Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Au Gabon, les partenaires de la coentreprise engagée sur le contrat de partage de production (PSC) de Dussafu viennent d’annoncer qu’ils ont décidé de forer un puits supplémentaire, le Ruche nord-est pour tester l’un des nombreux prospects à fort potentiel cartographiés sur la licence.

Ce nouveau puits permettra de fournir des ressources supplémentaires dans la région de Ruche, ce qui facilitera la planification du développement du PSC, explique un communiqué.

Il faut dire que Panoro Energy et BW Energy n’avaient pas prévu ce forage. Ils expliquent que cette décision soudaine a été motivée par la disponibilité de la plateforme Borr Norve, les économies réalisées grâce à la répartition des coûts de mobilisation entre les puits, les résultats satisfaisants des études d’exploration sur le site et sa proximité avec la découverte initiale Ruche, soit 3 km.

Les travaux de forage de Ruche nord-est démarreront au second semestre de 2018, après l’achèvement du forage de DTM 3-H, sur le champ Tortue. Les partenaires estiment que Ruche nord-est devrait coûter moins de 20 millions de dollars, dont 1,6 million de dollars nets pour Panoro qui possède 8,33% du PSC. Le reste des participations étant contrôlé par BW.

Ruche nord-est est une structure à 4 voies située dans le réservoir de Gamba, avec un potentiel ciblé dans la formation plus profonde de Dentale. On s’attend aux mêmes ressources découvertes sur Ruche.

Olivier de Souza

Lire aussi :

15/05/2018 - Gabon : réussite du forage du puits d’évaluation DTM-3

11/04/2018 - BW Offshore annonce le forage avec succès de son premier puits sur Tortue

08/04/2018 - BW Energy lance bientôt la production du champ pétrolifère de Tortue

28/04/2017 - Gabon : BW achève l’acquisition des parts de Panoro et détient désormais 91,67% sur le pétrole de Dussafu

Le Directeur des investissements au Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), Akim Daouda (photo), vient d’être sélectionné par le Forum économique mondial, pour rejoindre le Forum des jeunes leaders mondiaux (Young Global Leaders, YGL).

Avec cette sélection, Akim Daouda devient ainsi le premier gabonais invité à rejoindre le forum YGL, dont la sélection 2018, comprend 100 lauréats dont 10 originaires de l’Afrique subsaharienne.

Mais, bien avant cette sélection, il avait déjà été élu jeune leader africain dans le classement de l’Institut Choiseul en 2017, et reconnu comme faisant partie des 100 jeunes de moins de 40 ans qui joueront un rôle majeur dans la transformation économique du continent.

Autrement dit, son entrée dans ce cercle restreint de jeunes d’exception nominés pour leurs réalisations et leurs contributions à la société, issus de milieux très variés à travers le monde, n’est rien d’autre que le résultat de sa contribution au développement de nombreux projets stratégiques et à fort impact social dans des domaines tels que l’énergie, l’eau potable et le développement urbain au Gabon.

Car, en poste au FGIS depuis 2013, Akim Daouda assure et supervise la gestion d’un porte-folio de plus de 100 investissements sur divers secteurs d’activités avec pour objectif de garantir l’épargne intergénérationnelle et de réduire les inégalités.

Pour rappel, créé en 2004 par le professeur Klaus Schwab, le Forum des jeunes leaders mondiaux (YGL) est une communauté unique et diverse composée de plus de 900 jeunes dirigeants d’exception. Elle travaille de concert pour explorer certains des challenges les plus ardus de la planète.

Ses trois objectifs principaux sont : construire une communauté globale et diversifiée de pairs qui s’engage à rechercher et proposer des solutions novatrices aux problèmes auxquels l’humanité est confrontée ; transformer la prochaine génération de leaders à travers des expériences qui renforcent les connaissances et compétences ; et impacter positivement la société à travers leurs initiatives.

Sélectionnés pour une période de cinq ans, les YGL sont choisis selon un processus rigoureux parmi des milliers de candidats de moins de 40 ans qui sont évalués par Heidrick & Struggles, leader mondial du conseil en recherche de dirigeants et en leadership, et passés au crible par un comité de sélection présidé par Son Altesse la Reine Rania AL Abdullah du Royaume de Jordanie.

Parmi les jeunes leaders mondiaux actuels et anciens, on trouve des personnalités telles que Emmanuel Macron, sélectionné en 2016 alors qu’il était encore ministre de l’Economie (France), Marissa Mayer, Présidente-directrice générale de Yahoo, Jack Ma, Président-Directeur Général du géant du commerce en ligne Alibaba, Tidjane Thiam, Directeur Général de Crédit Suisse ou encore Ashton Kutcher, l’acteur a succès investissant dans les nouvelles technologies et luttant contre l’exploitation sexuelle des enfants.

Stéphane Billé

Le ministre de l’Economie, Jean Marie Ogandaga, et son collègue d’Etat, en charge du Budget et des Comptes publics, Jean Fidèle Otandault, ont effectué une visite conjointe des services centraux de la douane, dans la banlieue d’Owendo, au sud de Libreville, ce 16 mai 2018.

