L’adhésion du Gabon, le 25 juin 2022 au Commonwealth, a offert au pays de « nouvelles opportunités et perspectives », notamment sur les plans diplomatique, économique et en matière d’éducation, a déclaré le président gabonais Ali Bongo Ondimba. Il s’exprimait à cet effet dans un discours à la nation le 30 juin dernier, à l’occasion du premier anniversaire de l’entrée du Gabon dans cette organisation intergouvernementale composée de 54 pays membres ayant l’anglais comme langue de partage.
Sur le plan diplomatique, le chef de l’État se réjouit du « renforcement » des relations du Gabon avec d’autres pays membres. « À cet égard, le Royaume-Uni procèdera prochainement à l’ouverture, dans notre pays, d’une mission diplomatique ayant à sa tête un haut-commissaire avec résidence à Libreville », a-t-il dit. Il indique par ailleurs que le Gabon a également signé un accord d’établissement de relations diplomatiques avec la Dominique, et qu’un accord similaire est actuellement examiné en vue de sa signature avec la Papouasie–Nouvelle-Guinée. « Ce sont là deux pays avec lesquels nous partageons une convergence de vue en matière environnementale et de gestion des forêts, et avec qui nous échangeons nos expériences respectives sur ces questions », a justifié le président.
Sur le plan économique, Ali Bongo Ondimba se félicite notamment de la signature des accords dans les domaines des infrastructures et de l’agriculture avec des hommes d’affaires britanniques qui ont séjourné en février dernier à Libreville, dans le cadre d’une mission économique. Le 3 février 2023 en effet, le Gabon et la Grande-Bretagne ont signé un mémorandum d’entente visant à booster le commerce et les investissements entre les deux pays membres du Commonwealth.
Par cet accord, la partie britannique s’engage à soutenir le pays dans le financement de ses infrastructures, le transfert de technologie de compétences et sur les questions de formation dans les métiers qui vont être développés, expliquait alors le directeur général de l’Agence gabonaise de la promotion des investissements (ANPI), Ghislain Moandza Mboma. De son côté, Libreville s’est engagée à mettre à la disposition de Londres l’ensemble des opportunités d’investissements dont elle dispose.
En matière d’éducation, Ali Bongo Ondimba assure que l’entrée du Gabon dans le Commonwealth a également eu des retombées positives pour le pays. Il a annoncé qu’une convention est en cours de finalisation entre l’Agence nationale des bourses du Gabon et la Commission des bourses d’études du Commonwealth. « La signature de cet instrument donnera à nos étudiants un accès plus aisé aux offres de bourses du Commonwealth », a déclaré le président gabonais, qui a appelé ses jeunes compatriotes à tirer profit des opportunités liées à leur « nouveau statut ».
C’est lors de son discours du Nouvel An 2022 que Ali Bongo Ondimba a annoncé la volonté du Gabon de faire partie de la « grande famille » du Commonwealth. Le président gabonais affirmait que l’adhésion au Commonwealth est « un tournant géopolitique majeur » pour le pays, dans son désir de « s’ouvrir et adhérer à un autre espace multiculturel également porteur ». Avec à la clé, « de nouvelles opportunités pour nos jeunes comme pour nos entreprises, par l’apport diplomatique et économique que le Gabon pourra en tirer », disait-il.
Patricia Ngo Ngouem
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Le lundi 03 juillet 2023, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 09h00 au Palais Présidentiel de la ville d’Oyem, dans la province du Woleu-Ntem.
En début de séance, le Conseil des Ministres a réaffirmé ses vifs encouragements à Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, pour son dynamisme constant aussi bien pour le rayonnement de la diplomatie gabonaise que sur le terrain social en faveur du bien-être de ses compatriotes.
En effet, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, a pris part, le 27 juin 2023, à Luanda en Angola, en qualité de Président en Exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), au Sommet quadripartite sur la coordination et l’harmonisation des réponses régionales au conflit dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Cette Rencontre au Sommet a appelé à une plus grande mutualisation des initiatives des structures régionales, continentales et internationales afin de mettre un terme à la situation sécuritaire qui prévaut à l’Est de la RDC et dans la Sous-Région des Grands-Lacs.
