Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Compte tenu de la caducité de certaines de ses dispositions observées en matière de transport aérien, et dans le souci de s’arrimer aux récentes évolutions intervenues dans le secteur de l’aviation civile, les autorités gabonaises viennent d’engager une profonde réforme de ce secteur.

Dans ce cadre, une importante séance de travail entre les cadres dirigeants de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) et les représentants ou responsables des compagnies aériennes a eu lieu, il y a quelques jours. L’objectif de celle-ci portait sur la révision de l’arrêté n°1012/MT/ANAC qui fixe les modalités de création d’entreprises, de transport aérien et les conditions de délivrance, et de renouvellement de la licence d’exploitation et de certificat du transporteur aérien en République gabonaise.

Selon l’ANAC, cette réunion était d’autant plus importante dans ce sens que ses conclusions devraient permettre aux acteurs de ce secteur de s'arrimer aux récentes évolutions intervenues dans ce secteur ces derniers temps. Raison pour laquelle, toutes les parties-prenantes du secteur ont été associées à l’élaboration de ce nouveau projet d’arrêté, ou du moins, ont apporté des observations et contributions.

Par ailleurs, cette situation, dit-on à l’ANAC, s’impose désormais en vue d’une nécessaire correction de l’ancienne réglementation fixant le régime de la licence d’exploitation et certificat du transporteur aérien.

Stéphane Billé  

 

Dans le cadre de ses programmes de formation, le groupe Olam Gabon vient de livrer sa première cuvée de lauréats de ses programmes ‘’Management Talent’’ et ‘’Cadetship’’ pour le monde du travail. La cérémonie de remise des parchemins a eu lieu ce 18 novembre 2017 à Mouila, sous la présence du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage chargé de la mise en œuvre du Programme GRAINE, Yves Fernand Manfoumbi.

Selon les dirigeants de cette filiale locale de la singapourienne OLAM international, cette première sortie constitue la matérialisation de leur contribution à la formation des compétences nationales, appelées à succéder à l’assistance technique internationale.

Parmi les 20 récipiendaires, dont 5 femmes, 10 ont suivi avec succès, la formation en cycle de formation ‘’Management Talents’’ (ouvert aux candidats externes). Tandis que les 10 autres bouclaient le cycle ‘’Cadetship’’ (ouvert aux candidats internes). L’agronomie, la gestion des ressources humaines, les questions environnementales et sociales, la planification des activités, la mécanisation agricole, la communication, la gestion d’une plantation agro industrielle, etc. ont constitué les principaux modules de ce programme de formation.

Désormais prêts à l’emploi, les 20 lauréats ont été préparés pour occuper les fonctions d’assistants Manager dans les différentes plantations du Groupe OLAM au Gabon tout au long de leur formation.

Au nom du gouvernement, Yves Fernand Manfoumbi, a non seulement félicité les lauréats, mais également remercié le groupe OLAM Gabon, pour sa contribution à la formation des ressources humaines dont le Gabon a grandement besoin pour la diversification et la relance de son économie.

Stéphane Billé

 

Oragroup SA, la holding du groupe Orabank, présent dans 12 pays africains, et Entreprenarium, le premier accélérateur philanthropique du continent, présent dans 5 pays, ont signé un protocole d’accord pour soutenir les entrepreneurs du Gabon et du Sénégal dans trois secteurs prioritaires : l’agriculture, le développement durable et l’entrepreneuriat féminin dans tous les secteurs.

Le projet prévoit dans un premier temps de cibler 16 femmes entrepreneures dont les besoins de financement cumulés se montent à un total de 479 millions FCFA.

Pour soutenir cette mission, le groupe bancaire a choisi un partenaire expert dans l’accompagnement des jeunes entreprises, Entreprenarium Foundation. Depuis sa création l’accélérateur philanthropique panafricain a assisté près de 2000 entrepreneurs via l’assistance technique, l’incubation, le renforcement de capacités, le mentorat, le conseil en gestion et l’accès au financement. Entreprenarium a une dizaine de formateurs dans les deux pays actuellement concernés par cet accord.

04353-in-1-Finance--Binta Tour Ndoye-Directrice Gnrale ORAGROUP

Kristine Ngiriye, Fondatrice d’Entreprenarium Foundation.

Dans le cadre de ce partenariat, les deux parties s’engagent à assister les startups gabonaises et sénégalaises désireuses de contribuer de manière significative à la construction de l’écosystème entrepreneurial. Le premier rôle d’Entreprenarium Foundation sera de proposer à Orabank des candidats au financement répondant à des critères précis. Ces critères comprennent notamment la rentabilité projetée, le potentiel de croissance, l’impact des produits/services sur la société, le degré d’innovation ou encore l’impact du financement à octroyer sur les objectifs globaux. Après étude des projets présentés, les instances internes d’Orabank, se prononceront en faveur ou non des financements.

