Le Nouveau Gabon

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Le 3 novembre dernier, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Formation, Carmen Ndaot (photo) a présidé une réunion de cabinet, élargie aux secrétaires généraux et aux directeurs généraux des entités sous tutelle.

L’unique point inscrit à l’ordre du jour était relatif à la communication des missions assignées au ministère dont elle a la charge, par le PM, Emmanuel Issoze Ngondet devant l’Assemblée nationale, le 27 juin 2017, lors de sa déclaration de politique générale. A cet effet, Carmen Ndaot a édifié ses collaborateurs sur les trois axes contenus dans les volets travail, emploi et formation professionnelle.

Dans ce cadre, elle a instruit Caroline Minboui Nguema, secrétaire général et ses adjoints, de mener dans les meilleurs délais, avec les directeurs généraux des organismes sous tutelle, les directeurs et les chefs de service, les réflexions devant permettre d’atteindre les objectifs du ministère.

Stéphane Billé

La Commission internationale du Bassin du Congo-Oubangui-Sangha et Ogooué (Cicos), vient de commettre un ouvrage de référence sur la biodiversité, les richesses naturelles, les caractéristiques et les usages du réseau hydrique de la sous-région.

Selon le quotidien pro-gouvernemental l’Union, cet ouvrage illustré de 95 pages, est un document d'aide à la décision. Aussi vient-il en réponse à la carence de publications sur le deuxième poumon de l’humanité après l’Amazonie.

La cible de cette somme se situe dans les grandes écoles et universités de l’espace communautaire, les départements ministériels en charge de l'Environnement des pays d'Afrique centrale ainsi que le grand public.  

SeM

Depuis la tenue, en 2015, du forum Agoa au Gabon, terre d’Afrique centrale, le pays a décidé de tirer avantage de cette initiative en modifiant la structure de ses échanges avec les Etats-Unis pour les années à venir.

C’est dans cette optique qu’un comité national consacré à cette perspective, a été mis sur pied, afin de réfléchir sur les pistes et solutions pouvant conduire à un dynamisme des échanges entre ces deux partenaires qui, jusqu’ici, ne concernent que les hydrocarbures pour ce qui est des exportations, et des denrées alimentaires et voitures en gros pour les importations.

Les experts du ministère du Commerce, des PME, du secteur privé, ainsi que des artisans ont convenu d’apporter des amendements au document final au regard des évolutions observées lors du forum d’août 2017, à Lomé, au Togo.

Car, des inquiétudes subsistent quant au renforcement des capacités de l’offre du Gabon, la protection des produits « made in Gabon » par des lois dédiées, et d’envisager l’extension des échanges commerciaux avec les Etats-Unis, au-delà de 2025.

Au final, la stratégie de pénétration du marché américain par le Gabon porte sur la production de biens manufacturés répondant aux normes de consommation dans ce pays. Pour y parvenir, le comité national se charge d’assurer la mise en œuvre de cette initiative sur le plan local, question d’aboutir à une masse critique de produits de qualité, capables d’intéresser le marché outre-Atlantique.

SeM

Les différentes mesures prises par la Beac, la Banque centrale des Etats de l’Afrique centrale (réduction des coefficients des réserves obligatoires des banques, réduction des plafonds de refinancement de certains Etats, etc.), ainsi que par les Etats membres (resserrement des dépenses publiques, élargissement de l’assiette fiscale, priorisation de certains investissements, conclusion de programme d’ajustement avec le FMI, etc.) de la Cemac (Cameroun, Gabon, Congo, Guinée équatoriale, Tchad et RCA), n’ont pas réussi à faire redécoller la croissance économique dans cet espace communautaire en 2017.

En effet, selon un communiqué ayant sanctionné la 3ème session ordinaire du Comité de politique monétaire (CPM) de la Beac pour l’année 2017, tenue le 2 novembre dernier à Ndjamena, la capitale tchadienne, en dépit d’«un renforcement du cadre macroéconomique par rapport à 2016», la croissance du PIB dans l’espace Cemac s’établira finalement à 0,2% en fin d’année 2017 (comme en 2016), contre une prévision initiale de 1,6%, en début d’année.

Selon ces mêmes prévisions de la Beac, l’on note cependant un recul des tensions inflationnistes qui s’établissent à 1% cette année, contre 2% l’année dernière.

