Après avoir été classée troisième en 2016, par la revue économique FDI Intelligence, dans la liste des zones franches africaines les plus attractives, la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok vient, une fois de plus, d’être distinguée.
Elle a ainsi remporté le trophée d’or du meilleur projet africain dans la catégorie Infrastructure portuaire et aéroportuaire, lors de l’Africa Investments Forum & Awards qui s’est tenue à Paris le 23 novembre 2017. Cela, au terme d’un processus d’une rigoureuse sélection effectué par un jury de 80 experts, appelés à élire les meilleurs acteurs au développement en Afrique, dans 11 catégories.
C’est sur la base de la cohérence et qualité de l’investissement et son évolution au cours des trois dernières années, la capacité d’innovation et la vision RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) que des lauriers ont été attribués.
Pour la GSEZ, cette récompense procède de ses deux importants investissements réalisés pour la construction du Nouveau port international d’Owendo et du port minéralier, tous deux au sud de Libreville.
A Libreville, l’on indique par ailleurs que ce prix témoigne en effet, de la détermination du groupe Olam et l’Etat gabonais de doter le pays d’infrastructures de développement modernes et technologiques, à travers un partenariat gagnant sud-sud.
Pour rappel, Africa Investments Forum & Awards est un événement dédié aux opportunités d’affaires sur le continent africain dans différents domaines : énergie, mines, infrastructures et aménagement des villes, fusions et acquisitions, stratégies de croissance et Industries immobilières.
Stéphane Billé
Le ministre de la Forêt, de la Mer et de l’Environnement, par ailleurs président de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE), Pacôme Moubelet Boubeya (photo, à droite), a pris part les 4 et 5 décembre derniers, à la 3ème session de l’Assemblée des Nations unies sur l’environnement, à Nairobi (Kenya), sur le thème « Vers une planète sans pollution ».
L’occasion lui a ainsi été donnée de réitérer l’appel du président Ali Bongo Ondimba - lancé lors du segment de haut niveau de la COP 23 à Bonn - à agir vite et avec détermination pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris.
En sa qualité de président de la CMAE, il a également insisté sur les efforts consentis par le Gabon pour prévenir et lutter contre la pollution. Il a, à cet effet, présenté des outils tels que l’Agence gabonaise d’études et d’observation spatiale, qui ont été développés dans ce cadre.
Concernant le thème de cette assemblée, « Vers une planète sans pollution », Pacôme Moubelet Boubeya a également réaffirmé l’engagement du Gabon à faire de la valorisation des déchets un outil économique de lutte contre la pauvreté.
« Grâce à des politiques publiques avant-gardistes issues de la vision politique du président de la République, […] la protection de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie de nos compatriotes constituent un leitmotiv gouvernemental », a-t-il indiqué.
En marge de cet événement, le ministre a participé à une réunion ministérielle du Groupe des amis pour le Pacte global pour l'environnement, présidée par Nicolas Hulot, ministre français de la Transition écologique et solidaire, en présence de Laurent Fabius, président de la COP 21.
Au cours de cette réunion, Pacôme Moubelet Boubeya a indiqué qu' « au moment où certains pays ont annoncé leur intention de se retirer de l'Accord de Paris, il est fort utile de rester mobilisés et de continuer à montrer notre attachement à cet Accord. Avec le Pacte mondial pour l'environnement, c'est un autre pas vers un monde meilleur que nous voulons léguer aux générations futures. Par conséquent, nous ne pouvons que réaffirmer notre soutien à l'initiative lancée par la France, dès lors qu'elle se veut ouverte et inclusive ».
Stéphane Billé
Conduite par le Directeur général de l’Office des ports et rades du Gabon (OPRAG), Sayid Abeloko, par ailleurs représentant le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon, une délégation de l'IFAAS, Islamic Finance Advisory & Assurance Service, a été reçue le 6 décembre 2017 par le Premier ministre gabonais, Emmanuel Issoze Ngondet.
