Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

L’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) met à la disposition des bacheliers des séries scientifiques et techniques (C, D, S, E, STT) de la session juin 2023, intéressés par des études dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication, 20 bourses d’études pour des formations en « intelligence artificielle », informe l’Agence.

La formation va se dérouler à Aivancity School For Technology, Business & Society de Cachan en France, une école de l’intelligence artificielle (IA) et de la data, au titre de l’année académique 2023 -2024.

Pour en bénéficier, il faut être de nationalité gabonaise, être âgé de 24 ans au plus, avoir fait une demande de bourse sur eBourse, avoir obtenu le baccalauréat au 1er tour avec une moyenne supérieure ou égale à 12/20 et avoir obtenu une moyenne annuelle supérieure ou égale à 10/20 en classe de terminale. Les dossiers de candidature doivent être déposés au service courrier de l’ANBG, au plus tard le 10 juillet 2023.

Cette offre de bourse est faite dans un contexte où l’intelligence artificielle est de plus en plus développée dans le monde. Selon Désiré Kammogné, directeur en développement chez Wise Host, une entreprise spécialisée dans le développement de logiciels, « la formation en intelligence artificielle revêt une importance cruciale dans notre société moderne. Car, elle favorise l’innovation et la compétitivité dans divers secteurs économiques notamment ».

Pour lui, les pays et les entreprises « qui investissent dans la formation en IA sont mieux préparés pour tirer parti de cette technologie et gagner un avantage concurrentiel. Elles peuvent automatiser des tâches, améliorer la précision des prévisions, optimiser les processus de production et offrir des produits et services plus personnalisés. La formation en IA permet donc aux individus et aux entreprises de rester à la pointe de l’innovation et d’anticiper les tendances futures », explique Désiré Kammogné.

SG

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Le Sous-comité des Nations Unies pour la prévention de la torture (SPT) a annoncé, lundi 3 juillet dans un communiqué, son intention de se rendre au Gabon « au cours du premier semestre 2024 ». Cette visite a pour but d’évaluer le traitement réservé aux personnes privées de liberté, ainsi que les garanties mises en place pour les protéger contre la torture et les mauvais traitements, apprend-on.

En adhérant au protocole facultatif à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants (OPCAT), le Gabon est tenu d’autoriser le SPT à visiter, sans préavis ni entrave, tous les lieux où des personnes sont privées de liberté. Au cours de sa visite dans le pays donc, la délégation du SPT rencontrera des représentants des autorités nationales, du ministère public, du pouvoir judiciaire et de la société civile.

Elle visitera également des lieux de détention comme les établissements pénitentiaires, les commissariats de police et les gendarmeries, ainsi que des hôpitaux psychiatriques et des centres de rétention. Le Gabon a ratifié l’OPCAT le 22 septembre 2010. En vertu de l’article 17 dudit protocole, l’État gabonais disposait d’un délai d’une année, soit au plus tard le 22 septembre 2011, pour mettre en place un mécanisme national de prévention (MNP) qui effectue des visites régulières dans tous les lieux du pays où des personnes sont privées de liberté.

Le SPT affirme que le Gabon figure parmi les États parties dont « le respect de leurs obligations au titre de l’article 17 de l’OCPAT est largement en retard ». Cette obligation a été toutefois partiellement mise en œuvre avec l’adoption d’un projet de loi, en conseil des ministres en avril 2022 et devant le Sénat en juillet 2022, portant création ou mise en place du mécanisme national de prévention de la torture (MNPT). Cette visite du SPT au Gabon intervient près de 10 ans après la première effectuée du 3 au 12 décembre 2013.

