Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Après Paris (France) les 24 et 25 juin dernier, la Principauté de Monaco propose de découvrir, du 27 au 30 juin prochain, une cinquantaine de photos mettant à l’honneur la faune et la flore gabonaises à travers l’exposition itinérante « Amazing Gabon ». Cette exposition poursuivra son voyage pour s’installer, début juillet, à Lisbonne, la capitale du Portugal. Née du concours national de photographie « Amazing Gabon », cette initiative vise à promouvoir le Gabon comme une « destination touristique exceptionnelle », valorisant sa biodiversité unique.

« Avec une sélection de cinquante photographies spectaculaires, l’exposition est le reflet du succès retentissant de la première édition du concours », indique l’ambassade du Gabon en France, qui a abrité la première étape de cet événement culturel qui a coïncidé avec le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial auquel le président gabonais Ali Bongo Ondimba a pris part. Selon la représentation diplomatique gabonaise, cette exposition dans la capitale française a été « une opportunité en or pour le Gabon de mettre en lumière l’importance de préserver sa riche et unique biodiversité ».

Abritant une partie de la forêt tropicale du bassin du Congo connu comme « le poumon de l’Afrique », le Gabon est doté d’une biodiversité exceptionnelle. Ses forêts profondes et ses zones humides contribuent à la subsistance de milliers de Gabonais, et la pêche constitue l’une des principales activités de subsistance. Le pays abrite aussi des milliers d’espèces animales. Il est l’une des rares nations au monde dont l’économie affiche déjà un bilan carbone négatif. Le gouvernement mise sur cette biodiversité pour promouvoir l’écotourisme et améliorer les performances de ce secteur, dans sa politique de diversification de l’économie.  

P.N.N.

L’État gabonais a obtenu de la BGFIBank un financement de 60 milliards de FCFA pour son programme routier d’investissement prioritaire, a annoncé le ministre des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures, chargé de la Connexion des territoires, Toussaint Nkouma Emane. Cette enveloppe sera consacrée à la reprise des chantiers routiers à l’arrêt depuis quelques années. Parmi ces chantiers figurent les axes routiers Moanda-Bakoumba, Ndendé-Tchibanga, Forasol-Mbega et Tchibanga-Mouabi. « Soit à peu près 2 000 km de route en terre qui sont concernés », précise le membre du gouvernement.

Le 23 juin dernier, le ministre Toussaint Nkouma Emane a eu une séance de travail avec toutes les parties prenantes du programme routier d’investissement prioritaire, fruit d’un accord entre l’État gabonais et la BGFIBank, considérée comme le premier groupe financier de la zone CEMAC. L’objectif de cette rencontre était d’informer les entreprises retenues pour les différents chantiers de la disponibilité des ressources financières affectées à ces travaux, selon le ministère.

Le Gabon est engagé dans un programme prioritaire de construction et de réhabilitation des routes sur l’ensemble du territoire national. Selon des données officielles, seulement 2 000 km de route sont praticables dans le pays sur un linéaire de 10 000 km. En janvier dernier, le Premier ministre, Alain Claude Bilie-By-Nze, a déclaré avoir instruit le ministre des Travaux publics d’élaborer un programme d’urgence en vue de la reprise, « sans délai », des travaux d’entretien des routes en terre, en entreprise et en régie.

« Ce programme devra permettre la remise à niveau d’environ 1 452 km de routes en terre, notamment l’axe majeur qu’est la voie dite économique reliant Libreville à Franceville via Alembè », avait-il dit, précisant que ces travaux seront financés pour partie par le budget de l’État et pour l’autre partie, par l’implication des opérateurs économiques des secteurs forêts, bois, mines et pétrole, principalement.

P.N.N

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Le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba (photo), se rendra à Luanda en Angola mardi 27 juin 2023, indique un communiqué de la présidence gabonaise rendu public ce lundi. Le chef de l’État gabonais doit prendre part à un sommet quadripartite entre la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac) dont il assure la présidence tournante, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac), la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (Cirgl), selon la même source.

Ce sommet, organisé sous l’égide de l’Union africaine (UA), portera sur la coordination et l’harmonisation des réponses régionales concernant la situation dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) en proie à des violences. « L’évolution de la situation dans l’est de la RDC est un sujet de préoccupation majeure pour la région et le continent africain, en raison de la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire qui y prévaut », affirme la présidence de la République gabonaise.

