-manganèse et les commandes d'huile de palme.
S’agissant des ventes des bois sciés et ouvrages, elles ont observé une évolution de 9,7% et ont représenté 283,1 milliards FCFA. Cette orientation a été favorisée par la progression de la demande internationale des bois tropicaux, notamment de la Belgique (+39,7%) et de la Chine (+1,8%).
Quant aux exportations de ferro-silico-manganèse, elles ont plus que doublé, passant de 5,3 milliards en 2016, à 11,3 milliards FCFA en 2017. A la Direction générale de l’économie, l’on explique cette tendance par l’amélioration des commandes des industries sidérurgiques, émanant de la Belgique (+7,1 milliards FCFA), du Cameroun (+214,5 millions FCFA) et de la Côte d’Ivoire (+73 millions FCFA).
Il est, par ailleurs, à noter que la filière manganèse a enregistré une croissance de 38,6% des ventes à 107,1 milliards FCFA, suite au relèvement des achats de la Chine (+78,3%), de l’Espagne (+39,2%) et de l’Inde (+75,4%), et à la fermeté du prix moyen du minerai gabonais (+32,8%).
Faisant partie de cette liste de produits à fort impact sur les ventes du pays à l'extérieur, les commandes d'huile de palme ont elles aussi augmenté de 52,8%, pour atteindre 2,3 milliards FCFA. Cette situation s’explique par la mise en exploitation des plantations d’Awala et de Mouila, face à une demande internationale soutenue.
Notons que l’huile de palme du Gabon a été essentiellement exportée vers les pays africains et les exportations de ce produit ont été fortement en hausse : Cameroun (+63,3%), Bénin (+79,7%) et Mozambique (+41,9%).
Stéphane Billé
Comment rendre plus efficaces les gestionnaires de la dette au Gabon ? C’est probablement pour apporter une réponse des plus fiables à cette problématique que le Centre régional d'assistance technique du Fonds monétaire international pour l'Afrique centrale (AFC) organise du 05 au 09 novembre courant à Libreville, un atelier de renforcement des capacités en gestion de la dette publique, à l’intention des cadres de la Direction générale de la dette.
Animé par Chaker Soltani, conseiller résident en gestion de la dette, et Patrick Van der Wansem, expert consultant du FMI, cet atelier vise deux principaux objectifs. A savoir : l’initiation des cadres aux techniques de couverture des risques financiers couramment utilisées en gestion de la dette et la sensibilisation des participants sur les conditions préalables à l’utilisation des produits dérivés en gestion de la dette ainsi que sur les coûts, les risques et les aspects opérationnels et légaux, liés à l’utilisation des produits dérivés en gestion de la dette publique.
Pour le Directeur général de la dette, Hugues Mbadinga Madiya (photo), « Il s’agit d’initier les agents de la Direction générale de la dette aux instruments de couverture de risque dans le cadre de la gestion de la dette et du marché ».
Autrement dit, « Cet atelier et toutes les autres actions futures visent à booster les capacités des gestionnaires de la Direction générale de la dette, en matière de politique d’endettement ainsi qu’à l’analyse de la viabilité de la dette, et de l’amélioration de la Stratégie de gestion de la dette à moyen terme (SDMT) ».
Stéphane Billé
Lors de la cérémonie d'ouverture de la première édition du China international import expo (CIIE), ouverte à Shanghai le 5 novembre 2018, le président chinois Xi Jinping (photo) a déclaré que les importations de produits et services en Chine dépasseront 40 000 milliards de dollars au cours des 15 prochaines années.
Le pays qui entend développer une économie globale à travers le projet «La ceinture et la route», question de permettre une plus grande connectivité des échanges commerciaux par la mer, la route et la voie ferrée entre pays ayant en partage ce gigantesque projet, envisage pour y parvenir, de mutualiser les idées, question de tirer un maximum de bénéfices en facilitant la fluidité du transport et de la logistique des marchandises en vue d’une meilleure pratique du commerce et des affaires.
