Tunisair, la compagnie aérienne nationale tunisienne envisage un vaste déploiement en Afrique centrale. La compagnie compte ouvrir très prochainement, une liaison directe entre Tunis et Kinshasa en RDC, indique l’Agence nationale de l’aviation civile gabonaise (ANAC).
Cette information fait suite, au tête-à-tête, entre le secrétaire d’Etat tunisien aux Affaires étrangères, Sabri Bachtobji et le ministre congolais en charge de la diaspora, Emmanuel Ilunga, du 16 avril dernier.
Mais, selon Sabri Bachtobji, ce projet sera davantage discuté au deuxième semestre 2018 au cours de la tenue de la deuxième session de la commission mixte tuniso-congolaise. C’est au cours de ces travaux que sera paraphé le nouvel accord de coopération aérienne entre les deux pays, a-t-on appris auprès du ministère des Affaires étrangères en Tunisie.
Il n’y a pas que la RDC qui est ciblée dans ce vaste plan de redéploiement de Tunisair. C’est toute l’Afrique centrale qui revêt un intérêt particulier pour cette compagnie aérienne.
En janvier dernier, une délégation tunisienne avait déjà entrepris des discussions avec les autorités du Cameroun pour l’ouverture d’une ligne directe entre les deux pays.
Dans ce cadre, la compagnie tunisienne prévoit en effet une ligne directe entre Tunis et Douala au Cameroun avec une extension vers Libreville au Gabon et N’Djamena au Tchad.
Stéphane Billé
A la faveur du lancement, le 21 avril dernier, du Fonds d’initiative départemental (FID), à Franceville, dans la province du Haut-Ogooué, le directeur de cabinet du président de la République, Brice Laccruche Alihanga (photo) est revenu sur les fondamentaux de cette initiative censée booster le développement local.
Selon lui, ce fonds prévu pour un montant de 48 milliards FCFA par an, à raison de 1 milliard FCFA par département, revêt à la fois, une dimension symbolique et pratique.
En effet, explique Brice Laccruche Alihanga : «A travers le FID, plusieurs signaux sont envoyés. D’abord l’absolu respect de la parole présidentielle. Car cette mesure annoncée par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, à l’occasion de ses vœux à la nation le 31 décembre dernier, aux côtés d’autres déjà mises en œuvre telle que (la gratuité de l’accouchement dans les structures hospitalières publiques pour les Gabonaises) ou en cours de réalisation (la réfection des établissements scolaires, l’électrification de l’arrière-pays, etc.), constitue la matérialisation d’une promesse faite, après à peine plus de trois mois.»
Et de poursuivre : «Il s’agit également d’un signe de la restauration de la confiance dans l’action publique, par le fait de conforter la crédibilité de la parole présidentielle. Le lancement du FID témoigne aussi du respect et de la considération pour les citoyens. Car, le FID constitue un signal fort pour le chef de l’Etat, que le Gabon ne se limite naturellement pas à la capitale ou à quelques grands centres urbains. Et à travers ce geste, Ali Bongo Ondimba entend réduire la facture territoriale qui a eu tendance à s’accroître au Gabon ces dernières décennies, en apportant aux populations, les moyens nécessaires au développement de leur territoire ».
D’un point de vue pratique, le DC souligne que le FID permettra de relever plus efficacement le double défi de l’approfondissement de la décentralisation et de l’intensification du développement économique local, cela, grâce à son approche pragmatique.
Car, les projets locaux seront évalués et financés localement. Ce qui permettra de garantir le respect des priorités et des spécificités de chaque département.
Avec un montant de 1 milliard FCFA pour chaque département, pour le DC, il s’agit d’un effort important pour cette mesure d’égalité territoriale. Par ailleurs, en confiant la charge de développer leur territoire aux acteurs locaux, l’Etat vise un processus de responsabilisation plus poussé de ces derniers.
