Après le lancement de l’incubateur des hydrocarbures dans la cité pétrolière de Port-Gentil, la filiale gabonaise de la multinationale agro-industrielle singapourienne Olam et l’incubateur national Junior Achievement Gabon, ont procédé à la mise en service officielle de cette structure de formation à Mouila, au Sud du Gabon.
Cette activité s'est déroulée en présence du gouverneur de la Ngounié, des autorités municipales, des responsables d'Olam Gabon et de la directrice exécutive de JA Gabon, Radia Garrigues. C’est la deuxième implantation d’une structure dédiée à la structuration du développement sectoriel en phase avec la stratégie nationale de l’entrepreneuriat du ministère des PME.
JA Gabon et Olam Palm, partenaires techniques de cette initiative localisée au lycée technique Nyonda Makita de Mouila, vont encadrer chaque année 100 jeunes déscolarisés, âgés de 16 à 25 ans.
Après Mouila, le prochain incubateur sera dédié à la formation aux métiers du bois dans la Zone économique à régime privilégié de Nkok.
SeM
L’acquisition par le gouvernement gabonais de la chaîne de télévision affiliée au bouquet CanalSat, K7, au mois de juin dernier vient de connaître un nouveau développement. Au premier trimestre 2018 assure le ministre de la Communication Alain Claude Bilie-By-Nze (photo), il sera créé une nouvelle chaîne, dédiée à la promotion de l’environnement.
«Cette chaîne soutiendra la politique de promotion et de protection de l’environnement dont le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, est l’un des champions au niveau mondial.», indique le ministre de la Communication.
Gabon Nature et Culture, nom de la nouvelle chaîne de télévision, permettra de diversifier l’offre médiatique publique ; question de capter des téléspectateurs happés et captivés par les programmes et productions de la concurrence internationale.
En plus de la télévision, le gouvernement va également lancer Radio Gabon musique en vue de faire la promotion de la culture gabonaise. Ce média sera logé dans les locaux de la Maison Georges Rawiri qui abrite le siège de la télévision nationale.
SeM
Le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a pris part, ce mardi 28 novembre 2017 à Nairobi, à la cérémonie d’investiture de son homologue kényan, Uhuru Kenyatta.
A la faveur de ce déplacement d’Ali Bongo Ondimba à Nairobi, l'occasion a été donnée pour les deux Chefs d’Etat de marquer leur attachement à la relation d’amitié et de coopération qui lie leurs pays.
Invité par le Président Uhuru Kenyatta à prendre la parole, le président gabonais a décliné l’objet de sa présence à cette cérémonie. «Je suis venu porter un message d’amitié et de paix. Le Kenya nous rend doublement fiers d’être africains.», a-t-il déclaré. En effet, les deux chefs d’Etat partagent une communauté de vues sur les questions internationales telles que la lutte contre le braconnage et la protection des espèces menacées. Et depuis 2016, le Gabon et le Kenya coopèrent dans ce domaine à travers le Plan national de gestion du conflit homme-faune mis en place par l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN).
Stéphane Billé avec la DCP
Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement (BAD), tenu ce 28 Novembre 2017, vient d'accorder un financement au Programme Graine, dans sa première phase, guichet public.
Ce prêt d’un montant de 64,6 milliards de Francs Cfa, permettra de soutenir et d’accélérer le Programme Graine. Il devra ainsi contribuer au financement des infrastructures sociales et agricoles nécessaires, à la promotion des coopératives et de l'entrepreneuriat agricoles des jeunes et des femmes. Ce prêt facilitera aussi des actions de formation, l’organisation et la professionnalisation des bénéficiaires.
Il est à noter que ce financement de la BAD intervient après plus de 20 ans dans le secteur agricole gabonais. Un geste qui semble témoigner de la crédibilité que jouissent les Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) et de relance de l'économie (PRE) dans le volet agricole, auprès de la stratégie agricole de l’institution financière panafricaine. Une stratégie qui repose sur le concept : "Nourrir l’Afrique, éclairer l'Afrique, industrialiser l'Afrique et améliorer la qualité de vie des Africains".
