La société chinoise Hua Lin Bois, déjà présente dans l’industrie du bois au Gabon, a inauguré une nouvelle usine de transformation de bois le 3 mai dernier dans la province du Woleu-Ntem, Nord du Gabon.
Installée à Bolossoville, dans le département du Haut-Ntem à Minvoul, 475 kilomètres de Libreville, l’usine qui emploie une quarantaine de personnes, concentre pour l’instant ses activités dans le domaine du sciage des grumes débitées.
«L’inauguration de ce jour est la preuve de l’affirmation de la politique de transformation locale de notre bois. Ce qui permet de donner une valeur ajoutée à nos produits exportés.», explique le président du conseil départemental de Minvoul, Jean-Paulin Emane Akono cité par la presse locale.
Pour le développement des activités de la société ainsi que l’expansion des surfaces à exploiter, le département du Haut-Ntem, assure le président du conseil départemental, dispose de la plus large superficie forestière du Woleu-Ntem.
Ce qui permettra à Hua Lin Bois, en raison des immenses ressources dont regorge le massif forestier de la localité, d’agrandir son portefeuille d’activités.
Pour Zhou Dinghua, directeur général de Hua Lin Bois, la nouvelle usine de Bolossoville contribuera de manière significative au développement socio-économique du district et permettra de fixer les jeunes dans la ville, grâce aux nombreux emplois directs et indirects créés et l’augmentation des revenus de la population.
PcA
L’homme d’affaires franco-italien Guido Santullo (photo) est accusé par le Gabon de corruption d’agents publics étrangers pour l’obtention illégale de marchés publics, d’escroquerie en bande organisée et de blanchiment d’argent.
Des infractions et des crimes dont devrait se saisir très prochainement le tribunal fédéral suisse à la demande de la République gabonaise afin de rétablir le pays dans ses droits et d’obtenir réparation.
La requête du Gabon intervient à la suite des enquêtes menées par les services financiers du pays qui ont découvert que l’homme d’affaires, en bisbilles avec le pays depuis quelques années pour le paiement de prestations dont les autorités locales contestent le montant, aurait sécurisé l’essentiel de ses avoirs dans ce pays européen.
Les autorités financières gabonaises proches du dossier confient à la presse locale que c’est Claudio Mascotto, un magistrat particulièrement perspicace et auteur de l’enquête contre Teodoro Nguema Obiang, le vice-président de Guinée équatoriale pour blanchiment d’argent, qui se chargera du dossier.
Pour mémoire, le Gabon avait déjà obtenu une première victoire au tribunal arbitral de Paris, le 22 mars 2018, dans cette affaire. Celui-ci avait rendu un verdict qui rejetait l’essentiel des requêtes de l’homme d’affaires.
La plainte du Gabon intervient dans un contexte où l’homme d’affaires est de plus en plus traqué sur le continent pour des faits similaires, notamment en Guinée où il est poursuivi pour surfacturation dans le cadre de l’exécution d’un marché public.
PcA
L’équipe gouvernementale d’Emmanuel Issoze Ngondet (photo), rendue publique le 4 mai au soir, prête serment ce 7 mai devant le chef de l’Etat et la Cour constitutionnelle, suivant les dispositions de la constitution du 10 janvier 2018, en son article 20.
La formule consacrée sera répétée par les 41 membres du gouvernement qui a vu l’entrée en son sein de plusieurs figures marquantes de l’opposition.
«Je jure de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge, de respecter la neutralité de l’administration et de garder religieusement, même après cessation de mes fonctions, le secret de dossiers et des informations dont j’aurai eu connaissance dans l’exercice de mes fonctions».
Les nouveaux membres du gouvernement, selon un communiqué de la présidence de la République, se retrouveront le 8 mai pour le conseil des ministres qui sera déterminant pour l’organisation prochaine des élections législatives et la poursuite des chantiers économiques engagés par l’Etat pour redresser les finances publiques et relancer l’économie.
PcA
Pour rappel, jeudi 3 mai, deux jours après avoir présenté la démission de son gouvernement à la suite d'une décision de la Cour constitutionnelle, le premier ministre gabonais, Emmanuel Issoze Ngondet, a été reconduit dans ses fonctions.
La composition du nouveau gouvernement a été annoncée ce 4 mai par M. Jean Yves Teale (photo), Secrétaire général de la Présidence de la République.
PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT
M. Emmanuel ISSOZE NGONDET
1. MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE LA FRANCOPHONIE ET DE L’INTEGRATION REGIONALE
M. Régis IMMONGAULT TATANGANI
2. MINISTRE D’ETAT, DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, GARDE
DES SCEAUX
M. Edgard Anicet MBOUMBOU MIYAKOU
3. MINSTRE D’ETAT, MINISTRE DE LA SANTE ET DE LA FAMILLE
Mme Denise MEKAM’NE EDZIDZIE épouse TATY
4. MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE LA DEFENSE NATIONALE
M. Etienne MASSARD KABINDA MAKAGA
5. MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE, CHARGE DE LA DECENTRALISATION ET DU DEVELOPPEMENT LOCAL
M. Lambert Noël MATHA
6.MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE LA COMMUNICATION, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT
M. Guy-Bertrand MAPANGOU
7. MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE
M. Francis NKEA NZIGUE
8. MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DES SPORTS ET DE LA CULTURE CHARGE DU TOURISME
M. Alain Claude BILIE BY NZE
9. MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DU BUDGET ET DES COMPTES PUBLICS
M. Jean-Fidèle OTANDAULT
10. MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’HABITAT
M. Michel MENGA M’ESSONE
11. MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
M. Jean de Dieu MOUKAGNI IWANGOU IV.
12. MINISTRE DE L’ECONOMIE, DE LA PROSPECTIVE, ET DE LA PROGRAMMATION DU DEVELOPPEMENT
M. Jean-Marie OGANDAGA
13. MINISTRE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS ET DES PARTENARIATS PUBLICS-PRIVES
Mme Madeleine BERRE
14. MINISTRE DE L’EQUIPEMENT, DES INFRASTRUCTURES ET DES MINES
M. Christian MAGNAGNA
15. MINISTRE DU PETROLE ET DES HYDROCARBURES
M. Pascal HOUAGNI AMBOUROUE
16. MINISTRE DE L’EAU ET DE L’ENERGIE
M. Patrick EYOGO EDZANG
17. MINISTRE DE L’EGALITE DES CHANCES, CHARGE DE LA DECENNIE DE LA FEMME
Mme Estelle ONDO
18. MINISTRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE, CHARGE DU PROGRAMME GRAINE
M. Biendi MAGANGA MOUSSAVOU
19. MINISTRE DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES ET DE L’ARTISANAT
M. Julien NKOGHE BEKALE
20. MINISTRE DE L’INDUSTRIE ET DE L’ENTREPRENARIAT NATIONAL
Mme Carmen NDAOT
21. MINISTRE DES EAUX ET FORETS, CHARGE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
M. Jacques Denis TSANGA
22. MINISTRE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DE LA MODERNISATION DU SERVICE PUBLIC CHARGE DE LA REFORME DE L’ETAT
M. Ali Akbar ONANGA Y’OBEGHE
23. MINISTRE DU COMMERCE
M. David MBADINGA
24. MINISTRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA JEUNESSE, CHARGE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
M. Arnauld Calixte ENGANDJI ALANDJI
25. MINISTRE DE LA PECHE ET DE LA MER
Mme Chantal LOUPDI
26. MINISTRE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES
M. Noël Nelson MESSONE
27. MINISTRE DES TRANSPORTS ET DE LA LOGISTIQUE
M. Justin NDOUNDANGOYE
28. MINISTRE DE LA PROTECTION SOCIALE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE
M. Guy-Maixent MAMIAKA
29. MINISTRE DELEGUE AUPRES DU PREMIER MINISTRE, CHARGE DU SUIVI DES ACTES DU DIALOGUE
M. Placide NDONG MEYO
30. MINISTRE DELEGUÉ AUPRES DU MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE, CHARGE DE LA DECENTRALISATION ET DU DEVELOPPEMENT LOCAL
Mme Patricia TAYE
31. MINISTRE DELEGUÉ AUPRES DU MINISTRE DE LA COMMUNICATION
Mme Chantal AKOUOSSO
32. MINISTRE DELEGUE AUPRES DU MINISTRE DE L’ECONOMIE, DE LA PROSPECTIVE, ET DE LA PROGRAMMATION DU DEVELOPPEMENT
M. Hilaire MACHIMA
33. MINISTRE DELEGUÉ AUPRES DU MINISTRE DE L’EQUIPEMENT, DES INFRASTRUCTURES ET DES MINES
Mme Paule Christiane GONDI-M’BOUALA
34. MINISTRE DELEGUÉ AUPRES DU MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE
Mme Edwige BETHA ESSOUKOU
35. MINISTRE DÉLÉGUÉ AUPRÈS DU MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DU BUDGET ET DES COMPTES PUBLICS
Mme Irène LINDZONDZO
36. MINISTRE DELEGUE AUPRES DU MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE LA FRANCOPHONIE ET DE L’INTEGRATION REGIONALE
