Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Westminster Group, une firme britannique spécialisée dans les solutions de sécurité et de gestion des équipements, a récemment annoncé avoir signé un contrat pour assurer la sécurité de quatre aéroports au Gabon pendant une période de 15 ans, avec un renouvellement de 5 ans. Cette collaboration stratégique a été formellement scellée lors de l'assemblée générale du Conseil national pour la sécurité et la facilitation de l'aviation civile du Gabon, qui s’est tenue à Libreville.

Les aéroports concernés sont ceux de Libreville, Franceville, Port-Gentil d’Oyem. Dans le cadre de ce contrat, Westminster Group s’engage à apporter les investissements nécessaires ainsi que son expertise pour moderniser et optimiser les systèmes de sécurité aéroportuaire. Il sera question notamment, de « fournir des équipements avancés de détection, de surveillance et de contrôle, mais aussi la maintenance, la formation et les divers services de soutien nécessaires pour que la sécurité des aéroports gabonais réponde aux normes internationales les plus strictes », précise la firme britannique.

Ce contrat représente une opportunité pour Westminster Group de consolider sa position sur le marché africain, tout en contribuant à l’amélioration des standards de sécurité dans les aéroports gabonais. Ce qui pourrait contribuer à booster le taux de fréquentation des aéroports concernés. Cette initiative intervient dans un contexte où l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) prévoit, pour l’année 2025, un audit du système de sûreté de l’aviation civile du Gabon. L'objectif de cet audit est d’évaluer la capacité du Gabon à se conformer aux normes de l'annexe 17 relatives à la sûreté de l'aviation civile, ainsi qu’à celles de l'annexe 9 concernant la facilitation.

S.G

 

C’est ce 3 mars que Brice Oligui Nguema (photo) a officiellement annoncé sa candidature à l’élection présidentielle du 12 avril prochain. Le président de la transition, au pouvoir depuis la chute d'Ali Bongo en août 2023, met fin au suspense qui persistait depuis plusieurs semaines. A la réalité, cette annonce confirme les signaux qui laissaient déjà présager sa candidature.

Pour justifier sa décision de briguer un mandat de président, Brice Oligui Nguéma se positionne comme le garant de la stabilité et du renouveau du Gabon. Il a aussi réaffirmé sa volonté de construire un avenir meilleur pour tous les Gabonais en s’appuyant sur les réformes initiées depuis son arrivée au pouvoir. « Notre pays a amorcé une transformation profonde. Nous devons continuer sur cette voie pour un Gabon moderne, prospère et juste. Si en dix-huit mois nous avons accompli tout cela, imaginez ce que nous pourrions faire en sept ans. Après mûre réflexion et en réponse à vos nombreux appels, j’ai décidé d’être candidat à l’élection présidentielle du 12 avril 2025. Je suis prêt à présider aux destinées de notre pays », a-t-il déclaré lors de son récent discours à Libreville.

Brice Oligui Nguéma est né le 3 mars 1975 à Ngouoni au Gabon. Il a passé l’essentiel de sa carrière dans l’armée, après un passage à l’Académie royale militaire de Meknès au Maroc pour une formation militaire et universitaire.

S.G

 

La Zone d’investissement spéciale (ZIS) de Nkok vient d’accueillir une nouvelle entreprise. Il s’agit du groupe tanzanien Mount Meru, spécialisé, entre autres, dans le transport et la logistique en Afrique, a annoncé Gabon Special Economic Zone (GSEZ), gestionnaire de la zone.

Déjà présent dans 17 pays africains, dont la Tanzanie, la Zambie, l’Ouganda, la Côte d’ivoire ou encore le Kenya, Mount Meru a « fait le choix stratégique du Gabon pour étendre ses opérations et renforcer son impact régional. Avec une flotte de plus de 30 camions, des ateliers de maintenance et de réparation, cette arrivée vient renforcer le dynamisme du secteur logistique gabonais, ouvrir de nouvelles perspectives pour le transport et les infrastructures, générer des emplois et contribuer activement à la croissance économique locale », a indiqué la GSEZ.

Mount Meru, qui propose des projets dans les domaines de l'énergie, du commerce, de la logistique, de l'agriculture et de l'ingénierie, de la construction et de l'approvisionnement, s’ajoute aux entreprises déjà présentes dans cette zone spéciale, lancée en 2010. Selon les données de la GSEZ, la ZIS de Nkok regroupe 144 entreprises de 16 pays opérant dans 70 secteurs industriels, dont un cluster dédié à la transformation du bois qui regroupe 84 entreprises. 

