Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Il y a un an, la Banque mondiale indiquait dans un rapport consacré aux perspectives d’investissement dans les pays en développement, que l’absence de financements à long terme, constituait un handicap pour le développement de ces pays.

Cette année, l’institution de Bretton Woods revient avec une nouvelle étude qui met à l’index les restrictions auxquelles sont assujetties les banques dans les pays en développement.

C’est face à la montée des incertitudes autour des avantages de l’ouverture, rapporte l’étude «Global financial development report 2017/2018: Bankers without Borders», que de nombreux pays se sont alarmés de l’expansion récente des grands établissements internationaux et ont restreint l’activité des banques étrangères sur leur sol.

Depuis la crise financière mondiale de 2007-2009, souligne la Banque mondiale, les mesures restrictives mises en place par les institutions financières et bancaires internationales «ont pour conséquence d’entraver le potentiel de croissance de ces pays en limitant l’accès des entreprises et des ménages à des financements indispensables».

Pendant que, pour les dirigeants des pays en développement, l’enjeu consistait à optimiser les avantages des activités bancaires transfrontalières tout en minimisant leurs coûts, le rapport de l’institution internationale fait observer que les relations transfrontalières des banques avec les Etats, bien que présentant des effets positifs, ne sont pas une panacée et surtout, comportent des risques.

Si le but des mesures vise à contenir les risques de contamination des effets indésirables de crash bancaire, le président du groupe de la Banque mondiale souligne que cela n’est pas un avantage pour les pays pauvres.

 «Ces restrictions qui concernent près de 30 % des pays en développement, privent nombre d’économies de l’accès au crédit mondial, au détriment des entreprises et des ménages.», révèle l’étude.

«Sans concurrence bancaire, les pauvres ne seront pas en mesure d’avoir accès à des services financiers essentiels, de nombreuses entreprises seront dans l’impossibilité de s’ouvrir à de nouveaux marchés, et la croissance dans les pays en développement piétinera. », prévient Jim Yong Kim.

Aussi, se pose-t-il la question cruciale du rapport entre la lutte contre la pauvreté et la finance. «Face à des aspirations qui ne cessent de croître à travers le monde et face à l’évolution du secteur bancaire, une question cruciale s’impose : la finance sera-t-elle l’ami ou l’ennemi de la lutte contre la pauvreté ?».

Mais, pour Asli Demirguc-Kunt, directrice de la recherche à la Banque mondiale, «de nombreux travaux de recherche montrent qu’avec les bonnes politiques et les bonnes institutions en place, cette ouverture peut conduire à une plus grande compétitivité, contribuer à amortir les chocs économiques au niveau local et accroître l’accès à des capitaux indispensables pour stimuler la croissance».

SeM

En prélude à la construction et la mise en circulation des baleinières dans les eaux des pays membres de la Commission internationale du Bassin du Congo-Oubangui-Sangha et l’Ogooué (CICOS), les experts ont examiné le règlement relatif à la construction, l’équipement et la maintenance des bateaux en navigation intérieure.

D’après le quotidien pro-gouvernemental l’Union, ces normes de fabrication ayant été étendues et adaptées à la construction d’embarcations en bois et en acier, il est question d’assurer une navigabilité durable dans les eaux des grands fleuves de ce bassin.

«Il est désormais temps d’adopter de manière systématique une approche participative de tous les acteurs, au regard de la multiplicité des usages de l’éthique de préservation des écosystèmes. Le Gabon adhère parfaitement à la détermination de la Cicos et de la GIZ de faire aboutir ce projet tant nécessaire à nos différents Etats.», assure le secrétaire général du ministère des Transports et de la logistique du Gabon, Jonas Lola Mvou.

La concertation de Libreville visait selon l’Union, à harmoniser les résultats des consultations menées lors des plateformes de concertation nationale, telles que consignées dans les rapports des différents Etats-membres de la Cicos.

SeM

Pour l’exercice 2018, le gouvernement a provisionné 455,4 milliards de Fcfa pour les investissements publics. Les fonds doivent en priorité servir à rattraper le déficit en infrastructures de transports, le gap dans la production de l’eau et de l’énergie électrique, et la réduction de la fracture numérique.

S’agissant des projets relatifs au développement de l’économie numérique, ceux-ci consomment plus de 260 milliards de Fcfa en 2018.

Dans cette enveloppe, les projets bénéficiant de financements extérieurs héritent de  285,1 milliards de Fcfa ; le gouvernement apportera une contrepartie globale de 48,6 milliards de Fcfa pour leur exécution, et investira 123,7 milliards de Fcfa sur fonds propres pour la réalisation des autres projets. 

Le budget d’investissement 2018 affiche une hausse de plus de 65 milliards de Fcfa, après une baisse de 170 milliards de Fcfa en 2016. Il est question pour le gouvernement de poursuivre la construction des infrastructures pour maintenir la croissance et accompagner la politique de modernisation et de diversification de l’économie.

