Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

C’est au travers d’un Mémorandum d’entente (MoU) signé entre Mohammed Moussa, directeur général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (Asecna), et Thabani Mthiyane, directeur général  de Air Traffic Navigation Services (ATNS), que la mise en route du projet de ciel unique sur le continent a été acté, rapporte le site d’information sur l’aviation civile, NewsAero.

Cet accord porte sur l’interconnexion entre les réseaux ATNS Sadc à très petite ouverture gérés par le fournisseur sud-africain ATNS en Afrique du Sud, de l’Est et du Nord, et les réseaux AFISNET de l’Asecna qui couvre 18 pays d’Afrique centrale et occidentale.

«Nous travaillons maintenant pour un ciel africain plus sûr.», indique Thabani Mthiyane cité par NewsAero. «En tant que fournisseur de services de navigation aérienne, nous investissons nos ressources dans la sécurité aérienne, la recherche et le développement, en consultation avec d’autres agences de navigation en Afrique et ailleurs. L’Asecna ne fait pas exception à la règle. Nous suivons également des pratiques de service de navigation efficaces.», poursuit-il.

Pour Mohamed Moussa, l’accord avec ATNS marque le début d’une nouvelle ère dans la navigation aérienne sur le continent. «C’est une étape gigantesque pour l’aviation africaine, car l’Asecna est responsable de la fourniture de services dans 18 Etats d’Afrique de l’Ouest, y compris Madagascar.», souligne-t-il, ravi.

SeM

L’art culinaire italien fait le tour de la communauté économique de l’Afrique centrale. En effet, après le Cameroun qui a abrité un évènement similaire il y a deux semaines, c’est au tour de Libreville d’accueillir, à l’initiative des anciens étudiants de langue italienne du Gabon, la foire de la cuisine italienne sur le sol gabonais.

Du 5 au 17 décembre prochain, les populations dégustent les variétés culinaires italiennes au rythme de l’opéra sur les sites de la radio africaine Africa N°1, et à Akouango, une périphérie située en bordure de mer au Nord de la ville.

Les populations pourront également assister au montage et à l’assemblage d’une voiture italienne de renommée ; la Ferrari. Des experts venus d’Italie, apprend-on dans la presse locale, permettront aux curieux de la toucher et peut-être de faire un tour dans cette prestigieuse voiture.

SeM

L’Organisation mondiale des douanes (OMD), en collaboration avec la direction générale des douanes et droits indirects du Gabon organisent à Libreville, un atelier régional sur la gestion stratégique de la réforme des douanes en Afrique centrale et occidentale avec l’appui financier du Fonds de coopération douanière de la Chine.

Jusqu’au 8 décembre prochain, les administrations douanières des deux sous-régions ainsi que des experts nationaux et internationaux se penchent sur les moyens de réformer et de moderniser les services douaniers de manière optimale.

«Les échanges et les exercices que nous allons entreprendre au cours de nos travaux devraient, nous l’espérons, permettre de disposer du minimum en matière de stratégie, pour positionner les Douanes comme des administrations modernes et performantes.», souligne Souleymane Sangaré, représentant du Bureau régional de renforcement de capacités de l’OMC.

Pour le Gabon qui mise sur l’apport des recettes douanières pour renflouer les caisses de l’Etat et atteindre ses objectifs budgétaires, il est question de s’aligner sur les enjeux mondiaux sans hypothéquer les échanges internationaux.

«Nos administrations doivent être en mesure d’aligner leurs objectifs stratégiques aux enjeux mondiaux, continentaux, régionaux et nationaux pour répondre efficacement aux attentes de l’ensemble des parties prenantes à la gestion du commerce international.», plaide Raymond Okongo, Directeur général des douanes et droits indirects.

Le Gabon compte également se servir des recommandations de cet atelier pour mettre en œuvre l’Office gabonais des recettes, dont l’ambition porte sur la promotion de l’optimisation des recettes d’une manière juste et équitable, conformément aux meilleures pratiques douanières.

SeM

 L’empire du Milieu confirme chaque année sa suprématie en matière d’échanges avec le Gabon dans divers domaines. C’est ainsi par exemple que pour ce qui concerne les ventes de l’or noir produit au Gabon, c’est la Chine qui tient le haut du pavé des pays importateurs avec des parts de marché qui avoisinent les 42%.

Au premier semestre de l’exercice 2017, ce pays devance la Malaisie qui a enregistré un volume de 12,6% d’opérations, Trinidad et Tobago, troisième avec 10,4%, l’Australie avec 9,9%, et de l’Italie, 7,2%.

