Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Cela peut être considéré comme une avancée significative dans le processus d’intégration sous-régionale en matière de transports de marchandises dans la sous-région Afrique centrale. En effet, les transporteurs de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) viennent de tenir l’Assemblée générale constitutive de leur fédération (FETRANS-CEEAC) à Libreville.

Cette rencontre a également permis à l’ensemble des représentants membres des pays de la CEEAC, exerçant dans le domaine du transport de s’unir dans un premier temps, mais aussi et surtout, de s’organiser pour mieux exercer leurs activités en vue de la facilitation du transport des produits au niveau de la sous-région.

Au terme de cette Assemblée générale, le président Ibrahima Yaya n’a pas caché sa satisfaction. « Mieux on est uni, mieux on est fort.», a-t-il déclaré. Avant de décliner les objectifs de cette nouvelle fédération à savoir : apporter l’appui aux politiques publiques en vue de faciliter les transports et le commerce au sein de la sous-région, défendre les droits des transporteurs et apporter sa contribution au processus d'intégration en Afrique centrale.

Il s’agit également, selon lui, «d’éduquer, de changer le comportement des usagers de la route, de former même nos conducteurs pour leur permettre d’avoir au moins la notion du code de la route nous permettant d’éviter les accidents».

Après leurs travaux, ils ont été reçus en audience par le Secrétaire général adjoint en charge du département de l’intégration physique, économique et monétaire, Marie Thérèse Chantal Mfoula, pour lui soumettre leurs doléances. Notamment, en termes d’accompagnement des Etats pour l’effectivité de la libre circulation des marchandises à des coûts abordables, d’autant plus que le secteur des transports est un vecteur de développement.

Saisissant l’opportunité de cette rencontre, Marie Thérèse Mfoula a salué la naissance de cette fédération et féliciter ses membres. Elle a par ailleurs souligné que cette fédération arrive à point nommé, dans la mesure où les problématiques de la facilitation des échanges sont au centre des actions actuellement menées par le Secrétariat général de la CEEAC. Elle a enfin rassuré de la disponibilité de la CEEAC à travailler avec la FETRANS-CEEAC.

Stéphane Billé  

Dans un contexte marqué par la baisse des ressources budgétaires, le poids du service de la dette sur le budget de l’Etat gabonais est devenu préoccupant. Cette situation a une fois de plus été évoquée, il y a quelques jours, par le directeur général de la Dette, Hugues Mbadinga Madiya (photo).

En réaction à la sonnette d’alarme tirée récemment par Jean-Michel Severino, ex-directeur général de l’Agence française de développement (AFD), sur la montée de la dette des pays africains, tout en posant la question de l’efficacité de la dépense publique, Hugues Mbadinga Madiya a démontré à quel point le Gabon qui n’a pas échappé à cette tendance haussière de son endettement, était intéressé.

Frappé de plein fouet par une crise pétrolière de grande ampleur depuis juin 2014, le Gabon qui affichait une dynamique de croissance depuis 2010 a vu ces belles perspectives totalement enrayées, a-t-il indiqué ; avant de souligner que : « Le pays a perdu plus de 40 % de ses ressources budgétaires, à tel point qu’il a été obligé de procéder à des ajustements massifs de dépenses, en particulier au niveau des dépenses d’investissement et d'achat de biens et services ».

Et de poursuivre « […] cette baisse des ressources budgétaires a engendré des déséquilibres budgétaires qui ont obligé le pays à renouer avec la pratique des emprunts d’équilibre. Le résultat observé a été un alourdissement rapide de l’encours de la dette, un renchérissement des nouveaux emprunts peu ciblés d’ailleurs quant à leur destination, et une difficulté de plus en plus visible de faire face à un service de la dette rendu peu liquide, en raison de l’assèchement des ressources budgétaires ».

Dans le but de mettre un terme à la poursuite de cette spirale d’endettement, et surtout conscient des enjeux, le directeur général de la Dette a indiqué que le pays allait engager une revue générale de la situation de sa dette. Celle-ci se traduira dans un premier temps, par un audit indépendant en vue de dresser un bilan de l’utilisation faite des ressources d’emprunts et, par la suite, prendre des mesures correctives.