Ainsi, grâce aux nouvelles «Routes de la soie », l’Empire du Milieu qui, apprend-on de source médiatique, durant cette foire accueille des délégations de 172 pays des cinq continents, 3 600 entreprises du monde entier qui exposent plus de 5 000 nouveaux produits à plus de 400 000 acheteurs chinois et étrangers, va dans un premier temps importer pour 30 000 milliards de dollars et 10 000 milliards de dollars plus tard.
Avec un marché de 1,3 milliard de consommateurs, les opérateurs économiques mondiaux sont appelés, d’après Gan Chunhui, vice-président de l'Académie des sciences sociales de Shanghai, cité par Chine nouvelle, à apporter des réponses à la montée sans cesse croissante de la demande de consommation des ménages chinois ainsi qu’à l'aspiration du pays à un développement de haute qualité.
Pour le chef de l’Etat chinois, cité par la presse locale, la Chine va augmenter les revenus et le pouvoir d'achat de la population, encourager l’émergence de nouveaux secteurs de croissance de la consommation à moyen et haut de gamme, poursuivre la libéralisation du potentiel du marché intérieur, favoriser un environnement commercial de classe mondiale ainsi que la coopération internationale aux niveaux multilatéral et bilatéral, et exploiter de nouveaux horizons d'ouverture.
Dans la gamme de produits prisés par les consommateurs chinois, il y a les produits électroniques pour particuliers, les produits agricoles, les aliments, le vin, les vêtements, les cosmétiques et les produits pharmaceutiques.
Les investisseurs africains présents à cette foire explorent les meilleurs moyens de pénétrer le marché chinois et de lever les blocages à l’installation de leurs entreprises sur le sol de ce pays.
PcA
L’OMS et l’ONU Environnement organisent à Libreville du 6 au 9 novembre 2018, la 3ème conférence interministérielle sur la santé et l’environnement.
D’après le bureau national de l’OMS de Libreville, cette conférence vise à stimuler les politiques et les investissements relatifs aux liens entre les secteurs de la santé et de l’environnement, à convenir d’un plan d’action stratégique dans ces deux secteurs, et à identifier les nouvelles menaces dans le contexte de la sécurité sanitaire mondiale. Ces nouvelles menaces environnementales apparues il y a peu pour certaines, portent sur les changements climatiques et l’urbanisation rapide et non planifiée des villes du continent.
Face aux conséquences désastreuses de cette situation, les organisateurs préconisent de de construire une approche intégrée de la santé et de l’environnement en Afrique, question d’inverser la tendance actuelle qui, selon les études de l’OMS, révèle que 23 % des décès des bébés nés prématurément, sont attribuables à des causes environnementales.
Car, en plus des problèmes d’accès à l’eau potable, d’assainissement inadéquat et d’infrastructures médiocres que vit le continent, il doit encore affronter les inondations et les odeurs qui émanent des caniveaux mal curés et des égouts insalubres.
Pendant la réunion des experts prévue les 6 et 7 novembre, il sera examiné les progrès réalisés et les défis qui empêchent la mise à l’échelle des initiatives réussies.
10 ans après la Déclaration de Libreville qui fut adoptée par les ministres africains de la Santé et de l’Environnement, ce sera aussi l’occasion de faire le bilan et les projections sur la mise en œuvre des mesures visant à stimuler les synergies entre les secteurs de la santé et de l’environnement.
PcA
Passer du mode de gestion actuelle pour une gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC) de la fonction publique gabonaise, tel est l’objet que se fixe le gouvernement dans un horizon proche qui lui permettra de resserrer les recrutements de personnels et d’affecter les compétences là où elles sont le plus utiles.
«La gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences permet de se projeter sur quelques années, trois ou cinq ans environ, pour savoir quelle sera la ressource humaine nécessaire au regard de la situation présente.», assure Paola Bergers, expert de la Banque mondiale sur les questions de ressources humaines.
En fait, l’institution de Bretton Woods qui accompagne le gouvernement dans sa volonté de réduire ses dépenses de personnels et la maîtrise de ses effectifs, à travers le projet d'accompagnement des réformes administratives au Gabon, est à la base de cette révolution au sein de l’administration.