P.N.N

Dans le cadre de l’opérationnalisation du programme de microcrédit récemment mis en place au Gabon, Okoumé Capital, filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques, a signé le 4 juillet 2023, une convention de partenariat avec cinq établissements de microfinance (EMF). Ces derniers que sont EDG, Cofina, SFE, Finam, Sodec vont faciliter aux porteurs de projets l’accès à la ligne de crédits d’un montant total de 7 milliards de FCFA mis en place dans le cadre de ce programme. Elles vont « mettre à disposition des porteurs de projets des crédits à un taux d’intérêt annuel de 6 % pour des montants allant de 200 000 FCFA et 1,5 million de FCFA », indique Okoume Capital, qui assurera pour l’État gabonais, le suivi des opérations de distributions des crédits et garantira le respect des engagements contractuels.

Les demandeurs de ces microcrédits doivent donc se rapprocher de ces 5 microfinances qui feront la sélection des bénéficiaires sur l’étendue du territoire national, en tenant compte de la viabilité et de la durabilité économique potentielle de leurs projets. Le programme est exclusivement réservé aux Gabonais (entrepreneurs individuels gabonais, TPE ou PME détenues par des Gabonais), dans les neuf provinces du pays.

Cette initiative vise à stimuler l’économie et favoriser la création d’emplois en offrant un accès facilité au financement, essentiel pour la relance et la croissance des microentreprises et des porteurs de projets. Ce, dans un contexte où les petites entreprises peinent à trouver des crédits auprès des banques pour développer leurs projets. C’est donc une opportunité pour ces entrepreneurs individuels gabonais, TPE et PME.

SG

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Olivier Berni l’ancien directeur général de la société Handling Partner Gabon (HPG), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) fait l’objet d’une procédure judiciaire au Gabon. Révoqué le 4 mai dernier, le Français est poursuivi par son ancien employeur « pour des faits de malversations financières ». Une plainte a pour cela été déposée. L’information a été rendue publique hier 4 juillet 2023 dans un communiqué commis par HPG pour apporter des clarifications sur les conditions de révocation d’Olivier Berni comme DG de cette société.

En effet, selon HPG qui est une entreprise spécialisée dans l’assistance au sol des avions, des insuffisances avaient été constatées dans la gestion de la société sous la direction d’Olivier Berni, notamment « sur le plan des finances et des ressources humaines de l’entreprise et de la perte de confiance en découlant ». Et « au cours de la passation des charges réalisée en vue de l’installation de la direction générale par intérim, des opérations irrégulières ont été constatées et reconnues par le DG sortant », indique le communiqué. D’où la plainte déposée par HPG.

Cependant, Olivier Berni dit ne pas reconnaître les faits qui lui sont reprochés. Dans une récente interview accordée au journal Le Confidentiel, Olivier Berni, parlant des malversations financières, affirmait : « je n’ai jamais reçu de demande d’explication sur l’aspect financier ». Défendant son bilan à la tête de HPG, il soutient qu’entre 2021 et 2023, la situation financière de ladite société s’est améliorée.

À l’en croire, quand il a pris les commandes de HPG en 2021, elle était en cessation de paiements depuis novembre 2020 et même en faillite avec des pertes de près de 1,8 milliard de FCFA, accumulées principalement sur 9 mois. « En 2021 l’activité était réduite de 70 % (…) En 2022, meilleurs résultats avec -121 millions de FCFA avant que je ne parte. Mars 2023 résultats positifs de 45 millions FCFA. Les audits effectués prouvent que la situation se dégradait depuis 2018. Mon principal souci était de maintenir l’emploi et de trouver des solutions pour que l’ensemble des salariés perçoivent régulièrement ce qui a été fait pendant 31 mois », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, l’audit actuellement mené par un cabinet indépendant au sein de HPG permettra de disposer d’un état des lieux complet de la situation financière de la société.

SG

L’Etat gabonais et la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale du géant minier français Eramet, ont procédé ce mardi 4 juillet à la signature de partenariats avec cinq établissements de microfinance (EMF) en vue de faciliter l’accès aux lignes de crédits aux jeunes entrepreneurs installés dans la zone d’influence de l’entreprise. Cette signature est l’aboutissement d’un long processus débuté il y a plusieurs mois.