L’objectif de cette descente conjointe sur le terrain était de s’imprégner des conditions de travail de leurs collaborateurs, mais également d’évaluer les moyens à mettre en œuvre pour booster les capacités de ce service.

Au cours de ce déplacement qui a permis d’inspecter, notamment le site du scanner, le New Owendo International Port, la Direction régionale des douanes, la recette-perception d'Owendo et, enfin, le Bureau central des douanes et, notamment, le centre informatique de ce service, Jean Marie Ogandaga et Jean Fidèle Otandault ont pu apprécier la dimension de ce qu’il y a à faire, pour repositionner ces services dans leur rôle de grand pourvoyeur de recettes de l’Etat.

Les deux membres du gouvernement ont également été désagréablement surpris de l’état de caducité sensiblement avancé que présente, aujourd’hui, le centre informatique de la douane. Laquelle caducité obère sérieusement ce service.

Forts de toutes ces observations, ces ministres en charge des dossiers économiques du pays ont, de ce fait, appelé leurs collaborateurs à redoubler d’efforts dans leur travail et indiqué qu’ils allaient tout mettre en œuvre pour essayer d’apporter des solutions aux problèmes posés.

Au terme de la visite, Jean Marie Ogandaga a expliqué tout l’intérêt de ce déplacement conjoint. « Mon collègue du Budget et moi portons la responsabilité de conduire la politique économique du pays et, dans ce cadre, la douane est l’un des plus gros contributeurs au budget de l’Etat. Et il est de coutume que lorsque nous prenons nos services, nous fassions une visite individuelle. Mais aujourd’hui, pour montrer la détermination qui est la nôtre, il a fallu que nous soyons ensemble », a-t-il indiqué.

Raison pour laquelle, a-t-il poursuivi, « il est donc important que le ministère de l’Economie qui a la charge de tenir les caisses de l’Etat et celui du Budget qui en assure la gestion se mettent ensemble et parlent d’une même voix pour beaucoup plus d’efficacité ».

Mettant en exergue le principe de cohésion, M. Ogandaga a conclu que : « En venant ici, nous voulions montrer que cette cohésion est susceptible d’être un facteur de réussite pour notre politique économique. Raison pour laquelle, nous voulions voir comment travaillent les douaniers, et toucher les choses du doigt. Et dans ce cadre, cette visite nous a montré l’étendue du travail qu’ils [les douaniers, Ndlr] ont à accomplir. Et ce que nous, côté tutelle, avons également à faire pour améliorer les performances de ce secteur ».

Stéphane Billé 

Du 17 au 31 mai 2018, la Société nationale du logement social (SNLS) va procéder à une vaste opération de renouvellement des contrats de location. Cette opération fait suite au renouvellement du mandat de gestion des parcelles 1,3 et 10 de la cité Alhambra.

La SNLS invite à cet effet, les résidents désireux de continuer la location des logements et ceux désireux de régulariser leur situation, à se présenter à ses services, munis des documents relatifs à leurs contrats.

Par ailleurs, la direction générale de la SNLS informe les clients résidents que les prix de l'ensemble des logements ont été revus à la baisse.

Créée en avril 2013, la SNLS est une entreprise à participation financière publique, sous forme d’une société anonyme. Elle a pour principales missions de construire des habitations et de faciliter l’accès aux logements décents aux Gabonais à faibles revenus.

Stéphane Billé 

Au terme d’un séjour de trois jours au Gabon, le président de la compagnie minière canadienne High Power, partenaire du géant minier sud-africain Ivanhoe Mines sur le projet de fer de Belinga, est allé échanger avec le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet au sujet du lancement des activités de cette mine située dans la province de l’Ogooue Ivindo, Nord-Est du Gabon.

Les discussions ont porté essentiellement sur la relance du gigantesque chantier qui a connu de nombreux rebondissements. Aussi, les investisseurs sud-africains et canadiens ont-ils discuté avec le Premier ministre pour asseoir les bases de la coopération et identifier les spécifications de ce projet, dont les réserves et la qualité du minerai sont jugées importantes.

L’intérêt d’investir dans le projet de fer de Belinga répond, selon les investisseurs canadiens et sud-africains, à la stratégie de développement du groupe ainsi qu’à son profil de diversification des partenaires.

Le géant sud-africain, fortement intéressé par la qualité et le volume des réserves du gisement de fer de Belinga, a financé avec son partenaire canadien les études diagnostic en 2010, après avoir manifesté un intérêt pour l’exploitation de l’un des plus grands gisements miniers du continent.

D’autres études diagnostic comportant les composantes mines, rails, ports, énergie et environnement, vont être menées avant le lancement définitif de ce projet, apprend-on auprès de la primature.