Mme Clotilde Chantal MBOUMBA LOUEY
37. MINISTRE DELEGUE AUPRES DU MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’EQUIPEMENT, DES INFRASTRUCTURES ET DES MINES
M. Jean - Marie OBAME ONDO
38. MINISTRE DELEGUE AUPRES DU MINISTRE DE LA PROTECTION SOCIALE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE
M. Jonathan NDOUTOUME NGOME
39. MINISTRE DELEGUE AUPRES DU MINISTRE DES EAUX ET FORETS, CHARGE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Mme Léa MIKALA
40. MINISTRE DELEGUE AUPRES DU MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DES SPORTS ET DE LA CULTURE, CHARGE DU TOURISME
Mme Laeticia DIWEKOU
Le 27 avril dernier, à la faveur de la cérémonie d’installation du nouvel inspecteur général des Forces de police nationale (FPN), le ministre de l'Intérieur, Lambert-Noël Matha (photo), a dressé un portrait de la police gabonaise.
Résultats, il n’en ressort beaucoup plus que du moins bon. Autrement dit, selon Lambert-Noël Matha, la police gabonaise semble avoir beaucoup perdu de sa notoriété d’antan.
Dans son allocution circonstancielle, le ministre de l'Intérieur n’est pas allé par quatre chemins pour dénoncer les incommodités manifestées par certains éléments des forces de l’ordre. «Je dois dire, avec une pointe de regret et d’amertume, que la situation est malheureusement peu reluisante ... Trop de griefs, justifiés au demeurant, sont encore faits à nos services et à nos agents qui s’illustrent parfois par des comportements qui n’honorent pas la noble mission confiée à la police».
Sans s’arrêter à ce simple constat, le ministre de l’intérieur a également fait le mea culpa de certaines compromissions. «Nous nous rendons trop coupables de certaines faiblesses; nous nous rendons trop coupables de favoritisme dans les commissariats ; nous nous rendons trop coupables de clientélisme et notre crédit, qui n’est malheureusement pas illimité ne cesse de s’éroder à cause des agissements de certaines personnes qui, de ce fait, ruinent le travail formidable fait par d’autres personnes dans d’autres situations». Une situation qui, a-t-il indiqué, se traduit malheureusement par une perte de confiance de la part des populations.
Pour inverser cette tendance négativiste, l’enjeu, selon M. Matha, « est donc de redorer et de restaurer l’image écornée de notre Police. Il s’agit de faire en sorte que la police soit capable d’assurer la sécurité de nos concitoyens de manière efficace, de lutter contre la grande et la petite délinquance tout en demeurant au service de la loi et des usagers du service public».
Et d’ajouter : « Il s’agit également de faire en sorte que les FPN soient protégées et respectées mais aussi qu’elles soient elles-mêmes exemplaires et vertueuses, grâce à un régime disciplinaire qui ne doit laisser place à aucune complaisance».
Pour ce faire, Lambert-Noël Matha a instruit le nouvel inspecteur général des Forces de police nationale, le Colonel Noël Ngabima, en collaboration avec les services de commandement et d’encadrement, de renforcer le respect de l’éthique et de la déontologie au sein des FPN. Tout comme, il a insisté sur le renforcement de la pédagogie ainsi que le rappel de la fermeté et des règles auxquelles sont astreints l’ensemble des services et les agents, dans l’exercice de leurs missions.
Dans ce cadre, il a instruit le nouvel inspecteur de services de lui faire rapidement parvenir un rapport général ainsi qu’une notice détaillée de la situation actuelle de l’inspection générale des FPN. Dans les mêmes délais, Il a également exigé un plan d’action précis sur les mesures préconisées à court, moyen et long termes pour permettre aux services de donner la pleine mesure de leurs capacités dans la conduite de leur mission.
D’après le ministre, Lambert-Noël Matha, ces mesures doivent intégrer deux éléments essentiels : l’élaboration d’un audit général et transversal sur l’organisation, le fonctionnement et l’efficacité de l’ensemble des services administratifs et opérationnels des FPN, ainsi que la clarification des questions liées aux conseils de discipline des policiers.