Le déficit budgétaire global est, lui aussi, en recul (-3% du PIB) dans cet espace communautaire, une baisse certainement catalysée par  l’amélioration de la dépense publique dans les Etats, la hausse modérée des prix du brut à l’international et l’agressivité des services fiscaux dans la collecte des recettes hors pétrole.

BRM

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D’après un rapport issu du programme conjoint FAO/CIRAD, mené dans le cadre de la lutte contre la chasse illégale, l’exploitation irrationnelle des ressources fauniques, la conservation du patrimoine naturel visant à renforcer la sécurité alimentaire des populations rurales, les pays du bassin du Congo constituent les plus grands consommateurs de viande sur le continent.

En fait, rapporte l’étude, 4,6 millions de tonnes de viande sauvage sont consommées chaque année, soit l’équivalent d’environ la moitié de la viande bovine produite dans l’Union européenne.

Aussi, préviennent les experts de ces deux organisations, «si la chasse de la faune n’est pas réduite à des niveaux durables, non seulement la biodiversité sera perdue, mais aussi un nombre incalculable de familles, dont les moyens de subsistance dépendent des ressources naturelles, souffriront d’une insécurité alimentaire et d’une malnutrition infantile débilitante».

Afin d’endiguer ce phénomène dont les proportions grandissent chaque année, la FAO et le Centre de recherche agricole pour le développement international ont mis au point un projet intitulé «Gestion durable de la faune».

Doté d’une enveloppe financière de 45 millions d’euros soit environ 29 milliards de FCfa, il couvre 12 pays d’ACP, dans le but d’aider les gouvernements de ces différents pays  à développer des politiques proactives et à renforcer les cadres de travail juridiques, question de parvenir à une réduction de la consommation de viande de brousse. Cela permettra d’atteindre des niveaux durables de consommation sans compromettre la sécurité alimentaire et économique des populations qui dépendent de la chasse de la faune pour leurs moyens d’existence et leurs besoins nutritionnels.

Au-delà, indique la FAO, le projet garantit également la création d’emplois dans le secteur agricole, renforce l’autonomisation des femmes et la protection des droits des populations autochtones et traditionnelles, en vue de leur garantir un accès aux ressources naturelles dont elles dépendent pour leurs moyens d’existence et sur lesquels est basée leur culture.

«La faune sauvage représente l’une des principales sources de protéines et de moyens de subsistance pour les populations rurales du Gabon. Les mesures de gestion à développer doivent prendre en compte cette dimension pour une meilleure appropriation, tout en cherchant à susciter les changements de comportements nécessaires à pérenniser la ressource.», explique Hélder Muteia, représentant de la FAO au Gabon.

SeM

 

Après avoir finalisé l’acquisition des actifs « onshore » de Shell au Gabon, pour un montant total de 628 millions de dollars assorti des intérêts, la société Assala Energy dont le siège social se trouve à Londres décline ses grandes ambitions et projets pour le secteur pétrolier gabonais.

Interrogés par Europétrole, portail sur l'industrie du pétrole et du gaz, les responsables d’Assala Energy et de Carlyle International Energy Partners, parlent des enjeux ainsi que des intérêts de cette opération.

Pour le directeur général d’Assala Energy, David Roux « Assala Energy s’appuiera sur les travaux effectués par Shell pendant 55 ans au Gabon. Nous allons investir afin de consolider et augmenter les niveaux de production, tout en prolongeant les cycles de vie des champs pétroliers. Nous comptons mener des actions responsables grâce aux meilleures pratiques en matière de sécurité et de respect de l’environnement et de la société, ainsi qu’aux partenariats transparents avec toutes les parties prenantes. Notre engagement est d’assurer une croissance durable à long terme qui est génératrice de valeurs. Nous sommes impatients de travailler avec le gouvernement gabonais ...»

Pour Eric Kump, responsable du Carlyle Sub-Sahara Africa Fund : « Nous sommes fiers d’être à l’origine d’un des plus importants investissements étrangers directs au Gabon et de partager notre expérience d’investissement en Afrique subsaharienne avec David Roux et toute l’équipe de Assala Energy. »

Pour rappel, la transaction finalisée le 2 novembre dernier, entre Shell et Assala Energy pour la reprise  la reprise de l’ensemble des opérations pétrolières et gazières « onshore » de Shell au Gabon ainsi que ses infrastructures associées, portent sur cinq champs exploités.

