Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Au Gabon, Panoro Energy vient d’annoncer le succès du forage du puits d'évaluation DTM-3 situé sur le champ de Tortue, au sein de la licence Dussafu, en offshore. Ces travaux entrent dans le cadre de la phase du développement de ladite licence.

Une colonne d’environ 30 mètres contenant des hydrocarbures a été détectée dans les réservoirs Dentale D2B et Dentale D6, conformément aux estimations pré-forage. Cela permet d’ailleurs, de confirmer le potentiel des réservoirs de Gamba et de Dentale sur le flanc Ouest du champ de Tortue.

Selon un communiqué de Panoro, le forage qui a commencé le mois dernier, s’est achevé dans les temps impartis, dans la limite du budget prévu et sans incident.

«L'évaluation du puits DTM-3 a été un grand succès opérationnel et technique. Les réserves seront comptabilisées en conséquence en temps voulu pour le flanc Ouest de Tortue. Ce résultat fournit une preuve supplémentaire du fort potentiel de Dussafu, au large du Gabon. », a commenté John Hamilton, directeur général de Panoro Energy.

Comme prévu, DTM-3 a été branché et abandonné. Des opérations sont actuellement en cours pour forer le deuxième puits de production horizontal du programme, le DTM-3H, qui ciblera la formation de grès dans les réservoirs de Gamba, au centre du champ.

Olivier de Souza

Après six ans à la tête de la région Afrique de la Banque mondiale, le Sénégalais, Makhtar Diop (photo) vient d’être nommé vice-président de cette même institution en charge ses infrastructures. Selon un communiqué de la Banque mondiale, cette vice-présidence regroupe les domaines du transport et de l’économie numérique, de l’énergie et du secteur extractif ainsi que le financement des infrastructures et les Partenariats public-privé (PPP).

À ce poste stratégique, nouvellement créé, Makhtar Diop sera chargé des investissements de la banque au niveau mondial, dans le domaine des infrastructures et de développer des solutions durables pour combler le déficit en infrastructures dans les pays en développement et les pays émergents.

Le même communiqué fait savoir qu’au «cours des six dernières années à la tête de la région Afrique, Makhtar Diop a joué un rôle déterminant dans la mobilisation de financements privés pour soutenir le développement des infrastructures en Afrique, favoriser les écosystèmes d’innovation et accélérer l’adoption de nouvelles technologies».

Champion des énergies renouvelables, Makhtar Diop a également encouragé les investissements dans ce domaine ainsi que l’interconnectivité régionale dans les secteurs de l’énergie et du transport. L’institution onusienne, fait enfin savoir que «Makhtar Diop apporte à ce poste sa connaissance approfondie des questions complexes liées au développement des infrastructures».

Makhtar Diop maitrise parfaitement ce département. Car, avant cette nomination, il a été notamment directeur du secteur finances, secteur privé et infrastructure pour l’Amérique latine et les Caraïbes. Il a occupé le poste de directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Brésil où la Banque mondiale a aidé à financer la construction d’infrastructures importantes et a été directeur des opérations pour le Kenya, l’Érythrée et la Somalie. Makhtar Diop prendra ses nouvelles fonctions le 1er juillet 2018.

Stéphane Billé  

Total Gabon vient de dévoiler ses comptes pour le premier trimestre 2018. Dans son rapport, la filiale gabonaise indique qu’ils sont caractérisés par une stabilité du chiffre d'affaires et une forte amélioration de la profitabilité, le tout dans un contexte de revalorisation sensible des prix de vente.

Selon l’entreprise, l’effet des cours joue un rôle majeur dans ce résultat. En effet, le prix de vente moyen des deux qualités de pétrole brut commercialisées par Total Gabon (Mandji et Rabi Light) s'est élevé à 61,7 $/b, soit une hausse de 27% par rapport au premier trimestre 2017. Quant au chiffre d'affaires, il a atteint 208 M$ sur le premier trimestre, en recul limité de 1%, l'effet prix compensant la baisse des volumes vendus.