«Le FID est également révélateur d’un nouveau mode d’action publique. C’est l’une des manifestations du nouveau mode de gouvernance qu’Ali Bongo Ondimba entend implémenter au Gabon. C’est à dire, orienté vers le sens des priorités, le concret et l’efficacité.», souligne Brice Laccruche Alihanga.
Et d’ajouter, « il n’est qu’un outil au service d’un objectif, un moyen permettant d’atteindre une fin. Laquelle fin est double en réalité : approfondir la décentralisation et accélérer le développement économique du pays tout en le répartissant mieux sur l’ensemble du territoire».
Enfin, conclut-il : «Le FID a, en effet, vocation à soutenir les PME, les agriculteurs, les artisans et autres entrepreneurs dans chaque département du pays. il permettra donc également, comme le rappelle souvent le chef de l'Etat, d’offrir aux jeunes d’autres perspectives que celles d’avoir à quitter leur département d’origine pour venir travailler ou entreprendre dans la capitale ou les grandes métropoles urbaines».
Stéphane Billé
La mise en œuvre et le financement des projets intégrateurs développés par la Commission de la Cemac étaient au centre de la réunion stratégique organisée au siège de la Banque mondiale le 22 avril 2018, en marge des assemblées générales annuelles du printemps des institutions de Bretton Woods.
Au cours de ce conclave qui a réuni Elisabeth Huybens, directrice des opérations de la Banque mondiale dans la région Cemac, le vice-président de la Banque mondiale, Makhtar Diop, le gouverneur de la Beac, Abbas Mahamat Tolli, le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo, a déroulé les différents projets intégrateurs qui appellent l’accompagnement de l’institution financière afin d’accélérer son développement.
Ceux-ci portent sur l'énergie, les infrastructures de communication et le commerce.
«Tous ces projets étant contenus dans le Programme économique régional, ils constituent de facto des corridors de développement qui doivent être mis en œuvre avec le concours de la Banque mondiale.», plaide-t-il en substance.
Pour Mme Elisabeth Huybens, le retour à la croissance dans la sous-région, du fait de la politique économique et financière conduite par l’ensemble des Etats ainsi que les réformes opérées à la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale, et qui ouvrent la voie au financement des économies locales par le marché, sont autant d’atouts qui militent en faveur du nouveau projet élaboré par son bureau, en collaboration avec les responsables de la Cemac et de la Beac.
Ce projet qui va être présenté au prochain conseil d'administration de la Banque mondiale, va s'articuler autour de la stabilité, l'intégrité et de l'inclusion financière dans la sous-région. Makhtar Diop a réaffirmé l'engagement de la Banque mondiale à renforcer le processus d'intégration et l'harmonisation des politiques économiques sous-régionales.
S’agissant des mesures structurelles telles que le renforcement de la qualité des échanges intracommunautaires, la libre circulation des biens, l'amélioration de la chaîne de valeurs des produits, il a déclaré que plusieurs avantages comparatifs peuvent permettre à la Cemac de développer des synergies positives et inclusives.
D’après ses explications, l’Afrique centrale doit renforcer l'intégration communautaire en s'inspirant du modèle de l'Uemoa. Car, pour lui, ce n’est qu’au travers d’une véritable politique communautaire qui renforce les moyens et l'action de la Commission, que la Cemac peut mieux tirer son épingle du jeu et accroître son potentiel en matière de développement.
PcA
Le Premier ministre gabonais, Emmanuel Issoze Ngondet (photo), a présenté le bilan des actions engagées dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de relance de l’économie (PRE), adopté le 27 juin 2017 au Parlement, au lendemain de l’admission du pays au mécanisme élargi de crédit du FMI.
