Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Selon le site Africa Energy, le géant pétrolier russe Rosneft maintient son ambition de s’implanter durablement au Gabon. Citant des sources diplomatiques, le site indique que la multinationale soviétique entend proposer ses services au gouvernement gabonais, notamment dans le domaine du trading et la conclusion de contrats d’exploitation.

La compagnie qui a perdu le contrat d’enlèvement des résidus atmosphériques de la Société gabonaise de raffinage, au profit de l’opérateur suisse Augusta Energy, a bénéficié, selon le site, de l’appui du Kremlin dans cette volonté d’implantation au Gabon.

L’intervention du président russe dans ce dossier devrait permettre une avancée significative pouvant aboutir à la conclusion d’accords dans les jours à venir.

2ème producteur russe de pétrole, Rosneft est spécialisé dans l’extraction, la transformation et la distribution de pétrole.

PcA

 

 

En raison des difficultés techniques survenues dans les groupes électrogènes de certaines centrales thermiques, la production d’énergie électrique de la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a baissé de 2%, passant ainsi de 1 223,9 GWh en juin 2017 à 1198,8 GWh au 30 juin 2018.

En dépit de la baisse des volumes facturés de près de 4%, le chiffre d’affaires de la banche électricité se situe en augmentation de 0,9% à 85,8 milliards Fcfa, en raison du relèvement du prix moyen du KWh.

Pour ce qui concerne la production de l’eau, à fin juin 2018, l’on a enregistré une baisse de 1,4% à 58,9 millions de m3 contre 59,75 millions de m3 une année auparavant.

«Suivant cette tendance baissière, les volumes facturés hors cession se sont repliés de 6,4% en raison des fuites et des fraudes.», relève le ministère de l’Economie.

Comme pour l’électricité, le chiffre d’affaires s’est amélioré de 1,1% à 11,8 milliards Fcfa, sous l’effet du relèvement de 8% du prix moyen du m3. Soit 97,6 milliards Fcfa de chiffre d’affaires cumulé dans les deux branches au cours des six premiers mois de l’année.

PcA

L'équipement et le logiciel complet du processus de la digitalisation du Registre de commerce et du crédit mobilier du Gabon (RCCM), ont été réceptionnés en fin de semaine dernière, au ministère gabonais de la Justice.

En fait, apprend-on dans la presse locale, c’est en 2017 que la digitalisation du registre de commerce a été entamée dans l’espace Ohada. Le projet vise selon le président-directeur général de la société Computer Golfe Tchad, Zen Mahamat, fournisseur de l’équipement et du logiciel, à faciliter la publication et la diffusion des informations des registres sous forme électronique.

Pour lui, un registre de commerce informatisé permet «l'amélioration de l’environnement des affaires et la promotion de l’investissement devenu une priorité nationale et régionale».

Pour le ministère de la Justice, le Gabon souhaite à travers l’appropriation de cet outil technologique, instaurer un climat de confiance entre les opérateurs économiques. «La mise à jour régulière d’informations fiables, consultables à distance, constitue un outil efficace susceptible de favoriser l’investissement direct étranger et le développement des exportations.», confie Sophie Rose Olga Ndinga, directrice générale des affaires civiles.

PcA

Depuis quelque temps, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) a initié une série de formations à l’intention des membres du Comité national d’agrément et des opérateurs économiques des pays de l’Afrique centrale, aux procédures d’agrément des produits industriels au Tarif préférentiel harmonisé CEEAC – CEMAC.

Selon la CEA, cette activité s’inscrit dans le cadre d’une convention de contribution signée par l’Union européenne (UE) et la CEA, pour la poursuite de l’harmonisation des instruments de politique commerciale de la CEEAC et de la CEMAC.

Après Libreville, au Gabon, du 19 au 21 juin 2018, Yaoundé (Cameroun), du 3 au 5 juillet 2018, et N’Djamena (Tchad), du 10 au 12 juillet 2018, c’était donc au tour des experts de la République du Congo de bénéficier de cette caravane de renforcement de capacités.

Pendant trois jours, les participants ont été outillés sur une meilleure maitrise des instruments et des outils harmonisés de la zone de libre-échange CEEAC et du montage des dossiers de demande d’agrément des produits industriels au Tarif préférentiel CEEAC-CEMAC.

