Au terme de la réunion du Collège des commissaires de la Commission de la Cemac tenue à Douala le 9 mai 2018, les autorités de la Commission ont unanimement donné le feu vert pour la délocalisation du siège de l’institution à Malabo. Aussi le Collège des commissaires s’est-il « ému de la résurgence des tensions à Bangui en
République centrafricaine» et exhorté «les autorités et le peuple centrafricain à œuvrer pour la restauration d’une paix durable et la stabilité des institutions».
C’est ainsi qu’abordant le fonctionnement interne de la Commission, le Collège des commissaires s’est penché sur la situation des services à Bangui. Pour les commissaires, dans le contexte de crise qui sévit actuellement en RCA, «la restauration des conditions stables pour le fonctionnement optimal des services devient urgente et indispensable pour assurer également la sécurité des personnels ».
Face à cette réalité, les commissaires ne sont pas passés par quatre chemins pour entériner définitivement le projet de délocalisation des services de la Commission, et ont «décidé d’accélérer le redéploiement des services de la Commission à Malabo».
PcA
C’est lors du Forum des investisseurs organisé par la Banque islamique de développement et le Fonds gabonais d’investissements stratégiques tenus à Libreville du 9 au 10 mai que le gouvernement a lâché cette statistique qui inquiète
«Les potentialités d’investissements de notre économie sont vastes, porteuses de croissance et de richesse notamment dans les domaines de l’industrie du bois, de l’énergie ou encore de l’agriculture où, notre objectif reste de réduire la facture globale d’importations ; car nous continuons d’importer près de 1,5 milliard de dollars de denrées alimentaires chaque année.», indique Madeleine Berre (photo), ministre de la Promotion des investissements et des partenariats publics-privés.
D’après la ministre, cette situation obère les capacités de reconstitution des réserves de change du pays non sans contribuer à l’évasion des possibilités de création d’emplois.
«Ceci contribue bien évidemment à réduire nos réserves de change et accentue l’exportation d’emplois qui nous sont nécessaires localement.», poursuit-elle.
Le Gabon compte 1,8 million d’habitants. Le volume des importations de denrées alimentaires inquiète les autorités qui entendent inverser la tendance en attirant les investisseurs internationaux dans le secteur agricole et en intéressant les populations au retour à la terre.
Pour ce qui concerne par exemple les vivres, le pays importe 600 000 tonnes de banane-plantain du Cameroun. Les statistiques de la Direction générale des douanes et des droits indirects indiquent que le pays a importé 122,5 millions de tonnes de viandes animales à travers l’Amérique et l’Asie dont 24,2 millions de tonnes de découpes de viande de bœuf et plus de 10 millions de tonnes de viande porcine et 87,7 millions de tonnes de viande de poulet en 2016.
PcA
La Baie des rois, projet immobilier gigantesque qui prévoit la construction à Libreville d’un quartier d’affaires, de logements, d’établissements de loisirs, de commerces divers et d’espaces verts sur une superficie de 40 hectares, semble de plus en plus se dessiner malgré les lenteurs observées dans sa mise en œuvre.
Selon le directeur général de la société Façade Maritime du Champ Triomphal (FMCT), Emmanuel Edane, qui porte ce projet depuis son redimensionnement en 2016 par l’Etat sous la supervision du Fonds gabonais d’investissements stratégiques, les travaux en cours vont connaître une intensité et une accélération dans les mois à venir. Car, sur le site où opère actuellement la société chinoise China Harbour Engineering company, chargée des travaux maritimes au niveau des zones centrales, et l’entreprise gabonaise Colas qui réalise les terrassements sur divers lots, il est prévu une viabilisation des espaces dans les brefs délais.
«Des travaux de raccordement du projet en fibre optique, eau, électricité sont également prévus. Des travaux de démolition des bâtiments du Port Môle devraient commencer dans les prochains mois.», explique Emmanuel Edane, cité par la presse locale. D’après lui, le projet qui verra la construction de 205 000 mètres carrés de bureaux, 79 000 mètres carrés de commerces, 500 logements et des activités culturelles, lance les ventes l’année prochaine.
«Les premières habitations sont prévues pour 2025. Nous comptons réaliser notre première vente courant 2019. Si tel était le cas, et nous en sommes convaincus, les premiers bâtiments devraient voir le jour deux ans après.», confie-t-il.
PcA
A la suite de la résurgence de la fièvre hémorragique Ebola en République démocratique du Congo (RDC), la ministre de la Santé, Denise Mekam’ne Edzidzie (photo) a réactivé, ce mercredi 9 mai, le Comité de riposte contre cette maladie.
