Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Selon les créanciers du Club de Paris, la soutenabilité de la dette des pays en développement est compromise. L’Institute of International Finance (IIF) et le Club de Paris ont tenu leur 18ème réunion annuelle en présence, cette année, des pays en développement, des partenaires techniques et financiers multilatéraux tels la Banque mondiale, le FMI et les nouveaux créanciers.

D’après le communiqué final de la réunion tenue du 18 au 22 juin dernier à Bercy, siège du ministère français de l’Economie et des Finances, ce conclave constituait une opportunité unique pour favoriser le dialogue et la coopération entre tous les créanciers, et discuter des évolutions récentes en matière de dette souveraine.

Ainsi, dans un contexte de vulnérabilités croissantes liées à une hausse de l’endettement des pays en développement, le Club de Paris a analysé les nouvelles tendances dans le paysage de la dette souveraine, en portant une attention particulière aux pays en développement.

« Un nombre élevé de ces pays fait face à des risques accrus de surendettement, sous l’effet d’une augmentation du stock de leur dette publique et le recours accru à des instruments de dette plus variés et plus complexes », souligne le communiqué de la réunion.

Les responsabilités de cette situation sont partagées d’après le Club de Paris. Aussi, les membres ont-ils rappelé la responsabilité partagée du pays emprunteur et de ses créanciers dans le maintien de l’endettement sur une trajectoire soutenable, question de développer un intérêt particulier chez l’ensemble des créanciers, publics comme privés, à « développer des pratiques de financement soutenables ».

« Cette mission nous a permis de comprendre l’augmentation des vulnérabilités liées à la dette souveraine dans les pays à faibles revenus, qui a été mise en lumière dans plusieurs instances internationales, pour alerter sur cette évolution préoccupante, à la fois pour les créanciers et les emprunteurs », précise le ministre gabonais de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga.

Pour le Club de Paris, plusieurs pays d’Afrique subsaharienne présentent une situation économique et financière difficile ; la soutenabilité de la dette de ces pays s’en trouve du coup compromise.

Leurs inquiétudes se sont davantage exprimées quant à la situation financière de certains pays d’Afrique subsaharienne, actuellement en risque élevé de surendettement, voire en situation de surendettement, alors même qu’ils ont bénéficié récemment d’allégements de dette, dans le cadre de l’initiative Pays Pauvres Très Endettés.

Face à cette situation, les créanciers officiels et privés s’engagent à promouvoir une plus grande transparence et une plus forte soutenabilité de la dette de ces pays.

En attendant l’adoption, en octobre 2018, par tous les Etats en développement des Principes opérationnels du financement soutenable, déjà adoptés par le G20, Les représentants du secteur public ont réaffirmé leur engagement pour le respect de ceux-ci.

L’IIF a également présenté une matrice d’actions construite autour des Principes pour la transparence de la dette, qui devraient accompagner les prêteurs et les emprunteurs dans leur analyse de soutenabilité de la dette.

PcA

 

Dans le cadre de la réalisation des objectifs d’une agriculture responsable et respectueuse de l’environnement, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) apporte son soutien au pays dans le développement de cette nouvelle approche agricole.

Cet appui se traduit par la recherche des moyens en vue d’une meilleure production agricole, tant en qualité qu’en quantité, et par une lutte efficace contre la faim, l’insécurité alimentaire et la malnutrition des populations.

Malheureusement, relève la FAO, « les systèmes de production au Gabon souffrent encore d’une gestion non adaptée et non régulée pour la préservation durable des ressources naturelles (des cultures, des arbres, des animaux, des sols, des eaux), et pour l’utilisation des produits phytosanitaires dans la protection des plantes contre les insectes et les maladies. L’organisme indique, à cet effet, qu’il est important de veiller à la santé des sols et à leur nutrition, en utilisant avec discernement des engrais minéraux ».

A cet effet, la FAO fait savoir que les pesticides éliminent certes les ravageurs, mais aussi leurs ennemis naturels. De ce fait, ces différents éléments ne concourent pas à l’assainissement des systèmes agricoles, en plus de présenter un danger pour les agriculteurs et les consommateurs.