Au cours de l’entretien, Eric Filanson, président du groupe canadien, a présenté un plan de démarrage effectif des travaux d’exploitation de la mine de fer de Belinga. Ce qui a amené le Premier ministre à instruire le ministère des Mines pour entreprendre toutes les diligences nécessaires au démarrage de ce projet en accord avec le cahier des charges défini par le gouvernement.

PcA

En marge de la tenue de la 4ème édition du Forum des fonds souverains de la Banque islamique de développement, tenue à Libreville, il y a une semaine, les responsables du Fonds d’investissement agricole Agri Fund for Africa (AFA), ont présenté aux autorités un projet de développement agricole dans la ville de Libreville.

Développé dans la commune d’Akanda, nord de Libreville, le projet comporte deux composantes dont la première consiste en la production régulière de fruits et de légumes dans une exploitation agricole, dans cette partie de la ville.

Quant à la deuxième, elle concerne la transformation à moyen terme des produits issus de cette exploitation en conserves, dont les sauces tomate artisanales, confitures et bien d'autres, afin de limiter l’importation de produits alimentaires au Gabon.

Pour les autorités, la mise en œuvre de ce projet permettra la création de dizaines d'emplois, l'autonomie alimentaire du Gabon, la formation des entrepreneurs aux techniques d'agriculture moderne et la relance de l'économie par le nouveau pétrole : l’agriculture. Car, il s’agit pour le ministère de la Promotion des Investissements et des  Partenariats public-privé, d’attirer des investisseurs dans le domaine agricole afin de parvenir à une autonomie alimentaire au Gabon, dans les années à venir.

PcA

Alice Ouedraogo, représentante de la Banque mondiale au Gabon, et Mehita Fanny Sylla, représentante régionale de la Société Financière Internationale, ont présenté au gouvernement gabonais les mécanismes d’aide au développement du secteur minier, prévus par ces deux institutions financières ainsi que les conditions y afférentes.

Ces deux guichets de financement permettront au pays d’asseoir son développement dans ce secteur. Mais, d’après le ministre des Mines, Christian Magnagna (photo), le Gabon entend bénéficier de ces accompagnements, pour réaliser les principaux projets actuels du secteur minier gabonais.

Ceux-ci portent notamment sur la réhabilitation du laboratoire du ministère des Mines, la mise en place d’un système statistique de contrôle de l’activité minière, le lancement effectif des grands projets miniers tels que Maboumine, Belinga, Milingui et Minkébé, ainsi que le renforcement des capacités dans le secteur minier gabonais.

A cette délégation, le ministre des Mines a dit « l’entière disponibilité du département des Mines pour la concrétisation de ces différents projets prometteurs à la relance économique du Gabon ».

PcA

D’après Félix Onkéa, membre du comité de privatisation qui a représenté l’Etat gabonais lors de la rencontre avec les investisseurs libyens à Tunis, afin de trouver une issue à la crise profonde qui mine Africa N°1 depuis 10 ans, la Libye qui détenait 52% de parts dans le capital de la radio panafricaine, s’est finalement retirée de l’actionnariat au profit du Gabon.

D’après la presse locale  et internationale, une période transitoire de trois mois a été décidée au sortir de la réunion de Tunis, en attendant qu’un partenaire stratégique reprenne les actifs de la Libye. Mais dans l’intervalle, assure le Comité de privatisation gabonais, l’on va dégraisser les effectifs de la station panafricaine, question de les ramener à une proportion raisonnable qui satisfasse les exigences des nouveaux repreneurs, et boucler un plan social avant la fin du mois de juin 2018. Une opération qui devrait coûter 3 milliards FCfa à l’Etat.

Depuis mai 2011, Africa N°1 n’est plus diffusée sur le continent pour des raisons économiques et financières. L’Etat gabonais qui assure la survie des employés et de la station depuis lors, a selon la presse locale, injecté des sommes conséquentes dans cette radio.

PcA

Indonesia Tourism development Corporation (ITDC), société publique indonésienne, spécialisée dans la promotion de la destination Indonésie et le tourisme de marque, vient de conclure avec le Gabon, à travers le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), un accord de partenariat visant la promotion de la destination Gabon dans le monde, annonce le FGIS dans un communiqué rendu public le 15 mai 2018.

L’accord signé lors de la tenue de la 4ème édition du Forum des fonds souverains de la Banque islamique de développement tenu à Libreville la semaine dernière, porte sur  le lancement d’un programme touristique urbain près de l’Arboretum Raponda Walker situé dans la commune d’Akanda, Nord de Libreville, sur une superficie de 1 000 hectares.

Selon le communiqué, la conclusion de l’accord est le fruit de longues négociations engagées à Bali en 2017 lors de la 3ème édition de ce forum qu’a abritée l’Indonésie. Pour le FGIS, «ce projet vise à positionner le Gabon comme une destination de référence en matière de tourisme durable et se veut générateur d’emplois».

La société indonésienne de développement du tourisme, développe depuis plus de 40 ans, des projets touristiques qui englobent plusieurs écosystèmes et qui attirent des millions de touristes dans ce pays.

PcA

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