En effet, la vision stratégique de la BAD définit l'agriculture comme le premier moteur de la transformation de l'économie gabonaise.
Stéphane Billé
Dans le but d’éviter l’enlisement et de ramener la sérénité dans les administrations financières, sur instructions du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, a tenu une importante séance de travail, ce 28 novembre 2017, avec les membres du gouvernement, en charge des questions techniques et financières.
Il a ainsi réuni autour de lui les ministres Régis Immogault Tatangani de l’Economie, Jean-Fidèle Otandault du Budget, et Houangny Ambourouet, du Pétrole, pour examiner dans le fond, les raisons de la crise et proposer des solutions de sortie.
Le chef du gouvernement et ses collègues concernés ont ainsi planché sur un certain nombre de mesures qui pourraient aboutir à résoudre l’impasse.
Il s’agit entre autres de la mise en place d’une commission chargée de l’élaboration d’un nouveau mécanisme de paiement des primes, ainsi qu’un chronogramme de normalisation.
En somme, un mode de gestion efficace et pérenne, qui satisfait l’ensemble des parties et à même de ramener définitivement la sérénité dans ces services clés de l’économie nationale.
Pour rappel, depuis plusieurs mois, les services des régies financières, douane, impôts, trésor et la direction des hydrocarbures, sont paralysés par des grèves à répétitions des agents qui réclament le paiement des primes et autres émoluments relatifs à leurs conditions de travail.
En dépit des accords passés et autres négociations avec la tutelle, la situation est quasiment bloquée et l’on a du mal à entrevoir le bout du tunnel.
Stéphane Billé
La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) vient de publier un rapport sur « L’état des systèmes de paiements par monnaie électronique dans la Cemac 2011-2016 ». Selon ledit rapport, au moins 95% des transactions financières électroniques ont été faites par le Mobile Money pendant la période sous revue.
A titre d’exemple, indique la Beac, les recharges des porte-monnaie électroniques, c’est-à-dire, les dépôts en espèces de la clientèle dans les points de vente, ont atteint 735 milliards FCFA en 2016, dont 663 milliards FCFA pour le Mobile Money. « Cet instrument est également le moyen par excellence des transferts d’argent par monnaie électronique car, 99% de ceux-ci se font par Mobile Money », relève la Banque centrale. Toujours, selon elle, les paiements en monnaie électronique ont dépassé 121 milliards FCFA en 2016 dont 95% avec le Mobile Money.
« Hormis au Tchad et en RCA [Centrafrique], il est possible de payer sa facture d’électricité avec le Mobile Money. Les factures d’eau ne sont payables par Mobile Money qu’au Cameroun. Cependant, ce ne sont que les clients de quelques agences de la Camerounaise des Eaux qui bénéficient de ce service », mentionne la Beac. Qui précise que l’achat de crédit téléphonique par Mobile Money est le premier service offert par tous les opérateurs, y compris les banques n’ayant pas d’opérateur téléphonique comme partenaire technique. Cette transaction est à l’origine de la plupart des opérations de paiement (28 millions en 2016). Elle constitue 37% de l’activité en valeur.
Enfin, note la Banque centrale, dans tous les pays de la Cemac (sauf la Guinée équatoriale), il est possible de payer son abonnement à un service de télévision avec le Mobile Money.
S.A
A l’ouverture des travaux du Symposium national d’adaptation aux nouvelles normes comptables du SYSCOHADA, le Premier ministre gabonais Issoze Ngondet (photo) a indiqué que ce moment constitue une étape dans «la convergence des actions au service de la croissance et du développement» du pays. Car, affirme-t-il, ce nouvel «outil est aussi un appui au Plan de relance économique lancé par le gouvernement ».
Pour lui, les bases de la mise en place du nouvel Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière (AUDCIF), favorisent et garantissent «la transparence et la sécurité des affaires» dans tout l’espace Ohada et au Gabon en particulier. Ceci en raison de son adaptation réussie à la bonne gouvernance des économies et parce que l’AUDCIF favorise le financement des investissements.