Les échanges ont dans un premier temps, porté sur les conclusions des travaux du séminaire de formation qui s’est tenu le 4 décembre 2017, à Libreville. Il visait à faire découvrir les opportunités, les enjeux et les techniques de l'IFAAS aux professionnels.
Par la suite, les hôtes du Premier ministre ont signifié leur volonté d’accompagner le gouvernement gabonais dans ses réformes visant à assainir les finances publiques, doper la croissance et restaurer la confiance des bailleurs de fonds.
Sur ces deux aspects, Emmanuel Issoze Ngondet s’est félicité de cette marque d'attention des experts islamiques portée sur le Gabon, surtout en ce moment où le gouvernement attend beaucoup des Investissements directs étrangers (IDE), pour accroître ses ressources afin de répondre aux attentes des populations, a-t-il indiqué.
Stéphane Billé
Dans le cadre de la mise en place d’un mécanisme d’identification des besoins et compétences dans le secteur agricole, le ministère de l’Agriculture a organisé un atelier axé sur le renforcement des capacités du monde agricole, le 5 décembre dernier.
L’objectif général de cette rencontre consistait à améliorer la compréhension du travail décent et de renforcer la contribution des acteurs du secteur agricole afin d’assurer une unité d’action pour une plus grande productivité.
Il s’agissait précisément de : présenter les outils du Bureau international du travail (BUT), et sensibiliser les parties prenantes sur les principes et démarches du concept du travail décent. Notamment du point de vue de l’impact de son déficit sur l’investissement, la productivité des entreprises agricoles ainsi que sur l’employabilité des travailleurs en général et des jeunes en particulier.
La mobilisation du secteur privé pour des actions conjointes, visant l’amélioration de la qualité de la main-d’œuvre dans les secteurs émergents et la diversification de l’économie nationale, a également été requise.
Cet atelier servait enfin de cadre de partage des expériences et de propositions des stratégies innovantes pour la mise en place d’un mécanisme d’identification des métiers utiles et pertinents, pour la productivité du secteur agricole, ainsi que pour le développement des micros et petites entreprises agricoles.
Stéphane Billé
Les dirigeants de la société Assala Energy peuvent désormais effectuer leurs activités en toute sérénité au Gabon. C’est du moins ce que l’on peut retenir de l’audience que le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, a accordé au Directeur général de la société pétrolière Assala Energy, M. Graal, ce mardi 5 décembre 2017, indique une source proche du ministère.
A la faveur de cette audience, le Directeur général de la société pétrolière Assala Energy, a présenté les activités de son entreprise et en même temps, évoqué d’autres questions, telles que sécuritaires, liées au bon déroulement des activités, avec le membre du gouvernement.
Au terme de cette rencontre, Lambert-Noël Matha a rassuré son interlocuteur quant aux dispositions du gouvernement à accompagner sa société, comme par le passé avec Shell Gabon, son prédécesseur. Selon l’autorité, cet accompagnement repose principalement sur deux pans : la sécurisation des sites et installations, ainsi que l'encadrement de la gouvernance locale au bénéfice des populations.
Pour rappel, c’est au début de novembre 2017, que l’entreprise d’exploration et de production pétrolière Assala Energy, basée au Royaume-Uni, soutenue par le gestionnaire d’actifs américain Carlyle, a finalisé le rachat de la filiale gabonaise du groupe pétrolier anglo-néerlandais Shell au Gabon.
Cette transaction concernait l’ensemble des opérations pétrolières et gazières « onshore » de Shell au Gabon, de même que ses infrastructures associées : cinq champs exploités (Rabi, Toucan/Robin, Gamba/Ivinga, Koula/Damier et Bende/M’Bassou/Totou), une participation dans quatre champs non exploités (Atora, Avocette, Coucal et Tsiengui), ainsi que l’infrastructure associée au réseau d’oléoducs « onshore » de Rabi à Gamba et le terminal d’exportation de Gamba Sud.