La familiarisation aux techniques de calcul des critères d’origine des produits industriels communautaires et l’imprégnation aux techniques d’évaluation et de vérification des informations fournies par les opérateurs économiques, dans le cadre de leurs demandes d’agrément, faisaient également partie des modules dispensés.

Globalement, l’on indique que cette activité aidera les entreprises congolaises à tirer profit des opportunités qu’offre le marché communautaire d’environ 170 millions d’habitants, qui s’étendra sur l’Afrique tout entière avec l’avènement de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

Après Brazzaville, le tout prochain rendez-vous est pris pour Kinshasa en République démocratique du Congo, du 14 au 16 novembre 2018. Trois autres ateliers sont prévus à des dates ultérieures à Bangui, en République centrafricaine, Malabo (Guinée équatoriale), Sao Tomé (Sao Tomé-et-Principe).

Stéphane Billé

Dans un entretien accordé à la presse, au terme du séminaire interrégional sur l’administration performante de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), tenu à Libreville du 22 au 26 octobre dernier, Jean-Marie Mboko Dj'Andima (photo), le directeur en charge des réformes à la Direction générale des impôts de la RDC, revient sur les grands enjeux de cette rencontre.

Vous venez de prendre part au séminaire axé sur l’administration performante de la TVA, organisé conjointement par le Gabon, le Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international pour l’Afrique centrale (AFRITAC-Centre), et le Département des finances publiques du FMI, quel a été l’apport de cette rencontre pour les administrations financières de la sous-région ?

Jean-Marie Mboko Dj'Andima : ce séminaire a été très important pour nos pays d’Afrique centrale. D’abord, parce que les participants ont pu être édifiés, à travers des présentations techniques, sur le mécanisme de fonctionnement de la TVA, sa performance, sa neutralité économique. Ensuite, ils ont pu bénéficier de l’expérience des autres pays, pour que nos législations puissent se doter de bonnes pratiques afin d’améliorer le rendement de la TVA et sa gestion.

Quelles sont les lacunes qui ont été identifiées au cours de ce séminaire ?

On a noté que l’efficacité budgétaire de la TVA dans notre sous-région n’est pas satisfaisante, alors qu’on pouvait espérer que la TVA puisse apporter plus de ressources dans le budget de l’Etat, par rapport au produit intérieur brut (PIB). C’est-à-dire, par rapport à la richesse nationale. Autrement dit, la participation des recettes de la TVA n’est pas encore à la hauteur des espérances par rapport aux potentialités fiscales.

Y a-t-il eu des mesures concrètes pour y remédier ?

Nous avons retenu qu’il est nécessaire d’avoir une base de données statistiques au niveau de notre sous-région, pour permettre des comparaisons et des analyses. Nous avons également noté qu’il y a aussi un plan d’action formé de huit mesures qui devra permettre que l’administration de la TVA soit suffisamment améliorée, si toutes ces mesures sont appliquées par tous nos pays.

Par exemple …

Parmi ces mesures, nous avons travaillé sur la maîtrise du fichier de collecteur. Il faut le maîtriser, le publier, le mettre en ligne et permettre des échanges autour de ce fichier des redevables de la TVA. Ensuite, il faut tenter de contenir les dépenses fiscales, c’est-à-dire les exonérations qui sont accordées en matière de TVA, qui sont des exonérations justifiées parce que l’impôt en soi, est neutre. Économiquement, on n’aurait pas dû accorder des exonérations pour fixer leur plan dans nos législations.

Il faut également intégrer la gestion de la TVA sur les résultats par rapport à la maîtrise du risque, aux analyses, à la tenue du tableau de bord pour permettre un pilotage de l’administration de la TVA dans nos différents pays. Nous avons également abordé le cas de l’informatisation qui va nous permettre de simplifier les procédures pour obtenir la certification des procédures dans nos pays et pour améliorer la collecte du traitement du renseignement à but fiscal.

Cette situation est-elle identique à tous les pays de la sous-région ?

Non, les réalités ne sont pas exactement les mêmes. Il y a, certes des différences, mais il y a des caractéristiques communes. Le taux de rendement de la TVA est encore faible dans la sous-région par rapport aux autres pays dans le monde, donc il faut qu’on fasse des efforts. On voit qu’il y a encore plusieurs taux d’imposition de la TVA, alors que l’objectif est d’avoir un seul taux pour faciliter l’administration et les entreprises dans le cadre de la gestion de ce taux.