Il s’agit notamment de Rabi, Toucan/Robin, Gamba/Ivinga, Koula/Damier et Bende/M’Bassou/Totou. Ainsi qu’une participation dans quatre champs non exploités (Atora, Avocette, Coucal et Tsiengui Ouest), l’infrastructure associée au réseau d’oléoducs « onshore » de Rabi à Gamba et le terminal d’exportation de Gamba Sud.

Stéphane Billé

Ce jeudi 2 octobre 2017, le ministre d’Etat, en charge du budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault (photo) est allé soumettre le projet de loi de règlement gestion 2016 à la première chambre du parlement.

Au cours de cet exercice, Jean-Fidèle Otandault a tout d’abord indiqué le contexte dans lequel la loi des finances 2016 a été exécutée. Un environnement marqué selon lui, au plan mondial par une décélération économique et nationale, par la baisse des activités pétrolières, et un ralentissement des secteurs non pétroliers.

Selon le ministre d’Etat, « arrêté à 2 626 milliards de FCFA, la loi des Finances 2016, a connu une baisse de 24,6 milliards de FCFA, par rapport au niveau des ressources et des charges prévues dans la loi des finances 2015».

Cette légère baisse, a-t-il souligné, «trouve son explication au recours fait par le gouvernement, des ressources de trésorerie et de financement conjugué aux efforts de réduction du train de vie de l’Etat, et la réduction de la subvention aux produits pétroliers».

Grâce à ces efforts, «le gouvernement a pu garantir la tenue de l’élection présidentielle et le déroulement de la CAN 2017, une politique active sur le plan social à travers la mise en œuvre de la stratégie d’investissement humain du Gabon.», a-t-il indiqué.

Sur le volet de l’exécution des ressources budgétaires et de trésorerie, le ministre d’Etat a laissé entendre à la commission des finances que les recettes budgétaires perçues en 2016, se sont établies à 1 723,9 milliards de FCFA, contre 2 043,9 milliards de FCFA prévus.

Dans le même temps, «les ressources de trésorerie et de financement ont été mobilisées à hauteur de 1 029,7 milliards de FCFA, contre 582,1 milliards en 2015. Soit une hausse de 447,6 milliards de FCFA ».

S’agissant des charges budgétaires et de trésorerie, elles ont été arrêtées en 2016, à 2 626 milliards de FCFA. Dans ce cadre, les charges budgétaires ont été ordonnancées à hauteur de 1 743, 9 milliards de FCFA. Les annulations de crédits qui portent sur les crédits non consommés se chiffrent quant à elles, globalement à 408,2 milliards de FCFA.

En 2016, les chiffres financiers de la dette ont été exécutés à 143,3 milliards de FCFA, pour une prévision de 180,2 milliards de FCFA. Soit un taux de réalisation de 82,87%.

Pour ce qui est du fonctionnement, les charges ont entrainé des dépenses de 1 184,4 milliards de CFA, bien en deçà des prévisions de 1 401,2 milliards de FCFA attendues dans la loi des Finances de 2016.  Quant aux dépenses d’investissements, elles ont été exécutées à hauteur de 164,1 milliards de FCFA, pour une prévision de 180,6 milliards de FCFA dans la loi des finances 2016. Soit une dimension de 13,6 milliards de FCFA proposés en annulation.

La composante des autres dépenses arrêtée définitivement à 8 milliards de FCFA en 2016, a été exécutée à 7,2 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution de 81,1%.

Les charges de trésorerie et de financement ont, quant à elles, connu une exécution de 156,4%. Votées définitivement à hauteur de 473,8 milliards de FCFA, elles ont été exécutées à 740,5 milliards de FCFA.

Selon le ministre d’Etat, l’exécution du budget 2016 a marqué la ferme détermination du gouvernement à assainir les finances publiques. Ce qui a permis le règlement des instances au Trésor pour 318,8 milliards de FCFA, contre 8,4 milliards de FCFA en autorisation parlementaire, et des Bons de Trésor assimilables (BTA), à hauteur de 168,8 milliards de FCFA.

