Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Dans le sillage des mesures convenues avec le FMI sur l’augmentation des ressources publiques et le redressement des finances publiques, l’Etat a décidé d’élargir l’assiette fiscale et d’aller à la recherche des niches fiscales.

C’est ainsi qu’au mois de février dernier, une cellule de fiscalité immobilière a vu le jour à la direction générale des Impôts, avec pour objectif de contraindre les promoteurs immobiliers à s’acquitter de la taxe foncière.

Une évaluation du potentiel foncier et immobilier bâti et non bâti sera effectuée, dans les semaines à venir, avant que n’intervienne la fixation du barème de paiement des différentes taxes dont devront s’acquitter les propriétaires et autres promoteurs immobiliers du pays.

Selon la presse locale, 90% des terres sont immobilisées à Libreville et appartiennent aux particuliers. Il est question, cette fois, dans un contexte de redressement économique et financier, d’amener la majorité à s’associer à l’effort de solidarité nationale, en vue de résoudre la question de la rareté des ressources financières dans les caisses de l’Etat.

PcA

Le Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international (FMI) pour l’Afrique du centre (Afritac-centre) organise un séminaire sous-régional dans le domaine de la régulation et de la supervision bancaires, du 09 au 13 juillet 2018, à Libreville.

Ce séminaire organisé avec le soutien d’Afritac Sud est destiné aux autorités de supervision bancaire de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ainsi qu’à ceux de la République du Burundi, de la RDC, de Sao Tomé-et-Principe, de l’Union des Comores et de la République de Madagascar.

L’objectif visé par cette formation est le renforcement des capacités des autorités à finaliser complètement la transformation de leur modèle de contrôle bancaire, vers la supervision basée sur les risques.

Selon Afritac-centre, l’orientation retenue se veut opérationnelle et adaptée aux spécificités de la sous-région. « C’est pourquoi le programme combinera des sessions de présentation des référentiels, des enjeux et des recommandations pour une démarche structurée de réforme avec des sessions durant lesquelles les autorités pourront présenter l’évaluation de leur degré d’avancement dans le changement, travailler sur un cas pratique et dialoguer », indique-t-on.

Stéphane Billé

La dernière réunion du Programme de réformes économiques et financières de la sous-région (PREF-CEMAC), tenue à Douala le 22 juin 2018, a donné l’occasion au président de la Commission de la CEMAC, Daniel Ona Ondo (photo), d’évoquer avec la presse locale, les sujets portant sur le financement des projets intégrateurs de l’espace  communautaire, le rapatriement des recettes d’exportation des entreprises minières ainsi que les évolutions de l’intégration régionale. 

Quelles sont les principales avancées enregistrées depuis le dernier sommet extraordinaire des chefs d’état, organisé à Yaoundé en décembre 2016 ?

Il y a eu des avancées considérables parce que tous les pays ont fait un ajustement réel : ils ont réduit leurs dépenses et ont essayé d’augmenter leurs recettes. S’agissant de l’ajustement financier et monétaire, une décision importante a été prise au niveau de la Banque des États de l’Afrique centrale. Aujourd’hui, nous sommes heureux de constater qu’en matière de couverture extérieure et de réserves, nous avons des réserves qui vont à plus de deux mois. Au niveau des réformes structurelles, nous avons avec le FODEC, mis des reformes suffisantes en place qui vont dans le bon sens. Nous essayons de faire en sorte qu’il y ait des projets intégrateurs parce que les gens ne croient pas en l’intégration, parce qu’ils n’en voient pas les résultats. C’est vrai que tout ne va pas dans le meilleur des mondes mais tout n’est pas imparfait ; je crois qu’il y a lieu de ne pas perdre espoir. Nous avons des embellies aujourd’hui avec les recettes pétrolières qui sont en train d’augmenter. Nous disons donc aux États que ce n’est pas le moment de relâcher les efforts, il faut poursuivre les réformes structurelles et le travail accompli. Nous pensons que ça pourra permettre de régler notre endettement et de réaliser des projets intégrateurs qui pourront permettre à nos pays de connaître une croissance importante. Aujourd’hui la croissance est au rendez-vous par rapport à l’année dernière où elle était négative. Je suis heureux de dire aux chefs d’État que le dossier qu’ils nous ont donné, va dans le bon sens.