A terme, selon le ministre de la Fonction publique, Ali Akbar Onanga Y’Obegue (photo), l’on doit aboutir à la mise sur pied d’un référentiel devant servir de base à ce projet, et permettre à l’Etat de disposer d’un outil de gestion moderne des ressources humaines.
Avec cette matrice, le gouvernement dispose ainsi, confie Paola Bergers à la presse locale, d’une photographie de la situation actuelle de ses ressources humaines.
«C'est-à-dire, une exactitude sur le décompte des effectifs, les emplois et les compétences, afin de savoir vers où l'on va.», précise-t-elle dans les colonnes du quotidien pro gouvernemental L’Union.
PcA
Les autorités gabonaises veulent avoir une idée nette et précise de la situation académique des étudiants gabonais au Maroc. Une réunion d’évaluation des problèmes et difficultés auxquels ils sont confrontés, s’est tenue, il y a quelques jours, à la chancellerie de l’ambassade du Gabon près le Maroc.
Dirigée par Abdu Razzaq Guy KAMBOGO (photo), ambassadeur du Gabon près le Royaume du Maroc, cette rencontre visait un double objectif. Le premier consistait en l’examen d’un certain nombre de difficultés rencontrées par certains de ces étudiants au moment de leur inscription dans divers établissements marocains. Tandis que le second portait sur l’intensification des voies et moyens de communication avec les structures en charge du suivi de la scolarité des étudiants gabonais au Royaume du Maroc.
Après avoir écouté les avis des uns et des autres, le chef de la mission diplomatique gabonaise a donné un certain nombre d’instructions à même de favoriser une présentation plus efficiente aux dirigeants et responsables de l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI).
Cette réunion aura également permis de réaffirmer le positionnement de la République gabonaise sur l’échiquier académique marocain.
Stéphane Billé
L’Agence de régulation du transport ferroviaire (ARTF), l’Agence française de développement (AFD) et l’International Finance Corporation (IFC) se sont retrouvées le 2 novembre 2018, à Libreville, afin d’évaluer l’état d’avancement des travaux de réhabilitation du Transgabonais.
Ce chantier est un vaste programme financé depuis 2016 par l’Etat gabonais et l’AFD et dont la livraison est fixée à 2024.
C’est pourquoi, assure Sosthène Mavioga Akendengue, président du Conseil de régulation de l’ARTF, la séance a permis aux partenaires du programme d’investissements de « faire le point sur la mise à niveau de ce projet en cours d’exécution et de voir les problèmes liés au réseau ferroviaire gabonais ».
« Le plan de réhabilitation du Transgabonais consiste à reprendre l’investissement qui doit s’étendre sur sept ans, jusqu’en 2024, avec une composante privée et publique. La partie publique représente environ 90 millions d’euros, et la composante privée est de 20 millions d’euros environ », confie Pierre Pozzo di Borgo, représentant de l’IFC.
PcA
Les 78 entreprises en activité dans la zone économique à régime privilégié de Nkok, près de Libreville, sont courtisées par la confédération patronale du Gabon (CPG), le mouvement patronal le plus influent du pays.
Alain Bâ Oumar (photo), président de la CPG, a ainsi engagé une campagne d’adhésion de nouveaux membres de la confédération patronale en leur présentant la batterie d’avantages dont ils pourraient bénéficier en intégrant le mouvement. Mais, il fallait pour la délégation des hommes d’affaires, commencer par le secteur du bois qui, avec les autres segments de l’économie, contribue largement à la constitution de la richesse nationale.
«Nous ne pouvons pas continuer à dire au sein de la CPG que nous représentons des compagnies qui produisent plus de 80% du PIB et n’avoir que deux sociétés, Rougier et Thébault, qui sont représentées dans le secteur du bois.», souligne Alain Bâ Oumar à la presse locale. Pour lui, il est question d’ajuster la position du mouvement en allant vers les nouveaux opérateurs du secteur du bois dont regorge la zone de Nkok. Car, d’après le président de la CPG, la zone de Nkok compte près de 50 entreprises spécialisées dans l’industrialisation du bois.