Stéphane Billé
Les fonctionnaires des régies financières réunies autour des administrations des Douanes, des Impôts, des Hydrocarbures et du Trésor, réclament encore six mois d’impayés de primes à l’Etat. Pourtant, assure-t-on du côté des autorités, il ne reste qu’un seul mois à payer.
Pour mettre un terme à ce renvoi, les syndicats et le gouvernement se sont accordés pour la mise en place d’une commission bipartite devant concevoir un nouveau système fiable de paiement des primes dans le secteur, rapporte la presse locale.
D’après les syndicats, le nouveau système viendra remplacer l’actuel, source de récriminations à l’origine des grèves récurrentes observées ces derniers temps. Car, celui-ci a abaissé de 57%, les primes des agents.
La commission qui est l’émanation de la négociation menée par le directeur de cabinet du président de la République, Brice Laccruche Alihanga, sera présidée par le secrétaire général du ministère de l’Economie, et pourrait démarrer ses travaux le 15 décembre prochain.
«Les membres de la commission sont connus ; il y a huit membres du côté de l’administration et huit autres du côté des partenaires sociaux que nous sommes.», assure le vice-président de la Fédération des régies financières et administrations assimilées (Fesyrefaa), Wilfried Erisco Mvou Ossialas (photo).
SeM
A la suite du séminaire régional organisé à Libreville au mois de novembre dernier sur l’appropriation des instruments et des responsabilités en ce qui concerne le pilotage de l’exécution du budget, Afritac Centre organise, dans le cadre de ses missions d’assistance technique au mois de janvier prochain une descente dans l’administration gabonaise pour l’aider à améliorer son cadrage macroéconomique et budgétaire.
Cette mission d’analyse et de prévisions macroéconomiques, selon le ministère du Budget et des comptes publics, permettra au pays de mieux affronter les défis budgétaires de l’année 2018 qui se veut charnière dans la réalisation du plan de redressement des finances publiques et de relance de l’économie.
Aussi les autorités envisagent-elles d’accentuer ce type de rencontres, question de capitaliser les expériences et de consolider les acquis afin que les techniciens de la chaîne de l’exécution budgétaire s’ouvrent aux normes et pratiques internationales.
SeM
Le Forum économique Portugal-Afrique organisé à l’initiative de l’association des entrepreneurs portugais (AEP), s’est ouvert le 6 décembre dans la ville de Porto sous le thème, «Développer et solidifier la coopération économique entre le Portugal et l'Afrique».
Le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo (photo), participant à ce forum qui réunit des hommes d’affaires africains et portugais, a invité les investisseurs de ce pays à se saisir des opportunités que leur offre le continent de manière générale, et l’espace communautaire en particulier, afin d’aider à son développement.
Car, après le forum Chine-Afrique de Marrakech, puis celui entre l'Union européenne et l'Afrique, «cette rencontre démontre combien l'Afrique est convoitée et désirée».
Aussi, Daniel Ona Ondo a-t-il déroulé l’éventail d’opportunités d’investissements dont regorge la Cemac, une communauté économique et monétaire où les opérateurs économiques portugais trouveront leur compte.
Pour encourager ceux-ci à faire le voyage de l’Afrique centrale, il a rappelé à l'auditoire que « la décision prise par les chefs d'Etat de la sous-région avec la libre circulation des personnes en zone Cemac, est un pas important vers l'intégration économique. Ceci présente l'avantage d'ouvrir l'espace Cemac vers l'extérieur et de diversifier ses partenaires». «Je suis venu vous dire que l'Afrique en général et la CEMAC en particulier, vous attend et compte sur vous pour impulser davantage son développement.», a conclu le président de la Commission de la Cemac face à l’auditoire
«Développer des ponts d'investissement stratégiques avec l'Afrique, est nécessaire pour le Portugal. A ce titre, l'AEP contribue par l'organisation d'une telle rencontre, à cet effort économique car l'Afrique est une priorité d'action pour notre association.», indique Paulo Nunes de Almeida, président de l'AEP et patron de la chambre de commerce de Porto.
