Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

L’Indice de développement d’Internet rendu public ce 15 novembre 2017 révèle que le Gabon a conquis 10 places dans le classement mondial des pays où l’Internet se développe. Le pays passe ainsi de la 124ème à la 114ème place dans le monde et occupe la 6ème sur le plan africain derrière l’Ile Maurice, les Seychelles, l’Afrique du Sud le Cap Vert et le Botswana.

En améliorant son classement 2016 où il était 8ème sur le plan continental, le Gabon voit sa note passer de 3,62 à 4,11 points et se positionne désormais devant des pays comme le Ghana, la Côte d’Ivoire ou la Namibie.

Le Gabon réalise des progrès dans l’augmentation de la population qui a accès à Internet. Par exemple sur les six premiers mois de l’année en cours, le nombre d’abonnés à l’Internet mobile est passé à 1,719 million contre 1,147 million en 2016 soit plus de 48% de progression.

Le pays doit ces performances à la baisse des tarifs d’accès, à la démocratisation de la 3G/4G, ainsi qu’à la construction de réseaux de télécommunications en fibre optique sur l’ensemble du territoire et à de lourds investissements depuis six ans, en appui avec les bailleurs de fonds.

SeM

Le projet ‘’Hygiène scolaire’’ qui consistait à la réhabilitation et la rénovation des installations sanitaires dans les établissements vient de livrer ses premiers chantiers. Dans le cadre de ce projet lancé le 10 novembre dernier, par le ministère de l’Education nationale, sous le pilotage du ministère du Budget, 28 établissements scolaires, primaires et secondaires de Libreville, Akanda et d’Owendo viennent d’être servis.

Outre la livraison de ces installations, un don de matériel et de produits d’entretien desdites installations a également été remis par la Direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP), aux responsables de ces différents établissements scolaires.

Pour le conseiller du ministre d'Etat, chargé des marchés publics et de l'optimisation des commandes publiques, Ghislain Bingangoyé : «Ce projet visait l’amélioration des conditions de vie des enseignants et des apprenants. »

En outre, a-t-il poursuivi, «En plus de rendre prioritaires les petites et moyennes entreprises nationales, ledit projet a parfaitement répondu aux exigences liées à l'optimisation des dépenses publiques.»

Selon Pépécy Ogouliguendé, la directrice adjointe de la DGBFIP « c’est un problème de santé publique que le projet d’hygiène scolaire vient de résoudre. La réponse à ce problème impacte réellement, non seulement sur la question de la scolarisation des jeunes filles qui évoluent dorénavant dans un environnement sain, mais aussi sur le travail des enseignants qui se trouvent plus facile et productif.», a-t-elle déclaré, avant d’inviter les enseignants et élèves à prendre soin de ces installations.

Stéphane Billé

Depuis 2014, le Conseil national de la communication (CNC) fait face à de nombreuses difficultés liées à son fonctionnement. Comme si cela ne suffisait pas, l’institution régulatrice des medias au Gabon doit également gérer un mouvement de grève lancé depuis le mois dernier, pas ses agents pour non-paiement de leurs primes.

Approché par la presse pour en savoir davantage sur les mobiles de ce mouvement d’humeur, le président de cette institution, Jean-François Ndongou (photo) a indiqué que les difficultés actuelles du CNC sont causées par une baisse drastique de 70% de son budget de fonctionnement.

«Depuis que je suis là, le budget de fonctionnement de l’institution a considérablement baissé de 70% et le peu que nous avons, nous sert beaucoup plus à payer les primes. Ça oblitère énormément le fonctionnement de l’institution.», a-t-il souligné. Pire, «On ne peut plus envoyer les fonctionnaires en stage ou en séminaire. Moi-même, en tant que président, je ne peux plus assurer la représentation de l’institution auprès des autres institutions sœurs d’autres pays. Je ne peux pas répondre à leurs invitations parce que le budget qui nous est accordé est insignifiant », a précisé Jean-François Ndongou.

Stéphane Billé

Au cours des six premiers mois de l’année, l’on assiste à un fort accroissement du parc des abonnés au téléphone mobile. Il est passé d’1, 147 million d’abonnés en juin 2016, à 1,719 million d’abonnés, au 30 juin de l’année en cours.

