Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

A la faveur de la semaine mondiale de l’entreprenariat, les autorités gabonaises viennent d’organiser une série d’activités en vue de promouvoir  et de susciter la culture de l’entreprenariat, particulièrement auprès de la jeunesse.

Au-delà cette vision, dans le cadre de ses activités, le ministère des PME a également défini les différents axes de développement des PME au Gabon à la faveur d’une journée dite de « concertation stratégique

Au cours de cette rencontre, à laquelle prenaient part les acteurs des secteurs bancaires, financiers et les représentants des administrations, le ministre des PME, Biendi Maganga a indiqué que la stratégie de relance des PME au Gabon se déploie sur quatre axes.

Il s’agit entre autres de la réforme du cadre législatif et institutionnel avec un regard sur la loi des petites et moyennes entreprises, la loi sur les structures d’encadrement et d’accompagnement des PME et enfin la loi sur l’artisanat.

Stéphane Billé

Comme au premier semestre 2016, la Chine a conservé sa place de principal partenaire économique du Gabon avec des flux chiffrés à 581,2 milliards de FCfa à fin juin 2017, contre 295 milliards au cours de la même période en 2016. Elle est suivie de la France (253,0 milliards de FCfa), de la Malaisie (144,0 milliards de FCfa) et de la Belgique (126,3 milliards de FCfa).

Par ailleurs, Trinidad et Tobago a reculé de deux places derrière la Belgique au profit de la Malaisie. L’Espagne et les pays Bas sont sortis du classement des six premiers partenaires.

Au cours de la même période, avec 38,4% des achats en provenance du Gabon, la Chine se place loin devant la Malaisie (10,1%), Trinidad et Tobago (8,2%) et l’Australie (7,8%). Autrement dit, la balance commerciale du Gabon avec la Chine a été excédentaire de 478,6 milliards de FCfa au premier semestre 2017, suite à la hausse des ventes du pétrole, de Bois sciés et ouvrages et du minerai de manganèse.

Dans l’ensemble, les ventes du Gabon à destination de ses dix premiers acheteurs ont augmenté de 37,5% comparativement à 2016 pour se situer à 1 378,9 milliards de FCfa. Par ailleurs, la Malaisie a progressé de dix (10) places par rapport à la même période de l’année précédente et se hisse au 2ème rang, au premier semestre 2017.

La nouvelle architecture des principaux partenaires est toutefois marquée par le retrait de la Belgique et de la Grande Bretagne des dix(10) principaux clients, justifié par une forte contraction des commandes.

Stéphane Billé

Le projet de loi portant organisation et gouvernance des structures sanitaires au Gabon, présenté lors du conseil des ministres du 16 novembre, a été validé et adopté par le gouvernement.

Pris en application des dispositions constitutionnelles, notamment en son article 47, le texte présenté par le ministre de la Santé vient non seulement combler des vides juridiques dans le dispositif réglementaire et législatif de ce secteur, mais aussi complète l’ordonnance du 14 Janvier 1995 portant orientation de la politique de santé au Gabon.

Ainsi, à travers cette réforme, c’est l’organisation technique de la carte sanitaire du pays qui va changer, en même temps que la définition de certains concepts. L’on va aussi assister à une nouvelle détermination des composantes du domaine de la santé ainsi qu’à une nouvelle classification des structures et une organisation de la tutelle technique. Ce volet concerne particulièrement l’ouverture des structures sanitaires publiques, parapubliques ou privées.

La gouvernance des établissements hospitaliers sera renforcée et les dispositions générales régissant le fonctionnement des structures sanitaires feront l’objet d’un rappel. Car le texte comporte également des exploitations répressives et des dispositions transitoires.

SeM

 

Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de relance économique et du financement de la phase II du Programme d’appui aux réformes économiques et financières, le gouvernement va mobiliser davantage de ressources auprès de ses partenaires.

Après l’approbation des conseils d’administration de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement, le pays va lever 168,7 millions d’euros (plus de 110 milliards de FCfa) dans les guichets de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et 300 millions d’euros à la BAD (plus de 196 milliards de FCfa). Soit une enveloppe globale de 307,4 milliards de FCfa.