Le 1er juillet 2023 à Libreville, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, Président en Exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) a conduit les travaux de la 23ème Session Ordinaire de ladite Institution.
Il s’est agi pour les Chefs d’Etat et de Délégations de faire le point sur le fonctionnement de la Communauté, de relever les défis et consolider la dynamique de l’intégration de la Sous-Région. Cette dynamique passe par les projets réalisés en matière de financement de l’Institution, en matière de sécurité maritime, de la promotion de l’approche Genre ainsi que la promotion de toutes les initiatives permettant de faire face aux défis sécuritaires dans l’espace communautaire de la CEEAC.
Sur le plan national, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, après avoir mis un terme le vendredi 30 juin 2023, aux étapes de l’Estuaire, a poursuivi sa Tournée Républicaine le dimanche 02 juillet 2023 dans la province du Woleu-Ntem. Un accueil chaleureux et populaire lui a été réservé à Oyem avant de continuer ses déplacements dans les différentes localités de la province.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil des Ministres a délibéré sur les Affaires suivantes :
MINISTERE DE L’INTERIEUR
– Projet de décret fixant la date limite de dépôt des déclarations de candidature pour l’élection du Président de la République, des Députés à l’Assemblée Nationale, des Membres des Conseils départementaux et des Conseils municipaux pour l’année 2023.
– Projet de décret portant ouverture et clôture de la campagne électorale pour l’élection du Président de la République pour l’année 2023.
– Projet de décret portant ouverture et clôture de la campagne électorale pour l’élection des Députés à l’Assemblée Nationale et des Membres des Conseils départementaux et des Conseils municipaux pour l’année 2023.
Les présents projets de décrets pris en application des dispositions des articles y relatifs de la loi n°07/96 du 12 mars 1996, modifiée, fixe, en ce qui concerne le premier projet de texte, au 11 juillet 2023, la date limite de dépôt de déclaration de candidature pour l’élection du Président de la République, des Députés à l’Assemblée Nationale, des Membres des Conseils départementaux et des Conseils municipaux.
Le second projet de texte, ouvre la campagne électorale du Président de la République pour l’année 2023, à la date du 11 août à 00 heure et sa clôture le 25 août 2023 à 24 heures.
Le troisième projet de texte, quant à lui, dispose que : « La campagne électorale pour l’élection des députés à l’Assemblée Nationale et des Membres des Conseils départementaux et des Conseils municipaux pour l’année 2023 s’ouvre le 16 août à 00 heure. Elle est close le 25 août à 24 heures ».
– Projet de décret portant nomination des membres des bureaux des commissions électorales consulaires pour l’organisation de l’élection du Président de la République de l’année 2023.
Le présent projet de texte pris en application des dispositions des textes législatifs et règlementaires en la matière désigne nommément les membres des bureaux des commissions électorales consulaires pour l’organisation de l’élection du Président de la République de l’année 2023.
– Projet de décret portant nomination des membres des bureaux des commissions électorales locales pour l’organisation de l’élection des députés à l’Assemblée Nationale et des conseillers départementaux et des conseillers municipaux pour l’année 2023.
Pris en application des dispositions de la loi n°07/96 du 12 mars 1996, modifiée, le projet de texte suscité énumère les personnes nommées membres des bureaux des commissions électorales locales pour l’année 2023.
MINISTERE DE LA SANTE ET DES AFFAIRES SOCIALES
– Projet de décret portant création, attributions et organisation de l’Ecole Nationale pour Enfants et Adolescents Déficients Auditifs.
– Projet de décret portant création, attributions et organisation du Centre d’Accueil pour Enfants en Difficultés Sociales.
Les présents décrets, pris conformément aux dispositions de la loi n° 020/2005 du 3 janvier 2006 fixant les règles de création, d’organisation et de gestion des services de l’Etat, portent création, attributions et organisation de l’Ecole Nationale pour Enfants Déficients Auditifs, en abrégé « ENEDA » ainsi que du Centre d’Accueil Pour Enfants en Difficultés Sociales, en abrégé « CAPEDS ».
L’adoption de ces deux textes permet de combler le vide juridique en déterminant leurs cadres organiques.