Dans un second temps, elle donnera la priorité au désendettement progressif pour atteindre un niveau d’endettement stratégique de 40% du PIB. Cette politique, explique M. Mbadinga Madiya, implique une gestion prudente de l’endettement et une priorisation du remboursement de la dette, gage de crédibilité interne et externe de l’Etat.

Selon lui, cette initiative rejoint l’un des objectifs de la task force sur les finances publiques, récemment organisée par le gouvernement, et assignés à la direction générale de la Dette. Cela, en vue d’entamer à brève échéance, des opérations de restructuration de la dette afin d'alléger le poids de ce service sur le budget de l’Etat.

Dans ce cadre, M. Mbadinga Madiya indique que des mesures d'ordre institutionnel seront mises en œuvre. L’une des plus importantes sera la mise en place d’un comité national de la Dette. Il sera une instance de surveillance qui, d’une part, devra s’assurer en permanence que les emprunts sollicités servent les objectifs contenus dans le Plan stratégique Gabon émergent et, d’autre part, veillera à l’efficacité des emprunts contractés, dont le rendement devra être maximal.

Stéphane Billé  

Le marché des titres publics de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), lancé en fin d’année 2011, est devenu une destination privilégiée pour les six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine et Tchad), dans leur quête de financements visant à résorber la réduction des recettes publiques. Situation elle-même consécutive à la conjoncture économique morose qui prévaut dans cet espace communautaire, depuis 2016.

En effet, selon les statistiques du Conseil de surveillance de la cellule de règlement et de conservation des Titres (CRCT) de la BEAC, qui a tenu sa 2ème session ordinaire de l’année 2018 à Yaoundé, le 28 juin dernier, le marché des titres publics émis par adjudications organisées par la BEAC connaît « une augmentation de 36,6% », les montants levés par les Etats s’établissant à 1216,6 milliards de francs CFA, au premier semestre 2018.

A titre de comparaison, cette enveloppe représente près de 25% de l’enveloppe budgétaire du Cameroun (4689 milliards FCFA après le dernier collectif budgétaire du 4 juin 2018), la locomotive économique de la zone Cemac.

Le CRCT de la BEAC souligne cependant que, dans le cadre de ces opérations de levées de fonds, les six Etats de la Cemac privilégient les émissions de titres à courtes durées de maturité (moins d’un an), et que les taux d’intérêt exigés par les investisseurs sont de plus en plus élevés.

Cette dernière réalité s’explique par la forte demande de financements, observée sur le marché des titres publics de la BEAC, depuis fin 2015, à cause de la chute des cours mondiaux des matières premières, au premier rang desquelles se trouve le pétrole brut, produit par cinq des six Etats de la Cemac. Et dont les retombées financières constituent souvent entre 25 et 85% des recettes publiques des pays membres de cet espace communautaire.

Brice R. Mbodiam

 

Lire aussi:

04-04-2018 - Avec 106 milliards FCfa investis en 2017, UBA Cameroun a doublé ses placements dans les titres publics  

06-02-2018 - Les titres publics camerounais, tchadiens et gabonais en concurrence sur le marché de la BEAC, le 7 février 2018

12-12-2017 - Le Cameroun réduira ses activités sur le marché des capitaux en 2018, en n’émettant que pour 260 milliards FCfa de titres publics

Au Gabon, la société pétrolière Panoro Energy vient d’annoncer que la construction du navire flottant de production, de stockage et de déchargement (FPSO) BW Adolo a été achevée et que le FPSO a quitté le chantier naval à Singapour et se dirige vers les eaux gabonaises, notamment vers le champ Tortue.

Selon le communiqué de Panoro Energy, le navire devrait arriver à destination au mois d’août prochain. Ce qui permettra le début de la production au second semestre de cette année comme prévu par Panoro et son partenaire sur le projet BW.

Jusqu’ici, les partenaires engagés sur le projet ont le sourire car le développement du site se déroule normalement. Le forage récent des deux prospects DTM-3  et DTM-3H a été couronné de succès et la prochaine étape est une cible dénommée Ruche Nord Est avec quatre voies non forées, qui présente un potentiel important.