Des sujets auxquels, il n’a de cesse, de recevoir des récriminations du fait de la mauvaise organisation, du non respect des procédures et des règles par les forces de police.
Stéphane Billé
Noël Nelson Messone (photo), ministre des Affaires étrangères du Gabon et son homologue saoudien, Adel Ben Ahmed al-Joubeir, se sont entretenus le 30 avril 2018, à Ryad, en Arabie Saoudite.
Si la relation bilatérale entre le Gabon et l’Arabie Saoudite a été évoquée au cours de cet entretien, les questions d'ordre économique ainsi que les opportunités d’investissements saoudiens au Gabon ont meublé l’essentiel de cet échange, apprend-on dans les colonnes du quotidien pro-gouvernemental L’Union.
Aussi, Adel Ben Ahmed al-Joubeir, a-t-il invité le Gabon à proposer des projets éligibles aux financements saoudiens et à intéresser les investisseurs de ce pays à investir dans des secteurs susceptibles de créer de la valeur ajoutée et d’attirer des investissements directs étrangers de cette monarchie pétrolière du golfe persique.
Par ailleurs, un forum dans lequel des questions importantes seront abordées par les deux ministères, sera mis en place, question de mettre à la disposition des chefs des deux Etats, l’information la plus fiable permettant de prendre des décisions stratégiques importantes pour le développement de leurs pays respectifs.
PcA
Après sa reconduction par le président de la République en mi-journée, l’ex-nouveau Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet (photo), devra, selon le décret lu par Jean Yves Steale, secrétaire général de la présidence de la République, se mettre au travail au plus vite et régler les urgences qui interpellent le pays.
«Je présente ma profonde gratitude au président de la République, chef de l'Etat, pour sa confiance une nouvelle fois si grandement manifestée, en me reconduisant ce jour au poste de premier ministre, chef du gouvernement. Je lui réitère ma totale disponibilité pour continuer de l'accompagner dans son engagement sans faille au développement de notre pays.», indique le nouveau promu sur la page officielle du Secrétariat général du gouvernement.
Parmi ces urgences, il y a l’organisation des élections législatives dans les meilleurs délais. Cette instruction présidentielle devrait favoriser le retour d’un Parlement dans sa plénitude, et mettre un terme au vide institutionnel créé par la dissolution de l’Assemblée nationale par la Cour constitutionnelle le 30 avril dernier.
Cela marquera aussi le retour au fonctionnement et la consolidation de la démocratie ainsi que le raffermissement de l’Etat de droit et des libertés publiques. Ce double enjeu doit parachever le processus politique et renforcer harmonieusement le caractère apaisé et constructif du jeu démocratique du pays.
En pleine mission de la revue trimestrielle du FMI à Libreville, l’autre dossier concerne la poursuite des objectifs du Plan de relance de l’économie : rétablir l’équilibre des finances publiques, accélérer la diversification de l’économie et réduire la pauvreté.
En dépit des avancées notables et des résultats jugés «globalement positifs» notamment en ce qui concerne l’application rigoureuse de l’orthodoxie budgétaire, ou encore la modernisation du cadre de l’investissement et du réinvestissement dans le but de mieux asseoir le dispositif de financement de l’économie, reste des défis majeurs tels la création d’emplois qui sous-tendent la croissance et l’apurement de la dette intérieure dans le cadre du club de Libreville.
Ayant fait le choix de la continuité dans un contexte de crise, le chef de l’Etat a pris l’option de la stabilité, question de ne pas bouleverser les équilibres institutionnels et remettre en cause les résultats des derniers mois, alors que les bailleurs de fonds du Plan de relance économique ont salué et reconnu les efforts du gouvernement à réduire le déséquilibre budgétaire et le maintien d’une croissance positive.
La continuité de l’action publique permet donc de maintenir les objectifs du plan d’urgence et la mise en œuvre des réformes engagées dans divers secteurs.
PcA
C’est la société indienne NBCC, National Buildings Construction Corporation Limited qui va exécuter le projet de construction d’un palais des congrès dans la capitale gabonaise dans les mois à venir, selon une information du journal Control Money, reprise par la presse locale.
Outre le Gabon, le projet concerne le Niger, l’Ouganda, le Malawi, la Zambie, le Libéria, la Gambie, le Burkina Faso et le Togo, et fait partie du crédit concessionnel de 10 milliards de dollars accordé par l’Inde à l’Afrique, lors du troisième Forum Inde-Afrique tenu à New Delhi en décembre 2015.