En effet, ces deux structures à caractère social et dont les missions sont complémentaires assurent, pour ce qui concerne l’Ecole Nationale pour Enfants Déficients Auditifs, un encadrement et une éducation adaptée aux besoins des enfants déficients auditifs dans le but de favoriser leur insertion scolaire ainsi que leur intégration sociale et professionnelle.
Le Centre d’Accueil Pour Enfants en Difficultés Sociales quant à lui, a pour missions d’assurer un encadrement éducatif, psychosocial et une protection adaptée aux besoins de tout enfant en difficultés sociales, dans le but de favoriser son insertion et/ou sa réinsertion sociale. L’ENEDA et le CAPEDS jouissent d’une autonomie de gestion et sont rattachés à la Direction Générale des Affaires Sociales.
Aussi, pour leur fonctionnement respectif, l’Ecole Nationale pour Enfants Déficients Auditifs comprend-t-elle une Direction, des Services Techniques et des Services provinciaux. Le Centre d’Accueil Pour Enfants en Difficultés Sociales est composé d’une Direction et des Services provinciaux.
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE CHARGE DE LA FORMATION CIVIQUE
Madame le Ministre de l’Education Nationale a fait état au Conseil des Ministres, du Rapport sur le déroulement de l’année académique 2022-2023.
Au terme de ladite communication, le Conseil des Ministres a tenu à souligner sa profonde satisfaction marquée par une année académique apaisée consécutive au respect des engagements du Gouvernement vis-à-vis des partenaires sociaux et des différents acteurs du système éducatif, notamment le corps administratif et le corps enseignant.
Ce contexte empreint d’assiduité et de responsabilité, a d’ailleurs permis l’atteinte de résultats forts satisfaisants aux différents examens de fin d’année avec un taux de réussite pour la session 2023 reparti ainsi qu’il suit :
– Certificat d’Etudes Primaires (CEP) 82, 24% ; – Brevetd’Etudesdu PremierCycle(BEPC) 81, 96% ; – Baccalauréat de l’Enseignement Général 82,01% ; – Baccalauréat Technique et Professionnel 84,44%.
Il est à noter pour l’ensemble de ces examens, une implication personnelle pour une éducation inclusive de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, ayant permis un meilleur accompagnement pour les enfants vulnérables, notamment ceux vivant avec un handicap et ceux en difficulté sociale avec un taux de réussite respectif de 100% pour chaque examen et 50% (BEPC) et 100% (BAC).
Aussi, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, tient-il à rendre un hommage singulier et à adresser ses félicitations et encouragements ainsi que celles du Conseil des Ministres, à l’ensemble des acteurs du système éducatif.
Ce contexte particulier qui permet désormais un déroulement normal et apaisé du calendrier académique à l’échelle nationale, autorise une projection par les voies réglementaires du calendrier académique 2023-2024 ainsi qu’il suit :
Rentrée administrative :
– Pour l’ensemble des établissements publics et privés et le réseau des écoles publiques Conventionnées, le lundi 11 septembre 2023.
Rentrée des classes :
– Pour le réseau des écoles publiques Conventionnées, le mardi 12 septembre 2023 ;
– Pour l’ensemble des établissements publics et privés, le lundi 18 septembre 2023.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
SECRETARIAT GENERAL
– Attaché de Cabinet : M. Maël ENGONGAH.
HAUT-COMMISSARIAT DE LA REPUBLIQUE
– Haut-Commissaire : M. Charles MBA.
MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE
AUTORITE DE REGULATION DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES ET DES POSTES (ARCEP)
– Président du Conseil de Régulation : M. Lin MOMBO.
– Membres :
MINISTERE DE LA COMMUNICATION
HAUTE AUTORITE DE LA COMMUNICATION (HAC)
– Président : M. Germain NGOYO MOUSSAVOU.
– Conseillers – Membres :
Je vous remercie.
Les dates de la 17e édition de la prestigieuse course cycliste La Tropicale Amissa Bongo sont connues. Ce sera du 22 au 28 janvier 2024, indiquent les organisateurs dans un communiqué publié ce lundi 3 juillet. « Après une édition 2023 couronnée de succès, La Tropicale Amissa Bongo est de retour et prête à enflammer les routes du Gabon une fois de plus. Les équipes professionnelles et les sélections nationales africaines les plus talentueuses se réuniront à nouveau pour un spectacle cycliste inoubliable ! », peut-on lire dans le communiqué.