La part de production de pétrole brut (opérée et non opérée), liée aux participations de Total Gabon s'est élevée, au premier trimestre 2018, à 35 700 barils par jour, soit une baisse de 22% par rapport au premier trimestre 2017. Celle-ci s'explique principalement par : la cession à Perenco d'actifs matures, le 31 octobre 2017 ; des problèmes de compression sur les champs d'Anguille et de Torpille ; et le déclin naturel des champs.

Pour la société, cette décroissance a été partiellement compensée par l'apport de l'acquisition d'une participation additionnelle de 50% dans le permis de Baudroie-Mérou, en juin 2017.

Malgré cette conjoncture, les investissements et les profits ont observé une hausse. Dans ce cadre, les investissements pétroliers du groupe s'élèvent sur la période à 30 M$, en hausse de 76% par rapport au premier trimestre 2017. Ils comprennent le démarrage d'une campagne de forage à terre, des travaux d'intégrité/pérennité sur les installations en mer (Anguille, Torpille et Grondin) et à terre (terminal du Cap Lopez) ainsi que des études de géosciences et de développement.

Le résultat net s'établit à 23 M$, en forte amélioration par rapport au premier trimestre 2017 (5 M$), grâce notamment à un effet prix positif, au programme de réduction des coûts mis en œuvre par la société, aux moindres amortissements et à la réduction des charges financières du fait du désendettement de la société.

Stéphane Billé

Au Gabon, Panoro Energy vient d’annoncer le succès du forage du puits d'évaluation DTM-3 situé sur le champ de Tortue, au sein de la licence Dussafu, en offshore. Ces travaux entrent dans le cadre de la phase du développement de ladite licence.

Une colonne d’environ 30 mètres contenant des hydrocarbures a été détectée dans les réservoirs Dentale D2B et Dentale D6, conformément aux estimations pré-forage. Cela permet d’ailleurs, de confirmer le potentiel des réservoirs de Gamba et de Dentale sur le flanc Ouest du champ de Tortue.

Selon un communiqué de Panoro, le forage qui a commencé le mois dernier, s’est achevé dans les temps impartis, dans la limite du budget prévu et sans incident.

«L'évaluation du puits DTM-3 a été un grand succès opérationnel et technique. Les réserves seront comptabilisées en conséquence en temps voulu pour le flanc Ouest de Tortue. Ce résultat fournit une preuve supplémentaire du fort potentiel de Dussafu, au large du Gabon. », a commenté John Hamilton, directeur général de Panoro Energy.

Comme prévu, DTM-3 a été branché et abandonné. Des opérations sont actuellement en cours pour forer le deuxième puits de production horizontal du programme, le DTM-3H, qui ciblera la formation de grès dans les réservoirs de Gamba, au centre du champ.

Olivier de Souza

Une semaine après avoir remis son équipe gouvernementale au travail, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, veut voir l’aboutissement des travaux engagés sur l’étendue du territoire. Il en est ainsi de la route Port-Gentil-Omboué, dans la province de l’Ogooué Maritime, Sud-Ouest du Gabon, longue de 93 kilomètres, dont les travaux ont connu de légères perturbations du fait des retards pris dans la finalisation des engagements contractuels entre l’Etat gabonais et le partenaire chinois China Road and Bridge Company (CRBC).

Pour la présidence de la République, ces perturbations ne doivent pas éloigner les entreprises du respect des délais contractuels. Aussi, veut-on de ce côté, voir le chantier livré dès mars 2019. Le nouveau ministre de l’Equipement, des Infrastructures et des Mines, Christian Magnagna, aura donc fort à faire avec ce chantier titanesque qui emploie 2 000 ouvriers gabonais. D’autant plus que ce projet présente un enjeu économique et social qui doit permettre le désenclavement de cette zone d’accès difficile pour les populations et les opérateurs économiques, du fait de sa situation géographique.