Des objectifs visant le rétablissement de l’équilibre des finances publiques, l’accélération de la diversification de l’économie et la réduction de la pauvreté, le chef du gouvernement relève des succès qui ont positivement impacté la vie économique nationale. Ainsi, grâce à l’appui substantiel de 552 milliards FCFA accordé par les bailleurs de fonds, le pays a amélioré sa situation budgétaire en réduisant son déficit budgétaire de moitié ; il est ainsi passé de 6,6% en 2016 à 3,6% en 2017. Ce qui a également permis de maintenir la confiance des bailleurs de fonds en honorant
les engagements extérieurs de l’Etat grâce à la réduction du niveau d’endettement du pays de cinq points du PIB.
S’agissant de la maîtrise des dépenses courantes, le pays a économisé 55 milliards Fcfa et 13 milliards Fcfa dans la masse salariale. Si l’objectif de 2,5% fixé au début de l’année 2017 pour ce qui concerne le taux de croissance n’a pas été atteint, reste que celui-ci a été positif à 0,8% en 2017, en dépit d’une grave crise pétrolière qui a réduit de 75%, les ressources budgétaires de l’Etat. Des résultats que l’on doit au dynamisme observé dans les secteurs agricoles, industriels et des services, qui ont généré 2 000 emplois nouveaux en 2017 selon le Premier ministre.
«L’augmentation des exportations pétrolières et du manganèse, d’une part, et les effets induits par la mobilisation des appuis budgétaires auprès des bailleurs de fonds, d’autre part, ont également aidé notre pays à améliorer notre situation avec l’extérieur.», souligne-t-il dans son allocution.
Malgré les bons points de ces secteurs, les résultats sont loin d’être satisfaisants en ce qui concerne l’optimisation des recettes fiscales, la réduction de la masse salariale, l’apurement de la dette intérieure, la réforme du système financier public, l’amélioration du cadre des affaires.
Les objectifs sont également loin d’être atteints quant à la diversification des sources de la croissance, la réduction de la pauvreté et l’amélioration du service aux usagers. Car, souligne Emmanuel Issoze Ngondet, malgré les efforts entrepris pour lutter contre la fraude fiscale, élargir l’assiette fiscale, rationaliser les exemptions fiscales ainsi que pour la dématérialisation des déclarations et paiement des impôts et taxes, les services de l’assiette n’ont pas rempli leurs objectifs.
«Notre système financier public, en pleine restructuration, n’a pas joué le rôle attendu de lui, à savoir financer de façon significative l’économie nationale. En effet sur les 100 milliards FCFA projetés, seuls 40 milliards ont pu être mobilisés.», déplore le Premier ministre.
Pour 2018, recommande le Premier ministre, il «faut donc faire davantage pour atteindre les objectifs visés» ; car, prévient-il, «la réussite du PRE n’est pas une option. C’est un impératif ».
PcA
Depuis le lancement du Plan de relance de l’économie en juin 2017, le gouvernement gabonais a entrepris de nombreuses actions en faveur de l’amélioration de l’environnement des affaires dans le pays.
Quelques-unes ont été déclinées par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet (photo), au cours de la présentation du bilan de la première année de mise en œuvre du plan de relance économique.
Il ressort ainsi que des efforts ont été réalisés dans l’optimisation de la procédure de création d’entreprises et de délivrance des actes administratifs aux entreprises à travers la mise en service du guichet unique de l’investissement de l’Agence nationale de promotion des investissements.
Au-delà, le gouvernement s’est engagé à améliorer l’écosystème juridique du Doing business, finaliser le catalogue des projets d’investissements ou encore à renforcer l’initiative privée par le passage de l’informel au formel.
Des efforts visant à lutter contre la parafiscalité et la vie chère ont également été entrepris, parallèlement à ceux concernant la réforme du code des investissements, l’amélioration du cadre de l’investissement, et la prise en compte du secteur privé.
Seulement, des retards ont été observés dans le lancement et la mise en œuvre des réformes visant à simplifier les formalités du commerce transfrontalier, la qualité de la prise en charge et de la résolution des litiges commerciaux ainsi que l’absence des modes alternatifs de résolution desdits litiges.
Toutes choses qui freinent les ambitions du pays à atteindre l’objectif de figurer dans le top 10 des pays les plus compétitifs en matière de climat des affaires sur le continent.