Le parcours officiel sera dévoilé dans les prochaines semaines, apprend-on. Comme par le passé, cette édition entend relever le défi d’un Tour du Gabon répondant aux standards de l’Union cycliste internationale (UCI) et aux attentes des participants et du public. La Tropicale a fait son retour en 2023 après deux années d’interruption liée à la pandémie de Covid-19. Le Français Geoffrey Soupe a remporté l’édition 2022.
Depuis sa création en 2006, la Tropicale Amissa Bongo est devenue la plus grande course du continent. Organisée chaque fin du mois de janvier, la course gabonaise réunit l’élite du cyclisme africain et des cyclistes européens de renom. Outre de promouvoir la destination Gabon, elle a aussi servi de révéler des talents émergents du continent, à l’instar de l’Erythréen Biniam Girmay, élu cycliste africain de l’année pour la troisième fois consécutive lors de la dernière édition de la course en 2022 et vainqueur l’année dernière de Gand-Wevelgem et d’une étape du Tour d’Italie.
P.N.N
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Les ministres des Affaires étrangères du Gabon et du Tchad ont signé, vendredi 30 juin à Libreville, deux accords visant à intensifier leur coopération bilatérale, tout en s’efforçant de la mettre au service du développement de la sous-région Afrique centrale. « Nous avons les organisations sous-régionales, mais j’estime que pour booster tout cela, il faudrait plutôt des coopérations bilatérales qui sont solides. Et des possibilités existent pour qu’on puisse réellement faire en sorte que l’intégration de notre sous-région puisse nous permettre d’être la locomotive au niveau du continent africain », a déclaré le ministre tchadien Mahamat Saleh Annadif.
Par cette signature, les deux pays s’engagent à densifier et diversifier la coopération bilatérale dans les domaines de l’économie, du commerce, des investissements, des finances et des établissements bancaires, de l’industrie de la défense, de l’agriculture, de la science et de la technique, de l’éducation, de l’information, du sport, du tourisme, de la santé et de tout autre domaine d’intérêt commun, indique la partie tchadienne qui qualifie ces accords d’« historiques ».
« Il nous revient à nous de faire en sorte que les ambitions visées par nos deux chefs d’État se traduisent par des actions concrètes et à la hauteur des challenges. Par ces deux instruments qui viennent assurément enrichir le cadre juridique de coopération entre nos deux pays, nous voici davantage outillés pour mettre le pied à l’étrier dans des secteurs qui sont à notre portée », assure le ministre gabonais Hermann Immongault.
Les deux membres du gouvernement ont exprimé leur confiance quant à l’impact positif de cette coopération sur le développement économique et social de leurs pays, ainsi que sur la consolidation de la paix et de la stabilité dans la sous-région. Ces accords prévoient en effet le règlement pacifique des différends pour trancher les litiges qui pourraient survenir entre le Gabon et le Tchad, dans un contexte de persistance des conflits armés dans certaines parties de l’Afrique centrale.
Lors de sa première visite de travail et d’amitié en août 2022 au Gabon, le président tchadien Mahamat Idriss Deby Itno avait discuté avec son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba, du raffermissement des liens multiformes de coopération entre Libreville et N’Djamena, ainsi que des questions liées à la paix et à la sécurité dans la sous-région et sur le continent. Le dirigeant tchadien avait notamment salué le « rôle important » que le Gabon a « toujours » joué dans les règlements des conflits dans son pays.
P.N.N.
Le ministère gabonais de l’Économie numérique et la société indienne Shapoorji-Pallonji ont paraphé, le 29 juin dernier, un mémorandum d’entente en vue de la construction d’un Datacenter national pour la conservation de ses données. La signature de cet accord est le résultat des négociations entamées depuis le mois de mars 2023 entre la société indienne et le gouvernement gabonais.