Une croissance favorisée, selon le ministère de l’Economie, par l’attrait des populations pour la 3G et 4G. Le secteur des télécommunications, précise le ministère, a donc pour ce premier semestre, enregistré des résultats positifs matérialisés par un accroissement de 3,2% du nombre d’abonnés au téléphone mobile, et 2,6% des abonnés au téléphone filaire.

«L’ADSL a suivi la même tendance (+7,7%) pour compter 14 442 abonnés.», renseigne le ministère de l’Economie.

En revanche, malgré ce volume d’activités en hausse, le chiffre d’affaires a diminué de 4,3% pour s’établir à 106,2 milliards de Fcfa, sous l’effet de la baisse des tarifs des communications et des autres prestations.

SeM

mercredi, 15 novembre 2017 09:00

A cause de la crise, le BTP recule

L’arrêt des chantiers immobiliers de construction des infrastructures sanitaires, scolaires et autres édifices publics, combiné à la réduction des commandes publiques, retentissent sur l’activité du secteur des BTP.

Au-delà, le recul accusé dans le secteur du bâtiment et des travaux publics se justifie aussi par les contreperformances des travaux de génie civil. Conséquence, la production vendue, s’est repliée de 7,9%, pour se situer à 96,7 milliards de Fcfa.

En matière d’emploi, la morosité de l’activité a induit une diminution des effectifs de 10,7% à 2 594 agents, pour une masse salariale de 12,5 milliards de Fcfa.

Le secteur, en dépit des résultats positifs observés au niveau du segment «pose de lignes d’eau, d’électricité et de téléphone» qui affiche une hausse d’activités de près de 30%, ne parvient plus à réaliser les performances de 2013-2014, où il menait le peloton de tête dans la production des emplois.

SeM

La saturation du marché par les ciments importés d’Asie, a occasionné le repli des activités de la filière en sus de la faiblesse des commandes de ciment local au cours des six premiers mois de l’exercice en cours. C’est ainsi que la production de ciment a baissé de 2,7%, passant de 133 206 tonnes en 2016, à 129 596 tonnes. L’impact sur le chiffre d’affaires s’est ressenti avec une baisse de 9,5% en glissement annuel à la suite de la baisse des ventes alors que la masse salariale du secteur n’a cessé de croître pour atteindre 456 millions de FCfa.

Quant aux autres secteurs de cette filière, l’on constate également que la production globale a chuté de 55,5% à 901,8 tonnes, sous l’effet de la contraction des commandes de tôles, dans un contexte de forte concurrence exercée par le secteur informel.

En détail, la production des tôles minces et épaisses est en chute respectivement de 60% et 51%. Quant au fer à béton, la production est passée de 1 628,5 tonnes en 2016 à 1 387 tonnes au 30  juin 2017, soit plus de 14% de baisse. En conséquence, comme dans la cimenterie où la masse salariale augmente, le chiffre d’affaires a baissé de 15,9% à 2,7 milliards de FCfa.

Seule ombre positive au tableau, c’est la transformation du manganèse. Le silico-manganèse et le manganèse métal sont en augmentation par rapport à l’exercice écoulé.

Cette année, les six premiers mois s’achèvent sur une note optimiste pour le complexe métallurgique de Moanda, principal producteur de ces deux produits  avec plus de 14 213 tonnes contre 11 751 tonnes, dont 11 625 tonnes pour le silico-manganèse et 2 588 pour le manganèse métal.

SeM

L’ancien ministre délégué à l’Economie, Noël Mboumba (photo), nommé directeur général de la Société gabonaise de raffinage (Sogara), le 27 octobre dernier à la faveur d’un conseil des ministres, a été installé dans ses fonctions par le ministre du Pétrole et des hydrocarbures Pascal Houangni Ambourouet.

Durant son mandat à la tête de l’entreprise, celui qui est le quatrième patron de la Sogara en plus de 50 ans d’existence, dispose d’une feuille de route qui l’amène à arrimer la société aux standards qui la porteront vers davantage de performance. Au-delà, il doit aussi mettre en œuvre des mesures, assurer la formation du personnel et l’intégration de la fabrication des biocarburants dans le plan de développement de la société.

