Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Pour faciliter les échanges commerciaux et assurer la protection des chargeurs gabonais dans leurs opérations avec les pays d’Asie et du Moyen-Orient, le Conseil gabonais des chargeurs (CGC) a signé des partenariats avec Export Singapour et Franco Shipping, deux entreprises maritimes basées à Singapour et Hong Kong.

Ces accords ont fait suite à la tenue, dans la ville italienne de Naples, des travaux de la 8ème réunion annuelle des mandataires du Conseil gabonais des chargeurs. Cette réunion visait à redimensionner et booster la performance du système de fret gabonais.

En dehors de cette collaboration partenariale, les représentants à cette réunion ont recommandé la création d’un système de suivi électronique et d’encadrement du trafic maritime qui intègre tous les modes de transports.

C’est dans cette optique qu’une aire de stationnement de camions et de marchandises sera construite dans la ville de Bitam, située à la confluence des frontières avec le Cameroun et la Guinée équatoriale dans le nord du Gabon.

Le réseau des mandataires du CGC a décidé de l’accompagner dans la mise en œuvre d’actions novatrices, à l’instar de la réalisation du  centre d’entreposage de Libreville.

En attendant la tenue à Franceville, l’année prochaine, de la prochaine réunion des mandataires, le CGC est appelé à réfléchir sur sa contribution à la mise en œuvre du plan de relance économique, en recherchant les moyens d’accroître la performance de la chaîne de transports de marchandises et du secteur global des transports et de la logistique, en sa qualité de régulateur du transport de fret omni modal et multimodal.

Pour mémoire, les échanges entre le Gabon et la Chine ont, au premier semestre de l’exercice en cours, franchi le seuil de 581 milliards Fcfa. Faisant ainsi de ce pays, le tout premier partenaire commercial du Gabon devant la France et certains pays occidentaux.

SeM

A l’occasion de la tenue de la 3ème assemblée générale des juristes, organisée par la Fondation Raponda Walker pour la science et la culture, le droit sera débattu et disséqué à Libreville, pendant deux jours, par des spécialistes venus d’horizons divers.

Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, qui a ouvert les travaux de cette rencontre d’experts, est revenu sur le débat qui a cours au sujet de la révision de la Constitution, initiée par le président de la République.

D’après lui, «la révision annoncée de la Constitution à l’issue du dialogue politique, constitue une excellente opportunité pour davantage expliquer la pertinence de la modernisation en cours du cadre législatif et constitutionnel de notre pays, pour conforter l’Etat de droit et la démocratie».

Tout au long des travaux, d’importantes communications seront faites autour de la philosophie et de la sociologie du droit, le droit public, la science politique, le droit privé, le droit International ou encore le droit communautaire.

SeM

vendredi, 24 novembre 2017 06:37

Ali Bongo à Paris, en décembre prochain

Le chef de l’Etat gabonais sera l’invité du président français, Emmanuel Macron, dans le cadre du deuxième anniversaire de la tenue dans la capitale française de la 21ème Conférence des parties des Nations Unies (COP 21) sur le climat de 2015, a annoncé le porte-parole de la présidence de la République, lors d’une conférence de presse.

La commémoration de cet évènement qui a marqué une étape décisive dans la prise de conscience des grands pollueurs, à l’instar de la Chine et des Etats-Unis, à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, sera organisée sous l’égide du World Summit Planete qui se tient le 12 décembre à Paris.

Pour le porte-parole de la présidence de la République, la rencontre va réunir pas moins de 2 000 invités du monde entier autour des chefs d’Etat signataires de la COP 21, à l’exception du président américain, exclu de la liste des personnalités.

Ce séjour français du président gabonais sera le premier, après sa réélection d’août 2016 et l’élection de l’actuel locataire de l’Elysée.

SeM

Selon les données de la Direction générale de l’économie compilées des différentes compagnies d’assurances, la charge totale des sinistres réglés, affiche une baisse de 17,5%, et se situe à 12,70 milliards de FCfa au premier semestre 2017 contre 15,40 milliards à la même période en 2016.

Cette situation, indique-t-on à la Direction générale de l’économie, découle de la faiblesse des montants payés sur la sinistralité de la branche Vie.

De manière spécifique, la branche non-vie a représenté 80,6% des sinistres payés par le secteur. Les montants versés ont ainsi augmenté de 8,9% à 10,23 milliards de FCfa au premier semestre 2017 pour la couverture des produits automobiles (3% à 3,12 milliards), total - transports (483 millions contre 225 millions) et incendie (1,93 milliard contre 897 millions).