«Le moins que l’on puisse dire est que ces retards impactent encore négativement notre image auprès des investisseurs.», regrette le Premier ministre.
Dans la liste des retards à l’allumage observés par le Premier ministre, il faut ajouter le Plan d’urgence présidentiel, la mise en œuvre des plans de l’éducation, l’amélioration de la qualité des services aux usagers et la lutte contre la pauvreté.
PcA
« Le Gabon va investir 150 milliards FCFA dans le numérique, sur les 3 prochaines années. » C’est ce qu’a déclaré, le 19 avril dernier, Alain Claude Billie By Nze (photo), le ministre gabonais de la Communication, lors de son passage à Abidjan pour la 8ème édition du Forum Africa It & Télécom sur les enjeux du numérique en Afrique. L’un des principaux segments auxquels sera consacré cet investissement est l’amélioration de la qualité d’Internet, devenu indispensable pour la communication dans le pays.
Le ministre a, en effet, souligné que le gouvernement avait pour objectif d’améliorer le taux de pénétration d’Internet dans le pays, notamment grâce au déploiement de la fibre optique. « Le Gabon, c’est aujourd’hui 3 millions d’abonnés à la téléphonie, un taux de 99% d’accès à Internet; l’ensemble du pays est en train d’être couvert par la fibre optique », a rappelé Alain Claude Billie By Nze.
Pour lui, il est clair que « l’internet est en train de devenir un élément de première nécessité ».
Servan Ahougnon
Le producteur français indépendant Maurel & Prom, détenu par la société publique indonésienne du pétrole, Pertamina, vient d’annoncer qu’au premier trimestre, son chiffre d'affaires a atteint 104 millions d'euros, soit une hausse de 15% par rapport aux résultats de la même période en 2017 (90 millions d’euros).
« C'est le résultat d'une forte progression du prix moyen de vente de l'huile produite au Gabon », affirme la société, dans un communiqué. Il faut noter, qu’en un an, les prix du brut gabonais ont progressé de 26% sur le marché international.
C’est aussi, souligne Natural Gas World, la conséquence d'une augmentation de 78%, sur une base annuelle, de sa production de gaz naturel en Tanzanie. En effet, le volume tanzanien de gaz produit par Maurel & Prom, à la fin du premier trimestre, est de 37 millions de pieds cubes par jour.
Il convient de souligner que la production de pétrole du groupe au Gabon, a aussi progressé de 11%, à 25 346 barils par jour contre 22 905, il y a un an.
Maurel & Prom est passée sous pavillon indonésien, l’année dernière, pour pallier la déplétion naturelle de ses champs gabonais. Cette année, elle s’est lancée dans des activités de forage, dont les effets « devraient être sensibles au second semestre », poursuit le document.
Olivier de Souza
En marge de la réunion des assemblées générales annuelles du FMI et de la Banque mondiale, les ministres des Finances, les gouverneurs des banques centrales ainsi que d’autres organisations régionales, notamment la Cemac, ont eu une séance de travail avec les représentants du G20, le 21 avril, à Washington au siège de la Banque mondiale.
Axée sur les modalités de facilitation d’un dialogue international inclusif avec le G20, la rencontre qui avait pour thème « la construction d’un consensus en faveur d'un développement équitable et durable », a permis de poser les bases d’une coopération avec cette organisation.
D’après les organisateurs que sont la Francophonie, le Commonwealth ainsi que le G20, les objectifs de la rencontre qui se veut pérenne, consistent à «s’assurer que les préoccupations et propositions des pays en développement soient prises en compte dans le débat international sur les politiques relatives au développement».
Le dialogue ambitionne également d'être «une plateforme d'échanges entre les pays en développement et le G20, et de créer un espace d'échanges informels sur les priorités, politiques et actions du G20».
Sous la présidence de l'Argentine, les débats ont porté sur des thématiques se rapportant à l'avenir du travail à travers la libération du potentiel du capital humain et le développement des infrastructures.