Cette mobilisation de fonds intervient à la suite de la visite de la délégation du FMI au Gabon il y a quelques semaines. Au cours de ce séjour, les responsables du Fonds avaient indiqué que de nouveaux décaissements devraient arriver très rapidement afin d’accélérer la mise en œuvre des réformes et apurer une partie de la dette du pays auprès de ses fournisseurs.

SeM

Le projet e-Gabon, financé par la Banque mondiale à hauteur de 54 millions de dollars, pourrait selon les autorités, voir son lancement en février 2018. L’annonce a été faite au cours de la visite de chantier de l’immeuble devant abriter les services de cette structure par le ministre de l’Economie numérique Alain Claude Bilie-By-Nze (photo).

D’après le quotidien pro gouvernemental l’Union, le gouvernement mise sur la participation des grandes entreprises tous secteurs confondus, afin d’attirer les meilleurs dans tous les domaines.

«L'incubateur des start-up va fonctionner comme une société d'exploitation avec des capitaux propres. Bien sûr, l'Etat sera représenté au sein du conseil d'administration de l'incubateur par la Société du patrimoine et des infrastructures numériques.», indique le ministre.

SeM

Sur les neuf premiers mois de l’année en cours, la compagnie pétro-gazière Total Gabon a réalisé un chiffre d’affaires de 681 millions de dollars, soit une hausse de 25% par rapport à la même période en 2016 où il s’est situé à 546 millions de dollars.

Une évolution consécutive à la hausse du prix de vente des qualités de brut commercialisées qui ont cru de 155 millions de barils, malgré une baisse des volumes vendus de l’ordre de 8 millions de dollars et une régression de 12 millions de dollars des prestations fournies.

Reflétant l’augmentation du cours du Brent et la forte demande asiatique pour les bruts Ouest-africains, la compagnie pétrolière assure que «le prix de vente moyen des deux qualités de pétrole brut commercialisées par Total Gabon, le Mandji et le Rabi Light, s’est élevé à 48,1 dollars le baril, en hausse de 32% par rapport aux neuf premiers mois de 2016».

En dépit de l’accroissement des investissements de 14% à 123 millions de dollars, la production de la société pétrolière a fléchi de 4% soit un peu plus de 45 000 barils/j contre 47 000 barils/j, il y a un an.

Du coup, ces performances ont entraîné une augmentation du résultat net de l’entreprise qui s’est situé à 21 millions de dollars sur cette période contre -1 million en 2016.

SeM

A la faveur des «Rencontres d’affaires sur les technologies du numérique» organisées par Business France, l’Agence pour le développement international des entreprises françaises au Gabon, des opérateurs hexagonaux du secteur de l’économie numérique notamment des télécommunications, des nouvelles technologies, des applications mobiles, des installations électriques, de la conception de logiciels et bien d’autres sont à Libreville.

Azim Consulting, Surtelec, Evolucare et Summview, quatre entreprises françaises qui prennent part à ces rencontres, vont d’une part, permettre aux acteurs locaux de renforcer leurs capacités, et d’autre part, prendre connaissance de l’environnement numérique local, envisager la perspective d’adapter leur offre de services aux besoins du marché gabonais et nouer des partenariats avec des opérateurs nationaux.

Selon Dominique Renaux (photo), ambassadeur de France au Gabon, ces rencontres constituent une nouvelle étape et une opportunité. Aussi invite-t-il «les entreprises venues de France à la saisir pour développer leur connaissance du marché gabonais, établir des relations d’affaires et poser les bases de leurs activités et de leurs développements futurs dans le Gabon numérique».

Les organisateurs indiquent que le choix du numérique a été fait sur la base de la croissance de ce secteur au Gabon où l’on assiste à une création sans cesse d’emplois, et aussi parce que le secteur du numérique permet de mettre en œuvre plusieurs politiques de développement notamment l’e-santé.