Le secrétariat général de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) a organisé une concertation, les 15 et 16 novembre 2017, à Douala, dans le cadre du processus d’adoption des projets de texte, relatifs au fonctionnement des établissements de microfinance, en zone Cemac.

Entre autres résolutions, les parties prenantes ont retenu pour principal amendement, la prise en compte des créances immobilisées parmi les dettes pouvant faire l’objet de restructuration ou de rééchelonnement. Tout en précisant que son provisionnement est facultatif, même en cas d’impayé durant la période probatoire.

Au sujet de la liquidation des établissements de microfinance de première catégorie de petite taille, les parties prenantes ont retenu les principaux amendements suivants : l’implication de l’organe faîtier en cas de liquidation volontaire ; l’allongement de un an à dix-huit mois de la durée maximale de la liquidation ; l’obligation pour le liquidateur de faire un rapport mensuel à la Cobac ; la possibilité pour le président de la Cobac de solliciter de l’association professionnelle de participer aux charges de la liquidation. Sans oublier l’extension de ce régime aux établissements de microfinance de troisième catégorie.

Sur le projet de règlement de la Cobac portant fixation de la composition des compartiments bancaire et non-bancaire du patrimoine des établissements de crédit en liquidation, l’on note, sans plus de détails, que les débats se sont focalisés sur des ajustements liés à la classification de certains comptes dans le compartiment bancaire. Notamment, ceux enregistrant les provisions pour risques bancaires généraux, certaines opérations diverses, ainsi que des comptes de régularisation.

S.A

Avec 4 110 milliards de Fcfa d’encours de dette au premier semestre de l’exercice en cours, les autorités gabonaises entendent lever le pied sur la mobilisation des ressources d’emprunt, tant sur le marché domestique que sur les plateformes internationales.

C’est pourquoi, loin des chiffres jusque-là connus et avancés par les institutions internationales, la dette du Gabon, selon la direction générale de la dette, va plafonner à 55% du PIB.

Un chiffre et une pondération qui traduisent la volonté des autorités d’ajuster leurs ambitions, question de donner un bol d’air au Trésor public, très sollicité par les instances en souffrance ces derniers temps.

Pour la période 2017-2019, la stratégie d’endettement du pays projette de lever 1 472 milliards de Fcfa, contre 1 645 milliards de Fcfa initialement prévus sur la période 2016-2018.

Celle-ci sera en phase avec les dispositions du cahier des charges de l’Etat, conclu avec le FMI dans le cadre de la facilité élargie de crédit, où il est prévu que le pays restructure sa dette et la ramène à un seuil de 35% du PIB d’ici trois ans, question de coller avec les objectifs de développement du pays.

SeM

Pour financer les projets de développement prévus dans la loi des finances de 2017 et rembourser partiellement la dette intérieure conventionnée, le gouvernement a lancé un emprunt obligataire de 100 milliards de Fcfa dont la période de souscription s’est ouverte le 17 novembre dernier, et se referme le 30 du mois éponyme.

C’est la ministre déléguée à l’Economie, Edwige Betah, qui a ouvert dans la capitale congolaise, Brazzaville, la campagne de souscription de cette opération rémunérée au taux de 6,50% pour une maturuté de cinq ans.

«La période de souscription est prévue du 17 au 30 Novembre 2017. Toutefois, cette période peut être modifiée en cas de besoin sous réserve de l’approbation préalable de la Cosumaf.», explique le communiqué du ministère de l’Economie.

L’objectif principal de cette mobilisation des ressources, vise, selon les autorités, à soutenir le Plan de relance économique élaboré par le gouvernement gabonais avec l’appui du Fonds monétaire international.

SeM

 

La vaste opération coup de poing lancée par le directeur de cabinet du président de la République afin d’améliorer les recettes douanières et lutter contre la fraude aux frontières, commence à livrer ses premiers résultats.

Le porte-parole de l’opération « Aigles douanes », le commandant Okouma Koubangoye (photo), a dressé le bilan de la première semaine, il y a quelques jours, à Libreville.

«Les résultats enregistrés par Aigle Douanes lors de la première semaine de son déploiement sont encourageants, avec une valeur totale des marchandises saisies estimée à 1 milliard 31 millions, 303 mille Fcfa.», explique-t-il.

Cette performance est le fruit d’un coup de filet des équipes de cette administration qui ont saisi une quantité importante de marchandises importées illégalement au Gabon. Il s’agit entre autres des produits alimentaires, des boissons alcooliques, du matériel médical, des vêtements et accessoires.