L’exécutif entend aussi s’employer en 2018 à la poursuite de la promotion des secteurs sociaux tout en menant une politique budgétaire axée sur la maîtrise du train de vie de l’Etat. Toute chose difficile en 2017 avec une enveloppe de 392,1 milliards de Fcfa consacrée aux investissements, dont 275,1 milliards de Fcfa pour les projets portant sur les financements extérieurs.

SeM

Durant les six premiers mois de l’année en cours, les chiffres de la production du brut au Gabon font ressortir un fléchissement de l’activité pétrolière.

En effet, la production nationale s’est repliée de 7,2% à fin juin 2017, pour se situer à 5,36 millions de tonnes, soit 39,1 millions de barils, selon les données de la Direction Générale des Hydrocarbures (DGH).

Par ailleurs, la même source explique cette baisse entre autres, par le déclin naturel des champs, conjugué aux difficultés techniques rencontrées par certains opérateurs, la grève du personnel et les exigences de l’OPEP (baisse de 9 000 barils/jour), pour réduire l’offre mondiale de pétrole.

Parallèlement, les exportations ont régressé de 11,5%, s’établissant à 4,8 millions de tonnes.

Cependant, suite à la fermeté des cours observée en début d’année, le prix moyen du Brent a progressé de 30,4%, contre une augmentation de 37,5% du prix moyen des bruts gabonais.

Dans le même temps, le taux de change moyen du FCFA par rapport au dollar, s’est apprécié de 3,1% à 606,28 FCFA.

Stéphane Billé

 

Selon les données de la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF), les achats du Gabon ont enregistré une nouvelle baisse au premier semestre 2017, comme aux premiers semestres 2015 et 2016.

Ils sont passés de 681,3 milliards de FCfa, au premier semestre 2016 à 589,7 milliards de FCfa à fin juin 2017. Ce repli de 13,4%, indique la DGEPF, est lié à la faiblesse des commandes des biens intermédiaires, d’équipement et d’Energie, malgré le relèvement des achats des produits de consommation finale.

La baisse des importations des biens d’équipement (-16,7%) et intermédiaires (-21,4%) observée à cette période, s’explique par la diminution des commandes publiques des entreprises pétrolières confrontées aux contraintes budgétaires, dans un contexte de faiblesse des prix du pétrole et du ralentissement de l’activité économique.

Rappelons que sur les six premiers mois de l’année, la facture des biens d’équipement est composé de 55,6% des produits : d’outillages, machines, appareils mécaniques et électriques ; et de 13,4% de véhicules. Tandis que les achats de biens intermédiaires sont composés de 47,8% des produits des industries chimiques et de 21,7% de machines et appareils électriques.

Les produits pétroliers importés par le Gabon pour combler le déficit, notamment en gazole, coke, butane et huiles lubrifiantes ont été évalués à 16,9 milliards de FCfa, en régression de 70,6% par rapport à fin juin 2016.

Par ailleurs, les importations des biens de consommation finale ont augmenté de 11,2% au premier semestre 2017. Ils ont été composés à 66,4% des biens alimentaires (hors boissons).

Stéphane Billé

Pour son troisième cycle relatif à l’assistance technique et de formation en gestion macroéconomique et financière des pays membres, le Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international (FMI) pour l’Afrique du centre (Afritac centre), entend mobiliser près de 37,8 millions de dollars Us pour atteindre ses objectifs.

Au-delà de ce détail lié au financement, qui constitue un point essentiel pour le fonctionnement de cette l’institution, les experts Afritac centre se pencheront également tout au long du séminaire régional du comité d’orientation, que Libreville abrite du 6 au 10 novembre prochain, sur d’autres dossiers tout aussi importants. Notamment, ceux liés au «  Pilotage de l’exécution du budget : les instruments et les responsabilités », en tant que thème de cette rencontre, et relatif à ce troisième cycle.

Car, pour son troisième cycle qui commencera ce mois de novembre 2017 pour s’achever en avril 2022, les opérations d’Afritac centre seront guidées par l’objectif de renforcer les capacités institutionnelles et humaines des pays membres, pour gérer efficacement leurs revenus, leurs finances publiques, et maintenir ainsi des systèmes financiers solides afin de permettre la production de statistiques macroéconomiques fiables.

Afritac centre procédera également au renforcement des capacités dans les domaines de: la mobilisation des recettes douanière et fiscale, la gestion des finances publiques, l’analyse macro-budgétaire, les statistiques de comptabilité nationale et des finances publiques, la gestion de la dette, et la supervision du secteur financier.

