Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de la Francophonie, de l’Intégration régionale, chargé des Gabonais de l’étranger, Noël Nelson Messone (photo), conduit la délégation gabonaise à la 5eme Conférence ministérielle euro-africaine sur la migration et le développement qui se tiendra ce 2 mai à Marrakech.
Selon le programme officiel, ce rendez-vous de Marrakech verra les présences de la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la migration et de l’Organisation Internationale pour la migration (OIM).
On signale également celles de plusieurs ministres des Affaires étrangères, de l’Intérieur et des ministres africains et européens, en charge de la migration, de la Commission européenne, de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Au terme de cette rencontre, l’on devrait avoir droit à l’adoption d’une Déclaration de Marrakech et d’un Plan d’action de Marrakech sur la migration.
Dans le droit fil de cette initiative, l’année dernière déjà, le ministre gabonais délégué auprès du ministre des Affaires Etrangères, Raymond Placide Ndong Meyo, s’était rendu au Maroc pour une réunion, elle aussi consacrée aux questions de migration en Afrique.
Selon les observateurs, cette nouvelle rencontre confirme le choix porté sur le Maroc qui renvoie à deux principaux lauriers. D'abord en tant que leader sur la migration, mais également une marque de reconnaissance de l’engagement personnel du roi Mohamed VI, et de sa conviction profonde en faveur de l’émergence du continent africain, comme acteur de paix, de stabilité et de développement.
Stéphane Billé
Du 23 au 27 avril 2018, Libreville a abrité le 4e atelier annuel sur les négociations économiques internationales axé sur le thème : « Renforcer les capacités de négociation de l'Afrique pour améliorer son engagement avec le reste du monde ».
Organisé par la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), cet atelier avait pour objectif de doter les participants des capacités renforcées en matière de négociations économiques internationales. Cela, en vue de permettre un meilleur développement économique de l'Afrique par une répartition équilibrée des négociateurs dans des domaines tels que : les investissements, la fiscalité et instruments financiers, le commerce et les contrats relatifs aux ressources naturelles.
A l'issue de ces 4 jours de travaux, les participants ont pu acquérir une meilleure compréhension de la dynamique des négociations économiques ; une meilleure compréhension des problèmes dans leurs domaines respectifs et une compétence renforcée en techniques et stratégies de négociation, ainsi que la création d'un pool de négociateurs économiques qualifiés pour l'Afrique.
Clôturant les travaux, le secrétaire général du ministère de la Promotion des Investissements privés, de l'Entrepreneuriat national, des PME, du Commerce et de l'Industrie, a exhorté les participants à ce que : « L’Afrique dispose désormais d’une cohorte de négociateurs internationaux à même d’améliorer son engagement avec le reste du monde ».
Avant de conclure qu’ils soient chacun, dans sa sphère d’excellence et de responsabilité, des experts avisés et engagés dans le leadership technique que cet atelier leur confère.
Stéphane Billé
En marge de la 8e édition du salon international du tourisme d’Abidjan qui se tenait du 27 avril au 1er mai 2018, les directeurs généraux des offices et agences nationales du tourisme d’Afrique, ont, le 28 avril dernier, réfléchi à la mise en place d’une association d’offices et d’agences nationales de tourisme.
Selon le directeur général de l’office du tourisme ivoirien, Jean-Marie Sommet, cette association se veut une plateforme d’échanges sur les stratégies, les difficultés, les perspectives, les ambitions et le partage d’expériences et des potentialités des pays ayant pris part à cet échange, notamment, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Maroc, le Sénégal, le Niger, le Mali et le Gabon, en matière du tourisme.
Selon les experts, cette initiative devrait permettre de créer une meilleure visibilité des destinations africaines, pour que se développe le secteur touristique africain.
Rendez-vous a donc été pris pour l’édition 2018, au cours de laquelle, les autorités en charge du tourisme africain pensent présenter la plateforme. Le Gabon qui entend également booster son secteur touristique, était représenté à ce rendez-vous touristique par Karine Arissani, la directrice générale de l'Agence gabonaise de développement, de promotion du tourisme et de l'hôtellerie (AGATOUR).
Stéphane Billé
Pour Marie-Madeleine Mborantsuo (photo), présidente de la Cour constitutionnelle, trop, c’est trop ! Les élections législatives devaient être organisées au plus tard le 30 avril. La sanction doit donc tomber : « Les pouvoirs de l'Assemblée nationale prennent fin dès la notification de la présente décision aux autorités publiques, dont le président de l'Assemblée nationale. Dans le souci d'assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le pouvoir législatif sera représenté par le Sénat. »
« Force est de constater que le gouvernement n’a pas pu accomplir les missions qui lui sont dévolues, notamment la révision de la liste électorale depuis 2017 et la mise en place du Centre gabonais des élections depuis janvier 2018 », a-t-elle déclaré, selon l’AFP.