Ainsi, la FAO promeut au Gabon et dans la sous-région de l’Afrique centrale, un renforcement des capacités pour identifier et faire le suivi des incidents dus à l’utilisation des pesticides par le projet de coopération technique « Programme de renforcement des capacités des pays à identifier et faire le suivi des incidents relatifs aux préparations pesticides extrêmement dangereuses (PPED) et hautement dangereuses (Highly Hazardous Pesticides – HHPs) et promouvoir les alternatives nécessaires aux PPED et aux HHP ».

La FAO indique, en outre, qu’une agriculture basée sur l’utilisation intensive d’intrants a beaucoup d’inconvénients. Elle peut par exemple accroître la production agricole, tout comme elle peut entrainer la surexploitation des écosystèmes, en mettant en difficulté une productivité future.

Au cours d’un point de presse tenu à Libreville le 26 juin 2018, la société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), a annoncé qu’elle entend consentir un investissement de 15 millions d’euros, environ 10 milliards Fcfa, pour consolider la voie ferrée.

Cet investissement qui va s’étaler sur trois ans, permettra également la construction des passerelles qui éviteront la survenance d’accidents ferroviaires devenus récurrents ces derniers temps.

Ces points de traversée de la voie ferrée seront construits prioritairement à Owendo, non loin de la gare de Libreville, à Ntoum au Nord de la capitale, et à Lastourville dans l’Ogooue Lolo, Sud-Est du Gabon.

L’objectif, précise la société, vise à doter l’ensemble des gares du Transgabonais de ces équipements à l’horizon 2020.

En attendant la construction intégrale de ces équipements, la presse locale annonce la livraison des premières passerelles avant la fin 2019.

PcA

 

A l’issue de la 81ème session du Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire, l’affaire Etienne Ngoubou (photo), du nom de l’ancien ministre du Pétrole et des Hydrocarbures du Gabon, a été évoquée.

L’instance onusienne « estime que, compte tenu de toutes les circonstances de l’espèce, la mesure appropriée consisterait à libérer immédiatement M. Ngoubou et à lui accorder le droit d’obtenir réparation, notamment sous la forme d’une indemnisation et d’une garantie de non-répétition, conformément au droit international, tout en lui assurant les soins médicaux appropriés et nécessaires pour sa condition ».

Cette sortie fait suite à la saisine de cette instance par les conseils de l’accusé, aujourd’hui incarcéré pour détournement de deniers publics à la prison de Libreville. La presse locale, citant l’avis du Groupe de travail, indique que l’accusé n’a pas, selon les conclusions du Groupe, eu droit à un procès équitable d’autant plus que « la justice gabonaise n’a pas clairement notifié les charges qui pèsent contre M. Ngoubou ».

Du côté du gouvernement, l’on rejette « les allégations » du Groupe de travail sur la notification de l’accusé. « Le Gouvernement précise que ce dernier s’est bien vu notifier les charges qui pèsent contre lui, notamment les faits de détournement de deniers publics », explique l’exécutif, dans sa réponse adressée au groupe.

Quant à la mise en liberté sollicitée par Etienne Ngoubou pour des raisons de santé, le gouvernement « insiste sur le fait que ce dernier a été autorisé à retourner en prison après le 22 août 2017, après que son état de santé a été jugé satisfaisant par le médecin ».  

En dépit des arguments évoqués par le gouvernement, le Groupe de travail considère que ni Etienne Ngoubou ni sa défense n’ont eu accès à des informations suffisantes justifiant son arrestation et sa détention.

Car, d’après eux, les raisons de l’arrestation doivent inclure non seulement le fondement juridique général de l’arrestation, mais aussi des éléments de fait suffisants pour donner une indication du fond de la plainte.

Pour le gouvernement, « conformément à la procédure en matière pénale, le réquisitoire d’information n’a pas vocation à développer les faits, mais indique seulement la nature de l’infraction reprochée au mis en cause et le texte de loi applicable ».