«C’est le sens de cette démarche d’ajuster la lecture de la CPG pour que nous soyons encore plus performants en termes de représentation réelle de notre économie.», poursuit-il.
En plus de la visibilité et du réseau de 300 entreprises membres du mouvement patronal dont vont bénéficier les entreprises, la CPG promet également aux futurs adhérents de Nkok, de travailler de manière à influencer l’amélioration continue du climat des affaires, la révision de certaines lois et de peser de tout son poids pour parvenir à l’apurement de la dette intérieure.
PcA
Le premier programme d’appui du Fonds vert pour le climat au Gabon a tenu ses travaux en fin de semaine dernière à Libreville sous la présidence du Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet.
A l’issue des travaux, annonce le quotidien pro gouvernemental L’Union, le Conseil national Climat a présenté un plan d’investissements climatiques articulé autour de 25 projets adossés à huit programmes prioritaires.
Ces programmes et projets vont, selon Tanguy Gahouma, secrétaire permanent du Conseil national Climat (CNC), nécessiter la mobilisation de 1500 milliards Fcfa.
La mise en place du Conseil national du Climat par le Gabon découle de la volonté du gouvernement de capter les financements que doit mobiliser le Fonds vert pour le climat.
Cet instrument de la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques, mis en place au terme de la COP15 de Copenhague, doit être financé par les pays industrialisés à hauteur de 100 milliards de dollars.
PcA
A la faveur de son traditionnel cocktail client, la direction générale de BGFIBank Gabon a réuni ses clients, prospects, fournisseurs, partenaires et certaines institutions, ce 2 novembre 2018, dans un hôtel de Libreville.
Le dispositif mis en place pour ces retrouvailles, pilotée par le Directeur général, Ludwine Oyeni Amoni, en disait long sur leur caractère stratégique. Toute la force commerciale et le comité de Direction de BGFIBank Gabon, ainsi que les directions générales du groupe BGFI Bank présentes sur le territoire ont été mobilisés. Le tout en présence du PCA de BGFIBank Gabon, Henry Claude Oyima, du ministre de l'Economie, de la Promotion des investissements et de la Prospective, Jean-Marie Ogandaga et du président de la Commission Cémac, le Pr Daniel Ona Ondo.
Dans son allocution, Mme Oyeni Amoni a souligné tout l’attention que la banque porte à sa clientèle, dans un environnement devenu de plus en plus concurrentiel. « Pour cette raison, nous tenons à vous remercier pour la confiance que vous renouvelez depuis plusieurs années à notre institution. », a-t-elle soulignée. Avant d’indiquer les lauriers glanés tout au long de l’année 2018. Une année placée sous le signe de la « réinvention de la banque », conformément au projet d’entreprise ‘’REIBAN’’, mis en place par le groupe. Selon le Directeur général, ce projet consiste à « réinventer la proximité avec les clients en vue d’une meilleure prise en compte de leurs attentes et d’une offre de produits encore mieux adaptés à leurs besoins ».
Sous un plan bilanciel, se référant au tableau de bord de l’Association professionnelle des établissements de crédits du Gabon (APEC), elle a indiqué que BGFIBank Gabon a été consacrée première banque gabonaise aussi bien en matière de dépôts que crédits, avec 45% de part de marché.
A ce palmarès s’ajoute également le renouvellement et la migration simultanée de trois certificats. A savoir : ISO 9001, relatif à la qualité, dans sa version 2015, ISO 14001 pour l’environnement, dans sa version 2015, et enfin ISO 45001, en matière de santé et sécurité au travail, dans sa version 2018.
Toujours dans ce contexte d’innovation et de transformation de son offre de services, BGFIBank Gabon a obtenu la certification PCI DSS, de la société Visa international. Une distinction qui constitue une première pour une banque en Afrique subsaharienne, mais qui vient également couronner l’ensemble des mesures mises en œuvre afin de sécuriser les transactions monétiques exécutées sur sa plateforme, rappelle-t-on.
Cerise sur le gâteau peut-on dire, depuis le 22 octobre 2018, BGFIBank Gabon est la première et unique banque africaine à commercialiser des cartes VISA ‘’Motion Code’’.
Stéphane Billé