Qu’est ce qui ressort des discussions que vous avez eues avec les directeurs généraux des entreprises exploitant les ressources naturelles dans cette partie de l’Afrique ?

Le principe est simple. Nous avons des compagnies qui sont tenues de rapatrier des recettes d’exportation conformément au règlement que nous avons édicté. Ces entreprises doivent transférer les recettes car cela permettra de conforter les réserves de change dans la sous-région. Maintenant, nous sommes des éducateurs, et la priorité c’est d’abord passer le message ; il faut que les gens sachent qu’il y a une loi qui existe et qu’il faut s’y conformer. Les gens doivent être informés des lois qui existent dans nos Républiques et qui font obligation aux pays de rapatrier leurs recettes. C’est vrai que ces compagnies ont signé certaines conventions avec nos pays ; lesquelles conventions leur donnent la possibilité de garder certaines réserves de changes pour leur fonctionnement régulier. Nous avons donc regardé tout ça  et nous avons discuté entre nous pour édicter des mesures qui permettent de ne plus signer ce genre de conventions qui pénalisent nos pays. 

Il y avait parmi les recommandations de la dernière session, l’amélioration du cadre juridique des affaires mais aussi la diversification des économies des pays membres de la Cemac. A quel niveau se trouve-t-on aujourd’hui ?

Aujourd’hui, nous essayons de faire en sorte que nos économies soient diversifiées ; il y a des économies qui ont déjà fait un gros effort de diversification. C’est le cas du Cameroun, qui est mieux diversifié que d’autres pays. Ces efforts doivent se poursuivre. Au niveau de la commission, nous faisons en sorte que l’on améliore le cadre des affaires pour permettre aux entreprises de se créer, qu’on améliore les communications qui permettent aux entreprises de produire. On fait en sorte que l’intégration soit quelque chose d’acceptée par tout le monde. Plus on est nombreux, mieux ça vaut. Aujourd’hui nous avons des économies de petites dimensions, et je pense qu’au niveau de la sous-région, nous avons une population de 40 millions de personnes ; il vaut mieux que l’on produise pour 40 millions d’habitants pour avoir des économies d’échelle.

Et en ce qui concerne l’amélioration du climat des affaires ?

On ne peut pas attirer des investisseurs en tenant le bâton. Il faut créer un cadre qui soit adapté ou qui améliore les affaires. Nous sommes en train de voir au niveau de la sous-région le problème des partenariats public-privé qui permettraient de concilier le public et le privé dans un cadre organisé ; nous faisons en sorte que les lois ne soient pas des lois qui empêchent les entreprises de pouvoir s’implanter. C’est un travail de longue haleine qui ne se fait pas d’un coup de baguette magique. Je profite de ma prise de parole pour dire qu’on a souvent du mal à convaincre les ministres des Finances, de financer la Cemac ; ils se disent à quoi sert cet argent. Je peux vous rassurer aujourd’hui que nous utilisons le franc que nous donne la Cemac pour mettre en œuvre les projets intégrateurs. Pour le Pref-Cemac, nous avons eu plus de 10 milliards FCFA pour créer des projets. Nous avons des études qui sont déjà lancées et qui permettront, à terme, de financer des projets intégrateurs dans la sous-région. Nous sommes là pour régler les problèmes et je crois que la France ne s’est pas faite en un jour ; il en est de même pour les pays africains. On ne peut pas, par un claquement de doigt, faire en sorte que tout s’améliore ; il y a un travail foncier qui est fait, il faut faire confiance aux dirigeants africains.

Il a été acté l’année dernière lors du Sommet de Ndjamena, la libre circulation des biens et des personnes dans la Cemac ; mais l’on constate une certaine réticence de la part de la Guinée équatoriale. Qu’est-ce qui est fait pour que cette libre circulation soit effective ?