En effet, située à l’embouchure de la lagune Nkomi, la zone qui comporte également les 3ème et 4ème ponts les plus longs du continent, n’offre pas de possibilité de trafic routier entre l’hinterland et la partie insulaire. Du coup, les infrastructures dont la construction est en cours,  vont favoriser l’écoulement rapide des produits agricoles, le renforcement des activités touristiques, agricoles et piscicoles.

Pour mémoire, la route Port-Gentil-Omboué bénéficie du financement de Eximbank China d’un montant de 342 milliards FCfa.   

PcA

Dans le cadre des objectifs du volet 2 de la Stratégie d’investissement humain du Gabon, l’Etat, à travers le Fonds national d’action sociale (FNAS), vient de conclure un accord avec le Crédit solidaire du Gabon (CSG) afin de consolider le financement des activités génératrices de revenus des Gabonais économiquement faibles.

La convention signée le 11 mai dernier, à Libreville, a pour objectif de fixer les conditions générales de financement des activités génératrices de revenus, et faciliter l’accès de cette couche de la population aux microcrédits.

« Concrètement, il sera question pour le FNAS de constituer un fonds au sein du Crédit solidaire du Gabon. Lequel fonds devra permettre de financer l’amorçage des projets financés des Gabonais économiquement faibles », a indiqué Serge Simangoye, directeur de crédit et risques du CSG, cité par le quotidien pro gouvernemental L’Union.

Dans le cadre de ce projet, poursuit-il, il sera question d’apporter l’expertise de l’établissement de crédit aux bénéficiaires « en matière d’évaluation des projets, de gestion de dossiers de demande de crédit et de remboursement intégral sans incident des crédits mis à la disposition des demandeurs ».

Les deux institutions entendent également, par cette convention, apporter une impulsion nouvelle au dynamisme de la collaboration multiforme entre le secteur public et le secteur privé.

PcA

L'Agence égyptienne de partenariat pour le développement vient de faire don d’une mini centrale électrique d’une puissance de 250 KVA à l’hôpital de la coopération égypto-gabonaise de Libreville.

L’Egypte entend ainsi donner corps au projet d’extension des activités et de renforcement du plateau technique de cette formation hospitalière affectée par de nombreuses difficultés de fonctionnement et techniques.

L’ouverture du bloc opératoire, en projet depuis des années, et surtout la volonté de mettre un terme aux délestages dont souffre l’hôpital, ont conduit les responsables du pays des Pharaons à équiper cette infrastructure d’un outil de production électrique autonome capable de faire fonctionner l’ensemble des services.

« Cette intervention égyptienne vient à point nommé, car le besoin se faisait pressant pour faire fonctionner le bloc opératoire et surtout pour parer aux récurrents délestages », explique la ministre de la Santé, Denise Mekam’ne (photo). Aussi, pour elle, le don égyptien est-il considéré comme la « manifestation des bons rapports d’amitié entre les deux Etats ».

La cérémonie de réception de cet important matériel a eu lieu le 14 mai à Libreville, en présence de l’ambassadeur égyptien à Libreville Ahmed H. Bakr.

PcA

En sa qualité de Vice-présidente de CGLU Afrique, le maire de  Libreville, et présidente de l’Association des maires du Gabon, Rose Christiane Ossouka Raponda (photo) prend part à la 18ème session du Comité exécutif de cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique), qui se tient à Rabat au Maroc.  

Au cours des travaux qui se sont ouverts ce 14 mai 2018, les participants se pencheront notamment sur l’examen budgétaire de CGLU Afrique. Ils évoqueront également l’organisation du 8éme sommet AFRICITES qui aura lieu à Marrakech, du 20 au 24 novembre 2018.

Organisée avec le soutien de l’Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC), cette 18ème session sera l’occasion pour les membres dudit comité, de procéder entre autres, à l’approbation des comptes de CGLU Afrique pour l’exercice 2017 et à l’examen de l’état d’avancement des préparatifs de la 8eme édition du sommet AFRICITES.