PcA

 

L’appui de la Banque africaine de développement (BAD) reste déterminant pour le fonctionnement de la CEEAC. Cette disposition a été réitérée le 25 juin dernier, par le Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-mi, au cours de l’audience qu’il a accordée à la mission de supervision du PARCI, conduite par le représentant résident de la BAD au Gabon, Ousmane Doré.

Au cours de cette rencontre, le Secrétaire général de la CEEAC s’est félicité de l’excellence des relations de coopération entre son institution et la Banque africaine de développement (BAD). Il a de ce fait indiqué que « grâce au don de plus de cinq milliards et demi de francs CFA, le PARCI a permis de renforcer les capacités institutionnelles, humaines et opérationnelles de la CEEAC et dans une certaine mesure de la Cemac, dans le cadre de la rationalisation des deux communautés économiques régionales (CEEAC et CEMAC)», a martelé Ahmad Allam-mi.

Ahmad Allam-mi a par ailleurs félicité le chargé des projets pour sa nomination à ce poste, pour sa diligence et sa proactivité dans le traitement des dossiers du Programme d’appui de la Banque africaine de développement au renforcement des capacités de la CEEAC (PARCI-CEEAC).

Selon lui, «depuis l’arrivée du chargé des projets à ce poste, les taux de décaissement et d’exécution se sont significativement améliorés respectivement de 62% et de 61%, des taux qui peuvent s’améliorer davantage si le projet pouvait disposer d’un peu plus de temps», a-t-il précisé.

En réalité, cette rencontre a surtout servi de cadre à Ahmad Allam-mi, d’entamer un plaidoyer en faveur du prolongement du PARCI-CEEAC. Il a justifié cette sollicitation par le fait que «les activités importantes comme la formation et le processus de rationalisation n’ont pu être réalisées qu’à 20%, alors qu’elles représentent 40% du projet. Il s’est ensuite appesanti sur le processus de réforme institutionnelle qui constitue la priorité des priorités à la CEEAC et dont la feuille de route va jusqu’au troisième trimestre 2019».

Prenant la parole à son tour, Ousmane Doré s’est dit disposé à accompagner la CEEAC dans son processus d’intégration régionale. Avant de se réjouir à son tour, des résultats engrangés par le Secrétariat général de la CEEAC à travers le PARCI.

Pour la bonne gouverne, le PARCI a été lancé le 28 octobre 2013 pour une durée de moins de 5 ans. Mais au regard du retard accusé dans son démarrage, ce programme a connu deux prolongements.

Stéphane Billé

 

Au Gabon, la tension entre le syndicat gabonais du secteur pétrolier, Onep et Total, est montée d'un cran.

Dans une lettre publiée mardi, le syndicat a annoncé que les employés du producteur français devraient observer une grève de 15 jours sur l'ensemble des installations de la société dans le pays. Ceci, à compter de dimanche prochain.

Pour le syndicat, la seule façon pour Total de ne pas subir une suspension de ses activités est de satisfaire les revendications salariales et autres.

Selon la note de l'Onep, les travailleurs réclament « l’évolution des carrières, la classification socioprofessionnelle, le paiement du 13ème mois, le bonus programme 4 C&, l’élaboration d’un nouveau système de rémunération, la réduction du taux d’employés expatriés ».

Dans un autre volet, ils demandent  le versement de nouvelles primes pour les salariés et une réduction du nombre de travailleurs étrangers.

Comme le rapporte Africa News, des négociations avaient démarré il y a un mois, entre le syndicat et les travailleurs. Malheureusement, elles n'ont pas abouti.

Le Gabon qui produit 200 000 b/j de pétrole pourrait se voir gravement affecté par cette crise car son économie est ultra-dépendante des recettes du secteur pétrolier.

Olivier de Souza

L’importance accordée par le gouvernement gabonais aux Partenariats public-privé (PPP) n’est plus aujourd’hui à démontrer. Après les hauts cadres de l’administration publique, les 7 et 8 février 2018, c’est le tour des membres du gouvernement de renforcer leurs capacités sur ce concept.