La valeur des exportations de pétrole brut gabonais a progressé de 43,4% à 1089,2 milliards Fcfa, selon le ministère de l’Economie. Cette évolution est le résultat du relèvement du prix moyen des bruts gabonais et à l’appréciation du taux de change qui a connu une croissance de plus de 12 points à 600 Fcfa pour un dollar américain.

Une performance réalisée malgré la diminution de 33,2% des quantités commercialisées sur le marché international tel que préconisé par l’OPEP.

SeM

 

L’opérateur de téléphonie mobile Gabon télécom, vient de lancer un produit qui va certainement apaiser le cœur des nombreux parents qui s’inquiètent de plus en plus, de la situation sécuritaire de leur progéniture.

Il s’agit du « Smart Kids », doté d’un boitier GPS qui permet de suivre les déplacements de l’enfant depuis votre Smartphone.

Selon l’administration de ce groupe, cette offre lancée en partenariat avec un géant mondial des solutions de géolocalisation, Emd-Connect, constitue une réponse adéquate en matière de sécurité pour les enfants.

Encore exclusif au Gabon, le « Smart Kids » est basé sur la technologie de géolocalisation. Il permet ainsi aux responsables de familles de suivre à la trace, via un téléphone portable, les déplacements de leurs enfants, à travers des zones prédéfinies (maison, école, piscine, club de sport ou loisir, etc.).

A travers sa balise localisée, les mouvements des enfants sont suivis par les parents qui seront renseignés en temps réel sur leur localisation. Ainsi les mouvements, le parcours, les entrées et sorties de l’enfant dans une zone donnée, peuvent être tracés dans un historique enregistré.

En cas de nécessité ou d’urgence, l’enfant peut émettre des appels d’urgence vers un seul numéro prédéfini, en appuyant sur le bouton SOS de son kit. Seuls les clients Libertis et Moov peuvent profiter de cette offre.

Stéphane Billé

Du 4 au 8 Décembre 2017, Libreville abrite la 7ème réunion du Sous-groupe de travail sur les aires protégées et la faune sauvage (SGTAPFS).

Placé sous l’égide du ministère gabonais de la Forêt, de la Mer et de l’Environnement, avec le soutien organisationnel de la GIZ, la JICA et le RAPAC, cet atelier a pour thème « La capitalisation des bonnes pratiques pour les Partenariats public-privé (PPP) dans les aires protégées d’Afrique centrale ».

Durant cette rencontre, les experts procéderont à une évaluation collective des PPP-AP en Afrique centrale depuis 2005, afin de dégager les mesures prioritaires à adopter pour améliorer la préparation, la contractualisation et le suivi-évaluation de ce dispositif.

Ils seront également appelés à faire une revue des expériences en cours dans la sous-région depuis 2005 pour dégager les leçons apprises ; ainsi qu’à dégager les grandes lignes d’orientation pour l’élaboration d’un guide régional des bonnes pratiques pour les PPP dans les aires protégées d’Afrique centrale.

Il s’agira aussi de faire le point notamment sur un certain nombre d’actions engagées jusque-là. L’on parle spécifiquement du plan d’action sous-régional des pays de l’espace Commission des forêts d'Afrique centrale (COMIFAC) pour le renforcement de l’application des législations nationales sur la faune sauvage ; du Plan d’action d’urgence de lutte anti braconnage (PAULAB) ; de la mise en œuvre de la stratégie africaine sur la lutte contre l'exploitation et le commerce illicite de la faune et de la flore sauvages; de la problématique de la gestion des stocks d’ivoire dans les pays de la COMIFAC ; des grandes lignes d’orientation pour l’élaboration d’un guide régional des bonnes pratiques pour les PPP dans les aires protégées d’Afrique centrale et enfin, de l’élaboration d’une feuille de route pour le SGAPFS.

Stéphane Billé

Avec en ligne de mire l’exécution du projet Comilog 2020 qui consiste au redéploiement des activités de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) vers le plateau Okouma, la société entrevoit déjà cette année, la perspective de l’atteinte et même de dépassement de ses objectifs de production.

A l’occasion de la célébration du saint patron des mineurs il y a peu, Alain Ditona Moussavou (photo), Président du Conseil d’administration (PCA) de la compagnie n’a pas caché sa satisfaction de ces performances.

«Aujourd’hui, les 4 millions de tonnes sont à notre portée ; c’est un engagement que nous avons pris depuis fort longtemps et confirmé au Président de la République. Donc nous devons le faire, c’est aussi une question d’honneur.», assure le PCA. Cet objectif le sera, indique-t-il à la presse locale, «grâce aux efforts de l’ensemble des salariés sous l’impulsion de la direction générale et du comité de direction. 2017 sera une année de tous les records avec des niveaux de production et d’embarquement jamais atteints auparavant».