En plus de la construction des palais des congrès dans ces pays, la compagnie indienne de construction et de BTP projette également d’explorer d’autres marchés «pour permettre aux ingénieurs indiens et autres employés de se familiariser avec les technologies de construction modernes».
Le prêt du gouvernement indien est assorti d’un don de 600 millions de dollars dédiés à la création de 100 instituts dont l’objectif est de contribuer au renforcement des capacités dans les secteurs du transport, de l’énergie propre, de l’irrigation, de l’agriculture à travers le continent.
PcA
Quelques jours après le lancement de la campagne « Vision pour tous 2018 », le groupe GSEZ vient de réaliser un autre exploit majeur, en offrant un don de 20 ambulances médicalisées à l’Etat gabonais.
D’un montant estimé à près de 350 millions FCFA, ce matériel roulant médicalisé sera mis à la disposition des différentes structures de santé du pays.
Présidant la cérémonie de remise dudit matériel, le SGA du ministère de la Santé, Guy Patrick Obiang, n’a pas manqué de saluer ce geste d’une portée incommensurable, dans le cadre de l’amélioration du système de santé gabonais.
«Je tiens à remercier le GSEZ pour son engagement dans l’amélioration du système de santé gabonais. Car, les ambulances reçues aujourd’hui, vont nous permettre de sauver des vies. Par ailleurs, investir dans la santé de l’homme, c’est investir dans l’économie de ce pays et partant dans le développement du pays.», a-t-il indiqué.
Avant d'ajouter que «l’objectif visé par GSEZ, constitue une réponse médicale adéquate à certaines insuffisances enrégistrées çà et là. Car, cette offre facilitera le transport des équipes de premiers secours pour des interventions d’urgence et la prise en charge immédiate des malades, dès l’accès à bord desdits véhicules.»
Du côté de GSEZ, l’on indique que «le groupe a toujours placé le développement durable au cœur de sa stratégie et mène depuis sa création, des actions sociales dans les neuf provinces du pays, à l’instar de sa construction d’écoles, de dispensaires, l’installation de pompes hydrauliques, de panneaux scolaires, ainsi que des dons de matériel scolaire et médical».
Une vision réitérée par la représentante du groupe, Laetitia Dhelot. «Nous conduisons l’ensemble de nos activités de manière responsable, et estimons qu’il est crucial d’impacter positivement le quotidien des populations. La remise de ces ambulances fait partie du programme de GSEZ pour l‘année 2018 qui prévoit plusieurs autres actions d’envergure relatives à la santé, à l’instar du programme ophtalmologique de GSEZ, vision pour tous 2018.», a-t-elle conclu.
Avec cette nouvelle offre, le groupe GSEZ, créé en 2010, grâce à un partenariat public-privé entre l’Etat gabonais et la société Olam national et régional, confirme chaque jour, ses attributs d'un des premiers partenaires de l’Etat gabonais. Cela, grâce à ses énormes investissements notamment, dans le secteur industriel, des transports et social, à travers le pays.
Stéphane Billé
Quelques jours après le directeur du Département Afrique du Fonds monétaire international (FMI), Abebe Aemro Selassie, une nouvelle délégation du FMI séjourne actuellement à Libreville. Elle a été reçue ce 2 mai 2018, par les autorités du ministère d’Etat, en charge du Budget et des Comptes publics. Les échanges entre les deux parties ont essentiellement porté sur la poursuite des discussions dans le cadre de la revue trimestriel du programme de coopération du Gabon avec le FMI.
Au cours des entretiens, la partie gabonaise a rassuré ses hôtes de Bretton Woods, sur l’exécution du dudit programme. Elle leur a également fait un point sur les actions mises en œuvre pour se conformer aux récentes recommandations de l’institution de Bretton Woods, notamment en ce qui concerne la maîtrise de la collecte des ressources budgétaires et de la dépense publique.
Une vision et des objectifs partagés
Comme Abebe Aemro Selassie au mois de mars dernier, la délégation du FMI s’est également dite satisfaite des efforts fournis par le Gabon dans le cadre de la mise en œuvre de son Plan de relance économique (PRE). Les émissaires de Bretton Woods ont en outre, témoigné de l’excellence des relations que le Gabon entretien avec leur institution. Une preuve qu’entre le Gabon et le FMI, le ciel est sans nuages.
Stéphane Billé