Le Nouveau Gabon

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Les modalités de la mise en place du fonds de 7 milliards de FCFA destiné aux entrepreneurs gabonais annoncé il y a quelques jours ont été abordées le 20 juin 2023 au cours d’une rencontre entre le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, et les responsables des établissements de microfinance.

Il en ressort que le montant du crédit octroyé à chaque entrepreneur qui va solliciter ces microcrédits, sera compris entre 200 000 FCFA et 1,5 million de FCFA et les bénéficiaires se verront appliquer un taux d’intérêt annuel « très préférentiel » de 6 % TTC « au maximum », informe la présidence de la République. Aussi, les frais de dossier n’excèderont pas 10 000 FCFA HT et aucune autre charge ne sera refacturée aux emprunteurs dans le cadre de ce programme. Bien plus, chaque demande de crédit sera traitée et notifiée au demandeur dans un délai de 72 heures maximum, apprend-on.

« Exclusivement réservé aux Gabonais (entrepreneurs individuels gabonais, TPE ou PME détenues par des Gabonais), ce dispositif sera accessible partout sur le territoire, dans chacune des neuf provinces du pays… L’État se portant caution par le biais d’Okoume Capital », indique la présidence de la République.

La mise en place de ce fonds global de 7 milliards de FCFA avait été annoncée le 8 juin dernier à Mouila, dans la Ngounié par le chef de l’État dans un contexte où les entreprises en l’occurrence celles de petites tailles ont du mal à obtenir des crédits bancaires pour développer leurs projets. Et donc, ce fonds vise à financer les « petits opérateurs économiques, car ils participent pleinement au développement de notre pays et méritent ainsi d’accéder aux financements au même titre que les entreprises déjà établies », a indiqué le président de la République.

SG

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La Chine envisage de construire une école de formation technique et spécialisée dans le domaine agricole au Gabon, dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays. Le 19 juin, le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Charles Mve Ellah, a annoncé sur Twitter avoir reçu en audience une délégation chinoise conduite par le directeur général de l’Agence de coopération économique internationale du ministère chinois du Commerce, Yang Shengyan. Les échanges ont permis de discuter des contours de ce projet, dont le coût est évalué à 5 milliards de FCFA.

Selon le directeur général de l’Enseignement, de la Formation et de la Recherche agricole, Christian Ngwe Assoumou, ce projet permettrait la mise en place d’un système de formation au bénéfice des populations de l’Estuaire. « Celui-ci permettra d’enseigner les techniques qui prennent en compte les données liées à la préservation de l’environnement, cibler les zones à forte productivité agricole qui lui serviront à des formations pratiques », a-t-il dit.

Une équipe d’experts chinois est annoncée à cet effet sur le sol gabonais afin d’effectuer les travaux qui devraient débuter au courant de l’année 2024 dans la ville de Kango, chef-lieu du département du Komo dans la province de l’Estuaire. L’annonce de ce projet intervient au moment où le Gabon a lancé un programme agricole ambitieux visant à accroître la production des cultures de base pour atteindre l’autosuffisance alimentaire et réduire ses coûts d’importation d’ici 5 ans.

Patricia Ngo Ngouem

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Des travaux de finition de la construction de la passerelle piétonne sise au Carrefour SNI 0 Owendo, dans le Grand Libreville, débutent ce mardi 20 juin. Ces travaux se poursuivront jusqu’au vendredi 30 juin 2023. « Cette opération pourrait entrainer une perturbation du trafic imputable au rétrécissement de la voie au carrefour SNI », indique le ministère des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures, chargé de la Connexion des territoires, dans un communiqué publié à cet effet.

Selon le document, ces travaux viseront à réaliser la pose du plancher collaborant, ainsi que celle de la toiture de la passerelle. Compte tenu des risques de sécurité non négligeables qui pourraient survenir durant cette période, un périmètre de sécurité de 30 m sera établi autour de la zone d’opération, apprend-on. Le ministère précise que ces travaux s’effectueront de nuit (entre 22 h et 6 h du matin) « afin d’assurer en toute sécurité les différents travaux de finition de ladite passerelle », dont la pose de la structure métallique a été effective le 4 juin dernier.

