Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le gouvernement gabonais a annoncé, le 19 mars 2025, avoir débloqué la somme de 17,9 milliards de FCFA pour régler l’intégralité de ses arriérés de paiement envers la Banque mondiale. Selon les autorités gabonaises, ce paiement permet au pays d’honorer ses engagements envers ses bailleurs de fonds « en allégeant le lourd fardeau de la dette héritée de la gestion antérieure au 30 août 2023 ». Ce qui devrait contribuer à restaurer et renforcer la confiance de la communauté financière internationale, essentielle pour soutenir le développement économique et social du Gabon.

Ce règlement ouvre également la possibilité pour le pays d’Afrique centrale de bénéficier à nouveau des financements de l’institution financière, qui avait suspendu il y a quelques temps, ses décaissements en raison des impayés accumulés.

Ce règlement intervient après la visite d'une délégation de la Banque mondiale à la présidence gabonaise, conduite par Cheik F. Kanté, directeur des opérations pour le Gabon et l'Afrique de l'Ouest et du Centre. Lors de cette visite, la Banque mondiale a réaffirmé son soutien au Gabon pour la réalisation de projets structurants. Parmi ces initiatives figurent les projets e-Gabon et Digital Gabon, qui visent à digitaliser le système de santé afin d’améliorer la prise en charge des patients et optimiser le suivi sanitaire, tout en soutenant le développement du numérique dans divers secteurs.

De plus, la Banque mondiale prévoit de lancer un projet d'investissement pour la construction de voiries urbaines et d'infrastructures de base dans sept villes de l’arrière-pays, tout en apportant son soutien à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) pour améliorer l'accès à l'eau et à l’électricité.

Il est à noter qu’au 9 juillet 2024, le portefeuille de la Banque mondiale au Gabon comptait trois projets actifs pour un montant total de 214,5 millions de dollars (soit environ 129 milliards de FCFA) selon des données de l'institution.

S.G

Le Gabon a obtenu un « score global modéré » de 73,5 points sur 100 dans la mise en œuvre de la norme ITIE 2019, selon l’évaluation du conseil d’administration de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), rendue publique le 13 mars 2025. Ce score, qui reflète une moyenne des trois composantes clés de la norme que sont l’engagement des parties prenantes, la transparence, et les résultats et impact, témoigne des progrès accomplis par le pays, mais aussi des défis qui subsistent.

Dans le détail, la composante résultats et impact a été la plus réussie pour le Gabon, avec un score de 91 points. Cette performance est le résultat des efforts consentis dans la divulgation d’informations essentielles sur des projets d’envergure nationale, notamment les coûts des projets pétroliers. Le Gabon, selon l’ITIE, a fait un pas important en privilégiant des divulgations dans des formats accessibles au public, notamment dans les langues locales et sous forme de données ouvertes. De plus, la mise en place d’un suivi annuel inclusif des résultats et de l’impact a renforcé la transparence et la pertinence des actions entreprises par l’ITIE Gabon.

Concernant l'engagement des parties prenantes où le pays a obtenu un score « modéré » de 75 points, le Gabon, d’après le conseil d’administration de l’ITIE, a démontré un engagement continu du gouvernement, des entreprises et de la société civile, malgré les bouleversements politiques suite au coup d’État d’août 2023.

Pour sa part, la transparence est la composante où le Gabon a obtenu son plus faible score avec 54,5 points, soulignant des lacunes importantes dans les divulgations publiques. 

Pour améliorer davantage ces scores lors de la prochaine validation, prévue pour 2027, le conseil d’administration de la norme recommande, entre autres, la mise en œuvre des mesures correctives proposées par l’ITIE. Il suggère notamment de faciliter l’accès aux informations concernant le secteur minier et les activités de prospection minière, de renforcer le mécanisme de suivi des recommandations issues des déclarations et de la validation de l’ITIE. De plus, le Gabon doit utiliser ses divulgations ITIE pour garantir la traçabilité des paiements et des transferts impliquant les entreprises publiques, permettant ainsi au public de vérifier si les recettes revenant à l’État lui sont effectivement transférées, ainsi que d’évaluer le niveau de soutien financier que l’État accorde à ces entreprises…

Rappelons que le Gabon été réadmis au sein de la norme en octobre 2021 après une suspension de huit ans. Ce pays d'Afrique centrale avait adhéré pour la première fois à l’ITIE, le 14 mai 2004, avant d’être suspendu en 2013 pour non-transparence dans la gouvernance des industries extractives.