Derrière le numérique, souligne Pierre Valat, directeur Afrique centrale de Business France, il y a une source de diversification de l’économie importante.

SeM

 

Dans le cadre de ses activités, la Direction générale de la protection civile (DGPC), en partenariat avec la Fédération gabonaise de protection civile, vient d’initier une campagne de sensibilisation sur la réduction des risques d'incendie et de panique dans les établissements publics.

Selon le ministère de l’Intérieur, le but de cette campagne est d’amener à une prise de conscience collective sur le respect des normes de sécurité, ainsi que sur l'importance de se former aux missions de sécurité et enfin, sur l'entretien et la vérification permanente des installations de secours.

La première phase de cette activité s’est déroulée du 3 au 8 août 2017, avec "l'état des lieux" des installations abritant les services du gouvernorat de l'Estuaire et ceux des mairies de Libreville, Owendo et Akanda.

Quant à la seconde en cours, elle consistera en un atelier de formation à l'intention des élus locaux de ces communes ; laquelle a d’ailleurs débuté avec les mairies d'Owendo, Libreville et d'Akanda.

Stéphane Billé

Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Carmen Ndaot, et l'ambassadeur du Gabon près le Maroc, Abdu Razzaq Kambogo, ont fait le point sur l’état d’avancement des travaux du Centre de formation professionnelle de logistique et de transport en début de semaine.

A la faveur d’une audience accordée au diplomate gabonais, Carmen Ndaot a indiqué à son hôte que les travaux dudit centre, dont le financement est issu de la Fondation Mohammed VI pour le développement durable, sont déjà exécutés à 98 % pour le gros œuvre. Et que l’achèvement du second œuvre est prévu pour courant 2017.

Quant à la formation des formateurs, le départ pour le Maroc est également prévu, courant cette année.

Pour rappel, le Centre de formation professionnelle de logistique et de transport est censé accueillir près de 1000 élèves. La formation se fera à deux niveaux. Le premier niveau de qualification conduira au grade de technicien tandis que le second donnera accès au grade de technicien spécialisé.

L’accession quant à elle, se fera avec le Brevet d’études du premier cycle et du second degré (BEPC) pour finalement obtenir, un niveau équivalent au Baccalauréat (Bac) ou Bac+1 pour ce qui concerne le premier niveau.

Par contre, si l’on accède avec un niveau de classe de terminale, l’on obtient un Bac+2.

La durée des formations sera aussi modulable sur une période de deux ans maximum.

Stéphane Billé

L’analyse bilancielle des banques gabonaises au premier semestre révèle une régression du total des bilans agrégés des banques de 11,1% à 2 226,3 milliards de FCfa contre 2 504,9 milliards de FCfa un an plus tôt. Le ministère de l’Economie assure que cela est essentiellement lié au repli du taux de couverture des crédits par les dépôts qui a perdu 9,2 points pour s’établir à 117,6% au 30 juin 2017, contre 126,8% un an auparavant.

Dans la même veine, l’excédent de trésorerie a commencé à s’éroder en se situant à 414 milliards de FCfa soit 18,6% du total bilan. Ce qui illustre une baisse de 33,3% par rapport à l’exercice précédent où il s’établissait à 620,6 milliards de FCfa.

Les créances en souffrance se sont elles aussi, accrues de 11,4% à 208 milliards de FCfa contre 178 milliards de FCfa il y a un an. Au titre des ressources collectées par l’ensemble des banques, l’on note une contraction de 12,4% par rapport à l’exercice précédent. Les établissements bancaires ont donc collecté 1 878,4 milliards de FCfa au 30 juin 2017 contre 2143 milliards de FCfa en 2016 à la même période.

Les ressources à vue ont reculé de 12,9% à 1 119,9 milliards de FCfa, sous l’effet de la baisse concomitante de toutes les composantes, notamment les dépôts publics en baisse de 7,2% ; les dépôts des entreprises publiques qui affichent -25,1%, les dépôts privés -12,8%, les dépôts des non-résidents -9,7% et les dépôts non ventilés -15,6%.

SeM

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