De source officielle, la construction de cette passerelle piétonne vise à améliorer la sécurité et la mobilité des piétons dans la commune d’Owendo, notamment au Carrefour SNI, réputé accidentogène. Les autorités affirment qu’une fois achevée, elle offrira une traversée sécurisée de la chaussée, contribuant ainsi à la protection des usagers de la route. La mise en service de l’ouvrage est annoncée pour la fin du mois de juin en cours.

P.N.N

Accusée d’imposer la réforme visant à introduire la promotion de l’homosexualité dans les programmes scolaires dès le primaire au Gabon, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a publié le 20 juin dernier dans lequel elle reprécise son rôle dans les États membres.

À cet effet, l’Unesco affirme que son rôle est notamment de soutenir « l’éducation au sein des États membres dans le respect des valeurs socio-culturelles et religieuses ». Pour l’organisation onusienne, « il appartient à chaque État membre, en toute souveraineté, d’opérer les ajustements ou améliorations nécessaires dans les programmes scolaires ». Aussi, l’Unesco dit être au service des pays pour soutenir les priorités de leurs plans sectoriels de l’éducation, y compris la promotion de la santé physique et mentale et le bien-être des apprenants.

Des précisions qui laissent penser que l’introduction dans le programme scolaire de l’enseignement de l’homosexualité au Gabon serait de la responsabilité des pouvoirs publics seuls et non de l’Unesco.

Mais au Gabon, cette réforme ne passe pas auprès des parents d’élève et autres acteurs de la société civile. Pour Aminata Ndzomba, ancienne présidente du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication de l’audiovisuel public, cette réforme est « contraire aux mœurs et aux traditions gabonaises ».

Rappelons que le Gabon a adopté le 23 juin 2020, une loi sur la dépénalisation de l’homosexualité.

SG

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Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a donné le 19 juin dernier, le coup d’envoi des travaux de réhabilitation de la Transgabonaise sur la section Nsile-Bifoun, longue de 63 km. Il s’agit d’une partie de la deuxième phase de ce projet qui comprend un total de 119 km. Soit les tronçons Nsile-Bifoun (63 km) et Bifoun-Ndjolé (56 km).

En lançant les travaux d’aménagement de ce tronçon, le chef de l’État a exprimé son mécontentement à cause des lenteurs observées dans la réalisation des travaux. En effet, ces travaux entre Nsile et Bifoun démarrent près de trois ans après le lancement de la première phase de la Transgabonaise entre le pk24 et le pk105 soit une longueur de 81 km. Or jusqu’à présent, les travaux de cette première étape n’ont toujours pas été livrés.

Entre Nsile et Bifoun, les travaux seront exécutés par l’entreprise Colas et vont consister au rabotage du revêtement de la route, au nettoyage et à l’assainissement des abords de la chaussée, à la préparation des tronçons et l’enrobage des 63 km à hauteur de 80 000 tonnes…, apprend-on.

La Transgabonaise est une route qui relie Libreville à Franceville sur 780 kilomètres. Les travaux sont financés à hauteur de 600 milliards de FCFA. C’est une route qui comporte des tronçons dégradés avec notamment la présence des nids-de-poule et ornières. Ce qui pénalise les usagers. Le réaménagement de cette route a donc pour objectifs de désenclaver les zones rurales, de soutenir l’économie du Gabon et de faciliter le mouvement des biens et des personnes dans le pays.

SG

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Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, devrait prendre part au sommet pour un nouveau pacte financier mondial, du 22 au 23 juin 2023 à Paris, en France, à l’invitation de son homologue français, Emmanuel Macron, informe la présidence de la République dans un communiqué ce 20 juin 2023.

Au cours de cet événement, le chef de l’État gabonais et ses pairs vont examiner les défis et les questions de changement climatique, de biodiversité, de santé mondiale et trouver des solutions pour la résolution des crises internationales. « Il sera également question de réformer le secteur financier multilatéral en vue de parvenir aux Objectifs de développement durable (ODD) et à une économie mondiale décarbonée », indique la présidence de la République gabonaise.

Il est en outre attendu de cet événement le lancement d’une coalition de champions prêts à s’engager pour le soutien et le financement de plateformes-pays pour la protection des forêts au cours des prochaines années. « Il sera donc question pour les chefs d’État, de délégation et tous les autres participants de mettre en place de nouveaux paradigmes pour un meilleur accès aux financements et aux ressources », poursuit la présidence.

Le dernier déplacement du chef de l’État en France date de 2021lors de la 41e session de la Conférence générale de l’UNESCO.