Fruit d’un partenariat public-privé entre le groupe Arise IIP (61,5 % du capital) et l’État gabonais (38,5 %), GSEZ revendique un investissement de 1 086 milliards de FCFA au Gabon en 14 ans. Et de 2017 à 2023, l’État gabonais a perçu 124 milliards de FCFA en taxes générées par cette zone d’après des informations d’Arise Gabon.

S.G

Les compagnies aériennes Air France et Afrijet ont annoncé, le 27 février 2025, la signature d’un accord de coopération commerciale visant à renforcer la connectivité aérienne entre Libreville, Bangui (Centrafrique) et Port Harcourt (Nigeria). Cet accord, conclu sous l’égide de l’Association du transport aérien international (IATA), ambitionne de simplifier le voyage des passagers des deux compagnies avec la possibilité de réserver un seul billet pour l’ensemble de leur trajet, y compris les correspondances.

Concrètement, Port Harcourt sera desservie via Libreville en connexion avec les vols d’Air France une fois par semaine jusqu’au 29 mars 2025, puis deux fois par semaine à partir du 30 mars 2025. Quant à Bangui, elle sera également desservie à partir du 30 mars 2025, via Libreville, en correspondance avec le vol Air France, deux fois par semaine, en complément d’un vol hebdomadaire reliant Paris Charles de Gaulle à Yaoundé, via Bangui. 

« Il s’agit d’une nouvelle étape importante dans le développement de notre coopération avec Afrijet (…) Cet accord permet par ailleurs d’offrir à nos clients une expérience de voyage de qualité avec notamment la possibilité de s’enregistrer de bout en bout avec leur(s) bagage(s) et de bénéficier d’un transit simple et fluide à Libreville », a déclaré Henri Hourcade, directeur général Air France, Afrique du Nord, Ouest et Centrale, Caraïbes et Océan Indien.

Afrijet se positionne comme la première compagnie aérienne de la zone Cemac. Elle a l’ambition de jouer un rôle majeur dans le ciel africain. Détenue à 56 % par la République gabonaise, elle exploite la marque FlyGabon sur son réseau domestique et la marque Afrijet pour ses liaisons régionales.

S.G

Gozem start-up spécialisée dans la mobilité et la livraison dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale dont le Gabon, a annoncé le 25 février 2025, avoir levé la somme de 30 millions de dollars, soit 18,7 milliards de FCFA. « Grâce à cette nouvelle levée de fonds, Gozem va poursuivre son expansion en Afrique de l’Ouest et centrale, améliorer l’expérience des chauffeurs en finançant davantage de véhicules neufs, et accélérer le lancement de Gozem Money, sa banque digitale innovante », explique la startup co-fondée par Gregory Costamagna et Raphael Dana.

Ce tour de table a été mené par SAS Shipping Agencies Services, filiale de MSC Mediterranean Company, et le fonds de capital-risque Al Mada Ventures, une branche du groupe marocain Al Mada. Ce financement permet à Gozem de totaliser près de 45 millions de dollars levés depuis son lancement en 2018. « Nous sommes ravis d’accueillir MSC Group et Al Mada Ventures en tant qu’investisseurs stratégiques. Leur expertise en logistique et services financiers en Afrique sera un atout précieux pour accélérer le développement de notre Super App et notre expansion sur de nouveaux marchés. Avoir des leaders de cette envergure à nos côtés valide pleinement notre vision et nos ambitions », déclarent Gregory Costamagna et Raphaël Dana, cofondateurs de Gozem.

Gozem offre une gamme de services aux consommateurs, aux chauffeurs professionnels et aux entreprises dans 16 villes du Togo, du Bénin, du Gabon et du Cameroun. Elle revendique avoir attiré, depuis son lancement en 2018, plus d’un million d’utilisateurs qui ont réalisé plus de 30 millions de trajets et commandes.

S.G

Face à la crise énergétique à laquelle le Gabon est actuellement confronté, l’État espère combler le déficit grâce à deux projets dont le lancement est prévu dans les prochains mois. Ces initiatives permettront d’injecter 208 MW supplémentaires dans le réseau électrique national. Il s’agit de la centrale thermique à gaz d'Owendo et du barrage hydroélectrique dans le Mont de Cristal. Les avenants aux concessions des deux projets ont été signés le 20 février 2025 entre l’État gabonais et la Gabon Power Company (GPC), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) dédiée aux infrastructures de production d’énergie et d’eau.