Le conflit avec le groupe rebelle M23 au Nord-Kivu a aggravé une situation déjà désastreuse dans l’est de la RDC, notamment dans la province de l’Ituri où d’autres groupes armés, à l’instar de la Codeco et les ADF, tuent des civils. Le sommet de Luanda devrait permettre d’esquisser des solutions afin d’aboutir à la pacification de cette partie de la RDC, alors que son président, Félix Tshisekedi, a appelé à une coalition régionale contre ces groupes armés.

« Le Gabon, qui siège au Conseil de sécurité des Nations Unies en qualité de membre non permanent pour la période 2022-2023, sera un acteur majeur au cours de ces assises et y apportera son expertise et sa contribution à l’instar de toutes les autres parties prenantes pour apporter des propositions et des solutions aux questions de préservation et de maintien de la paix », assure la présidence gabonaise.

Patricia Ngo Ngouem

Olam Gabon, joint-venture entre le groupe agroalimentaire singapourien Olam Global Holdings (60 %) et la République du Gabon (40 %), a démenti tout risque de pénurie de son huile de table de marque Cuisin’Or. « La direction générale d’Olam Palm Gabon voudrait apporter un démenti formel à de telles allégations, et rassurer tous les acteurs de la chaîne de distribution et les populations qu’elle dispose des stocks d’huile suffisants dans ses entrepôts pour continuer d’approvisionner le marché, même lorsque des travaux de maintenance de routine sont effectués sur les lignes de production », déclare l’entreprise dans un communiqué publié le 22 juin.

Ce communiqué intervient alors qu’une note vocale sur les réseaux sociaux évoque « un arrêt de production de deux mois » à la raffinerie d’huile de palme brute d’Olam Palm Gabon à Lambaréné (Moyen-Ogooué). « Nous rassurons la population que l’huile Cuisin'Or sera toujours disponible sur le marché de façon continue et en quantités suffisantes pour satisfaire les besoins de consommation de tous », affirme l’entreprise. L’année dernière, l’huile de palme raffinée Cuisin’Or, produite localement par Olam Gabon, a disparu du marché pendant plusieurs mois, ce qui a entraîné une hausse vertigineuse de son prix.

Le gouvernement a accusé des opérateurs véreux d’entretenir la pénurie et le surenchérissement de ce produit Made in Gabon. Pour mettre un terme aux spéculations autour de ce « produit sensible de fabrication locale », le gouvernement a publié, le 22 septembre 2022, une liste de distributeurs agréés de cette huile. Olam a commencé ses opérations au Gabon en 1999. L’entreprise exploite dans le pays une unité d’emballage d’huile de consommation d’une capacité de 200 tonnes, en plus d’une raffinerie d’huile de palme d’une capacité de production de 750 tonnes/jour. Elle affirme avoir livré des volumes nets d’huile de palme brute de près de 100 000 tonnes en 2021, dont 22 000 tonnes d’huile de palme raffinée.

P.N.N

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Le Gabon a enregistré en 2023, un taux de réussite au premier tour du Baccalauréat de l’enseignement général, technique et professionnel de 36,91%, selon les résultats communiqués par le ministère de l’Éducation nationale. En effet, sur les 29 585 ayant passé les épreuves 10 922 ont été déclarés admis d’office. Le taux d’admissibilité est de 45,52% pour 13 469 candidats qui devront passer le second tour ce 26 juin, contre 5 194 recalés pour un taux d’échec de 17,55% au premier tour.

De manière détaillée, le baccalauréat de l’enseignement général affiche un taux de réussite de 35,8%, soit 9135 déclarés admis d’office sur 25 516 candidats qui ont passé cet examen officiel. Le Baccalauréat de l’enseignement technique et professionnel quant à lui enregistre un taux de réussite de 43,92% (1 587 admis d’office sur 4 069 candidats).

Parmi ces nouveaux bacheliers, l’on enregistre 15 candidats vivant avec un handicap admis d’office sur les 22 ayant pris part à l’examen et 3 candidats incarcérés dans les prisons sur les 8 ayant composé.

Selon le ministre de l’Éducation nationale, cette hausse globale à ces examens « s’explique d’une part par le respect du calendrier de l’année scolaire consécutif au maintien du dialogue permanent instauré avec les partenaires sociaux et d’autre part, le professionnalisme et le dévouement des collaborateurs », a affirmé Camélia Ntoutoume Leclercq.

Ces chiffres devraient connaitre une hausse à la suite des épreuves du second tour pour les candidats déclarés admissibles qui se déroule ce 26 juin 2023.