Au cours d’une réunion présidée avec les experts de la santé publique, le membre du gouvernement a indiqué que : « Nous avons appris par une lettre du ministre de la Santé du Congo qu’une épidémie d’Ebola sévissait actuellement dans son pays. Nous avons pensé, pour la protection de nos populations, réunir toutes les personnes qui se déploient autour de cette question. Donc, il nous faut réactiver le comité d’éveil sanitaire sur la maladie Ebola».
Toujours au cours de cette réunion, le responsable des opérations d’urgence du programme de réponse aux urgences de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) Gabon, le Dr Docteur Demba Lubambo a édifié sur la situation de cette maladie qui sévit dans le Nord-Ouest de la RDC.
« Effectivement il y une alerte, nous avons déjà une équipe à Mbandaka dans la province de l’Equateur. Quelques cas suspects d’Ebola ont été détectés depuis samedi dernier. Il s’agit de 19 cas dont 17 décès.», a-t-il expliqué. Avant de demander aux pays de la sous-région de prendre les dispositions nécessaires en termes de préparation.
Actuellement, a-t-il ajouté, « le risque est élevé au niveau de la RDC, modéré au niveau régional et bas au niveau mondial ».
Pour rappel, la fièvre hémorragique Ebola a déjà frappé le Gabon à deux reprises. En 1996, l’épidémie avait fait au moins 66 morts, alors qu’en 2001, l’on avait enregistré 11 décès.
Stéphane billé
Libreville, la capitale gabonaise abrite du 9 au 10 mai courant, les travaux de la 4ème assemblée annuelle des fonds souverains des pays membres de la Banque islamique de développement (BID).
Coorganisée par la BID et le Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS), cette rencontre placée sous le thème : « Rechercher des voies et moyens pour stimuler les échanges entre les fonds souverains respectifs et créer une prospérité partagée », permettra aux investisseurs d’évaluer les différentes opportunités qu’offre le Gabon en termes d’investissements, indiquent les participants.
Plus de 300 participants issus des pays membres vont échanger pendant ces deux jours, sur les moyens d’accélérer le développement de notre croissance et le processus de notre diversification économique.
Une initiative largement appréciée par le Premier ministre, chef du gouvernement, Emmanuel Issoze Ngondet dans son discours d’ouverture des travaux. Surtout dans ce cadre, a-t-il précisé où « le Gabon vient de rendre sa première copie sur la première année de la mise en œuvre de son Plan de relance économique (PRE). Lequel plan met en évidence, ses efforts de maintien d’une croissance positive assortie d’une création d’emplois dans les secteurs agricole et industriel ».
Prenant la parole, à la l’occasion de la cérémonie d’ouverture des travaux, le président de la BID a indiqué que, « cette conférence a pour but de rassembler les fonds souverains et les fonds de pension issus des pays membres de la BID pour travailler ensemble, en collaboration avec la BID, au développement et à l’accroissement des co-investissements. Cette plateforme offre ainsi des opportunités d’investissements uniques dans diverses classes d’actifs ».
Et de poursuivre : «Notre objectif est d’être plus proche de nos pays membres afin que nous puissions répondre à leurs besoins. Le 4e forum d’investissement des pays membres de la BID est une excellente occasion pour nos parties prenantes de discuter de nouvelles façons d’intensifier l’investissement.» Avant d’ajouter, «la BID continuera de collaborer avec les pays membres en favorisant des relations plus fortes entre les gouvernements et les investisseurs».
Selon Serge Thierry Mickoto, l’administrateur directeur général du FGIS : «En accueillant cet événement, la République gabonaise affirme sa volonté de renforcer les partenariats avec les investisseurs institutionnels des pays membres de la BID.», a-t-il affirmé, en indiquant que l’objectif est de «dresser les défis liés à l’atteinte des objectifs de développement durable».
Pour cette rencontre, on note la présence du Fonds de pension publique de l’Arabie saoudite, du Fonds d’investissement public d’Arabie Saoudite, de la Bahreïn Holding Company Mumtalakat, du Fonds d’investissement d’Oman, du Fonds national du pétrole de la République d’Azerbaïdjan, et du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS).
Stéphane Billé
Le besoin de couverture des opérations par rapport aux risques de change demeure important en zone CEMAC, selon un récent focus publié sur l'Afrique subsaharienne par la COFACE. S'appuyant sur l'évolution de l'indice de pression des changes dans la région (EMPI), l'institution conclut que la zone reste une poche de risque pour une éventuelle dévaluation de la monnaie locale qu'est le Franc CFA. « Les réserves ont commencé à se stabiliser, mais demeurent faibles et leur évolution pourrait retrouver une tendance baissière si le FMI ne parvient pas à conclure un accord avec la République du Congo et la Guinée Équatoriale. Le risque de dévaluation du franc CFA d’Afrique centrale n’est donc pas totalement à exclure », expliquent les analystes de la COFACE.