A propos du remboursement de la TVA ?

Le mécanisme de remboursement de la TVA est la conséquence du principe de la déduction de la TVA, collectée pour supporter en amont. Le remboursement est une nécessité. Si le pays ne rembourse pas les crédits de TVA, cela va créer des distorsions dans le fonctionnement de la TVA. C’est ce que nous avons constaté dans les pays de la sous-région.

Y a-t-il certains qui sortent du lot ?

Au Cameroun et au Gabon, il y a un peu plus d’amélioration du mécanisme de remboursement. Dans d’autres pays, il y a quand même des difficultés, parce qu’il y a des arriérés de remboursement des crédits de TVA. Alors que celle-ci est au départ, l’avance faite par l’opérateur économique qu’il doit récupérer.

Stéphane Billé  

De passage au Gabon, l'ensemble du Conseil d'administration de la société pétrolière américaine Vaalco a été reçu ce 30 octobre 2018, par le Premier ministre, Emmanuel Issozet Ngondet.

Plusieurs sujets d’intérêts ont été évoqués par les deux parties au cours de cette rencontre, dont l’aspect social et le positionnement de cette entreprise sur le microcosme pétrolier gabonais.

Dans le domaine social, Emmanuel Issozet Ngondet a encouragé l'opérateur économique à développer davantage son ancrage local à travers la création d'emplois réservés aux nationaux et le développement d'initiatives au bénéfice des populations riveraines.

A propos de son positionnement, Vaalco nourrit de grandes ambitions au Gabon. La société qui vient d'obtenir le renouvellement de son contrat pour vingt ans, désire à cet effet renforcer sa présence au Gabon. L’entreprise étant déjà bien présente dans le domaine de l'exploration et l'exploitation pétrolière depuis des années aux côtés de majors comme Total, Assala Energy pour ne citer que celles-là.

Stéphane Billé

 

Auréolées par le succès de la première édition tenue du 20 au 22 juin 2018, les autorités gabonaises ont annoncé, ce 30 octobre 2018, la tenue de la seconde édition du « Gabon Wood show » pour la période du 24 au 26 juin 2019, au Jardin botanique de Libreville.

A la faveur de cette sortie, en compagnie du directeur général adjoint de la GSEZ, Jasveer Sinjh, le ministre des Eaux et Forêts, Jacques Denis Tsanga, a rappelé les attentes du pays pour ce grand rendez-vous des acteurs de la transformation du bois et de la foresterie.

« Le succès qui est apparu évident, lors du premier ‘’Gabon Wood Show’’, est aujourd’hui la raison qui motive à la fois le gouvernement gabonais et nos partenaires à envisager les 24, 25 et 26 juin 2019, la deuxième édition du ‘’Gabon Wood Show’’ ; cette édition aura certainement un succès plus grand, car la première a permis de montrer le visage de la nouvelle industrialisation du bois au Gabon », a-t-il indiqué.

Il est à noter que le « Gabon Wood Show 2019 » est encore organisé par la GSEZ et le ministère des Eaux et Forêts. Comme lors de la première édition, il offrira la possibilité de rencontrer des professionnels du bois et de la sylviculture, de développer des idées pour augmenter la gamme et la qualité de leurs activités et d’apprendre de nouvelles techniques et sources d’approvisionnement.

En matière de bilan, les organisateurs du premier « Gabon Wood Show » revendiquent la présence de 47 professionnels de l’industrialisation du bois, provenant de 14 pays ainsi qu’une mobilisation de plus de 3000 visiteurs.

La raison pour laquelle les autorités gabonaises accordent une grande importance à ce rendez-vous est donc évidente. Elles qui ont une vision ambitieuse du secteur forêt-bois à l'horizon 2025, entendent tirer le meilleur profit de cette rencontre, afin de poursuivre la dynamique d’industrialisation, de certification et de traçabilité engagée dans la filière bois locale.

Ce, d’autant plus que le pays est désormais le leader en matière d’industrialisation de la filière bois et d’une gestion durable de la forêt dans le bassin du Congo, selon la Banque africaine de développement (BAD).

Stéphane Billé

La maîtrise et la gestion des finances publiques des pays de la sous-région Afrique centrale, et partant du continent, semble véritablement au cœur des préoccupations des services du Fonds monétaire international (FMI).