En fin 2022, la Comilog et l’Etat du Gabon ont mis en place un fonds d’amorçage pour accompagner les entrepreneurs individuels et les promoteurs de PME en leur permettant d’avoir accès aux lignes de financement pour susciter l’auto-emploi. L’objectif principal de ce fonds est de développer l’entrepreneuriat dans la ville minière de Moanda (Haut-Ogooué) et ses environs, et par conséquent une économie parallèle aux activités de la mine.

Ce fonds s’inscrit dans le cadre de la politique RSE (responsabilité sociale des entreprises) de la filiale d’Eramet. Selon la directrice générale des PME-PMI, Georgette Ongala, ces fonds sont destinés aux jeunes porteurs de projets de la zone Moanda-Mounana-Bakoumba qui mènent des activités et qui étaient confrontés à la difficulté d’accéder à un financement. « Je pense qu’aujourd’hui, avec toutes ces signatures-là, c’est l’Etat qui apporte une solution pour l’obtention de microcrédits aux jeunes entrepreneurs », a-t-elle déclaré à la télévision publique.

Le Gabon compte au moins 140 000 PME et TPE qui représentent près de 93 % de la population fiscale, selon les données de la direction générale des Impôts. Mais ces entreprises peinent souvent à accéder aux financements, en raison notamment de leur caractère informel. Grâce aux fonds RSE de la Comilog, les EMF partenaires faciliteront l’accès aux crédits pour les entrepreneurs de la province du Haut-Ogooué avec un taux d’intérêt garanti de 5 à 6 %, apprend-on.

P.N.N

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Comparativement au quatrième trimestre 2022, l’indice de la récolte de régimes de palme au Gabon a bondi de 26 % après trois mois d’activité en 2023. Ce résultat a été obtenu suite « à l’amélioration des rendements des plantations, notamment la récolte de nouveaux espaces et l’arrivée à maturité de certaines surfaces ayant fait l’objet d’un élargissement récent. Rapportée à la même période de l’année précédente, la progression reste modeste (+3,8 %) », explique le ministère de l’Économie.

Des performances qui ont permis au palmier à huile d’améliorer l’indicateur de l’agriculture de rente au Gabon qui a progressé de 16,3 % en glissement trimestriel.

Cependant, la production d’huile rouge n’a pas suivi cette tendance haussière. Elle a baissé de 6,9 % au premier trimestre par rapport à la même période au premier trimestre 2022. Selon la note de conjoncture du ministère de l’Économie, la production de cette denrée alimentaire s’est établie à 37 637 tonnes au premier trimestre contre 38 250 tonnes en glissement annuel.

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Des performances que le Gabon compte améliorer au cours des années à venir. Étant donné que le palmier à huile est l’un des piliers du développement de l’agriculture dans le pays. D’après le document de cadrage macroéconomique et budgétaire 2022-2024 du Gabon, cette hausse devrait être soutenue notamment par la production des champs d’Olam Palm Gabon, filiale locale du groupe singapourien Olam international ainsi que par la production des plantations du programme Graine (Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés).

SG

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Le gouvernement a adopté hier lundi 3 juillet un projet de décret portant création, attribution et organisation d’une école pour enfants déficients auditifs (Eneda). C’était au cours du conseil des ministres qui a également validé la création du Centre d’accueil pour enfants en difficultés sociales, en abrégé (Capeds).

« Ces deux structures à caractère social et dont les missions sont complémentaires assurent, pour ce qui concerne l’École nationale pour enfants déficients auditifs, un encadrement et une éducation adaptés aux besoins des enfants déficients auditifs dans le but de favoriser leur insertion scolaire ainsi que leur intégration sociale et professionnelle », explique le gouvernement dans un communiqué.

Le Centre d’accueil pour enfants en difficultés sociales quant à lui, a pour missions d’assurer un encadrement éducatif, psychosocial et une protection adaptée aux besoins de tout enfant en difficultés sociales, dans le but de favoriser son insertion ou sa réinsertion sociale, apprend-on.