La libre circulation a été actée par les chefs d’Etats à la Conférence de Ndjamena. Elle est effective. Si vous circulez dans les aéroports, vous allez trouver des points de passages de la Cemac tout comme quand vous allez en France, vous y trouvez des points de passage de l’Union européenne. Je crois qu’il faut éviter d’invectiver les Etats parce qu’ils ont accepté la libre circulation qui constitue l’une des avancées considérables de l’intégration sous régionale. Il y a eu juste un petit problème auquel nous sommes en train de remédier. Quand vous allez sur la route, vous trouvez des «manges milles» qui continuent de harceler des commerçants. Je pense qu’il faut y remédier en éduquant les gens de telle sorte qu’un Camerounais ne soit pas mal vu au Gabon, ou qu’un Gabonais ne soit pas mal vu en République Centrafricaine ; il faut qu’on s’accepte mutuellement. Au niveau de la Cemac, on a mis de l’argent auprès d’Interpol pour la fabrication des passeports sécurisés ; nous avons sécurisé les points de passage. La libre circulation des biens et des personnes s’est faite en Afrique de l’Ouest et il n’y a pas de raison qu’elle ne se fasse pas en Afrique centrale.

PcA avec la presse locale

Entre 2010 et 2016, le flux cumulé des Investissements directs étrangers (IDE) entrant au Gabon, tous secteurs confondus, s’est élevé à 5,1 milliards USD avec un pic en 2014, où le flux d’IDE entrant a atteint 1,01 milliard USD du fait de la conjonction des investissements réalisés dans le secteur primaire, indique une étude rendue publique par l’économiste May Mouissi.  

En moyenne annuelle sur cette période, explique l’économiste, le Gabon a engrangé 733 millions USD d’IDE entrants. L’impact de ces investissements étrangers dans la formation brute de capital fixe (FBCF), a été relativement stable.

En effet, le flux d’IDE entrant en pourcentage de la formation brute de capital fixe, a oscillé entre 12,5% et 16,6% pour une moyenne annuelle sur la période de 14,2%.

L’étude indique en outre que le flux d’IDE entrant au Gabon a connu une forte baisse avec le recul des cours mondiaux du pétrole, première ressource d’exportation du pays, dont le secteur capte une part importante des IDE. La baisse des cours a entrainé une baisse des investissements dans le secteur.

De ce fait, plusieurs majors pétrolières, surprises par la baisse des cours, ont profité de la conjoncture pour réduire leurs coûts, restreindre leurs investissements et recentrer leurs activités sur certains pays. 

Cette situation a amené de grandes compagnies pétrolières comme l’Anglo-néerlandais Shell et le Français Total qui opèrent au Gabon depuis des décennies, à céder tout ou une partie de leurs actifs pétroliers dans le pays.

Vu sous un autre prisme, le potentiel limité du marché, la bureaucratie, la main-d’œuvre non qualifiée et chère, ainsi que la faiblesse des infrastructures, constituent des obstacles à l'investissement étranger dans le pays.

A cause de toutes ces pesanteurs, le Gabon s’est placé 167e sur 190 pays, dans le Rapport 2018 Doing Business de la Banque mondiale, soit une perte de 5 places par rapport à 2017. Les processus d’enregistrement de propriété et d’application des contrats sont particulièrement indexés.

Au regard de la situation, le pays doit son attraction pour les investisseurs grâce à ses matières premières, ainsi que son pouvoir d’achat relativement élevé par rapport aux autres pays d’Afrique subsaharienne. Raison pour laquelle, la majorité des IDE arrivant dans le pays est destinée aux secteurs pétrolier et minier.

Stéphane Billé    

 

La société Gedd’Africa Gabon va pouvoir poursuivre son chantier de construction de 650 logements sociaux économiques dans la localité d’Okolassi, une localité située à une trentaine de kilomètres au Nord de Libreville.

Après un essai infructueux aux Etats-Unis, où il n’a pas pu recevoir un écho favorable, c’est du côté de Rome en Italie, que Jules Franck Moulomba Moulomba, le promoteur du projet immobilier, les Cités « Alivia », vient plutôt de trouver son salut.

Il vient en effet, de parapher un contrat de financement de son projet, de près d’un milliards FCFA, avec le groupe italien Savini, spécialisé dans le bâtiment.

Selon les termes de ce partenariat, «ce sont près de 70 logements qui seront construits dans un premier temps. Mais, en réalité, il s’agit pour nous de trouver d’autres partenaires pour finaliser ce projet. Nous comptons donc également sur l’appui des pouvoirs publics», indique-t-il.