En revanche, la branche vie qui représente 19,4% des sinistres réglés du secteur a enregistré une réduction de la couverture des sinistres de 58,9% à 2,47 milliards de FCfa au premier semestre 2017.

Stéphane Billé

 

La tenue, il y a quelques jours, des rencontres d’affaires sur les « technologies du numérique » aura permis à Dominique Renaux (photo), l’ambassadeur, haut représentant de la République française au Gabon, de donner son point de vue sur la situation de ce secteur au Gabon.

A la faveur desdites rencontres, organisées par Business France, l’Agence pour le développement international des entreprises françaises, le diplomate français a rappelé toute l’importance que revêt ce secteur dans le processus du développement du pays.

«Le numérique constitue une formidable opportunité pour le Gabon, comme secteur économique créateur d’emplois et de valeur, mais aussi comme accélérateur des politiques de développement. C’est aussi l’occasion pour le Gabon et la France de renforcer leurs échanges et leur coopération économique. Ce secteur fait partie des priorités de l’ambassade et mobilise le service économique, le service de coopération et l’Agence française de développement.», a-t-il indiqué.

De son avis, l’impérative promotion de ce secteur n’est plus à prouver. Car selon lui, «le numérique constitue une formidable opportunité pour le Gabon, comme secteur économique créateur d’emplois et de valeur, mais aussi comme accélérateur des politiques de développement ». Raison pour laquelle, il a invité à maintenir la cadence. Il a par ailleurs, souligné que «des pays de la région, le Gabon est sans doute le plus avancé dans l’adoption de nouveaux usages liés au numérique, et son secteur des télécommunications figure parmi les plus performants d’Afrique».

Pour étayer sa réflexion, Dominique Renaux a fait savoir qu’avec « le raccordement au câble sous-marin ACE (AfricaCoast to Europe) et le projet Backbone National Gabonais (BNG), initié par l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), le Gabon est en train de se doter des infrastructures et des capacités permettant de connecter en fibre optique terrestre, les pôles économiques du pays, et la sous-région tout entière ».

Le diplomate français a enfin soutenu que, la pléthore d’entreprises qui participent à cette dynamique à travers de nombreux investissements déjà réalisés ou envisagés, témoigne de leur confiance dans l’économie du pays. Surtout, dans un contexte certes de crise frappant les pays producteurs de pétrole de la région, mais propre aussi à la diversification de leurs économies.

Stéphane Billé

En prélude à leur déplacement au Gabon, les dirigeants de la Chambre de commerce d'industrie et de services (CCIS) de la Région de Rabat-Salé-Kénitra, ont été reçus le 20 Novembre dernier, par l’ambassadeur haut-représentant de la République gabonaise, près le Royaume du Maroc, Abdu Razzaq Guy Kambogo.

L’entretien entre le diplomate gabonais et ses hôtes conduits par Abdellah Abbad, le président de la CCIS, aura essentiellement porté sur les contours de cette nouvelle expédition en terre gabonaise. Abdu Razzaq Guy Kambogo a ainsi soumis à ses hôtes, les grands traits de leur programme de travail à Libreville.

Cette rencontre a aussi été l’occasion pour les différentes parties de débattre de l’opportunité de créer des liens institutionnels entre les représentants des secteurs privés du Maroc et du Gabon et d’organiser conjointement, des missions d’hommes d’affaires pour mieux faire connaître les potentiels productifs des deux pays.

Les deux parties ont par ailleurs, convenu de déployer tous les efforts nécessaires pour augmenter les flux des échanges commerciaux entre les deux pays. Et dans ce sens, une convention de partenariat pourrait être réactualisée entre la Chambre de commerce de la Wilaya de Rabat-Salé-Kenitra et celle du Gabon.

Cette mission d'opérateurs économiques marocains, attendue à Libreville sera composée de responsables de sociétés représentant plusieurs secteurs, allant de la formation, à la maintenance industrielle  en passant par l’agriculture, le tourisme, l’agro-industrie, ou les mines.

Pour rappel, cette expédition en terre gabonaise s’inscrit dans le prolongement du Forum Maroc/Gabon, tenu au mois de septembre dernier à Rabat. Lequel événement visait, une dynamisation plus qu'optimale des échanges commerciaux et économiques entre les deux pays.

Stéphane Billé

Alors que le Gabon s’active dans préparatifs du Salon international de l’habitat et de l’urbanisme dont la tenue est prévue du 6 au 9 décembre 2017, à Libreville, les autorités entrevoient déjà la participation du pays au 9ème Forum mondial de l’habitat qui doit se tenir en Malaisie, du 7 au 13 février 2018.