Le PCA affirme cependant, que 2018 sera une année de défis avec le lancement du projet Comilog 2020 qui va nécessiter la mobilisation de «moyens matériels et financiers, mais surtout de l’audace et de l’engagement de l’ensemble de tout le personnel ».

SeM

 

Dans le cadre de la régularisation des contrôles des activités commerciales sur le territoire gabonais, et de l’amélioration du climat des affaires, le ministère de la Promotion des investissements privés, du Commerce et de l’Industrie, envisage la mise en place d’une brigade commune de contrôle des activités commerciales sur le territoire.

Cette option a été prise par l’ensemble des administrations impliquées dans la chaine des contrôles sur les activités commerciales après plusieurs mois de travaux et des sessions de travail portant sur l’harmonisation des contrôles de l’administration publique.

De manière technique, la brigade commune de contrôle des activités commerciales permettra entre autres : de centraliser les opérations de contrôle et supprimer les doublons, d’harmoniser les procédures, de mettre en commun les moyens techniques et les ressources humaines, d’uniformiser les agents de contrôle et de mettre en place un code de déontologie et de valeurs.

Elle aura également pour mission de mettre en place une identité de contrôle, de mettre des moyens financiers en commun et de réduire le nombre d’interlocuteurs auprès de l’opérateur économique afin de permettre une meilleure captation des recettes de l’Etat et d’optimiser les dépenses. Elle permettra enfin de limiter les abus, les fraudes et les détournements.

Stéphane Billé

A la faveur d’une séance de travail initiée par la ministre de la Promotion des investissements privés, Madeleine Berre, avec les directeurs généraux chargés de la Promotion des investissements au Gabon, le 29 novembre dernier, le coordonnateur du Bureau de coordination du Plan stratégique Gabon émergent (BCPSGE), Liban Soleman (photo) a donné l’état des lieux des investissements étrangers au Gabon ces huit dernières années.

Dans son rapport sur le cadre national des investissements, Liban Soleman a ainsi indiqué qu’en dépit de nombreux éléments prouvant le contraire, le Gabon demeure extrêmement attractif. Il a toutefois relevé que le pays pouvait mieux faire en termes d’attraction des investisseurs.

Dans ce cadre, il a d’abord fustigé la lenteur dans la mise en œuvre des réformes administratives. «Premièrement cela relève de nos erreurs à nous-mêmes. Il s’agit des réformes administratives nécessaires. La réalité est qu’à un moment donné, il faut casser les barrières administratives et il faut que nous parvenions à arrêter avec la féodalité administrative.», a-t-il indiqué.

L’autre écueil présenté par le coordonnateur général du BCPSGE est l’absence de coordination entre les différents services devant permettre la facilitation des investissements. Il s’agit entre autres des municipalités, l’Agence nationale de l’urbanisme des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC), et le ministère de l’Habitat dans l’attribution des permis de construire et l’octroi des titres fonciers.

Le responsable a enfin souhaité que chacun des acteurs joue sa partition pour promouvoir l’attractivité du pays, dans un contexte économique difficile où l’Etat a du mal à supporter un certain nombre d’investissements.

Stéphane Billé

Pendant deux jours, le Chef de l’Etat gabonais a séjourné en Guinée équatoriale dans le cadre d’une visite d’Etat. Obiang Nguema Mbasogo et son homologue gabonais ont échangé sur la dernière actualité dans la sous-région, qui concerne la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace communautaire.

 «Nous avons toujours été de fervents supporters de l’intégration africaine. Cette décision que nous venons de prendre n’a pas toujours été facile. Cela a pris un peu de temps. Nous croyons en l’intégration. Toutefois, les décisions prises ne doivent pas mettre en danger et en péril la stabilité de nos pays.», explique Ali Bongo Ondimba. Aussi s’est-il déclaré favorable à une intégration et à une libre circulation des personnes et des biens, sécurisée. «Oui à la libre circulation des personnes et des biens, oui à la sécurité également.», a-t-il tranché.

Il y a deux semaines, la République de Guinée équatoriale, après avoir signé la suppression des visas pour les citoyens de la Cemac, en application de l'accord conclu en 2013 sur la libre circulation en Afrique centrale a fermé sa frontière avec le Cameroun quelques jours seulement après le sommet de Ndjamena.

SeM

 

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.