De manière précise, explique-t-il, «ce financement permettra également de réaliser les travaux de voiries et de réseaux. Grâce à ce partenariat, les travaux vont pouvoir reprendre le 27 juillet prochain. Nous attendons nos partenaires à Libreville le 5 juillet prochain. Quant aux financements, ils devraient être disponibles aux encablures du 15 juillet 2018.»

Pour y arriver, Moulomba Moulomba indique avoir bénéficié de l’appui des autorités diplomatiques gabonaises en poste en Italie, en tête desquelles, l'ambassadeur, Charles Essonghé.

Pour rappel, le Groupe Savini a son siège social dans la ville d'Isola Del Gran Sasso dans la province de Teramo, en Italie. Fondée en 1983, comme une petite entreprise familiale artisanale, la société s’est engagée quelques années plus tard, dans les domaines de la fabrication industrielle et de la rénovation de bâtiments.

Au fil des années, Savini est devenue une référence pour la mise en œuvre et la livraison de propriétés entièrement personnalisées et de haute qualité.

Stéphane Billé

Ouverte ce 27 juin 2018, la 2eme édition du Fès - Meknes Economic Forum a connu la présence de nombreux invités de marque du microcosme économique continental, dont le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac), le Pr Daniel Ona Ondo (photo)

Placé sous le thème, «Modèles de développement innovants dans un monde en mutation », ce rendez-vous économique d'ampleur internationale, a servi de plateau à Daniel Ona Ondo, de faire un aperçu de la situation économique de l’Afrique centrale ainsi qu’une présentation de l’institution qu’il préside.

Au cours de son intervention, Daniel Ona Ondo a notamment mis en exergue la diversification de l'économie qui constitue désormais une exigence pour la Cemac, à nouer des partenariats en s'inspirant du modèle de développement des pays émergents.

A l’instar du président de la Commission de la Cemac, tous les autres intervenants à l’ouverture de ce forum, ont émis le vœu que cette rencontre aboutisse à des conclusions pertinentes.  

Cette cérémonie s’est achevée avec la signature de protocoles d'accords et de conventions de partenariats entre le CCIS et la Mairie de Fès avec les différentes délégations.

Il est à noter que c’est l'Indonésie qui est mise à l’honneur pour cette deuxième édition du Fès - Meknes Economic Forum.

Stéphane Billé

Quelques jours après que le conseil des ministres a adopté la mesure de réduction de la taille des effectifs des cabinets des membres du gouvernement, le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet (photo) publie la nouvelle configuration ainsi que les quotas auxquels doivent se soumettre les membres de son gouvernement.

Ainsi, d’après la note du 27 juin 2018, outre la disparition du poste de chef de cabinet, les conseillers ainsi que les nombreux chargés de mission seront réduits ; et les ministres d’Etat disposeront désormais de 25 collaborateurs.

Pour les membres du gouvernement, les simples ministres seront désormais dotés de 22 collaborateurs tandis que les ministres délégués n’en auront que 15.

En plus de la fixation de la taille des cabinets, le Premier ministre instruit également sur le respect de la quotité de 30% de femmes et de jeunes dans la nouvelle configuration au risque de voir les projets de nomination rejetés.

PcA

jeudi, 28 juin 2018 08:55

L’opération Mamba s’intensifie

La Cour criminelle spéciale de Libreville a rendu public, via une note circulaire, le 22 juin 2018, le passage à la barre des personnalités impliquées dans les affaires de détournement de deniers publics.

D’après la note circulaire signée du secrétaire en chef de la Cour criminelle spéciale (CCS), Rey Crist Allogho Ondo Iyangui, les plaidoiries de la nouvelle session démarrent ce 28 juin pour s’achever le 31 août 2018.

L’on va y retrouver, entre autres personnalités, Magloire Ngambia, ancien ministre de l’Economie, du Commerce, de la Promotion de l’Investissement, incarcéré depuis le 10 janvier 2017 à la prison de Libreville, pour un détournement présumé de 500 milliards FCFA.

Dans la note circulaire de la Cour criminelle spéciale, il va comparaître dès le 7 août prochain pour des faits présumés de « détournement de deniers publics, corruption passive et active, abus de confiance, ingérence des fonctionnaires dans les affaires incompatibles avec sa qualité ».