Prévu pour être lancé en juin prochain avec une durée de réalisation d’environ deux ans et une mise en service en 2027, la centrale thermique à gaz d’Owendo apportera, une fois achevée, 125 MW supplémentaires au réseau électrique du pays. Parallèlement, le barrage hydroélectrique de Ngoulmendjim fournira 83 MW supplémentaires. « Les travaux de la centrale hydroélectrique de Ngoulmendjim prendront quant à eux plus de temps. Toutefois, une fois achevés, ils permettront une véritable accalmie dans le secteur de l’énergie, ce qui favorisera l’attraction d’investissements industriels et améliorera les conditions de vie des populations, actuellement confrontées à des pénuries d’électricité quotidiennes », a déclaré Philippe Jr. Ossoucah, directeur général de GPC.

Selon les autorités gabonaises, ces deux projets, qui valoriseront les ressources gazières et hydrauliques du pays, contribueront à la stabilité du réseau électrique du Grand Libreville et renforceront le mix énergétique grâce à une électricité plus fiable. Ces 208 MW devraient porter la capacité de production du Gabon actuellement de 704 MW à 912 MW. Le pays prévoit de porter cette capacité à 1280 MW d’ici la fin de l’année, afin de répondre à une demande estimée à environ 1039 MW.

En termes d’impact social, plus de 1000 emplois directs seront créés selon la GPC, accompagnés d’un transfert de compétences au profit des ressources locales, conformément aux Objectifs de développement durable (ODD).

SG

 

La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) vient de lancer un appel d’offres régional dans le but de recruter des entreprises chargées de la construction du futur siège de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), l’organisme de régulation du secteur bancaire dans la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et RCA). 

L’appel d’offres est divisé en huit lots indépendants, couvrant l’ensemble des travaux nécessaires à la réalisation du projet. Les lots incluent notamment les terrassements, les fondations, le gros œuvre, les installations électriques, la climatisation, les ascenseurs, ainsi que les finitions intérieures et extérieures. Les entreprises domiciliées dans la zone Cemac, qualifiées et répondant aux critères requis, sont invitées à soumissionner au plus tard le 27 mars 2025. Leur participation à cette offre est conditionnée par le paiement de frais de soumission non remboursables, variant entre 500 000 FCFA et 2 000 000 FCFA selon le lot. 

Cet appel d’offres est lancé plus d’un an après la pose de la première pierre de ce chantier. En effet, le 12 décembre 2023, le président de la transition Brice Oligui Nguéma avait lancé officiellement les travaux de ce chantier, qui prévoit la construction d’un immeuble de 7 étages à Libreville. Ce complexe, d’une hauteur de 50 mètres, sera édifié sur une superficie de 16 098 m², mise à disposition par l'État gabonais. Financés sur ressources propres de la BEAC, les travaux sont estimés à près de 35 milliards de FCFA.

SG

 

Le président de la transition Brice Oligui Nguema a annoncé un financement de 30 milliards de FCFA pour la poursuite des projets en cours dans le secteur du BTP. C’était ce 19 février au cours d’une audience qu’il a accordée à une délégation des entreprises du BTP, membres de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), la principale organisation patronale du pays.

Ce financement intervient dans un contexte où le secteur des BTP fait face à des difficultés financières et à des retards de paiement, qui menacent plusieurs projets d’infrastructure. Pour régler cette situation, la FEG a plusieurs fois appelé l’État à débloquer les fonds alloués aux marchés publics. Cet investissement contribuera ainsi à redémarrer les travaux interrompus et à poursuivre ceux en cours.

En effet, plusieurs chantiers ont été lancés ces dernières années au Gabon, permettant au secteur de retrouver un certain dynamisme en 2024. Selon les données du ministère de l’Économie, l’indice du chiffre d’affaires des BTP a légèrement progressé de 7,6 % au cours du troisième trimestre 2024 par rapport au trimestre précédent. Cette évolution continue reflète le regain observé dans la poursuite des chantiers (voiries urbaines, adduction en eau potable, route nationale, construction de la cité administrative, etc.).