En effet, au cours d’une visite en mars dernier à Libreville, les responsables de ladite société, qui se présente comme l’une des meilleures en termes de construction des centres de stockage des données, avait proposé ses services au Gabon. À l’issue de cette visite, le ministre de l’Économie numérique avait instruit ses services de poursuivre les discussions avec le groupe indien avec l’implication de l’administration centrale et les entreprises sous tutelles notamment la Société de patrimoine des infrastructures numériques (SPIN) et l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), afin de mieux analyser cette offre. Finalement le Gabon semble avoir été convaincu par ladite offre, d’où la signature de ce mémorandum d’entente.
Toutefois, le ministère de l’Économie numérique ne donne pas plus de détails sur cet accord qui permettra au Gabon au cas où il aboutit, de réaliser l’un de ses projets phares dans le numérique à savoir la construction d’un Datacenter national dans le but de gérer et stocker ses données.
SG
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Le taux global de réussite au baccalauréat au Gabon a atteint 81,65% en 2023 contre 76,06 en 2022, selon les résultats rendus publics par le ministère de l’Éducation nationale à l’issue du second tour le 30 juin dernier. En effet, sur les 29 585 candidats qui ont pris part à cet examen national dans toutes les séries (général et technique et professionnel), 24 159 ont été déclarés admis.
Dans ces résultats, le baccalauréat de l’enseignement général enregistre un taux de réussite de 99,86% au second tour contre 35,81% au premier tour. Ce qui consacre un taux de réussite global de 82,01% contre 77,48% pour le baccalauréat général 2022. L’enseignement technique et professionnel pour sa part affiche un taux de réussite de 84,44% cette année contre 67,90% en 2022 à l’issue des deux tours.
D’après le ministre de l’Éducation nationale, cette hausse est une première au Gabon depuis l’instauration du baccalauréat général et technique et professionnel dans le pays.
Pour Camélia Ntoutoume Leclercq, cette hausse globale enregistrée au baccalauréat 2023 est la résultante du respect du calendrier de l’année scolaire consécutif au maintien du dialogue permanent instauré avec les partenaires sociaux entre autres. Car, l’on se souvient que l’année scolaire 2021-2022 avait été perturbée par des grèves à répétition des enseignants réunis au sein du Syndicat de l’éducation nationale (Sena) et la Convention nationale des syndicats de l’éducation nationale (Conasysed).
SG
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Sous la présidence d’Ali Bongo Ondimba, président du Gabon et président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), les chefs d’État et de gouvernement de la sous-région se sont réunis à Libreville le 1er juillet dernier pour la 23ᵉ session ordinaire de leur conférence. Au cours de cette rencontre, la conférence de la CEEAC a exhorté les États membres à s’acquitter de la totalité de leurs arriérés de contributions communautaires d’intégration afin de permettre à la communauté d’atteindre ses objectifs qui sont notamment de parvenir à une meilleure intégration de la sous-région.
Lors du sommet de Libreville, la conférence a noté que quelques États ont payé une partie de leur contribution et d’autres ont fait des annonces dans ce sens. Des avancées qui ont été appréciées par le chef de l’État gabonais et qui permettent de réduire l’ardoise de ces arriérés. Cependant, selon l’Ambassadeur Gilberto da Piedade Verissimo, président de la Commission de la CEEAC, « le financement de notre communauté demeure encore trop incertain » pour permettre à la sous-région de réaliser ses ambitions « au rythme souhaité par le Traité révisé de la CEEAC ».
Alors, pour inciter les uns et les autres à honorer leurs engagements, la conférence a exhorté les États membres qui n’ont pas encore inséré la contribution communautaire d’intégration dans leur loi de finances respectives de le faire, et à mettre en œuvre intégralement ces mécanismes de financement. Elle a également instruit le président en exercice du conseil des ministres, le président de la Commission, le ministère du Budget du Gabon « d’engager un dialogue politique bilatéral avec chaque État membre pour définir une feuille de route assortie d’un plan d’action sur les mesures à prendre par chaque pays pour apurer ces arriérés de contributions, insérer dans leur loi de finances et appliquer intégralement les mécanismes de la contribution communautaire d’intégration », indique le communiqué final de ce 23e sommet.
La CEEAC regroupe 11 pays. À savoir, l’Angola, Burundi, Cameroun, la Centrafrique, Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa, Gabon, la Guinée équatoriale, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, et Tchad.