Un séminaire gouvernemental a été organisé à leur attention, le 25 juin dernier au siège de l’Agence national de promotion des investissements (ANPI). Il s’agissait pour les membres du gouvernement, d’acquérir des instruments utiles, pour mener à bien leurs réflexions et activités en rapport avec ces Partenariats public-privé (PPP).

A travers ce séminaire placé sous l’égide du ministère de la Promotion des investissements et des Partenariats public-privé, en partenariat avec la Banque mondiale, avec l’appui de l’ANPI et le cabinet CPCS en tant que consultant, l’équipe gouvernementale a été outillée sur un certain nombre d’aspects relatifs à ce concept. Notamment, ses mécanismes, la revue de son cadre juridique et institutionnel, l’identification et l’élaboration de son portefeuille de projet, le renforcement des capacités des acteurs en charge de ce concept et enfin, l’opérationnalisation de l’unité de ces PPP.

Ce plan s’appuie en grande partie, sur le concept des Partenariats public-privé, et devrait impulser des efforts de modernisation des infrastructures et dans les secteurs prioritaires afin de redynamiser l’économie.

Justifiant le bien-fondé de cette initiative, Jean François Arsenault, Managing Partner chez CPCS a indiqué que : «Bien que les PPP représentent un outil de choix pour le développement des infrastructures au Gabon, ils ne sont pas nécessairement adaptés à tous les projets. Il est donc important d’en saisir les atouts et les inconvénients avant de le déployer à grande échelle.»

Au regard de l’importance de cette thématique le PM, Emmanuel Issoze-Ngondet en présidant la cérémonie d’ouverture du séminaire, a invité les membres du gouvernement et l’administration dans toutes ses composantes, à s’approprier l’esprit et les enseignements de ce séminaire.

Stéphane Billé

Lors du dernier Conseil des ministres, le gouvernement a décidé d’appliquer des décotes de 15% sur le traitement salarial de l’ensemble des institutions constitutionnelles et autres autorités administratives, de 10% sur les rémunérations des cabinets et de 5% sur les autres fonctions administratives.

Pour la présidence de la République, la masse salariale actuelle « réduit fortement la capacité de l’Etat à tenir ses engagements vis-à-vis des Gabonais et de ses partenaires, et l’empêche de se projeter vers un avenir prospère ».

 « Les conclusions font état d’une masse salariale hypertrophiée qui pèse sur le budget de l’Etat. La masse salariale, qui représente un budget mensuel de 60 milliards FCFA, équivaut à 59% des recettes fiscales de l’année en cours, tandis que la zone CEMAC fixe à 35% ce seuil. Il faut avoir l’honnêteté de l’admettre : cette situation est devenue intenable », reconnaît Ike Ngouoni (photo), porte-parole de la présidence de la République.

« Deux options se sont présentées à nous : soit continuer ainsi et creuser le déficit avec tous ses effets néfastes sur les finances publiques et l’action sociale à terme, ou plutôt prendre les choses en main, pour à la fois limiter les conséquences de cette situation et jeter les bases d’une relance économique. Vous l’avez constaté, l’Etat a pris ses responsabilités », précise-t-il.

En plus de la baisse des rémunérations, il y a également celle des effectifs des cabinets du président de la République, du Premier ministre, des ministres, du secrétariat général du gouvernement, des autres institutions et des autorités administratives indépendantes. « Car, à l’instar d’autres administrations, les effectifs de ces institutions sont hypertrophiés », reconnaît Ike Ngouoni.

A titre d’exemple, l’effectif des cabinets ministériels passera de 24 personnes en moyenne, à 16 personnes dès la mise en œuvre de cette réforme. Aussi, tous les postes de 2ème adjoint dans toute l’administration, y compris à la présidence de la République, de directeur général n°2, de directeur central d’administration n°2 et de secrétaire général en second, seront-ils supprimés.