Il est à noter que depuis le 27 octobre dernier, les autorités gabonaises ont décidé que les marchés de travaux publics inférieurs à 150 millions de FCFA seront désormais réservés aux petites et moyennes entreprises gabonaises. Une mesure qui vise à promouvoir davantage l’entrepreneuriat national. Elle est largement soutenue par les entreprises locales du secteur des BTP, qui s'étaient souvent plaintes de la préférence accordée aux entreprises étrangères dans l'attribution des marchés publics au Gabon.

SG

 

ST Digital, l’entreprise camerounaise de services numériques, annonce l’acquisition d’un site dans la Zone économique spéciale de Nkok (GSEZ) située à 27 km de Libreville, pour la construction d’un datacenter éco-responsable au Gabon. Selon un communiqué rendu public le 13 février 2025 par cette entreprise, ce datacenter intégrera des technologies de pointe pour minimiser son empreinte carbone.

Il s’agit des énergies renouvelables qui permettront une alimentation partielle via des panneaux solaires et partenariats pour une électricité verte, et des systèmes de refroidissement durables qui intègreront l’utilisation de techniques adiabatiques et recyclage des eaux de pluie. Il est prévu que ce projet participe à renforcer la souveraineté numérique et l’économie gabonaise.

« Le Gabon fait face à des défis majeurs tels que la dépendance aux infrastructures étrangères pour l’hébergement des données, la latence des services en ligne, les coûts élevés de connectivité, et les risques accrus en matière de cybersécurité », explique ST Digital. Son datacenter permettra d’héberger des données sensibles des institutions publiques, entreprises locales et citoyens sur le sol gabonais, conformément aux réglementations nationales et internationales.

Ce projet permettra également d’améliorer les performances numériques en réduisant des délais de chargement, un accès rapide aux services cloud, et un support aux secteurs clés (santé, éducation, administration). Enfin, cette infrastructure va stimuler l’innovation par la création d’un écosystème propice aux start-ups, aux investissements tech et à la modernisation des entreprises gabonaises.

Située dans la GSEZ de Nkok, hub industriel multisectoriel dynamique, « ce datacenter incarne notre engagement pour un Gabon connecté, souverain et durable. Grâce au soutien de la GSEZ, nous créons une infrastructure qui positionnera le pays comme référence numérique en Afrique centrale », a déclaré Laïka Mba, directrice générale de ST Digital Gabon.

D’après l’entreprise, ce projet s’inscrit dans la continuité de son expansion régionale, avec des infrastructures déjà opérationnelles au Cameroun, en Côte d’ivoire, au Togo et au Congo. Le futur data center éco-responsable gabonais vise à compléter ce réseau tout en répondant aux besoins locaux de souveraineté numérique et de durabilité.

FN   

 

Après l’assemblée générale des actionnaires d’Eramet, maison mère de la Compagnie minière de l'Ogooué (Comilog), qui se tiendra le 27 mai 2025, Paulo Castellari succédera à Christel Bories au poste de directeur général du groupe minier français. Cette dernière, arrivée en fin de mandat après huit années en tant que présidente-directrice générale de Eramet, restera néanmoins présidente d’Eramet.

Le choix de Paulo Castellari, né en 1070, comme successeur de Christel Bories, n’est pas fortuit. Selon Eramet, il possède plus de 30 ans d’expérience professionnelle dans les secteurs de la mine, des métaux, des engrais et de l’énergie. Au cours de sa carrière internationale, qui l’a mené en Amérique du Sud, en Amérique du Nord, en Europe et en Afrique, celui qui possède la double nationalité brésilienne et italienne a occupé des postes de direction au sein de plusieurs entreprises minières. Ce parcours lui a permis d’acquérir une expertise solide dans la gestion des opérations, la finance et la conduite de projets complexes.

« Nous sommes ravis d’accueillir Paulo Castellari comme prochain directeur général du groupe. Son expérience business et financière, son expertise dans la gestion d’opérations complexes dans le secteur de la mine et des métaux, ainsi que son expérience internationale dans une grande diversité de pays et d’entreprises constituent autant d’atouts pour nous permettre de continuer à améliorer les performances opérationnelles du groupe et accélérer notre développement dans les métaux pour la transition énergétique », a commenté Christel Bories.

Ainsi, cette expérience devrait permettre au nouveau directeur général de préserver la position de leader mondial d'Eramet en tant que producteur de manganèse à haute teneur, grâce aux activités de sa filiale Comilog.

SG

 

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.