Sandrine Gaingne
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Au premier trimestre 2023, l’activité de la téléphonie, mesurée par son indice du chiffre d’affaires, a reflué de 2,1% par rapport au quatrième trimestre 2022 (-3,8%), indique la dernière note conjoncturelle sectorielle de la direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF). La DGEPF explique que cette situation résulte des contreperformances de la téléphonie mobile, dont le chiffre d’affaires ne cesse de baisser.
En cause notamment, la multiplication des actions commerciales qui se traduit par la baisse implicite des tarifs. Cette baisse est notamment consécutive à la campagne de boycott menée en avril dernier visant à contraindre les opérateurs télécoms à réduire leurs tarifs, notamment Moov Africa Gabon Telecom et Airtel Gabon. Ces résultats sont également la résultante du repli du nombre d’abonnés Internet mobile qui a contribué à « lester l’activité », selon la même source.
À fin mars 2022, le Gabon comptait officiellement 3 millions d’abonnés à la téléphonie (fixe et mobile) et 2,2 millions à l’Internet (GSM et haut débit). En glissement annuel par contre, l’activité a crû de 1,3% en lien avec les bonnes performances des connexions Internet qui ne cessent de s’apprécier, grâce notamment au développement des services en ligne, se félicite la DGEPF. Dans son dernier audit, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) note une « légère amélioration des différents indicateurs qualité en termes de voix et des services data ».
P.N.N.
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« A compter de ce jour, les dérogations accordées aux transporteurs routiers de grumes pour circuler les week-ends et jours fériés sont suspendues. Est également suspendu, l’octroi de nouvelles dérogations », a annoncé le ministre des Transports, Auguste Roger Bibaye Itandas, dans une note datée du 29 juin 2023. Ainsi, rappelle le ministre des Transports, les dispositions de l’arrêté du 29 mai 2002 interdisant la circulation de ces poids lourds les week-ends et les jours fériés ainsi que les sanctions y relatives « demeurent applicables intégralement dans toute leur rigueur ».
Selon cet arrêté, tout véhicule grumier qui circulera en violation des prescriptions de cette décision sera passible d’une peine d’amende forfaitaire allant de 500 000 FCFA à un million de FCFA et de l’immobilisation immédiate du véhicule par les forces de sécurité ou les contrôleurs routiers. Et le propriétaire du véhicule ou son préposé écopera également d’une peine d’amende forfaitaire allant de 500 000 FCFA à un million de FCFA. « Les services de la brigade de contrôle routier du ministère des Transports, ainsi que les forces de défense et de sécurité sont chargées de veiller au strict respect de la présente mesure », précise le ministre des Transports.
Le membre du gouvernement ne donne pas les raisons de la suspension de ces dérogations. Mais en 2002, la mesure avait été prise pour des besoins de sécurité routière étant donné que ces poids lourds sont souvent à l’origine de plusieurs accidents sur les axes routiers.
SG
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Pour bénéficier du fonds global de 2 milliards de FCFA récemment mis en place par le président de la République, dans le cadre du programme Activités génératrices de revenus (AGR), les Gabonais économiquement faibles (GEF) sont invités à déposer leur candidature. Les dépôts de dossiers se font du 26 juin au 7 juillet 2023 dans les gouvernorats de province pour les personnes résidant dans les capitales provinciales, dans les préfectures pour celles qui résident dans les départements et dans les sous-préfectures pour celles qui résident dans les districts.
Il est demandé aux postulants de fournir une demande manuscrite, une copie de leur pièce d’identité, une copie de la carte CNAMGS (Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale) avec la mention GEF, ainsi que des documents justifiant le statut de coopérative ou d’association. À cet effet, les candidats doivent être des Gabonais économiquement faibles exerçant une activité à titre individuel, en coopérative ou en association dans les domaines tels que le commerce, l’artisanat, l’agriculture, la pêche, l’élevage, les services, la petite transformation.
Le programme AGR ambitionne de lutter contre le chômage dans le pays. Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), le Gabon possède l’un des taux de chômage chez les jeunes les plus élevés d’Afrique subsaharienne (36%).
SG
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