« Aigles Douane » qui vise optimiser les recettes douanières en constante baisse, à réduire la fraude transfrontalière et à lutter contre la prolifération de certaines marchandises qui alimentent l’inflation sur le sol gabonais, a également saisi des bijoux en or et des appareils électroménagers ainsi que des produits de contrefaçon.

L’opération qui va s’étendre sur un mois, devrait à terme relever le niveau de contribution de la douane aux recettes de l’Etat.

SeM

 

Suite au rapport de l’ONG The Sentry, qui accuse la filiale congolaise de BGFI Bank de blanchiment et de financement du terrorisme, le PDG du Groupe BGFI Bank, Henri Claude Oyima, a livré sa version des faits au site Actualite.cd.

Rappelant que son groupe est assujetti aux contrôles des régulateurs dans ses 11 pays d’implantation, M. Oyima a qualifié de « fantasmes » les affaires qui sont reprochées à son établissement.

« A titre d’exemple, le Groupe BGFIBank a pris en compte, à travers une refonte complète de ses procédures et de ses outils, les nouvelles exigences internationales, à l’instar de celles liées à la transposition en droit interne de la quatrième Directive européenne du 20 mai 2015 relative à la prévention de l’utilisation du système financier aux fins du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme », a déclaré le PDG du groupe, poursuivant : « Le Groupe s’est ainsi doté d’un dispositif spécifique, particulièrement exigeant, qui allie les fonctions de filtrage et de profilage via un système de surveillance automatisée de ses activités ».

Le patron de BGFI Bank a également exprimé sa confiance en l’avenir économique de la RDC : « On parle de réserves pétrolières et minières estimées à 3500 milliards de dollars américains. Surtout, la RDC et ses presque 80 millions d’habitants constituent un énorme marché tant pour les biens de consommation que pour les services.», autant de raisons, selon lui, d’être optimiste.

Le 16 novembre dernier, en marge de la 23ème Conférence des Parties (COP 23), le secrétaire général à la présidence du Gabon, le Pr. Guy Rossatanga Rignault a réitéré l’engagement du Gabon à atteindre les objectifs fixés dans l’accord de Paris signé le 12 décembre 2015, à la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique(CCUNCC).

Au cours de cette concertation placée sous l’égide du ministre d’Etat français, en charge de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, Guy Rossatanga Rignault a fait savoir que les engagements du Gabon qui reposent sur le cadre national d’investissement validé et approuvé par le Conseil d’administration de l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (CAFI), seront maintenus et mis en œuvre.

Il s’agit notamment de la réalisation du Plan national d’affectation des terres (PNAT), et la mise en place d’un système national d’observation des ressources naturelles et des forêts (SNORNF) qui s’appuie notamment sur l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (AGEOS).

« En organisant plus efficacement l’utilisation de notre territoire, nous nous inscrivons dans une démarche d’anticipation et de prévision pour les générations actuelles et futures de notre pays », a déclaré le Secrétaire général de la présidence de la République.

Pour rappel, l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (CAFI) est un partenariat qui rassemble différents pays d’Afrique centrale dont le Gabon, la République centrafricaine (RCA), la République démocratique du Congo (RDC), le Cameroun, la République du Congo et la Guinée équatoriale.

Il regroupe également des donateurs tels que l’Allemagne, la France, la Norvège, le Royaume-Uni, l’Union européenne et le Brésil).

Stéphane Billé

Après la santé, l’humanitaire et d’autres secteurs bien avant, la Première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba vient d’ouvrir un nouveau chantier. Il s’agit de celui relatif à la lutte contre le chômage et particulièrement celui des jeunes.

Ainsi, dans le cadre des activités liées à la semaine mondiale de l’entrepreneuriat, et à la faveur du concept initié pour cette circonstance, intitulé « Retour au lycée », Sylvia Bongo Ondimba est allée édifier les jeunes de l’institution Immaculée Conception, sur la nécessité d’entreprendre, après leur formation ou même avant.

Selon la Première Dame, « il était important d’expliquer à la jeunesse que l’Etat n’est pas seul pourvoyeur d’emploi et que le secteur privé via les petites et moyennes entreprises donnaient également cette possibilité ».

Au cours de cette sortie de Sylvia Bongo Ondimba, les élèves de l’institution Immaculée Conception ont été édifiés sur les mécanismes ou modalités de création d’entreprise, les conseils pour voir son entreprise prospérer, ainsi que sur les choix à faire en rapport avec le domaine d’activité choisie.

Pour rappel, en tant qu’ancienne élèves de l’institution Immaculée Conception, Sylvia Bongo Ondimba était accompagnée pour cette visite, d’autres anciennes élèves de l’institution dont plusieurs ont  réussi dans le domaine de l’entrepreneuriat.

Stéphane Billé   

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.