SG

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Les performances de l’industrie forestière ont considérablement accru au Gabon au cours de ces dernières années. Sur la période 2014 et 2022, selon les résultats d’une étude menée par le Cabinet de comptabilité Ernst and Young et le Cabinet de réalisation d’études socio-économiques Mays Mouissi Consulting, le chiffre d’affaires de l’industrie a progressé de 455 milliards de FCFA (+292%) pour s’établir à 611 milliards de FCFA en 2022.

Aussi, sur la même période, d’après la même source, le chiffre d’affaires de l’exploitation forestière a progressé de 231% passant de 28 milliards FCFA à 93 milliards de FCFA. Tandis que le chiffre d’affaires du segment placage de bois a progressé de 525% entre 2014 et 2022.

Ces performances sont la résultante de la mesure d’interdiction de l’exportation du bois sous forme de grumes prise en 2010 et qui a permis au Gabon de passer d’une économie basée sur l’exportation des matières premières brutes à une économie favorisant la transformation locale du bois. « Le Gabon a changé totalement de business model pour ce qui concerne la forêt. Puisque depuis 2010, nous avons l’obligation de transformer le bois produit au Gabon. Avec en plus la création de la Zone économique spéciale, ça a des impacts positifs. On est passé à la grande majorité à la 1ère voire à la 2e et à la 3e transformation. Cela crée de plus en plus de valeur tant pour l’emploi que pour les recettes de l’État », a indiqué Erik Watremez, associé du cabinet de comptabilité Ernst and Young.

Grâce à ces performances, en effet, la contribution de la filière bois au produit intérieur brut (PIB) du pays a considérablement augmenté au cours de ces dernières années. Entre 2010 et 2021, par exemple, elle est passée de 116 milliards à 444 milliards de FCFA.

SG

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Les produits « Dahi » de la marque Yoplait du lot n°160, à consommer jusqu’au 7 juillet 2023, ne sont plus autorisés à être commercialisés dans les marchés du Gabon. L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) vient en effet d’ordonner à Sigali, producteur de ladite marque, de retirer « sans délai » ces produits du marché pour défaut de qualité, indique un communiqué signé le 24 juin 2023 par Alia Maheva Bongo Ondimba, le directeur général de l’Agasa. « Les brigades d’inspection et de contrôle sont chargées de veiller à l’exécution stricte de la présente mesure sur l’ensemble du territoire national », indique l’Agasa.

Ce retrait est fait suite aux investigations menées au sein des établissements de distribution et de l’établissement de production dudit produit. Ce, suite à une alerte donnée dans une vidéo relayée sur les réseaux sociaux le 23 juin 2023 et qui faisait état de la mauvaise qualité du produit. Un défaut de qualité qui résulte, selon l’Agasa, « d’une défaillance technique dans le circuit de production, à l’origine de l’excès d’eau constaté dans la production finie, indiquant ainsi une absence d’autocontrôle des cuves de préparation après lavage et rinçage par le producteur ».

Par ailleurs, nonobstant les sanctions administratives, au titre des mesures conservatoires, l’Agasa a procédé à la fermeture provisoire de la ligne de production jusqu’à la mise en œuvre des actions correctives devant garantir la mise en consommation des produits répondant aux normes de qualité, apprend-on.

C’est le deuxième produit dont l’Agasa ordonne le retrait du marché en l’espace de deux mois. Avant ces produits laitiers, les biscuits de la marque « Bonne Maman » ont été retirés des rayons au début du mois de mai dernier, car présentant des risques sanitaires.

SG

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Le calendrier des prochaines élections générales (présidentielles, législatives et locales) au Gabon a été rendu public ce 25 juin 2023 par le Centre gabonais des élections (CGE). Selon Michel Stéphane Bonda, président du CGE, toutes ces élections se dérouleront le 26 août 2023 de 7 heures à 18 heures.

L’ouverture de la campagne électorale est prévue pour le 11 août prochain et sa fin le 25 août 2023. Les candidats à ces élections doivent déposer leurs dossiers à partir du 11 juillet 2023, a annoncé le président du CGE.

Ce calendrier des prochaines élections générales au Gabon doit encore être validé par le gouvernement au cours du Conseil des ministres avant d’être applicable. À noter qu’une session du Conseil des ministres est prévue ce 26 juin 2023.

La date des élections présidentielles, législatives et locales est fixée par le CGE quelques jours après la fin de la révision des listes électorales en vue de ces échéances électorales.