Aussi ont-elles organisé une rencontre réunissant, outre le ministre de l’Urbanisme, Josué Mbadinga, le coordonnateur du système des Nations unies, les responsables de l’ONU-Habitat et les autorités municipales à Libreville sous le thème, «Planification de la mise en œuvre du nouvel agenda urbain».

D’après le coordonnateur du système des Nations Unies à Libreville, Stephen Jackson, ce type de réunions, initié par l’ONU-Habitat à travers le monde, vise à favoriser les échanges entre les différents acteurs du monde urbain, et prépare les pays à avoir une participation honorable à cet évènement.

«Sachant que le Gabon est déterminé à réaliser une transformation structurelle de son économie qui soit bénéfique pour la prospérité pour tous dans un contexte de croissance démographique rapide, les parties prenantes ne devront pas ignorer la contribution d’une urbanisation bien planifiée et bien gérée au développement durable.», explique-t-il.

La rencontre devra également permettre aux autorités de tirer un avantage du rôle potentiel des villes dans le processus de création de richesses et de la croissance.

SeM

200 millions de dollars, soit environ 115 milliards de Fcfa, c’est le montant de l’appui budgétaire que le conseil d’administration de l’institution financière internationale a décidé d’octroyer au Gabon dans le cadre de la stratégie de relance de son économie.

Les fonds ainsi accordés permettront, selon le communiqué du gouvernement, de renforcer la résilience du Gabon dans la consolidation de son équilibre budgétaire, la protection sociale, et l’attractivité du climat des affaires.

Pour Olivier Godron, économiste et haut responsable de l’institution financière, qui est venu porter la bonne nouvelle au gouvernement et conclure pour la circonstance un accord de prêt avec le ministre de l’Economie, Régis Immongault, le conseil d’administration de la Banque mondiale a été admiratif des progrès réalisés par le pays dans sa capacité de résilience et de remise à flot des finances publiques.

«Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a été très appréciatif du leadership du Gabon dans la zone. C’est le premier à avoir signé ce type d’accord et nous avons  apprécié  l’intelligence du plan de redressement mis en place.», explique M. Godron

Du côté de la Banque mondiale, poursuit-il, «on est plus intéressé par les réformes structurelles pour éviter que les problèmes apparaissent dans le futur. C’est pourquoi on travaille sur les causes profondes des problèmes auxquels font face les finances publiques et généralement l’économie ».

SeM

 

Après avoir essuyé une suite de scandales financiers au Gabon dans le cadre de la réalisation de plusieurs projets d’infrastructures, l’homme d’affaire franco-italien Guido Santullo (photo), patron du groupe Sericom, espère décrocher des contrats dans certains pays de la sous-région.

Dans une option qui frise le divorce avec le Gabon, il a commencé sa nouvelle aventure de prospection par le Cameroun où, révèle l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, il a atterri avec un jet privé le 16 novembre dernier, pour rencontrer de hautes autorités.

Parmi celles-ci, le journal cite Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre des Travaux publics et le directeur du cabinet civil du président de la République, Martin Belinga Eboutou.

Au menu des échanges avec ces personnalités, des entretiens sur les perspectives de la participation du groupe Sericom dans la réalisation de plusieurs chantiers en cours ou à venir dans le cadre de la stratégie de développement du pays et surtout de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2019.  

Pour ce qui concerne ses affaires au Gabon, le groupe Sericom, indique l’hebdomadaire, espère désormais un arrangement à l’amiable.

SeM

 

mercredi, 22 novembre 2017 16:24

L’OIF et la BDEAC renforcent leur partenariat

En marge du sommet de la COP 23, l’organisation internationale de la Francophonie (OIF) et la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), ont procédé le 15 novembre 2017, à la signature d’un protocole d’entente et de partenariat à Bonn, en Allemagne.

Ce partenariat a pour principal objectif de renforcer leur coopération. La feuille de route définissant les actions prioritaires de cette coopération, sera élaborée dans les meilleurs délais. Toutefois, l’on indique qu’elle s’inscrira en droite ligne de la vision actuelle de la BDEAC, déclinée dans son Plan stratégique (PS) 2017 -2022. Lequel document a pour objectif de promouvoir l’économie verte et celle bleue, et d’inscrire les financements de la banque dans une logique de développement durable.

Dans le cadre de la mise en œuvre de cet objectif, les experts de l’Institut de la francophonie pour le développement durable (IFDD), viennent de dispenser une formation visant le renforcement des capacités des cadres de la banque dans ce domaine.

Pour rappel, l’IFDD est un organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la francophonie(OIF). Il est par ailleurs un instrument de coopération des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale(CEMAC), qui complète les actions de la BDEAC.

Stéphane Billé

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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