Le nouveau directeur général bénéficie d’une conjoncture favorable au redressement de la société qui, après une année difficile en 2016, vit une santé financière. Ceci grâce au relèvement des prix des carburants à la pompe, conséquence de l’arrêt des subventions des prix des produits pétroliers, et la hausse des exportations. Résultat, le chiffre d’affaires de la société a bondi de 32,3% à 153,7 milliards de FCfa, au cours du premier semestre 2017.

Quant aux volumes de bruts traités, ils se situent à 523 331 tonnes métriques au premier semestre 2017, soit une hausse de 7%, en raison des améliorations apportées dans l’outil de production.

SeM

Le service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France au Gabon s’engage à accompagner l’association Program Doussala dont l’action est centrée sur la conservation des gorilles dans le parc national de Moukalaba Doudou. Cette association qui milite également pour la diversification des activités économiques des villages alentours afin de lutter contre la pauvreté et le braconnage, va bénéficier d’un appui de la représentation diplomatique française au Gabon, dans le cadre d’un programme intitulé Projets innovants des sociétés civiles et coalitions d’acteurs (PISCCA).

Cet appui indique-t-on, permettra de développer des activités génératrices de revenus en lien avec les communautés locales, dans les domaines de l’apiculture ainsi que la plantation et le traitement de produits forestiers comme l’"Odika".

Le programme PISCCA, indique l’ambassade de France au Gabon, constitue son nouvel outil unique au service du financement de projets de développement portés par les acteurs non gouvernementaux. Au titre de l’année 2017, le montant de l’enveloppe PISCCA est supérieur à 120 000 000 FCfa. Cette somme est consacrée au financement de projets portant sur les droits fondamentaux des femmes et des enfants, l’insertion économique de la jeunesse et le développement local, ainsi que le regroupement et la mise en réseau des acteurs de la société civile gabonaise.

Une attention particulière est par ailleurs, portée à la question du genre ainsi qu’à l’usage des technologies de l’information et de la communication.

Stéphane Billé

 

Au regard de l’évolution de ses principaux indicateurs et ce, malgré une conjoncture assez difficile, la Société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG), a affiché une relative embellie de son activité  au premier semestre 2017.

Selon les données de l’entreprise, le volume global de marchandises acheminées par rail a, en effet fortement progressé (+54,4%) pour s’établir à 2 934 716 millions de tonnes, contre 1 900 141 millions de tonnes à la même période en 2016. Cela, grâce notamment au regain d’activité dans les secteurs mines et industries du bois.

Parallèlement, sous l’effet de l’organisation de la CAN et de la régularité des trains voyageurs, le nombre de passagers transportés a connu une hausse de 14,1%.

En conséquence, le chiffre d’affaires induit par les différentes prestations s’est situé à 31,4 milliards de FCfa à fin juin 2017, contre 24 321 milliards de FCfa au premier semestre 2016, soit une amélioration de 29,3%, par rapport à la même période l’année précédente.

Stéphane Billé

Malgré les nombreuses initiatives mises en œuvre dans le cadre de la lutte contre la vie chère, le taux d’inflation, mesuré par l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC) s’est situé à 3,4% au terme du premier semestre 2017, par rapport à fin juin 2016.

Selon la Direction générale de la consommation et de la concurrence, cette situation résulte à la fois de l’augmentation des prix des fonctions ‘’Logement, eau, gaz, électricité’’ (+12,6%), ‘’Transport’’ (+4,9%) et ‘’Biens et services divers’’ (+2,8%). En revanche, la maitrise des prix des ‘’Produits alimentaires et boissons non alcoolisées’’ à 0,3%, se justifie essentiellement par la baisse des prix des viandes, de légumes et de tubercules.

Le repli des prix des ‘’viandes’‘ (-1,5%),  notamment celui des cotis de porc et cuisses de poulet congelés, est due à l’abondance de l’offre sur le marché local et aux politiques de contrôle des prix mises en œuvre par le gouvernement. Le renchérissement des prix des poissons et fruits de mer (+1,3%) s’explique principalement par celui des sardines fumées et maquereaux en raison d’une baisse de l’offre.

Le rythme de l’accroissement des prix à la consommation, observé depuis le début de cette année, présage des risques de dépassement du taux d’inflation communautaire d’ici à la fin du mois de décembre 2017.  Toutefois, avec la mise en place de la nouvelle mercuriale, l’on indique au ministère de l’Economie, que cette tendance devrait être rectifiée.

Stéphane Billé

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