L’oppsition se dit satisfaite de cette décision et attend désormais une prise de position du président Bongo.
Invité à prendre la parole au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement sur l’opérationnalisation de la commission climat du Bassin du Congo et le Fonds bleu pour le bassin du Congo, le 29 avril 2018, à Brazzaville, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a réitéré tout l’engagement de son pays, à assumer sa part de responsabilité dans l’effort mondial de lutte contre le dérèglement climatique.
Devant ses pairs, Ali Bongo a une fois de plus situé les enjeux, ainsi que l’importance de la question du dérèglement climatique pour l’Afrique. Car, « Loin d’être une utopie écologiste ou une spéculation environnementale, le changement climatique est au centre de notre devenir et il nous faudra, très rapidement, montrer notre capacité à changer de paradigme, en nous inscrivant dans la logique d’un développement économique, plus harmonieux et plus durable », a-t-il indiqué.
En sa qualité de coordonnateur du comité des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur les changements climatiques (CAHOSCC), il a également salué la tenue de ce sommet qui témoigne, selon lui, « de la volonté inébranlable des pays africains à œuvrer contre ce fléau, en proposant nos propres solutions pour répondre à une catastrophe dont le continent n’est malheureusement pas le premier responsable ».
Car, a-t-il poursuivi, « avec moins de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, notre continent est le plus vulnérable face aux changements climatiques notamment en raison de sa trop faible capacité de résilience », a-t-il fait remarquer.
En effet, pour Ali Bongo Ondimba, la question du changement climatique reste une question globale qui nécessite des réponses globales et la contribution de tous. A savoir : les Etats, les organisations internationales, les structures philanthropiques et le secteur privé.
Pour le chef de l’Etat gabonais, la préservation des 250 millions d’hectares de forêt tropicale dense et humide qui font des pays africains, les gardiens du deuxième réservoir de carbone forestier du monde, nécessite l’accompagnement de la communauté des nations. Seulement, a-t-il précisé : « Il ne s’agit pas d’aider l’Afrique. Il s’agit de sauver notre planète commune ».
Avant d’ajouter qu’« il est donc plus que temps que tous et chacun comprennent qu’il ne s’agit plus d’une simple question environnementale, mais bien d’enjeux économiques, sociaux et même sécuritaires pour notre sous-région ».
Dans le cas du Gabon, Ali Bongo a indiqué que son pays allait poursuivre les efforts engagés dans la réduction d’émission à travers la mise en œuvre de ses Plan national climat et d’affectation des terres. Lesquels plans ont respectivement pour objectifs, un développement sobre en carbone et une gestion optimale du territoire.
Stéphane Billé
Jusque-là très engagée dans des œuvres de bienfaisance, humanitaires et citoyennes, l’Association des jeunes volontaires émergents (AJEV) vient de s’ouvrir un nouveau chantier : celui de la lutte contre le chômage.
Cette nouvelle disposition a été déclinée le week-end dernier, à la faveur d’un séminaire d’échanges organisé en partenariat avec l’association Gabon 2025, et plusieurs autres mouvements associatifs et ONG locales.
Réunis autour de la problématique de «comment accompagner l’Etat et impacter le développement du Gabon en tant que parti politique, ONG, association ou membre de la société civile», les participants ont planché sur les mécanismes à mettre en œuvre, en vue d’un nouveau modèle de développement du pays.
Dans le cadre de la lutte contre le chômage, la formule proposée par le mouvement parrainé par le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Brice Laccruche Alihanga, consiste en la mise sur pied d’un incubateur pour subventionner les projets initiés par les jeunes entrepreneurs gabonais.
De manière technique, explique Hercule Nzé Souala, le chef de la cellule de communication de l’AJEV, la plateforme conçue à cet effet, «permettra aux jeunes membres des associations, à porter des projets qui seront étudiés, validés ensuite accompagnés par des experts en entrepreneuriat, économie, agriculture, santé,… ».
Certes, la formule proposée par l’AJEV pour l’employabilité des jeunes est loin d’être singulière. Mais elle se veut néanmoins créatrice d’une approche participative des associations et autres ONG, aux efforts entrepris par le gouvernement pour essayer d’inverser la courbe du chômage.
Dans ce cadre, un appel à se faire identifier a d’ailleurs été lancé aux entrepreneurs en herbe, à cet effet.
Stéphane billé
Le Comité de pilotage élargi du programme indicatif régional adossé au 11ème Fonds européen de développement (FED) pour l'Afrique centrale s'est réuni à Bruxelles, du 25 au 26 avril 2018.
En présence des dirigeants des Communautés économiques régionales de l'Afrique centrale ainsi que les ordonnateurs nationaux du FED et de la Banque européenne d’investissement, les responsables ont planché sur les réformes institutionnelles et la rationalisation entre la CEMAC et la CEEAC, la paix, la sécurité, la gestion des ressources naturelles et la biodiversité dans l’espace communautaire, et de l’intégration économique régionale.