Selon Amadou Diagne, co-organisateur de la réunion et président du Forum des opérateurs pour la garantie et l’émergence économique en Afrique (Fogeca), la tenue de la rencontre démontre que «les responsables et leaders du continent ont pris la pleine mesure du défi économique qui appelle des acteurs de qualité à même de porter cette ambition partout dans le monde et particulièrement au Portugal».
SeM
Dans le cadre de la mise en œuvre des réformes contenues dans le Plan de relance économique (PRE), le Secrétaire général du gouvernement, Ali Akbar Onanga Y’Obegue a eu une importante séance de travail avec les secrétaires généraux des ministères, ce 5 novembre 2017.
Les échanges au cours de cette rencontre ont notamment porté sur la déclinaison de la méthodologie de travail à adopter. Cette méthodologie, a indiqué Ali Akbar Onanga Y’Obegue repose sur deux aspects ; le contenu du programme de travail gouvernemental et la procédure d’élaboration, d’exécution et de suivi de celui-ci.
Pour la période 2017-2019, le secrétaire général du gouvernement a ainsi insisté sur la nécessité, pour les secrétaires généraux des ministères, de s’accommoder au dispositif de mise en œuvre du plan de relance économique.
Ali Akbar Onanga Y’Obegue a également saisi cette occasion pour faire passer les attentes portées sur les nouveaux managers à la tête des administrations. Car, a-t-il indiqué, ils doivent être tous mus par l’idéal d’accroître la qualité des services des administrés tout en gérant de façon optimale, les deniers publics. Un idéal selon lui, qui passe par des méthodes de travail orthodoxes et dont l’objectif visé est l’accroissement de la productivité et de la performance au sein du secteur public
Pour la mise en œuvre de cet idéal, Ali Akbar Onanga Y’Obegue a invité l’ensemble des acteurs (Cabinet Premier Ministre, secrétariat général du gouvernement, Bureau de coordination du plan stratégique Gabon émergent et ministères) à travailler en synergie, à l’effet de rendre concret la vision du Président de la République.
Stéphane Billé
Depuis le 4 décembre 2017, une équipe du service d’évacuation médicale internationale (Sevamed), succursale de la polyclinique internationale de Rabat, effectue une mission médico-chirurgicale en neurologie, en collaboration avec la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), au Centre hospitalier universitaire d’Angondje, au nord de Libreville.
La mission composée de médecins marocains et gabonais, intervient dans le cadre de la politique d’amélioration de l’offre de soins en faveur des structures conventionnées de la CNAMGS.
Les consultations et opérations chirurgicales s’adressent en priorité à 40 patients, dont ceux ayant été évacués au sein de cette polyclinique marocaine ; les malades ayant été sélectionnés par leur médecin sont également concernés par cette mission ainsi que ceux qui attendent une évacuation sanitaire.
Les interventions chirurgicales se déroulent sur deux jours, permettent de réduire les coûts des évacuations et de donner la possibilité aux personnes économiquement faibles de bénéficier de soins appropriés.
La mission consiste aussi en un moment d’échanges d’expériences entre médecins gabonais et marocains ; ce qui leur permettra d’améliorer la prise en charge de ces maladies.
Pour la directrice générale du CHU d’Angondje, la présence des médecins marocains au nord de la capitale, constitue un exemple de coopération Sud-Sud.
«C’est une coopération Sud-Sud et cela fait plaisir d’autant que ces activités se passent en Afrique et entre deux pays africains. Chacun apporte son expertise à l’autre.», souligne-t-elle.
Ce que confirme le professeur Mostafa Fadli, spécialiste en neurochirurgie, cité par la presse locale: «Nous sommes heureux de cette coopération Sud-Sud et surtout de cette collaboration particulière entre la CNAMGS, le CHU d’Angondje et Sevamed».
SeM