En plus de cet ancien conseiller du chef de l’Etat, l’on verra également passer 10 autres accusés, dont Alain Paul Ndjoubi Ossamy, ancien directeur général des douanes et droits indirects. Comme la plupart des personnes dont le nom est inscrit au babillard de la Cour, il est accusé principalement de détournement de deniers publics, complicité de détournement de deniers publics, corruption passive.

Au total, 11 nouveaux prévenus sont attendus, dès ce 28 juin, devant la barre de la CCS.

PcA

A l’ordre du jour de la 5ème session du Comité de pilotage des programmes économiques et financiers de la Cemac, tenue le 22 juin 2018 à Douala au Cameroun, figurait la question de la reconstitution des réserves de change des Etats de la sous-région. C’est ce qui a d’ailleurs motivé la convocation des patrons des compagnies exploitant les ressources naturelles dans la zone Cemac à cette réunion afin de les inviter à mobiliser leur contribution légale à cet effort communautaire en rapatriant les recettes d’exportation des ressources naturelles dans les pays où ils opèrent.

Car, d’après le dispositif juridique et réglementaire en vigueur dans les six Etats de la Cemac, le rapatriement des recettes d’exportation des ressources naturelles est une obligation légale. Seulement, assure Daniel Ona Ondo (photo), président de la Commission de la Cemac, plusieurs entreprises, au mépris de cette disposition, ignorent leurs responsabilités et privent les Etats d’importants moyens financiers.

Le rapatriement des recettes d’exportation des ressources naturelles, précise Daniel Ona Ondo, est une exigence communautaire «conformément aux règlements que nous avons édictés, même s’il y a libre convertibilité au niveau de la zone franc». 

Le non-respect de cette exigence communautaire par des entreprises qui concluent des accords avec certains Etats, pénalise la Communauté. C’est pourquoi le président de la Commission de la Cemac indique que la concertation du 22 juin était un rappel du cadre juridique de leurs activités et qu’elles seront désormais sanctionnées en cas de non-respect de cette disposition légale.  

La reconstitution des réserves de change des six pays que sont le Cameroun, le Gabon, le Congo, la RCA, le Tchad et la Guinée équatoriale, est au centre des préoccupations des dirigeants en vue de parvenir à un équilibre.

Celle-ci ne peut se faire, selon le président du Comité de suivi du programme des réformes financières et économiques de la Cemac, Antoine Ngakeni, qu’avec la contribution de la communauté des affaires.

Malgré le caractère houleux des débats, la concertation, souligne Antoine Ngakeni, va se poursuivre «en vue de la nécessaire reconstitution des réserves de change avec la participation du secteur privé». Car, rappellent les responsables de la Cemac, une crise des devises traverse actuellement la sous-région et ne peut se résoudre sans que des solutions idoines soient trouvées en mobilisant les ressources auxquelles les Etats ont droit et dont ils sont privés à cause de la violation du cadre juridique et légal par les opérateurs économiques.

PcA

 

Au Gabon, Panoro Energy et son partenaire BW viennent d'annoncer la réussite du forage du puits DTM-3H, situé sur Tortue. Ce puits représente le deuxième succès de la JV sur ce périmètre.

Le forage du puits a démarré au mois de mai et, à en croire Panoro, les travaux se sont déroulés sans incident, dans les délais et les limites du budget. L'interprétation des résultats d'exploitation a indiqué que le puits était tout à fait conforme au pronostic et aux objectifs d’avant forage.

DTM-3H qui a été foré et bouclé en tant que puits de production horizontal dans le réservoir de Gamba, a rencontré une longue section horizontale de grès saturé en pétrole, indique un communiqué de Panoro qui n'en a pas précisé la taille.

Le puits a été suspendu, en attente de l'arrivée au troisième trimestre du FPSO auquel il sera raccordé.

La prochaine étape pour la coentreprise est le forage de Ruche Nord-Est (DRNEM-1) qui est une structure à quatre voies, non forée, avec un potentiel ciblé dans la formation plus profonde de Dentale. DRNEM-1 est situé à environ 3,5 km au nord-est du champ de Ruche dans des profondeurs d'eau de 117m.

Olivier de Souza       

Lire aussi :

17/05/2018 -   Gabon : Panoro et BW décident de tester un important prospect cartographié sur Dussafu  

15/05/2018 - Gabon : réussite du forage du puits d’évaluation DTM-3

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