Olivier de Souza

 

La présentation, le 27 juin dernier par Flavien Enongoué, de ses lettres de créance au prince Albert II de Monaco a donné lieu à un réchauffement de la coopération entre les deux partenaires.

Au cours de l’audience privée accordée par le prince Albert II à son hôte, au terme de la cette présentation de lettre de créances, deux thématiques ont dominé l’essentiel des échanges. A savoir : la lutte contre les changements climatiques et les opportunités d’investissements dans les deux pays, indique un communiqué de l’ambassade de France au Gabon.

Sur le premier aspect, le souverain monégasque a salué l’engagement du Gabon et félicité l’action du président gabonais, Ali Bongo Ondimba en particulier, à la tête du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur le changement climatique (CAHOSC).

En guise de réponse, Flavien Enongoué a assuré son hôte de la disponibilité des autorités gabonaises à approfondir les relations qui existent déjà en la matière, et a sollicité le renforcement des activités de la Fondation Albert II de Monaco en Afrique. Laquelle œuvre non seulement, dans la lutte contre les changements climatiques et ses effets, mais aussi dans la lutte contre la déforestation, la connaissance de la biodiversité et des espèces menacées et le développement de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables.

Sur le second sujet, Flavien Enongoué a exprimé les attentes du Gabon quant à l’implication plus croissante des entreprises monégasques dans l’économie gabonaise, dans un contexte de diversification. Dans ce cadre, le prince Albert II lui a vivement recommandé de nouer des relations avec Monaco economic board (MEB), autrefois Chambre de développement économique de Monaco, qui est une association d’entreprises monégasques, comptant à ce jour, 450 adhérents, dont la mission est d’assurer la promotion des activités économiques de Monaco, notamment à l’étranger.

Pour la bonne gouverne, cette institution compte en son sein, un groupement spécifique à l’Afrique. Il s’agit du Club des entrepreneurs monégasques en Afrique (CEMA) qui compte 17 grandes entreprises présentes en Afrique.

L’ambassadeur Flavien Enongoué a eu à cet effet, l’occasion d’examiner les perspectives d’actions à mener à court et moyen termes avec le Consul Riccardo Giraudi et le Directeur de Monaco Chamber Commerce, Diego Bonaventura, en marge du déjeuner offert par le conseiller de gouvernement - ministre des Relations extérieures et de la Coopération aux quatre ambassadeurs ayant présenté dans la matinée leurs lettres de créance : Kazakhstan, Gabon, Seychelles et Portugal.

Toujours dans ce cadre, il est également envisagé une présentation des opportunités d’investissement au Gabon aux membres de Monaco Economic Board, l’avant-veille de la Fête nationale (19 novembre), en prélude à une mission de prospection économique au Gabon, courant 2019, d’hommes d’affaires monégasques.

Stéphane Billé

En vue de tirer des avantages socioéconomiques offerts par les Technologies de l’information et de la communication (TIC), depuis 2012, le pays a consenti d’énormes moyens dans la construction d’un réseau haut débit à fibre optique, à travers des investissements judicieux. Des investissements qui se sont avérés payants. Car, depuis lors, le coût de l’accès à internet a été divisé par 10 depuis 2010, passant d’une facturation de 10 000 francs CFA/Mo en 2012 à 1 500 F CFA/ Mo aujourd’hui (soit de 18 à 2,8 dollars). Pendant ce temps, le nombre d’abonnés a ainsi été multiplié par 7 sur la même période.

Dans le même cadre, le pays a également décidé d’améliorer la couverture de son réseau et de se doter du haut débit par la fibre optique à travers le projet Central African Backbone (CAB). Il s’agit d’une série de projets complémentaires, financés par la Banque mondiale, destinée à améliorer les infrastructures de communications entre le Cameroun, la Centrafrique, le Tchad, Sao Tomé-et-Principe, le Congo et la RDC, calquée sur d’autres programmes régionaux déjà réalisés ou en cours en Afrique de l’Ouest et de l’Est (Regional Communications Infrastructure Program).