S’agissant de ce volet, les débats ont tourné sur les mécanismes de mobilisation des ressources financières pour réduire le déficit des Etats en infrastructures.
Le dernier point a porté sur l’avenir de la sécurité alimentaire qui doit amener les pays de la sous-région à améliorer la productivité des sols de façon durable.
PcA
En plus de l’échange de points de vue sur les questions bilatérales, régionales et internationales se rapportant aux sujets d’intérêts communs, Noël Nelson Messone, ministre des Affaires étrangères gabonais, qui participait à la réunion de concertation CEEAC-CEDEAO sur les préparatifs du sommet des chefs d’Etat des deux organisations sur « la paix et l’extrémisme violent », et Robert Dussey, son homologue togolais, ont eu une séance de travail, le 19 avril 2018, à Lomé.
Selon la presse togolaise, elle avait pour objectif d’examiner le mode d’emploi du renforcement de la coopération politique, économique, scientifique et culturelle entre les deux pays.
En attendant que les deux pays parviennent à la conclusion d’un accord d’exemption de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service des deux Etats, qui permettra de faire un pas de plus vers la libre circulation des personnes et des biens, et relancent les activités de la grande commission mixte de coopération Togo-Gabon, les deux diplomates ont signé un mémorandum d’entente qui permettra d’échanger leurs opinions et d’organiser des consultations permanentes dans différents domaines se rapportant aux questions d’intérêts communs.
La question sensible des migrations entre les deux pays a donné lieu, rapporte la presse locale, à de nombreuses résolutions. Désormais, les Togolais en situation irrégulière au Gabon feront l’objet d’une gestion concertée par les deux pays, avant toute opération de rapatriement. Les opérations de reconduite à la frontière gabonaise seront, elles-mêmes, encadrées par le respect des droits des migrants et un renforcement du partage d’informations.
Selon la presse locale, Robert Dussey a plaidé pour une incitation au retour volontaire des migrants togolais en situation irrégulière au Gabon, notamment par la réduction ou l’annulation des frais de visas de sortie définitive du territoire.
Le ministre togolais des Affaires étrangères a également insisté sur l’urgence de réviser l’accord sur la libre circulation des personnes et des biens, à l’emploi et à l’établissement du 21 mars 1975, entre le Togo et le Gabon.
S’agissant de la traite des êtres humains, Nelson Messone et Robert Dussey ont convenu de la signature prochaine d’un accord portant sur la lutte contre la traite des enfants, afin de faciliter la coopération et la collaboration dans l’investigation, l’arrestation, la poursuite et l’extradition des coupables, par le biais des autorités compétentes de chaque Etat.
PcA
La Banque mondiale dans son rapport semestriel consacré aux perspectives économiques du continent, rendu public le 18 avril 2018 à Washington, souligne que la Cemac est la région la plus dépendante en ressources naturelles. Au titre de celles-là, il y a le pétrole qui occupe la première place dans les produits d’exportation et la première source de devises dans la majorité des pays en dehors de la RCA où cet hydrocarbure n’est pas encore produit.
Pour l’économiste en chef de la Banque pour la région Afrique, le Camerounais Albert Zeufack, cette dépendance à la rente pétrolière constitue une source permanente d’exposition aux chocs exogènes qui creusent les déficits budgétaires et ralentissent les efforts entrepris pour relever la croissance des Etats.
Ce qui amène l’économiste à insister sur l’urgence d’accélérer la diversification des économies de l’espace communautaire, question de s’abriter des caprices du marché international des matières premières en général et des hydrocarbures en particulier.
Toutefois, reconnaît la Banque mondiale, après une année marquée par une croissance négative, la Cemac va retrouver un taux de croissance positif pondéré à 2,1% par la BEAC, notamment du fait du rebond des cours du pétrole depuis le début de l’année.
PcA
Source:rapport Africa's Pulse