Au terme des travaux, les dirigeants du Fonds européen d’investissement et de la Banque européenne d’investissement ont retenu plusieurs projets prioritaires éligibles aux financements de ces institutions, dès 2019.
Ainsi, le projet de construction de la centrale hydroélectrique de Ruzizi III, au Rwanda, qui doit interconnecter la République démocratique du Congo, le Rwanda et le Burundi, a été inscrit dans la liste des projets devant être approuvés, cette année.
En plus de la réhabilitation du rail au Cameroun, le projet d’interconnexion électrique entre le Cameroun et le Tchad a, lui aussi, été inscrit à l’ordre du jour des projets devant bénéficier des financements, l’année prochaine.
Suivant le communiqué qui a sanctionné la rencontre entre Daniel Ona Ondo de la Commission de la CEMAC, Ahmad Allam-Mi de la CEEAC, le gouverneur de la BEAC, Abbas Mahamat Tolli et le ministre tchadien de l'Economie, président du Conseil des ministres de l'UEAC, Issa Doubragne, et leurs homologues européens, le deadline de l’approbation par l’African Investment Platform de ces projets est fixé à la fin de cette année.
La région Afrique centrale devra également, en dehors de ces projets, envoyer une liste supplémentaire de projets d’infrastructures prioritaires, actualisée, aux fins de leur éligibilité aux financements européens dans la mesure des disponibilités financières.
PcA
C’est le rapport à mi-parcours de l’évaluation de la mise en œuvre du plan de relance de l’économie 2017-2019, présenté par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet (photo), qui le révèle. Les explications du chef du gouvernement indiquent que le gouvernement a réalisé 26% d’économies sur ses dépenses courantes au cours des trois dernières années. Elles sont ainsi passées de 244 milliards FCFA à 179 milliards FCFA, soit une baisse de 65 milliards FCFA.
Les rubriques concernées par cette efficacité sont les frais de voyage et les per diem liés aux missions des agents publics, les formations à l’étranger, les achats de véhicules administratifs et les frais de carburant. La maîtrise des consommations d’eau, d’électricité, de téléphonie, ainsi que la rationalisation des dépenses liées aux baux administratifs, a également permis à l’Etat d’économiser la bagatelle de 10 milliards FCFA entre 2014 et 2017.
Le gouvernement entend accentuer ce rythme de redressement et de restructuration de ses dépenses en touchant aux dépenses de personnels.
PcA
Jacques Du Puy (photo à droite), le président-directeur général adjoint du groupe Canal+ International a eu des entretiens avec le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet, le 26 avril 2018, à Libreville.
Le groupe Canal+ international, présent au Gabon depuis 25 ans, veut renforcer son action en diversifiant ses activités dans le pays.
C’est ainsi que les projets en cours de matérialisation du groupe dans le pays ont fait l’objet de discussions en vue de renforcer leur efficacité.
Parmi ceux-ci, il y a le lancement de la Box Canal+ International dans le domaine de l’Internet et de la fibre optique, mais surtout l’ouverture prochaine de deux salles de spectacle «Canal Olympia» à Libreville et Port-Gentil, avec pour objectif de détecter de nouveaux talents dans le domaine cinématographique et de la culture.
«Libreville est d’ailleurs la première ville où nous déployons ce réseau très haut débit fibre CanalBox avec l’ambition de contribuer à la digitalisation du pays.», confie-t-il.
Le groupe qui revendique 3,5 millions d’abonnés sur le continent, compte engager des dizaines de milliards d’investissements dans les années à venir au Gabon, en explorant de nouvelles opportunités.
«Nous avons décidé il y a quelques années déjà d’investir beaucoup plus au Gabon, dans ce pays où nous sommes connus, pour leur apporter beaucoup plus d’opportunités en matière de divertissement et des différentes industries de notre groupe. Il y a toujours de nouvelles initiatives, de nouveaux investissements qui sont portés sur le Gabon.», explique Jacques Du Puy.
PcA
La 6e réunion annuelle des représentants et envoyés spéciaux du Secrétaire général de l’ONU, des Directeurs régionaux et des Coordonnateurs résidents du Système des Nations Unies en Afrique centrale s’est achevée à Libreville, le 27 avril 2018.
Au terme de cette leurs échanges qui tournaient autour du thème : « Dialogues et accords politiques en Afrique centrale : Défis, opportunités et perspectives », ils se sont accordés sur les 10 recommandations ci-dessous relatives, pour pouvoir prévenir les crises dans la sous-région.
Ces recommandations qui interviennent après un tour d’horizon de la situation actuelle dans la sous-région en matière de paix, de sécurité et de développement socio-économique, «reflètent […] les priorités définies par le Secrétaire général qui a fait de la prévention le pilier de son action », a souligné François Louncény Fall, représentant spécial pour l’Afrique centrale et Chef de l’UNOCA.
Stéphane Billé