Pour mémoire, la décision de la mise en place d’un nouvel Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière a été prise à l’issue de la 43ème session extraordinaire du conseil des ministres de l’Ohada à Brazzaville en janvier 2017.
Il a pour but de contribuer à l’amélioration du climat des affaires en dotant les Etats membres d’un instrument juridique et comptable moderne. D’où, pour les organisateurs, ce symposium national apparaît aux yeux des experts comme une excellente opportunité pour tous les praticiens de mieux préparer le passage au nouveau référentiel comptable.
SeM
Le groupe Bintel, opérant sous la marque Azur en Afrique centrale et en France, et le groupe de télécommunications basé au Royaume Uni, Lycatel (Lycamobile) ont signé le 17 novembre 2017 à Londres, un accord de partenariat visant à développer leurs opérations en Europe et en Afrique.
Lycamobile, selon le communiqué rendu public à cet effet, est présent dans 21 pays, avec 1,7 milliard d’euros de revenus réalisés en 2016, et dispose d’un parc et plus de 15 millions d’abonnés et 8 000 employés à travers le monde.
La compagnie entend mettre «son expérience et ses expertises opérationnelles au service du groupe Azur Telecom dans la mise en œuvre des actions de développement du trafic international et au financement des besoins en trésorerie et le déploiement de la 4G en RCA, de la 3G & la 4G respectivement au Gabon et au Congo».
«Une délégation du Groupe Lycatel devra se rendre dans les prochains jours au Gabon, au Congo et en RCA pour le lancement opérationnel de ce partenariat.», conclut le communiqué.
SeM
La 4ème réunion du Comité de pilotage de la rationalisation des communautés économiques régionales en Afrique centrale a donné l’occasion au président de la Commission de la Cemac de revenir sur les acquis de l’intégration ainsi que sur la priorité pour les institutions régionales de parvenir à la maturité.
«Depuis près de 10 ans, le processus s'est accéléré récemment, la Cemac a accompli des progrès importants qui ont renforcé son socle institutionnel.», rappelle Daniel Ona Ondo (photo), qui poursuit ; «la Cemac est actuellement prête pour être l'épicentre, le noyau dur de l'intégration en Afrique Centrale».
La réunion qui se tient à Yaoundé en présence du secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), Ahmad Allam-Mi, du Président du Comité de pilotage de la rationalisation des communautés économiques régionales, du ministre de l'Economie du Cameroun, Louis Paul Motaze, des ministres des 11 États de l'Afrique Centrale, ainsi que des partenaires techniques et financiers et des experts, doit aboutir au rapprochement des deux communautés. Pour y parvenir, selon le président de la Commission de la Cemac, il s'agira d'impulser une dynamique nouvelle à l’institution dans sa marche vers l'intégration, en particulier à travers une véritable refondation du projet de rationalisation qui appelle les institutions sous régionales à passer à l'âge de la maturité.
«Par cette dynamique, la Commission entend bâtir ce pont indispensable au passage d'une communauté de six à 11 Etats membres.», assure-t-il.
SeM
Le gouvernement s’active à matérialiser une requête formulée par les commerçants, lors de la visite du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba au marché de Mont Bouet de Libreville en 2016. Il s’agit en effet de la mise en place de « La Maison du Commerçant ».
Selon le gouvernement, cet instrument est ainsi pensé pour être un espace administratif d’information et d’assistance plurielle sur les obligations formelles de l’activité commerciale.
En clair, il s’agira uniquement d’un centre dédié à l’information et non un centre fiscal, ni de collecte d’impôts et encore moins un guichet unique de formalités.
Pour la matérialisation de cette idée, la ministre de la Promotion des investissements privés, du Commerce et de l'Industrie, Madeleine Edmée Berre, a récemment échangé avec les différentes parties impliquées dans ce projet. L'objectif de cette rencontre était la mise en place d’une équipe conjointe et collective, qui devra réfléchir sur le dossier avant d’être soumis au Premier ministre.
Stéphane Billé