Selon le gouvernement, l’Eneda et le Capeds jouissent d’une autonomie de gestion et sont rattachés à la Direction générale des affaires sociales. « L’adoption de ces deux textes permet de combler le vide juridique en déterminant leurs cadres organiques », précise le conseil des ministres. 

Rappelons que la société pétrolière française TotalEnergies dans le cadre de ses activités de responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) a prévu de financer dans la ville de Port-Gentil une école spécialisée pour les enfants déficients auditifs. Toutefois, le communiqué du conseil des ministres ne permet pas de déterminer s’il s’agit du même projet ou non.

SG

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La production de caoutchouc humide a baissé de 5,7 % au premier trimestre 2023 en comparaison au quatrième trimestre de l’année 2022. Selon la dernière note de conjoncture du ministère de l’Économie, cette baisse a été enregistrée en raison de l’arrêt des saignées par SIAT (Société d’investissement pour l’agriculture tropicale) sur le site de production de Bitam. Ce, dans le cadre du « balancement des panneaux » qui consiste à suspendre la récolte les arbres durant un temps pour observer leur comportement avant la reprise des saignées. Cependant, en glissement annuel, la production s’apprécie de 21,7 %, suite au regain d’activité après la levée des mesures restrictives antiCovid-19.

Ces résultats négatifs enregistrés au cours du premier trimestre 2023 ont impacté la commercialisation du caoutchouc gabonais à international. Ainsi, les exportations de ce produit ont chuté au cours du premier trimestre passant de 1511,9 tonnes vendues au 4e trimestre 2022, contre 1350,7 tonnes au premier trimestre. Ce qui a entraîné également une baisse du chiffre d’affaires au cours de la période sous revue.

Rappelons que le Gabon est l’un des principaux producteurs africains de caoutchoucs derrière la Côte d’Ivoire, le Nigéria, le Libéria et le Cameroun.

SG

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L’adhésion du Gabon, le 25 juin 2022 au Commonwealth, a offert au pays de « nouvelles opportunités et perspectives », notamment sur les plans diplomatique, économique et en matière d’éducation, a déclaré le président gabonais Ali Bongo Ondimba. Il s’exprimait à cet effet dans un discours à la nation le 30 juin dernier, à l’occasion du premier anniversaire de l’entrée du Gabon dans cette organisation intergouvernementale composée de 54 pays membres ayant l’anglais comme langue de partage.

Sur le plan diplomatique, le chef de l’État se réjouit du « renforcement » des relations du Gabon avec d’autres pays membres. « À cet égard, le Royaume-Uni procèdera prochainement à l’ouverture, dans notre pays, d’une mission diplomatique ayant à sa tête un haut-commissaire avec résidence à Libreville », a-t-il dit. Il indique par ailleurs que le Gabon a également signé un accord d’établissement de relations diplomatiques avec la Dominique, et qu’un accord similaire est actuellement examiné en vue de sa signature avec la Papouasie–Nouvelle-Guinée. « Ce sont là deux pays avec lesquels nous partageons une convergence de vue en matière environnementale et de gestion des forêts, et avec qui nous échangeons nos expériences respectives sur ces questions », a justifié le président.

Sur le plan économique, Ali Bongo Ondimba se félicite notamment de la signature des accords dans les domaines des infrastructures et de l’agriculture avec des hommes d’affaires britanniques qui ont séjourné en février dernier à Libreville, dans le cadre d’une mission économique. Le 3 février 2023 en effet, le Gabon et la Grande-Bretagne ont signé un mémorandum d’entente visant à booster le commerce et les investissements entre les deux pays membres du Commonwealth.

Par cet accord, la partie britannique s’engage à soutenir le pays dans le financement de ses infrastructures, le transfert de technologie de compétences et sur les questions de formation dans les métiers qui vont être développés, expliquait alors le directeur général de l’Agence gabonaise de la promotion des investissements (ANPI), Ghislain Moandza Mboma. De son côté, Libreville s’est engagée à mettre à la disposition de Londres l’ensemble des opportunités d’investissements dont elle dispose.