A l'issue de la conférence de fin 2016, qui s'était tenue à Yaoundé au Cameroun, les pays de la zone s'étaient engagés à prendre un ensemble de mesures visant à reconstituer les réserves de changes, et à soutenir ainsi la stabilité qui fait la particularité du Franc CFA.
Le Cameroun a été le premier pays à trouver un accord avec le Fonds Monétaire International, suivi du Gabon, de la République centrafricaine et du Tchad. Jusqu'à récemment, le Congo et la Guinée Equatoriale tardaient à se mettre sous-programme. Le premier semble avoir effectué une avancée en trouvant un accord-cadre vers un programme avec le FMI.
Dans l'ensemble, les réserves de change de la CEMAC se sont reconstituées, éloignant le spectre d'une dévaluation qui surviendrait si ces réserves ne parvenaient plus à couvrir 20% des importations de la région. A la fin 2017, le taux de couverture extérieur de la monnaie était de 60% contre 57% à la fin 2016.
Mais cette embellie s'affiche comme un trompe l'oeil. Elle résulte de l'amélioration des balances commerciales, et des avances accordées dans le cadre du programme économique avec le FMI, et d'autre bailleurs de fonds (Banque Mondiale, Banque Africaine de Développement et Agence Française de Développement).
Au demeurant, ces programmes dureront trois ans et, à terme, les pays devront être capables de trouver des solutions plus endogènes. Un pari difficile, car 70% des échanges, notamment de biens et services, de la zone sont toujours réalisé avec l'extérieur. Enfin, les indicateurs font ressortir, une certaine atonie des économies.
Un défi qui concerne aussi d’autres pays en Afrique
La CEMAC n'est pas la seule zone à risque de dévaluation monétaire en Afrique, selon la COFACE. D'autres pays cités dans le rapport sont l'Algérie, la Tunisie, l'Angola et l'Ethiopie. « Contrairement au Nigéria, les réserves internationales de change de l’Angola ont continué à diminuer à un rythme inquiétant en 2017, malgré une dévaluation en avril 2016. Ces pressions se sont traduites par un écart sans cesse grandissant entre le taux officiel, fixé à 166 kwanza pour 1 USD, et le taux parallèle (plus de 420 kwanza pour 1 USD » indique son rapport.
Toutefois, le tableau n'est pas négatif pour l'ensemble des pays et régions africaines. Un redressement notable a été observé en 2017 dans des pays d'Afrique australe, au Nigéria, en Egypte, et dans les régions jumelles de la CEMAC et de l'UEMOA. Mais, globalement, les pays africains gagneraient à jouer collectif sur ce problème.
Le tableau global continue de montrer une tendance plus importante des risques. Ainsi, la capacité moyenne d'importation des pays africains est passée de 3,9 mois en 2016, à seulement 3,7 mois en 2017. Face à ces risques qui demeurent, on a noté comme un relâchement en zone CEMAC, même si, derrière, le comité en charge de la mise en place des réformes économiques continue de travailler autant que possible.
Idriss Linge
Face au gouvernement, aux partenaires financiers, au système des Nations unies ainsi qu’aux chefs d’entreprises, le FMI a présenté ce 8 mai, à Libreville, les perspectives économiques régionales au cours d’une rencontre présidée par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet (photo).
Pour le Fonds, la situation économique qui prévaut dans la région subsaharienne ne confine pas encore à l’optimisme, en matière de croissance, de mobilisation des recettes et de vulnérabilité. En cause, le surendettement de certains Etats et la faiblesse des mesures d’assainissement des finances publiques engagées dans certains pays.
Si le taux de croissance est passé de 2,8% en 2017 à 3,4% en 2018, il faut toutefois, préconise le Fonds, renforcer cette remontée par des stratégies de réduction des déséquilibres budgétaires.
Aussi, l’institution financière propose-t-elle, pour sortir du ralentissement actuel et des difficultés de croissance que connaissent les pays et davantage le Gabon, la mobilisation accrue des recettes fiscales et de l’investissement privé.
Les mesures pour y arriver consistent à « renforcer les régimes de TVA, rationaliser les exonérations et élargir l’assiette de l’impôt sur le revenu ». Quant à l’investissement privé, l’Etat doit renforcer le cadre règlementaire et mettre en place une législation pour combattre l’insolvabilité des prestataires.
Il faut également asseoir la libéralisation des échanges et le développement des marchés financiers. Le FMI a, dans cette optique, apprécié la création des zones économiques spéciales, à l’instar de la zone économique à régime privilégié de Nkok, le développement des partenariats public-privé et les investissements directs étrangers.
Pour le Premier ministre, nouvellement reconduit dans ses fonctions, « l’engagement du gouvernement à maintenir la discipline budgétaire et accélérer les réformes structurelles en réduisant de manière significative l’endettement public », sera maintenu et renforcé.