S.G

 

Le 13 mars 2025, le fondateur de Coris Bank International, Idrissa Nassa, a été reçu par le président de la transition, Brice Oligui Nguema, pour discuter de l’expansion des activités de son groupe bancaire au Gabon.

« La possibilité d’installation de ladite banque dans notre pays a donc été au centre des échanges entre le Chef de l’État et le Président du groupe. Impressionné par la dynamique économique impulsée par le Président de la Transition, le groupe Coris Bank International souhaite accompagner notre pays et contribuer à la mise en œuvre du programme de développement du Chef de l’État », indique la présidence de la République.

Si ce projet se concrétise, Coris Bank International renforcerait sa présence sur le marché africain, conformément à sa stratégie d’expansion. Le groupe ambitionne de s’implanter dans les six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) que sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine et le Tchad. L’objectif étant de couvrir l’ensemble de cet espace, comme cela a été fait au sein de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine). Selon Idrissa Nassa, ces pays partagent des caractéristiques similaires à celles des pays où le groupe est déjà présent.

Pour atteindre cet objectif en Afrique centrale, Coris Bank, fondée en 2008 au Burkina Faso, compte s’appuyer sur le Tchad, où elle est implantée depuis 2024, suite à l’acquisition de la filiale locale de la banque française Société Générale. Troisième groupe bancaire de l’UEMOA, Coris Bank International, présent dans 10 pays d'Afrique subsaharienne, veut se positionner comme un accélérateur de croissance dans ses zones d’implantation. Le groupe veut davantage participer au financement des économies locales, avec une offre ciblant tous les segments de clientèle, notamment les PME/PMI.

SG

Selon le Global Emotions Report du magazine américain Ceoworld, le Gabon se positionne en 2025 comme le 3e pays africain ayant le niveau de stress le plus bas, avec un score de 61,86. Le pays occupe également la 87e position mondiale et la première place en Afrique centrale.

Cette place est attribuée au Gabon en raison de son climat politique relativement stable, de sa faible densité de population et de ses paysages attrayants, allant des plages aux forêts, qui contribuent à une atmosphère sereine.

En Afrique centrale, le Gabon est suivi par la Guinée équatoriale, qui se place 4e en Afrique et 94e au niveau mondial avec un score de 60,13. À l’échelle continentale, les Seychelles occupent la première place en Afrique en termes de faible stress, suivies de l’île Maurice. En cinquième position, on a le Botswana, suivi de la Libye, l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Cap-Vert et la Namibie. Sur le plan mondial, Monaco est le pays où le stress est le plus bas.

À l’inverse, le Burundi est identifié comme le pays le plus stressé d’Afrique, en raison de son instabilité politique et économique. Des nations comme le Soudan du Sud, le Malawi, la Syrie et l’Afghanistan figurent également parmi les endroits les plus stressants au monde.

L’étude, réalisée entre décembre 2024 et janvier 2025, a sondé les habitants de 197 pays sur leur niveau de stress quotidien. Le rapport de Ceoworld s'appuie sur des critères tels que le travail, l'argent, la vie sociale et familiale, ainsi que la santé et la sécurité.

SG

Ci-dessous le top 10 des pays les moins stressés d’Afrique en 2025 :

Rang Pays Total Classement mondial
1 Seychelles 71,48 57e
2 Maurice 65,27 77e
3 Gabon 61,86 87e
4 Guinée équatoriale 60.13 94e
5 Botswana 57,7 102e
6 Libye 55,52 107e
7 Afrique du Sud 55,27 108e
8 Algérie 53,4 114e
9 Cap-Vert 50,56 121e
10 Namibie 49,3 125e

La Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (Cnnii) s’apprête à renouer avec ses activités, après une période d’hibernation. Cette relance, annoncée récemment par la compagnie, intervient sous l’impulsion du groupe burkinabè Ebomaf (Entreprise Bonkoungou Mahamadou et Fils), qui en a pris le contrôle le 5 février 2025 pour une durée de 20 ans.