En matière d’éducation, Ali Bongo Ondimba assure que l’entrée du Gabon dans le Commonwealth a également eu des retombées positives pour le pays. Il a annoncé qu’une convention est en cours de finalisation entre l’Agence nationale des bourses du Gabon et la Commission des bourses d’études du Commonwealth. « La signature de cet instrument donnera à nos étudiants un accès plus aisé aux offres de bourses du Commonwealth », a déclaré le président gabonais, qui a appelé ses jeunes compatriotes à tirer profit des opportunités liées à leur « nouveau statut ».

C’est lors de son discours du Nouvel An 2022 que Ali Bongo Ondimba a annoncé la volonté du Gabon de faire partie de la « grande famille » du Commonwealth. Le président gabonais affirmait que l’adhésion au Commonwealth est « un tournant géopolitique majeur » pour le pays, dans son désir de « s’ouvrir et adhérer à un autre espace multiculturel également porteur ». Avec à la clé, « de nouvelles opportunités pour nos jeunes comme pour nos entreprises, par l’apport diplomatique et économique que le Gabon pourra en tirer », disait-il.

Patricia Ngo Ngouem

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Le lundi 03 juillet 2023, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO  ONDIMBA, Président de la République, Chef de  l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès  09h00 au Palais Présidentiel de la ville d’Oyem,  dans la province du Woleu-Ntem.

En début de séance, le Conseil des Ministres a  réaffirmé ses vifs encouragements à Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la  République, Chef de l’Etat, pour son dynamisme constant aussi bien pour le rayonnement de la  diplomatie gabonaise que sur le terrain social en  faveur du bien-être de ses compatriotes. 

En effet, Son Excellence Ali BONGO  ONDIMBA, Président de la République, Chef de  l’Etat, a pris part, le 27 juin 2023, à Luanda en  Angola, en qualité de Président en Exercice de la  Communauté Economique des Etats de l’Afrique  Centrale (CEEAC), au Sommet quadripartite sur la coordination et l’harmonisation des réponses  régionales au conflit dans l’Est de la République  Démocratique du Congo (RDC). 

Cette Rencontre au Sommet a appelé à une plus  grande mutualisation des initiatives des structures  régionales, continentales et internationales afin de  mettre un terme à la situation sécuritaire qui prévaut  à l’Est de la RDC et dans la Sous-Région des  Grands-Lacs. 

Le 1er juillet 2023 à Libreville, Son Excellence Ali  BONGO ONDIMBA, Président de la  République, Chef de l’Etat, Président en Exercice  de la Conférence des Chefs d’Etat et de  Gouvernement de la Communauté Economique des  Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) a conduit les  travaux de la 23ème Session Ordinaire de ladite  Institution. 

Il s’est agi pour les Chefs d’Etat et de Délégations de faire le point sur le fonctionnement de la  Communauté, de relever les défis et consolider la dynamique de l’intégration de la Sous-Région.  Cette dynamique passe par les projets réalisés en  matière de financement de l’Institution, en matière  de sécurité maritime, de la promotion de l’approche  Genre ainsi que la promotion de toutes les initiatives  permettant de faire face aux défis sécuritaires dans  l’espace communautaire de la CEEAC.  

Sur le plan national, Son Excellence Ali BONGO  ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, après avoir mis un terme le vendredi 30 juin  2023, aux étapes de l’Estuaire, a poursuivi sa  Tournée Républicaine le dimanche 02 juillet 2023  dans la province du Woleu-Ntem. Un accueil  chaleureux et populaire lui a été réservé à Oyem  avant de continuer ses déplacements dans les  différentes localités de la province. 

AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES  LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil des Ministres a délibéré sur les Affaires  suivantes :  

MINISTERE DE L’INTERIEUR 

Projet de décret fixant la date limite de dépôt  des déclarations de candidature pour  l’élection du Président de la République, des  Députés à l’Assemblée Nationale, des  Membres des Conseils départementaux et  des Conseils municipaux pour l’année 2023. 