« Le Plan de relance économique doit permettre de rétablir l’équilibre de nos finances publiques et accélérer la diversification de notre économie », assure Emmanuel Issoze Ngondet, pour qui le gouvernement a pris la mesure de la fragilité de la situation économique du Gabon, depuis quelques années.
C’est pourquoi il a salué la rencontre avec le Fonds qui, d’après lui, « participe de la volonté d’ajustement et de redressement économique mise en œuvre par le gouvernement ».
PcA
Le conseil des ministres du 8 mai 2018, présidé par le président de la République Ali Bongo Ondimba (photo), au lendemain de la prestation de serment de l’équipe Issoze Ngondet nommée le 4 mai dernier, a livré ses résolutions.
A cette équipe de 41 membres, le chef de l’Etat prescrit le sens des priorités, du concret et de l’efficacité. Pour le président, le «gouvernement doit donc établir une priorisation des actions à mener en faveur des Gabonaises et des Gabonais, en vue de l’amélioration au quotidien de leurs conditions de vie ».
Les solutions aux problèmes des populations passent par des actions qui «se doivent d’être concrètes, visibles sur le terrain». De plus, celles-ci doivent être réalisées dans la célérité et l’efficacité.
Ce chapelet de recommandations ne servirait à rien si les ministres ne s’entourent pas d’une solidarité à toute épreuve. Parce que «le gouvernement est une équipe qui doit jouer collectif», Ali Bongo Ondimba prescrit une solidarité absolue et sans faille aux nouveaux promus qui doivent mériter leur place autour de la table, en se mettant résolument au travail.
La probité, l’éthique et la célérité doivent également être des valeurs fondamentales pour chaque membre du gouvernement dans l’exercice quotidien de ses missions, ceci dans le respect des délais de mise en œuvre des actions.
PcA
L’ancien conseiller spécial du président de la République, responsable du Pôle Industries, Mines et Hydrocarbures, Patrichi Christian Tanasa (photo), a été nommé à la tête de la direction générale de Gabon Oil Company (GOC), en remplacement d’Arnaud Calixte Engandji Alandji, promu au gouvernement, le 4 mai dernier, au poste de ministre du Travail.
Nommé « Monsieur » pétrole du président de la République, le 12 avril dernier, il n’aura passé que 25 jours aux côtés du chef de l’Etat. A l’occasion de sa nomination, l’équipe de presse de la présidence s’était félicitée du vent de jeunesse qu’avait apporté le président de la République.
« De nouveaux visages à la présidence du Gabon, suite au Conseil des ministres (du 12 avril 2018, Ndlr). Place aux jeunes et aux femmes pour porter une action publique plus efficace aux côtés du Président Ali Bongo », avait réagi Alaric Moubouyi, conseiller des relations presse à la présidence de la République.
Consultant junior en génie pétrolier au cabinet Lingua, le nouvel administrateur directeur général de GOC, diplômé de l’université de Montpellier en intelligence économique et gouvernance territoriale, excelle dans la conception et l’élaboration de projets structurants dans le secteur pétrolier.
PcA
Le coordonnateur du SAMU social gabonais, le Dr Wenceslas Yaba (photo) a certainement de bons arguments de se sentir satisfait du travail de ses équipes. En effet, au cours d’une conférence de presse animée, le 6 mai dernier, il a indiqué cette satisfaction au regard des interventions menées jusque-là.
Selon le Dr Wenceslas Yaba, «depuis son lancement en juillet dernier à Libreville, nous avons la satisfaction de pouvoir dire que le Samu Social gabonais a déjà aidé près de 56% de la population. Ces 5 derniers mois, nous avons effectué près de 30 000 interventions sur le terrain. Des chiffres qui auraient pu être vus à la hausse, si en effet, nous n’avions pas eu une saison des pluies aussi rude. Mais nous espérons qu’avec l’arrivée de la saison sèche, le nombre des interventions pourra doubler.», a-t-il expliqué.
Cette rencontre qui se définissait également comme un bilan d’étape des activités de cette institution, a aussi été l’occasion pour le Dr Wenceslas Yaba, d’annoncer le déploiement prochain du SAMU social dans certaines villes de l’intérieur du pays, notamment, à Franceville, Oyem, Mouila et Port-Gentil.
Ce déploiement vers l’intérieur du pays permettra, a-t-il indiqué, «au Samu social qui ambitionne d’offrir une meilleure prise en charge à ses patients, d’être encore plus proche d’eux».
Avant de poursuivre qu’« avec le SAMU, les patients n’ont plus besoin de passer de nombreuses heures avant de se prendre en charge. Les agents du SAMU social eux, vont vers les malades dans les quartiers et les consultent gratuitement », a-t-il conclu.
Du 19 et 25 mai courant, il s’attèlera au lancement des activités dans les structures de Port-Gentil, Franceville et Mouila, en attendant le déploiement dans les autres villes du pays.
Stéphane Billé