SG

Le Gabon a procédé au lancement officiel du projet « Éliminer les produits d’éclaircissement de la peau au mercure », lors d’un atelier de deux jours qui s’est ouvert ce mardi 20 juin à Libreville, rapporte la chaîne publique Gabon 24. Ce projet soutenu par l’ONU vise à réduire le risque d’exposition aux produits d’éclaircissement de la peau contenant du mercure, en sensibilisant aux risques sanitaires liés à leur utilisation, en élaborant des réglementations types pour réduire leur circulation et en mettant fin à la production, au commerce et à la distribution sur les marchés nationaux et internationaux.

Le projet est dirigé par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) sur financement du Fonds pour l’environnement mondial (FEM, sigle en anglais), et exécuté par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Biodiversity Research Institute (BRI). « La Convention de Minamata fait obligation aux États parties, dont le Gabon, d’adopter des directives sanitaires à caractère scientifique sur l’exposition du mercure et les composés du mercure. En collaboration avec l’OMS, nous sommes engagés dans la dynamique de retrait et de remplacement des équipements et appareils contenant ou fonctionnant à base de mercure par ceux n’en contenant pas », a déclaré Patrice Ontita, le secrétaire général du ministère de la Santé et des Affaires sociales.

La Convention de Minamata sur le mercure a fixé une limite de 1 mg/1 kg (1 ppm) pour le mercure dans les produits éclaircissants pour la peau. Cependant, un test réalisé en 2018 par le Zero Mercury Working Group et le BRI sur plus de 300 produits provenant de 22 pays a révélé qu’environ 10 % des crèmes éclaircissantes pour la peau dépassaient cette limite, beaucoup d’entre elles contenant jusqu’à 100 fois la quantité autorisée, apprend-on. Ce, alors que le mercure présente des risques importants pour la santé humaine et l’environnement.

Pour lutter contre l’usage de certains cosmétiques néfastes, le Gabon s’est uni à la Jamaïque et le Sri Lanka à travers ce projet conjoint pour éliminer le mercure dans lesdits produits, et réduire le coût environnemental et sanitaire de l’industrie de l’éclaircissement de la peau. L’initiative qui durera trois ans, est dotée de 14 millions de dollars. Le PNUE affirme qu’elle « permettra aux pays concernés d’aligner leurs politiques relatives au secteur cosmétique sur les meilleures pratiques, de créer un environnement propice à l’élimination progressive du mercure et de tenter de faire évoluer les normes culturelles plus larges relatives au teint de la peau en faisant participer les organisations, les professionnels de la santé et les personnes influentes travaillant dans ce domaine ».

P.N.N

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Selon le think tank américain Atlantic Council dans son rapport « 2023 Freedom and Prosperity Indexes », qui mesure l’évolution de la prospérité et des libertés dans le monde avec pour objectif de démontrer la corrélation entre ces deux indicateurs, le Gabon se positionne comme le 3e pays le plus prospère en Afrique avec un score de 64,61 sur 51 États classés. Un bon score pour le pays d’Ali Bongo qui arrive derrière l’Ile Maurice et les Seychelles respectivement premier et deuxième sur le continent.

Dans la zone Cemac, le Gabon en termes de prospérité est suivi par la Guinée équatoriale qui est 14e sur le plan africain, le Cameroun (16e), le Congo (20e) et le Tchad (49e). La République centrafricaine n’a pas été classée.

Pour établir son Indice mondial de prospérité, Atlantic Council s’est basée sur six indicateurs que sont le revenu, santé, éducation, l’environnement, les droits des minorités et les inégalités. Sur ces points, l’on sait que le Gabon a effectué des progrès ces dernières années avec notamment la mise en place de plusieurs réformes et mesures dans le but de garantir les droits des minorités et la lutte contre les inégalités, la santé et l’éducation des populations, ainsi que la protection de l’environnement…

Cependant, si le Gabon arrive dans le trio de tête en termes de prospérité, il figure parmi les pays les moins libres du continent dans le « 2023 Freedom and Prosperity Indexes ». En effet sur 51 États, le Gabon se classe 26e en termes de Liberté, devant le Cameroun (41e Africain), le Congo (45e) et le Tchad (46e) et la Guinée équatoriale (47e Africain). De ce fait, il n’y a pas une grande corrélation entre la prospérité et les libertés au Gabon selon ce classement.