PcA

Parmi le train de mesures prises en conseil des ministres le 21 juin 2018, la réduction de la taille du gouvernement Issoze Ngondet III a suscité au sein de l’opinion publique interrogations et inquiétudes.

«Cette mesure sera mise en œuvre parce qu’en l’état, le nombre considérable de départements ministériels engendre des dépenses trop importantes.», avertit Ike Nguoni Aila Oyouomi, porte-parole de la présidence de la République lors de la conférence de presse du 25 juin 2018 à Libreville.

Cependant, pour taire les supputations et interprétations nées de la mesure prise en conseil des ministres, il rassure quant à sa mise en œuvre pour les prochains gouvernements.

«Elle ne sera pas rétroactive. Par conséquent, elle ne concerne nullement l’actuel gouvernement dont la composition reste en l’état. Cette mesure vaudra en revanche pour l’avenir.», tranche-t-il.

Le 21 juin dernier, à l’issue du conseil des ministres tenu au palais du bord de mer, le gouvernement a décidé entre autres de réduire son effectif. Comme les autres mesures, elle était «d’application immédiate».

PcA

Au terme d’une récente mission au Gabon, la délégation du Fonds monétaire international conduite par Alex Segura-Ubiergo, s’est dite préoccupée par la situation économique du Gabon.

Lors de sa déclaration au terme de la mission, Alex Segura-Ubiergo a fait savoir que le déficit budgétaire global a baissé d'environ 3 % du PIB, globalement en ligne avec les projections du programme. Et que cela a contribué à contenir la dette publique - y compris les arriérés intérieurs - à environ 63 % du PIB.

Dans le cadre de la composition de l'ajustement, le FMI indique qu’elle a été peu optimale ce, du fait, elle a reposé sur une forte baisse des investissements publics et que cette situation peut avoir un impact négatif sur la croissance.

En outre, poursuit Alex Segura-Ubiergo, «les progrès ont été insuffisants pour contenir les dépenses courantes (salaires et traitements, transferts, subventions et comptes spéciaux) et les recettes non pétrolières ont été faibles. En outre, les progrès réalisés pour éliminer les arriérés intérieurs et extérieurs ont également été plus lents qu’attendus, et que de nombreuses réformes structurelles importantes ont été retardées ou n'ont pas été mises en œuvre comme prévu».

Face à ce diagnostic, les autorités ont reconnu la nécessité d'accélérer la mise en œuvre du programme et convenu de mettre en œuvre des mesures décisives dans le cadre de la loi de finances rectificative 2018.

Malgré ce bilan de santé peu reluisant, la mission du FMI a néanmoins noté que les efforts inclus dans le projet de loi de finances rectificative pour réduire la masse salariale, contribueront à alléger les pressions de trésorerie et à placer les finances publiques sur une trajectoire soutenable.

Elle a également noté que des mesures visant à renforcer la mobilisation des recettes, ainsi que des réductions supplémentaires du niveau total des dépenses, seront nécessaires, tout en veillant à ce que les dépenses sociales soient correctement protégées.

Et qu’une plus grande rigueur sera également nécessaire dans l'exécution du budget et la gestion de la trésorerie, pour remédier au problème récurrent d’accumulation d’arriérés extérieurs, qui nuit à la crédibilité internationale et à la solvabilité du pays.

De leur côté, les autorités gabonaises ont indiqué leur intention de faire progresser un ensemble de réformes décisives pour mobiliser des recettes non pétrolières supplémentaires, contenir les dépenses publiques, améliorer la transparence et l'efficacité du budget, protéger les dépenses sociales en faveur des groupes les plus vulnérables de la population, et améliorer la gestion de la trésorerie afin d’éviter une nouvelle accumulation d'arriérés intérieurs et extérieurs.

L’on indique enfin que les discussions se poursuivront dans les prochains jours pour finaliser un ensemble de mesures économiques et de réformes qui pourraient être présentées au Conseil d'administration du FMI avant la fin du mois de juillet 2018.

Stéphane Billé

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.