Le redémarrage des opérations sera concrétisé par l’arrivée imminente d’une nouvelle flotte navale. Cette flotte qui se veut moderne permettra à la Cnnii de desservir des villes stratégiques, notamment les ports de Libreville, Port-Gentil et Lambaréné. Ces liaisons, proposées à des tarifs économiques et accessibles, ont pour objectif de favoriser l’optimisation des échanges commerciaux et sociaux, tout en répondant aux besoins d’une clientèle diversifiée.

En fluidifiant les échanges commerciaux, la Cnnii entend soutenir les activités des entreprises locales. La compagnie ambitionne ainsi de devenir un pilier économique, en facilitant la circulation des biens et des personnes dans des zones à fort potentiel.

Il convient de rappeler que la Cnnii a été reprise par Ebomaf à la suite d’un accord de concession signé avec le gouvernement gabonais. Ce contrat, d’un montant global de plus de 710 milliards de FCFA pour une durée de 20 ans, avait pour objectif de sauver la compagnie, alors en proie à une crise financière persistante qui menaçait depuis plusieurs années, de la mener à la faillite.

S.G

 

Yvon Sana Bangui (photo), gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), a entamé une tournée sous-régionale dans le but de présenter aux chefs d’Etat de la zone Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), la nouvelle gamme de pièces de monnaie dont la mise en circulation est imminente. Selon des sources citées par Investir au Cameroun, cette mise en circulation est prévue pour le 2ᵉ trimestre 2025, probablement au mois d’avril. Une date de mise en circulation connue après la réunion du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC).

Ces nouvelles pièces de monnaie, comprennent notamment des spécimens de 1, 2, 10, 25, 50, 100, 200 et 500 FCFA. Elles arborent des gravures illustrant diverses thématiques, telles que l’intégration sous-régionale, l’éducation, la santé et le rôle de la femme dans la société.

« Les métaux et les alliages qui ont été utilisés pour cette nouvelle gamme vont permettre de garantir sa sécurité, par rapport à l’exportation des pièces que nous connaissons dans la zone, en raison de ce que les alliages et les métaux (de la gamme actuelle) ont une valeur marchande beaucoup plus élevée que les pièces elles-mêmes », a indiqué le gouverneur de la BEAC en février 2025, à la suite de la présentation des pièces au président tchadien Mahamat Idriss Déby. Et d’ajouter : « nous avons corrigé ce problème et espérons que les nouvelles pièces seront acceptées par les populations, avec cette fois-ci une innovation qui est la pièce de 200 FCFA ».

L’émission de ces nouvelles pièces de monnaie fait suite à la pénurie enregistrée au niveau de la sous-région. Elle vient donc répondre à un déficit mais permet également de fluidifier les échanges commerciaux. Cette pénurie est principalement due à l’exportation illégale de certaines pièces vers l’Asie, où elles sont fondues et transformées en bijoux.

« La Banque centrale a pris en compte toutes les difficultés enregistrées […] en ce qui concerne les pénuries de monnaie. Les nouvelles pièces vont non seulement apporter des réponses, mais aussi fluidifier les échanges commerciaux au niveau sous-régional », a indiqué le gouverneur de la BEAC, après sa visite au Gabon.

Pour rappel, face à cette pénurie, la Banque centrale avait déjà mis en place des mesures en 2024 pour améliorer la disponibilité de ces pièces de monnaie sur le marché. Mais le problème persiste.

S.G

Au cours d’une déclaration de presse, ce dimanche 9 mars 2025, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Hermann Immongault (photo), a dévoilé la liste des candidatures validées pour l’élection présidentielle du 12 avril prochain, après l’étude des dossiers par la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (Cnocer).

Ainsi, sur une liste de 23 candidats ayant déposé leur candidature, seulement quatre ont rempli les critères exigés pour participer au scrutin présidentiel. Ces candidats sont Brice Clotaire Oligui Nguéma, le président de la transition, Alain Claude Bilie-By-Nzé, ancien premier ministre sous Ali Bongo, Joseph Lapensée Essingone, et Stéphane Iloko Boussengui. Quant aux 19 dossiers rejetés, ils sont pour la plupart incomplets.