SG

Prosperity

 

Freedom

1

Mauritius

3

2

Seychelles

1

3

Gabon

26

4

Tunisia

19

5

Algérie

39

6

Sao Tomé & Pr.

8

7

Cape Verde

2

8

Ghana

6

9

South Africa

7

10

Libye

48

11

Botswana

5

12

Egypte

43

13

Kenya

14

14

Guinée Equatoriale

47

15

Namibia

4

16

Cameroun

41

17

Morocco

18

18

Côte d'Ivoire

24

19

Sénégal

13

20

Congo

45

21

Gambia

9

22

Nigeria

30

23

Bénin

21

24

Malawi

11

25

Zambia

12

26

Liberia

17

27

Tanzania

15

28

Togo

22

29

Ethiopia

37

30

Zimbabwe

31

31

Djibouti

36

32

Angola

34

33

Guinée Bissau

32

34

Sierra Leone

16

35

Guinée

42

36

Soudan

49

37

Lesotho

10

38

Madagascar

29

39

Rwanda

27

40

Mauritania

35

41

Ouganda

28

42

Comores

38

43

RDC

40

44

Burundi

44

45

Mali

33

56

Erythrée

51

47

Niger

20

48

Burkina Faso

23

49

Tchad

46

50

Mozambique

25

51

Soudan du Sud

50

NB : Sont absents de ce classement la Somalie, l’Eswatini et la RCA. 

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté ce 20 juin 2023 la requête déposée le 12 juin dernier par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), qui demandait la disqualification du Gabon de cette compétition. Le TAS confirme ainsi la décision du jury d’appel de la Confédération africaine de football (CAF) qui avait déjà débouté le Cameroun dans le cadre de cette procédure. De ce fait, « le Gabon disputera la CAN des U23 au détriment du Cameroun qui a saisi le TAS en appel », conclut la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) dans un communiqué rendu public ce 20 juin 2023.

C’est donc la fin d’une procédure qui dure depuis le 23 mars 2023 suite à la requête déposée par le Cameroun auprès de la CAF après son élimination de la compétition à la suite d’une double confrontation contre les panthères du Gabon en mars dernier. Le Cameroun contestait l’âge de Floriss Djave, l’un des attaquants de la sélection U23 du Gabon. Mais, pour la CAF, d’après l’acte de naissance et le passeport du joueur fournis par la Fegafoot, Floriss Djave est effectivement né le 29 juillet 2003.

L’équipe des moins de 23 ans du Gabon peut donc désormais se préparer pour cette compétition qui démarre le 24 juin au stade Moulay-Abdallah à Rabat au Maroc. Dans cette compétition, le Gabon évoluera dans la poule B avec l’Égypte, le Mali et le Niger. En match d’ouverture, le pays organisateur, le Maroc, affrontera la Guinée.

SG

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Sur convocation d’Ali Bongo, président du Gabon et président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac), Libreville accueille la 23e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Ceeac du 20 juin au 1er juillet prochain, a annoncé dimanche l’organisation sous-régionale dans un communiqué. Les travaux ont pour slogan : « Relever le défi du financement de la communauté pour accélérer le processus d’intégration de la région Afrique centrale et soutenir la mise en œuvre de sa réforme institutionnelle ».

L’objectif général de ces assises est de faire le point sur la problématique du financement du processus d’intégration en Afrique centrale, une revue de la situation politique et sécuritaire de la région au premier trimestre 2023 et s’assurer du fonctionnement des institutions de la Communauté, selon la même source. Le programme prévoit des réunions des comités inter-États et des représentants permanents du 26 au 28 juin, suivi du conseil des ministres de la Ceeac le 29 juin. La Conférence des chefs d’État et de gouvernement est programmée pour le 1er juillet.

Le président Ali Bongo assure la présidence tournante de la Ceeac pour une période d’un an, conformément aux statuts de l’institution. Il remplace Felix Tshisekedi, son homologue de la République démocratique du Congo (RDC), qui lui a remis le flambeau au cours du 22e sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Ceeac le 25 février dernier à Kinshasa. Le dirigeant gabonais a déclaré qu’il portera une attention particulière sur les chantiers du financement de la Ceeac et la préservation de la forêt durant son mandat à la tête de la Communauté.

P.N.N

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