Pour rappel, le comité exécutif de CGLU Afrique est l’instance chargée de la direction politique de CGLU Afrique entre les sessions de l’Assemblée générale de l’organisation. Il comprend 16 membres, 15 membres représentant à égalité chacune des 5 régions du continent (soit 3 pour chacune des 5 régions), auxquels s’ajoute la présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (REFELA).

Stéphane Billé

Nommé le 4 mai dernier, le nouveau ministre des Eaux et Forêts, chargé de l’Environnement et du Développement durable, Jacques Denis Tsanga (photo), a été installé le 11 mai dernier, en même temps que son délégué, Léa Mikala.

Cette cérémonie présidée par le Secrétaire général du gouvernement, Jonas Prosper Lola Mvou, a été l’occasion pour le ministre d’Etat sortant, Pacôme Moubelet Boubeya d’indiquer à son successeur, le caractère professionnel de ceux qui vont l’accompagner dans l’exercice de ses missions. «Je sais que vous n’aurez aucune difficulté pour comprendre les enjeux de département, vous avez des hommes et des femmes dévoués et professionnels.», a-t-il déclaré.

Prenant la parole à son tour, Jacques Denis Tsanga a indiqué que ses attentes portent essentiellement sur le service public. En effet, a-t-il indiqué, « le service public demeure, les professionnels de ce ministère ont travaillé en bonne intelligence avec mon prédécesseur, je n’aspire qu’à cela».

Autrement dit, le nouveau membre du gouvernement a dit espérer que, « rompus à la tâche, les agents du ministère des Eaux et Forêts vont s’aligner comme lui sur les orientations édictées par le chef de l’Etat, lors du tout premier conseil des ministres auquel il a assisté». Il s’agit selon lui, du sens des priorités; du sens du concret et du sens de l’efficacité.

Pour y parvenir et pour le triomphe du service public, le ministre des Eaux et Forêts a insisté sur la cohésion et la synergie que doivent avoir les hommes et les femmes de son département ministériel.

Maillon essentiel dans la mise en œuvre du Plan de Relance de l’Economie (PRE), le Gabon déploie  une politique de gestion forestière en même de concilier gestion durable des forêts et lutte contre la pauvreté pour la sécurité alimentaire. Le secteur bois constitue le deuxième employeur après l’Etat.

Le pays a fait de la gestion durable des forêts une priorité avec la mise en place du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). Grâce à cette politique, le Gabon a déjà eu à aménager près de 90% des forêts, soit dans un processus de concessions forestières, soit dans les aires protégées.

Raison pour laquelle, Jacques Denis Tsanga a demandé à ses collaborateurs d’être disponibles afin d’aller au-delà de l’œuvre entamée avec son prédécesseur.

Stéphane Billé

Dans une interview accordée dans la presse le 11 mai, Minette Libom Li Likeng (photo), ministre camerounaise en charge des Télécoms (Minpostel), donne des statistiques sur le paiement mobile de la zone Cemac, comptant pour l'année 2017. Ainsi, indique le Minpostel, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) affiche 98 millions de transactions par Mobile Money. Ce qui a généré 1 1631 milliards FCfa en 2017. Selon Minette Libom Likeng, 39% de ces transactions ont été réalisées au Cameroun où le taux de pénétration de la téléphonie mobile est de 80%.

Comparativement à l’année 2016, l’on note un double bond, pratiquement, dans les transactions par paiement mobile dans la zone Cemac. Car, selon la Banque centrale, les recharges des porte-monnaie électroniques, c’est-à-dire, les dépôts en espèces de la clientèle dans les points de vente, ont atteint 735 milliards FCfa en 2016, dont 663 milliards FCfa pour le Mobile Money.

« Hormis au Tchad et en RCA [Centrafrique], il est possible de payer sa facture d’électricité avec le Mobile Money. Les factures d’eau ne sont payables par Mobile Money qu’au Cameroun. Cependant, ce ne sont que les clients de quelques agences de la Camerounaise des Eaux qui bénéficient de ce service.», mentionne la Beac dans son rapport couvrant la période 2011-2016.

Sylvain Andzongo

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