Projet de décret portant ouverture et clôture  de la campagne électorale pour l’élection du  Président de la République pour l’année  2023. 

Projet de décret portant ouverture et clôture  de la campagne électorale pour l’élection des  Députés à l’Assemblée Nationale et des  Membres des Conseils départementaux et  des Conseils municipaux pour l’année 2023.

Les présents projets de décrets pris en application  des dispositions des articles y relatifs de la loi  n°07/96 du 12 mars 1996, modifiée, fixe, en ce qui  concerne le premier projet de texte, au 11 juillet  2023, la date limite de dépôt de déclaration de  candidature pour l’élection du Président de la  République, des Députés à l’Assemblée Nationale,  des Membres des Conseils départementaux et des  Conseils municipaux.  

Le second projet de texte, ouvre la campagne  électorale du Président de la République pour  l’année 2023, à la date du 11 août à 00 heure et sa  clôture le 25 août 2023 à 24 heures.  

Le troisième projet de texte, quant à lui, dispose  que : « La campagne électorale pour l’élection des  députés à l’Assemblée Nationale et des Membres  des Conseils départementaux et des Conseils  municipaux pour l’année 2023 s’ouvre le 16 août à  00 heure. Elle est close le 25 août à 24 heures ».

Projet de décret portant nomination des  membres des bureaux des commissions  électorales consulaires pour l’organisation  de l’élection du Président de la République  de l’année 2023. 

Le présent projet de texte pris en application des  dispositions des textes législatifs et règlementaires en la matière désigne nommément les membres des  bureaux des commissions électorales consulaires  pour l’organisation de l’élection du Président de la  République de l’année 2023. 

Projet de décret portant nomination des  membres des bureaux des commissions  électorales locales pour l’organisation de  l’élection des députés à l’Assemblée  Nationale et des conseillers départementaux  et des conseillers municipaux pour l’année  2023. 

Pris en application des dispositions de la loi n°07/96  du 12 mars 1996, modifiée, le projet de texte suscité énumère les personnes nommées membres des  bureaux des commissions électorales locales pour  l’année 2023. 

MINISTERE DE LA SANTE ET DES  AFFAIRES SOCIALES 

Projet de décret portant création,  attributions et organisation de l’Ecole  Nationale pour Enfants et Adolescents  Déficients Auditifs. 

Projet de décret portant création,  attributions et organisation du Centre  d’Accueil pour Enfants en Difficultés  Sociales. 

Les présents décrets, pris conformément aux  dispositions de la loi n° 020/2005 du 3 janvier 2006 fixant les règles de création, d’organisation et de  gestion des services de l’Etat, portent création,  attributions et organisation de l’Ecole Nationale pour Enfants Déficients Auditifs, en abrégé  « ENEDA » ainsi que du Centre d’Accueil Pour  Enfants en Difficultés Sociales, en abrégé  « CAPEDS ». 

L’adoption de ces deux textes permet de combler le  vide juridique en déterminant leurs cadres  organiques. 

En effet, ces deux structures à caractère social et  dont les missions sont complémentaires assurent, pour ce qui concerne l’Ecole Nationale pour Enfants  Déficients Auditifs, un encadrement et une  éducation adaptée aux besoins des enfants déficients  auditifs dans le but de favoriser leur insertion  scolaire ainsi que leur intégration sociale et  professionnelle. 

Le Centre d’Accueil Pour Enfants en Difficultés  Sociales quant à lui, a pour missions d’assurer un  encadrement éducatif, psychosocial et une  protection adaptée aux besoins de tout enfant en difficultés sociales, dans le but de favoriser son  insertion et/ou sa réinsertion sociale. L’ENEDA et le CAPEDS jouissent d’une  autonomie de gestion et sont rattachés à la Direction  Générale des Affaires Sociales. 

Aussi, pour leur fonctionnement respectif, l’Ecole  Nationale pour Enfants Déficients Auditifs  comprend-t-elle une Direction, des Services  Techniques et des Services provinciaux. Le Centre  d’Accueil Pour Enfants en Difficultés Sociales est  composé d’une Direction et des Services  provinciaux. 

EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE

MINISTERE DE L’EDUCATION  NATIONALE CHARGE DE LA FORMATION  CIVIQUE 

Madame le Ministre de l’Education Nationale a fait  état au Conseil des Ministres, du Rapport sur le déroulement de l’année académique 2022-2023. 

Au terme de ladite communication, le Conseil des  Ministres a tenu à souligner sa profonde satisfaction  marquée par une année académique apaisée  consécutive au respect des engagements du  Gouvernement vis-à-vis des partenaires sociaux et  des différents acteurs du système éducatif,  notamment le corps administratif et le corps  enseignant. 

Ce contexte empreint d’assiduité et de  responsabilité, a d’ailleurs permis l’atteinte de  résultats forts satisfaisants aux différents examens  de fin d’année avec un taux de réussite pour la  session 2023 reparti ainsi qu’il suit :

– Certificat d’Etudes Primaires (CEP) 82, 24% ; – Brevetd’Etudesdu PremierCycle(BEPC) 81, 96% ; – Baccalauréat de l’Enseignement Général 82,01% ; – Baccalauréat Technique et Professionnel 84,44%. 

Il est à noter pour l’ensemble de ces examens, une  implication personnelle pour une éducation  inclusive de Son Excellence Ali BONGO  ONDIMBA, Président de la République, Chef de  l’Etat, ayant permis un meilleur accompagnement  pour les enfants vulnérables, notamment ceux  vivant avec un handicap et ceux en difficulté sociale  avec un taux de réussite respectif de 100% pour  chaque examen et 50% (BEPC) et 100% (BAC). 

Aussi, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, tient-il à rendre un hommage singulier et à adresser ses  félicitations et encouragements ainsi que celles du  Conseil des Ministres, à l’ensemble des acteurs du  système éducatif.

Ce contexte particulier qui permet désormais un  déroulement normal et apaisé du calendrier  académique à l’échelle nationale, autorise une projection par les voies réglementaires du calendrier  académique 2023-2024 ainsi qu’il suit : 

Rentrée administrative :  

– Pour l’ensemble des établissements publics et  privés et le réseau des écoles publiques  Conventionnées, le lundi 11 septembre 2023. 

Rentrée des classes

– Pour le réseau des écoles publiques  Conventionnées, le mardi 12 septembre 2023 ; 

– Pour l’ensemble des établissements publics et  privés, le lundi 18 septembre 2023. 

Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les  mesures individuelles suivantes :

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE 

SECRETARIAT GENERAL 

– Attaché de Cabinet : M. Maël ENGONGAH. 

HAUT-COMMISSARIAT DE LA REPUBLIQUE

– Haut-Commissaire : M. Charles MBA. 

MINISTERE DE L’ECONOMIE  NUMERIQUE 

AUTORITE DE REGULATION DES  COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES ET DES POSTES (ARCEP) 

– Président du Conseil de Régulation : M. Lin  MOMBO

– Membres :  

  • Paul Emmanuel Cédric IVALA ; 
  • Jean Daniel EKOME BIYOGHE ;
  • Serge ESSONGUE EWAMPONGO ;
  • Landry NDOUNGOU ; 
  • Mathias MOUPINGA M’HYINDOU ;
  • Til MVE ONDO. 

MINISTERE DE LA COMMUNICATION 

HAUTE AUTORITE DE LA COMMUNICATION  (HAC) 

– Président : M. Germain NGOYO  MOUSSAVOU. 

– Conseillers – Membres : 

  • Max – Olivier OBAME NDONG ; 
  • Henri Georges ISSEMBET ; 
  • Roger MEBANG ME NZE ; 
  • Aimé MFOULA NGHANGUY ; 
  • Janvier NGUEMA MBOUMBA ; 
  • Alex LEWOBI-LENDENDJI ; 
  • François MOUWAKA NGONGA ;
  • Jean Claude Franck MENDOME.

Je vous remercie.

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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