L’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) a entamé une nouvelle phase de lutte contre les trafiquants d’ivoire et les braconniers. Ce programme de pose des colliers sur les éléphants du parc national de l’Ivindo dans la province de l’Ogooué-Ivindo, au nord du pays, et financé par l’Agence française de développement (AFD), vise à lutter contre le braconnage de cette espèce protégée, cible des trafiquants.
Il s’agit également de surveiller les pachydermes et de collecter des données sur les attitudes et habitudes de ces derniers (parcours, rythme de déplacements, zones d’alimentation).
«En cas de cessation de mouvements de l’animal, une alerte est donnée au centre des opérations de l’ANPN.», indique l’agence.
En 2013, l’ANPN avait, dans un communiqué, indiqué qu’entre 2004 et 2013, une population estimée à 11 000 éléphants avait été décimée par les braconniers. En 10 ans, la colonie d’éléphants de la forêt du parc de Minkebe dans le nord du Gabon, a chuté d’environ 80% du fait de l’appétence développée pour l’ivoire par les braconniers.
SeM
La fin de la subvention des produits pétroliers, actée depuis l’exercice 2016 à la faveur du train de mesures prescrit par le Fonds monétaire international (FMI), afin de redresser la structure des dépenses de l’Etat, est aujourd’hui en train de donner des sueurs froides aux automobilistes.
Après la hausse des mois d’octobre et novembre derniers, depuis le 1er décembre, le prix du litre d’essence est passé à 605 Fcfa. Cette régulation mécanique des prix du pétrole à la pompe, subit les contrecoups des fluctuations des cours mondiaux du baril, descendus au plus bas en 2016, et qui sont actuellement sur une remontée salvatrice pour les finances publiques et néfastes pour les consommateurs.
A suivre les explications des autorités, si la remontée des cours se poursuit à ce rythme, l’on pourrait afficher la vérité des prix. Celle-ci serait de 1 200 Fcfa le litre à la pompe. Une issue qui pourrait amener le gouvernement à effectuer un rétropédalage, et recommencer à subventionner les prix des carburants dans les essenceries.
Le litre de gasoil reste cependant inchangé, y compris le prix du litre de pétrole lampant.
Pour mémoire, la subvention des produits pétroliers a couté 200 milliards Fcfa par an en moyenne pendant les années de son existence.
SeM
La Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba a offert un important lot de de 1037 scooters ce 30 novembre 2017, aux handicapés moteurs, afin de faciliter leur mobilité.
Selon Sylvia Bongo Ondimba ce geste constitue une illustration du soutien que l’on doit apporter à cette catégorie de personnes qui souffrent, non seulement de leur handicap, qu’il soit physique ou mental, mais également d’un déficit d’intégration dans la communauté nationale.
« Le Gabon dont je rêve est un Gabon où le handicap ne saurait être un obstacle à l’intégration sociale et à l’épanouissement personnel. Il ne faut plus que les personnes vivant avec un handicap soient perçues comme des objets de charité. Ce sont des sujets avec des droits, des membres actifs de la société.», a déclaré Sylvia Bongo Ondimba.
Stéphane Billé
Le parc national de la Lopé, vient de subir un renforcement de ses capacités en matière de ressources humaines. Dans le cadre de la préservation de l’intégrité de ce site de référence, l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), avec l’appui du programme ECOFAC 6, financé par l’Union européenne, a procédé récemment au recrutement, et à la formation de 25 apprentis écogardes.
Selon l’ANPN, l’objectif général de cette formation était d’initier les recrues au métier d’écogarde. Durant près d’un mois, ils ont été formés sur les connaissances des outils de navigation (carte, boussole, Delorme et GPS), les aptitudes à vivre en forêt, la reconnaissance des signes des animaux et humains.
La formation a également été axée sur le choix de sites de camping et érection de camps, la mise en œuvre des premiers secours, la communication avec la centrale ou la base ainsi que sur l’acquisition des habitudes et la discipline militaire.
Situé au centre du Gabon, et inscrit Nature/Culture au patrimoine mondial de l’Unesco, le parc national de la Lopé, avec une superficie d’environ 4970 km², constitue un cadre représentatif des écosystèmes forestiers gabonais et de sa biodiversité.
Stéphane Billé
Dans le cadre de l’appui au plan de relance économique, le gouvernement gabonais et l’Agence française de développement (AFD) ont procédé ce 1er décembre 2017, à la signature d’une convention de financement pour la mise en place d’un prêt de soutien budgétaire triennal (2017-2019).
Le prêt consenti servira notamment à l’apurement des arriérés intérieurs et extérieurs ainsi qu’à la mise en œuvre des réformes des finances publiques, définies avec le FMI. En 2018, une partie du financement pourra être ciblée sur un programme d’assistance technique à la mise en place de ces réformes.
En clair, sur la période concernée, l’AFD pourra octroyer à la République gabonaise trois tranches annuelles de 75 millions d’euros, soit un montant total de 225 millions d’euros. Chaque tranche fera l’objet d’un accord préalable d’octroi de crédit spécifique. La première tranche sera décaissée avant la fin de l’année 2017.
L’octroi des tranches en 2018 et 2019 se fera sur les bases des conclusions de missions par le ministère français de l’Economie et l’AFD. Les missions porteront une attention particulière au suivi de l’apurement des arriérés de l’Etat et à la mise en place des réformes des finances publiques.