En définitive, a-t-il conclu, «l’exécution de la loi de Finances 2016 s’est soldée par un excédent de 408,2 milliards de FCFA, contre un excédent de 97,9 milliards de FCFA en 2015».

Stéphane Billé

Cette année, le Global Entrepreneurship Week a dépêché un émissaire au Gabon afin de coordonner, aux côtés des autorités locales, les manifestations de cette journée créée par la fondation Kauffman, il y a 10 ans.

«Les jeunes découvriront le parcours des petits entrepreneurs qui ont décidé de poursuivre leur rêve au quotidien : des boutiquiers, des vendeurs ambulants, des laveurs de voitures, des vendeuses au marché, etc. Et ils diront ce que cela leur inspire et ce qui les empêche de se battre», explique-t-il.

Entre le 13 et le 19 novembre prochains, les jeunes des villes de Libreville dans l’Estuaire, Port-Gentil dans l’Ogooue-Maritime et Lambaréné dans le Moyen-Ogooue, démontreront leurs capacités à pouvoir «surmonter la crise», dans un contexte d’assèchement des caisses publiques, de fermeture d’entreprises et de gel des recrutements à la fonction publique.

Pour l’organisation, le soutien des autorités aux entrepreneurs stimule la création et l’expansion des entreprises. «Ce qui favorise la croissance de l’emploi».

SeM

 

Le chef de l’Etat gabonais sera présent au forum international de la jeunesse qui se tient cette année dans la station balnéaire de Sharm El-Cheikh en Egypte du 4 au 10 novembre. 

Outre le président du conseil national de la jeunesse, Stephen Ondias, le président de la République, Ali Bongo Ondimba (photo), fera le déplacement du pays des Pharaons avec une délégation de quatre jeunes entrepreneurs dont les domaines d’activité vont de l’agroalimentaire aux TIC, en passant par l’éducation et les services.

Pour le président du conseil national de la jeunesse, «ce sont des jeunes qui ont été choisis pour être l’élite. Ce sont des jeunes qui sont parfois passés par des incubateurs, des initiatives prises par les autorités pour favoriser l’éclosion de talents de l’entreprise».

Il s’agit donc entre autres de Jessica Medza Allogo, promotrice des «Petits pots de l’Ogooué», une gamme de confitures à base de fruits du terroir ; Christelle Makaya, fondatrice du service traiteur Appéri Chic ; Laurain Essono Ngoua de SlenhTech Corp, spécialisée dans le développement d’outils webmarketing ; et Sandra Mawora Magari qui dirige l’ONG Jeunesse Exprime Toi, qui lutte contre les échecs scolaires à travers la promotion de l’art et de la culture dans les écoles gabonaises.

Cette année, le forum fait la promotion de la paix, la prospérité, l’harmonie et le progrès. Les organisateurs ont mis l’accent pour cette édition sur la présentation des expériences des jeunes inventeurs en matière d’entrepreneuriat.

Il est aussi question de mettre en évidence l’impact des technologies sur les jeunes, le rôle des femmes dans la prise de décision et l’atteinte des objectifs du développement durable.

SeM

Depuis le 1er novembre dernier, la production pétrolière de la compagnie pétro-gazière franco-britannique Perenco Oil & gas Gabon, s’est accrue de 25 000 barils par jour. Cette croissance est le fruit de l’exploitation de neuf champs pétroliers dont six off-shore et trois on-shore rachetés auprès de la compagnie Total Gabon.

D’après les responsables de la compagnie, grâce à l’entrée en production des champs  Grondin, Barbier, Mandaros, Girelle, Pageau, Hylia en off-shore et Coucal, Avocette et Attora en On-shore, l’opérateur franco-britannique s’empare de la place de leader dans la production pétrolière au Gabon.

«Perenco Gabon devient ainsi le premier opérateur pétrolier et gazier du Gabon ; le monde pétrolier nous regarde désormais comme tel.», explique Denis Clerc Renaud (photo), directeur général de la compagnie sur le site Africapostnews.

La compagnie est également devenue propriétaire d’oléoduc qui achemine le pétrole de Rabi à Cap Lopez près de Port-Gentil dans l’Ogooué-Maritime.

SeM

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