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement gabonais a commencé par élaborer une stratégie numérique et a mis en place de nouvelles politiques publiques et de régulation pour créer un environnement propice au développement du secteur, favoriser la concurrence et l’innovation, mais aussi attirer de nouveaux investisseurs internationaux.

Le Groupe Vivendi Africa (GVA), le dernier opérateur à être arrivé sur le marché, a lancé à Libreville, sa première offre Internet très haut débit par fibre optique en Afrique en 2017, en utilisant les poteaux électriques.

L’État a aussi investi massivement dans les infrastructures internationales et nationales, notamment pour construire une station d’atterrissement des câbles sous-marins de fibre optique et un réseau terrestre de plus de 1 100 km par le biais d’un partenariat public-privé (PPP).

Avec ce dispositif, le Gabon ne fait plus mystère de son ambition de devenir un « hub numérique régional », confie Charles Hurpy, chargé de projet et spécialiste en télécommunication à la Banque mondiale. À ce rythme, poursuit-il « le Gabon ne devrait pas tarder à réaliser cette ambition, puisqu’il a gagné 10 places dans le classement mondial 2017 de l’indice de développement de l’Internet, réalisé en novembre 2017 par l'Agence spécialisée des Nations Unies pour les technologies de l'information et de la communication (UIT). Il est aujourd’hui le 6e pays le plus performant d’Afrique pour le secteur des TIC, après l’Île Maurice, les Seychelles, l’Afrique du Sud, le Cap vert et le Botswana».

Une ambition que la Banque mondiale souhaite accompagner en soutenant dès à présent, la modernisation complète du système national d’information sanitaire. L’institution de Bretton Woods entend également aider le pays à promouvoir un écosystème dynamique de l’innovation numérique, créateur d’emplois et de services locaux et régionaux.

Stéphan Billé avec la Banque mondiale

Le Conseil des ministres du 29 juin 2018 a été l’occasion pour le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo, de durcir davantage les mesures structurelles visant entre autres à équilibrer et assainir les finances publiques, mais  également à  redynamiser l’économie, contribuer à la réduction de la masse salariale ainsi qu’à la modernisation de l’Etat.

Aussi le président de la République a-t-il exigé des membres du gouvernement, «leur plein engagement à la hauteur des résultats attendus, afin que ces mesures fortes  dont le résultat vise également l’amélioration des conditions de vie des compatriotes, soient exécutées et que les efforts à fournir viennent d’abord du sommet de l’Etat».

Dans les mesures additionnelles, il y a désormais, la remise à disposition vers leurs administrations d’origine ou de la Direction générale des ressources humaines, de 40 % du personnel nommé à  la présidence de la République.

Le chef de l’Etat a également décidé de la réduction de près de moitié des établissements publics personnalisés et des agences publiques.

S’agissant de la réduction du train de vie de l’Etat, interdiction est désormais faite aux hauts fonctionnaires de voyager en classe affaires pour les déplacements en avion en dehors des membres du gouvernement et assimilés. Le reste des voyages s’effectuant désormais en classe économique.

Les administrations et autres services publics sont frappés de l’interdiction d’acquérir des véhicules de plus de 30 millions FCfa.

PcA

Les  rapports spécial et général des commissaires aux comptes, présentés par les cabinets Ernst & Young et PricewaterhouseCoopers aux actionnaires de la BDEAC ont été présentés à Brazzaville le 28 juin 2018.

Les comptes clos au 31 décembre 2017 et approuvés par l’Assemblée générale, font ressortir un résultat net bénéficiaire de  2,3 milliards FCfa contre une perte de 8,9 milliards FCfa un an plus tôt.

Selon le communiqué final de cette session ordinaire, les actionnaires se sont félicités de  l’amélioration des principaux indicateurs de gestion caractérisés par un Produit Net Bancaire qui croît de 10% en un an, passant ainsi de 13,1 milliards FCfa en 2016, à 14,4 milliards FCfa en 2017.

Quant au coefficient d’exploitation de la BDEAC, celui-ci connaît aussi une amélioration qui se caractérise par un gain de cinq points passant ainsi de 53 % en 2016 à 48% en 2017. Ce qui traduit une bonne maîtrise des charges par la direction de la Banque, souligne les actionnaires.