La signature de la convention a été actée par le ministre de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du développement durable, Régis Immongault, et la directrice de l’Agence régionale AFD du Gabon et de São Tomé-et-Principe, Laetitia Dufay, ainsi que par l’ambassadeur, haut représentant de la République française au Gabon, Dominique Renaux.
Stéphane Billé
Le coordonnateur national du projet Central African Backbone (CAB), Yves-Didier Miehakanda, était face à la presse, le 30 novembre 2017. Au cours de la rencontre, il a annoncé l’achèvement des travaux d’interconnexion par fibre optique du Congo au Gabon. Il a en outre indiqué que l’infrastructure télécoms à haut débit, « essentielle pour notre pays, sera inaugurée fin décembre en présence des ministres en charge de l’Economie numérique des deux pays ».
Le chantier d’interconnexion du Congo au Gabon par fibre optique, portait sur le déploiement de près de 520 km de fibre optique depuis Pointe-Noire jusqu’à la frontière gabonaise, en passant par Dolisie et Mbinda. Il a débuté au premier trimestre 2015.
Le coût total des travaux a été évalué à 15 milliards de Fcfa. D’après Yves-Didier Miehakanda, « cet investissement sera rentabilisé au bout de deux ou trois ans ».
L’interconnexion par fibre optique du Congo au Gabon entre dans le cadre de la seconde phase du projet de Backbone d’Afrique Centrale (CAB). Elle se poursuivra d’ailleurs en 2018 avec l’interconnexion du Congo au Cameroun et à la République centrafricaine. Il est également prévu la construction d’un Data Center à Brazzaville.
Pour la troisième phase, M. Miehakanda a révélé qu’elle portera sur l’augmentation de la part de l’économie numérique dans le produit intérieur brut du Congo.
Dans le cadre de sa campagne de lobbying pour le statut de membre non permanent au Conseil de Paix et de Sécurité des Nations Unies, l’ambassadeur de la Norvège près le Gabon, Arild Retvedt Oyen a conféré avec le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, ce 29 novembre 2017.
Au-delà des questions d’intérêts communs, liées notamment à la coopération bilatérale entre Oslo et Libreville, le diplomate norvégien a indiqué que son pays a choisi le Gabon comme partenaire dans sa candidature.
Dans son entretien avec la presse, il a expliqué que le choix porté sur le Gabon repose particulièrement sur ses idéaux de stabilité et de paix. Des spécificités qui font du pays, un modèle sur le continent africain.
Dans le même temps, Emmanuel Issoze Ngondet et Arild Retvedt Oyen ont décidé d’asseoir un cadre d’échanges durables, réguliers et permanents entre leurs deux pays.
Stéphane Billé
Un Forum panafricain des Jeunes pour la culture de la paix et la lutte contre la radicalisation en vue de la création d’un système d’alerte précoce en Afrique centrale, s’est ouvert ce 30 novembre 2017 à Libreville.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre des Sports, du Tourisme et des Loisirs, Mathias Otounga Ossibadjouo, devant plusieurs personnalités du système des Nations Unies dont, le chef de bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale, François Lounceny, du représentant de l’IOF, Boubacar Noumansana, du secrétaire général de la CEEAC , Ahmad Allam-Mi, et du représentant résident de l’UNESCO au Gabon, Vincenzo Fazzino.
Devant une cinquantaine de jeunes venus de différents pays, Mathias Otounga Ossibadjouo a dit l’engagement du Gabon, à accompagner les pays membres dans ce processus d’élaboration et de mise en œuvre d’un système d’alerte précoce par les jeunes, dans la prévention des conflits et des violences en Afrique.
Stéphane Billé
Le rapport sur l’exécution de la loi de règlement du budget de l’exercice 2016, a été remis au Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, ce jeudi 30 décembre 2017, par le premier Président de la Cour des comptes, Gilbert Ngoulakia.
Dans ses explications, Gilbert Ngoulakia, a indiqué que ce rapport qui décrit la situation de l’exécution du budget de l’Etat, fait état d’une gestion satisfaisante. Notamment par l’application du principe de la Budgétisation par objectifs de programmes (BOP), qui a favorisé l’efficacité de la dépense publique.
Toutefois, dans son propos, « le juge financier » a également recommandé au gouvernement de faire preuve de rigueur et de maîtrise dans l’exécution des comptes de l’Etat.
En réponse au premier président de la Cour des comptes, Emmanuel Issoze Ngondet s’est dit disposé à suivre les recommandations contenues dans ledit rapport.
Il a, également à cet effet, réaffirmé sa volonté de respecter le principe de la gestion des opérations financières de l’Etat et sur l’impérieuse nécessité de renforcer l’efficacité de la dépense publique.
Stéphane Billé
Alors que le pays est engagé dans un programme de redressement des finances publiques et de réduction de ses dépenses, la masse salariale et les effectifs à la fonction publique ne cessent de grimper. Ainsi au premier semestre de l’exercice en cours, les salaires des agents publics et des fonctionnaires se sont situés à 339,2 milliards de FCfa, soit une augmentation de 2,2% par rapport à l’exercice 2016.
La hausse des traitements et salaires de la fonction publique de 2,8%, l’évolution des effectifs de la main d’œuvre non permanente de 22,3%, en dépit de la baisse de 8,7% de leurs rémunérations, expliquent cette progression.
L’accroissement des effectifs passés de 100 481 agents à 102 701 personnels, soit une augmentation de 27,6% a été noté au cours du premier semestre. Cette évolution est la conséquence des recrutements effectués à la fonction publique en fin 2016.
SeM