SG

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La China Precision Investment, une entreprise chinoise spécialisée dans l’extraction et la production de minerais, a dévoilé ses ambitions pour le secteur minier gabonais. Celles-ci passent notamment par un « investissement intégral » dans l’industrie et la transformation locale de la production du Gabon, a déclaré son directeur général, Donghu Liu, au cours d’une audience jeudi 22 juin avec le ministre des Mines et de la Géologie, Chen Sylvestre Mezui M’Obiang.

L’entreprise chinoise veut également mettre sa technologie au service du Gabon, notamment dans le domaine de la prospection minière. China Precision Investment espère devenir un partenaire de premier plan du Gabon, au moment où le pays entend booster sa croissance et attirer de nouveaux investisseurs internationaux à travers sa stratégie de diversification et de transformation de son économie.

« Le Gabon est engagé dans le recensement de ses capacités minières. C’est dans ce cadre qu’une prospection géologique de son sous-sol est la bienvenue, ainsi que la transformation locale que l’entreprise entend faire de sa production, laquelle génèrera de nombreux emplois au profit des jeunes », a indiqué le ministre des Mines, qui n’a pas laissé la porte fermée à un éventuel partenariat avec le groupe chinois. Le Gabon dispose d’un énorme potentiel minier qui reste cependant sous-exploité.  

Outre le manganèse et l’or, le minerai de fer, dont le pays détient des réserves abondantes, figure parmi ses ressources naturelles stratégiques. Le gouvernement gabonais tente de mettre en œuvre des réformes pour améliorer le cadre des affaires et attirer les investisseurs, telle la création de l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI).

Cette agence, qui est l’interlocuteur unique permettant la création d’entreprise en 48h, est censée servir de porte d’entrée aux investissements dans le pays et réduire les procédures administratives, les coûts et les périodes d’attente, selon les autorités. Le gouvernement encourage les investissements dans certaines des principales industries du pays, dont les mines, par le biais d’incitations douanières et fiscales. Les entreprises minières par exemple sont exemptées de droits de douane sur les équipements de travail importés.

Patricia Ngo Ngouem

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Dans le cadre de la phase 2 de son Programme accéléré d’accession à la propriété (PAAP), la Société nationale immobilière (SNI) vient de lancer officiellement la commercialisation de 200 parcelles viabilisées et 100 logements à Bikélé-Nzong, dans le 3e arrondissement de Ntoum.

Pour l’acquisition des parcelles, le prix du mètre carré oscille entre 10 000 FCFA et 18 000 FCFA avec des superficies variant entre 400 m2, 800 m2 et 1000 m2. Quant aux logements, les coûts d’acquisition varient entre 35 millions de FCFA et 44 millions de FCFA pour des appartements de type F3 et F4, soit de deux et trois chambres, apprend-on. Il s’agit pour la plupart des logements inachevés que la SNI va achever dans un délai maximum de six mois et les mettre à la disposition des acheteurs.

Pour l’achat de ces biens immobiliers, il y a trois possibilités d’acquisition. Notamment, le paiement comptant, le crédit immobilier ou en location-vente. Pour cette opération, la SNI selon son directeur général Hermann Kamonomono, privilégie les nouveaux acquéreurs. Notamment, ceux qui accèdent pour la première fois à la propriété au Gabon. L’objectif étant d’élargir les possibilités d’acquisition à de nouveaux acquéreurs, soutient la SNI.

« Nous exhortons nos compatriotes qui sont intéressés par l’opportunité de devenir propriétaires, de se rapprocher de nos services commerciaux et en faire la demande. Et nos équipes aussi bien techniques que commerciales se mettront à leur entière disposition jusqu’à ce que la parcelle ou le logement leur soit livré », indique Hermann Kamonomono.

Aussi, la SNI annonce l’élargissement de la phase 2 du PAAP à l’acquisition de parcelles disponibles dans les provinces à l’intérieur du pays. « Donc, nos compatriotes qui sont aussi intéressés par l’acquisition d’un bien à l’intérieur du pays pourront les solliciter dans les mêmes conditions qu’à Libreville », précise Hermann Kamonomono.

Le PAAP est un programme qui vise à doter les Gabonais de logements dans un contexte où l’accès à un logement décent ou à une parcelle viabilisée demeure un défi pour les populations. Dans son rapport intitulé « Financement du logement au Gabon : vers un logement abordable pour tous » publié en avril 2020, la Banque mondiale évalue le déficit au Gabon à 150 000 logements. À en croire l’institution de Bretton Woods, ce besoin croît chaque année de 6 000 à 7 000 logements.

Sandrine Gaingne

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