PcA

Les travaux de l’Assemblée générale ordinaire de la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale (BDEAC), tenus à Brazzaville, la capitale congolaise ont permis d’accueillir un nouvel administrateur.

A la suite de la demande formulée par la Commission de la Cemac d’intégrer le capital de cette institution financière communautaire, le président de l’Assemblée générale, Abakar Allali Mahamat, secrétaire d'État aux Finances et au Budget du Tchad, a indiqué que l’admission de la Commission, procédait de la volonté de cette institution d’accélérer la réalisation et la mise en œuvre des projets intégrateurs.

A l’unanimité, les administrateurs ont approuvé l’admission de la Commission au capital de la BDEAC. D’après le communiqué final de cette réunion,  outre assurer le financement des projets communautaires, cette prise de participation de la Commission de la  CEMAC dans le capital de la Banque, contribuera à renforcer la collaboration entre les deux institutions qui interviennent déjà dans plusieurs projets intégrateurs de la sous-région.

Mandat a par la suite, été donné au président de la Banque de poursuivre les discussions avec la Commission de la CEMAC pour finaliser son adhésion. L’Assemblée générale a également approuvé la désignation de trois nouveaux administrateurs qui siégeront désormais au Conseil d’administration pour une durée de trois ans renouvelable une fois. 

Pour inaugurer l’arrivée de ce nouvel actionnaire, la BDEAC va consacrer plus de 60 milliards FCfa au financement des projets communautaires dans les domaines de l'industrie et de l'agriculture, afin de renforcer l'intégration régionale.

PcA

La société Global Career Company, en partenariat avec le cabinet britannique Willis Towers Watson, révèle dans son classement 2018 les 100 meilleures entreprises africaines.

Sur un échantillon de 20 000 professionnels africains qui ont répondu aux questions se rapportant à la motivation des employés, les conditions de travail, la possibilité d’acquérir de nouvelles compétences, la qualité des prestations offertes en matière de soins de santé, le leadership et les perspectives d’évolution, la Banque africaine de développement arrive au 4ème rang des 100 compagnies africaines ou basées en Afrique, où il fait bon de travailler, derrière la Banque mondiale, Exxon Mobil et Chevron.

Lors du classement 2017, la banque panafricaine qui multiplie les financements des projets de développement dans plusieurs régions du continent occupait le 5ème rang.

« L’importance d’avoir un impact positif se ressent très fortement dans les réponses au questionnaire. […] Ceci, associé à la transformation organisationnelle en cours à la Banque africaine de développement explique la grande estime dont elle jouit toujours, en tant qu’employeur auprès de nombreux professionnels africains dans le monde entier », indique, directeur général de Global Career Company.

Les indicateurs clés des meilleurs employeurs ont aussi récompensé d’autres firmes africaines, au rang desquelles Development Bank of Southern Africa qui réalise un bond de plus de 60 places dans le classement 2018 où elle occupe la 11ème position.

Par contre, Nigeria LNG perd 16 places et se retrouve à la 23ème position, cette année, alors qu’il y a un an, la compagnie était 7ème sur le continent.

Kenya Airways observe un statu quo au 47ème rang tandis que MTN (18ème), Diageo (26ème), Unilever (20ème), AngloGold Ashanti (21ème), Addax Petroleum (33ème) ou encore BHP Billiton (24ème) réalisent de bonnes performances dans ce classement 2018.

Réagissant à ce classement, le président de la BAD, Akinwumi Adesina (photo), indique que c’est le résultat des efforts inlassables dans la poursuite des chantiers et des réformes pour le bien-être et le développement du continent.

« Ce classement conforte les efforts du conseil d’administration de la banque et de son management pour accélérer le changement institutionnel nécessaire et les efforts pour attirer les meilleurs et les plus brillants, afin de mettre en œuvre le programme des High 5 de la banque que sont : éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie ; nourrir l’Afrique ; industrialiser l’Afrique ; intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie des populations en Afrique », a déclaré le président de la banque sur le site de la BAD.

PcA

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