Pour le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault, ce séminaire entre dans le cadre des différentes réformes engagées ces derniers mois par les chefs d’Etat de l’Afrique centrale, en vue de faire face à l’«essoufflement de nos économies, consécutivement à l’effondrement des cours de nos matières premières, notamment ceux du pétrole».

En outre, a-t-il poursuivi, «Ces réformes mettent effectivement un accent sur une meilleure prise en main de la gestion de nos finances publiques, notamment par le biais d’un véritable pilotage budgétaire».

Stéphane Billé

Accompagné d’une forte délégation, Massard Kabinda Makaga, ministre gabonais des Affaires présidentielles et de la Défense nationale, vient de séjourner à Yaoundé, la capitale camerounaise.

Au sortir d’une audience au ministère de la Défense, avec son homologue camerounais, Joseph Beti Assomo, ce membre du gouvernement gabonais a indiqué que sa visite avait pour objectif de renforcer les liens de coopération au plan militaire avec le Cameroun, en se dotant «d’un instrument juridique», à cet effet.

En avril dernier, Joseph Yakete, le ministre centrafricain de la Défense, était déjà venu à Yaoundé, pour solliciter l’expertise camerounaise en matière de formation des forces de défense centrafricaines.

BRM

Lire aussi:

18-04-2017 - La République centrafricaine requiert l’expertise camerounaise pour la formation de ses forces de défense

02-12-2016 - Le Cameroun et la France pour le renforcement de la coopération militaire

Malgré la grève, la société des eaux et de l’électricité rassure sur la continuité du service

C’est en pleine crise de fourniture de l’eau et de l’énergie électrique dans la capitale gabonaise que les nouveaux responsables de la société de patrimoine de l’eau et de l’énergie électrique ont pris fonction.

Pour dissiper les inquiétudes de la population nées de l’entrée en grève du syndicat national des travailleurs du secteur eau et électricité, toute chose qui «perturbe le fonctionnement des agences de gestion clientèle», la direction générale de la société des eaux et de l’électricité du Gabon (SEEG) a commis un communiqué afin de rassurer sur la poursuite du service.

«Nous regrettons ces désagréments et faisons notre possible pour en atténuer les effets sur la clientèle. Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de la situation. Un service minimum est toutefois mis en place pour assurer la continuité du service essentiel », indique Antoine Boo (photo) dans le communiqué.

Toutefois, poursuit le directeur général, «les clients peuvent acheter leurs unités EDAN auprès des revendeurs habituels, et procéder au règlement de leurs factures par les moyens électroniques usuels».

SeM

A quelques mois du démarrage du 23ème championnat d’Afrique des nations de handball séniors hommes qui se déroule à Libreville du 17 au 27 janvier 2018 au Gabon, les équipes de la confédération africaine de la discipline (CAHB) multiplient les missions d’inspection sur le site qui va accueillir la compétition.

Au cours de la mission du 3 novembre dernier, les inspecteurs ont constaté que les travaux du palais des sports étaient réalisés à 70% et avaient fait un bond de 30% dans leur exécution depuis la dernière visite de la confédération.

Le président de la Confédération africaine de handball, Mansourou Aremou, qui conduisait la mission des inspecteurs de la CAHB, s’est montré optimiste quant à l’avancement des travaux. «Nous sommes assez satisfaits de l’état d’avancement des travaux du site, réalisés à plus de 70%.», explique-t-il.

Cette visite d’inspection, selon la presse locale, vient mettre un terme aux inquiétudes soulevées sur le retard accusé dans l’exécution des travaux de cet ouvrage qui aura 5 358 places. Les responsables de l’entreprise chinoise, China State Construction Engineering Corp qui réalise les travaux, ont rassuré sur la livraison à date de l’infrastructure.

SeM

Le Forum mondial de la jeunesse qui se tient en Egypte a vu la tenue d’un panel composé des chefs d’Etat égyptien, tchadien et gabonais ainsi que d’autres experts continentaux et internationaux  dans la station balnéaire égyptienne.

Développé autour du thème de l’Union africaine pour 2017 à savoir «exploiter le dividende démographique grâce à l’investissement dans la jeunesse», le panel de chefs d’Etat a fait chorus sur le financement de l’éducation et de la formation des jeunes en Afrique.

Pour Ali Bongo Ondimba, président de la République du Gabon, le continent doit promouvoir l’éducation, la santé et la formation des jeunes, favoriser également une croissance inclusive pour une meilleure insertion professionnelle des jeunes, et surtout encourager les initiatives de transformation locale, garantes de création d’emplois.

Car, selon le chef de l’Etat, une jeunesse bien éduquée et mieux formée garantit une société plus juste et équitable où la paix constitue la priorité. Aussi a-t-il prôné l’unité et la mutualisation des forces pour une Afrique en paix, afin de voir sa jeunesse, qui représente plus de 200 millions de personnes, se développer.

SeM

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