Après la tenue d’un séminaire inter-régional sur l’administration performante de la TVA, organisé par le Centre régional d’assistance technique du FMI pour l’Afrique centrale (Afritac Centre), il y a quelques jours, Libreville est, une fois de plus hôte, d’une mission de cette institution du FMI.

Ainsi, du 5 au 16 novembre 2018, Vincent Marie, expert du FMI, accompagné d’un expert-stagiaire, effectuera une mission d’assistance technique en terre gabonaise, en vue du renforcement des capacités des cadres gabonais de la Direction des opérations monétaires et financières, chargée du Tableau des opérations financières de l'Etat (TOFE), en matière de statistiques des finances publiques.

Cette mission a pour principal objectif d’appuyer la mise en œuvre de l’élaboration de ses directives en zone Cemac sur une base annuelle et infra-annuelle. Ils seront ainsi outillés sur : l’extension du champ institutionnel et la couverture des données-sources, au-delà de l’administration centrale budgétaire ; l’adhésion aux normes régionales et internationales de transparence, dont la directive de la transparence de la Cemac et enfin, sur le système général de diffusion des données du FMI.

Il est à noter que cette mission de l’Afritac Centre s’inscrit dans le cadre de sa troisième phase qui va de novembre 2017 au mois d’avril 2022, et dont l’objectif est d’aider les pays de la région à renforcer leur capacité de gestion macroéconomique.

Stéphane Bilé

« Vers la réalisation de la sécurité de l’eau et de l’assainissement gérés de manière sûre pour l’Afrique », tel est le thème qui réunit à Libreville, les experts africains de l’eau. Inspirés par le ministère de l’Eau et de l’Energie du Gabon, le Conseil africain des ministres en charge de l’Eau et la Commission de l’Union africaine, les travaux de la capitale gabonaise font référence à la difficulté d’accès à l’eau potable qu’éprouvent plusieurs ménages sur le continent.

En fait, assure-t-on du côté de la Commission de l’Union africaine, nombre d’études réalisées à travers le continent révèlent que 43%, soit près de la moitié de la population africaine, n’ont pas un accès à une source d’eau potable respectant les standards d’hygiène élémentaires.

Aussi les villes africaines doivent-elles, en rapport avec le sixième Objectif du développement durable (ODD), trouver des solutions pour pallier cette situation qui impacte négativement le bien-être des populations en mettant en œuvre des stratégies inclusives basées sur le long terme.

L’objectif N° 6 des ODD vise à « garantir l'accès de tous à l'eau et à l'assainissement et assurer une gestion durable de cette ressource, tant pour les eaux de surface que les eaux souterraines ».

D'après les experts présents à cette conférence sur l’assainissement de l’eau en Afrique, il s'agit de mener un plaidoyer pour la prise en compte de la politique accrue de l'assainissement en Afrique, contribuer à l'élaboration de stratégies pour le financement adéquat et durable des programmes d'eau et d'assainissement de manière pérenne dans tous les pays du continent.

PcA

Dans la perspective de la relance de la coopération entre Israël et le Gabon, au point mort depuis 1973, le premier secrétaire de l’ambassade de ce pays à Yaoundé, Simon Seroussi (photo), a effectué une visite de quatre jours à Libreville où, selon la presse locale, il a rencontré les officiels et les diplomates accrédités dans ce pays.

D’après le diplomate israélien, sa venue au Gabon précède la présentation au chef de l’Etat gabonais, des lettres de créances de l’ambassadeur de la République d’Israël en poste à Yaoundé avec juridiction sur le Gabon.

«Dans le cadre du renouveau diplomatique, notre ambassade au Cameroun a reçu la mission de couvrir le Gabon et c’est beaucoup plus bénéfique pour nos deux pays », a confié Simon Seroussi lors d’une conférence de presse à Libreville.

En dehors du ministre des Affaires étrangères, Simon Seroussi a eu des entretiens de haut niveau au ministère de la Santé et au ministère de l’Agriculture où il a donné à voir sur l’expertise israélienne dans nombre de domaines, notamment l’agriculture, l’énergie et les nouvelles technologies dans lesquels, des entreprises israéliennes opèrent déjà au Gabon.

Le diplomate israélien a indiqué que son pays souhaite développer sa coopération avec le Gabon dans ces principaux domaines et contribuer à la formation du capital humain dans les TIC et la médecine.

PcA

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.