Cependant, les candidats qui ne figurent pas sur la liste finale ne sont pas définitivement écartés. En effet, ils disposent d’un délai de 72 heures pour contester cette décision devant la Cour constitutionnelle de la transition. Ce recours leur permet de soumettre leurs arguments et de demander un réexamen de leur dossier.

La déclaration du ministre Immongault marque ainsi le début d’un processus électoral qui devrait se poursuivre avec la résolution des contestations éventuelles et la préparation des prochaines étapes avant la présidentielle du 12 avril 2025.

La liste des 23 dossiers déposés pour examen par la Cnocer

1-             ESSOLA EFOUNTAME Marlene Fabienne

2-             GNINGA CHANING Zenaba

3-             N’NEGUE MINTSA Marion Nadia

4-             BEMVOME BE NZE Innocent

5-             BILIE-BY-NZE Alain Claude

6-             BOUCKA Alain Wilfrid

7-             BOUNGOUERES Alain Simplice

8-             ESSINGONE Joseph Lapensée 

9-             FANGUINOVENY Jean Romain

10-           IBELA Boris

11-           IBINGA IBINGA Axel Stophène

12-           ILOKO BOUSSENGUI Stéphane Germain

13-           MAGANGA MOUSSAVOU Pierre Claver

14-           MOAPA DJIABOUENI Aymar

15-           MOUBAMBA Bruno Ben

16-           N’GOMA Thierry Yvon Michel

17-           NSEME OBIANG

18-           NZOVI MOULENGUI Gervais

19-           OLIGUI NGUEMA Brice Clotaire

20-           ONGOUNDOU LOUNDAH Michel

21-           OYE MENDOME Emmanuel

22-           TOURE RETONDA Guy Steve

23-           YAMA Jean Rémy

SG

Le gouvernement gabonais a adopté au cours du conseil des ministres du 6 mars 2025, un projet de loi fixant le cadre général de l’investissement dans le pays. Ce texte qui vise à moderniser le cadre légal de l’investissement au Gabon définit trois principaux régimes dans le but d’offrir des avantages fiscaux et douaniers spécifiques, adaptés aux besoins des opérateurs économiques. Il s’agit du régime de droit commun, les régimes spécifiques et le régime de réinvestissement.

L’une des innovations majeures de cette réforme est la création de l’Agrément Investisseur, un outil conçu pour soutenir la réalisation de projets prioritaires. Cet agrément vise à faciliter l’installation des investisseurs dans des zones à fort potentiel économique, à promouvoir la substitution des importations et à encourager la création d’emplois qualifiés, tout en renforçant les compétences locales. Ces mesures s’inscrivent dans une stratégie globale visant à aligner les investissements sur les objectifs de développement national et à répondre aux défis économiques actuels.

Le projet de loi propose également un cadre institutionnel intégré, visant à garantir une gouvernance efficace en matière d’investissement. Ce cadre assurera une meilleure transparence, limitera la vacance fiscale et rationalisera l’attribution des avantages liés aux investissements. L’objectif est de rendre le climat des affaires plus favorable, d’améliorer l’attractivité économique du pays et de stimuler la croissance des secteurs productifs et non productifs.

Le Gabon espère ainsi attirer davantage d’Investissements Directs Étrangers (IDE). En 2023, le pays a enregistré un volume estimé à 1,15 milliard de dollars d’IDE, en augmentation de 46 millions de dollars par rapport à l’année précédente, selon le rapport 2024 de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced). Ce nouvel environnement législatif et institutionnel pourrait permettre au Gabon de renforcer cette dynamique, en attirant davantage d’investissements qui contribueront à son développement économique durable.

SG

Le gouvernement gabonais a adopté au cours du conseil des ministres du 6 mars 2025, un projet de loi fixant le cadre général de l’investissement dans le pays. Ce texte, qui vise à moderniser le cadre légal de l’investissement au Gabon, définit trois principaux régimes dans le but d’offrir des avantages fiscaux et douaniers spécifiques, adaptés aux besoins des opérateurs économiques. Il s’agit du régime de droit commun, les régimes spécifiques et le régime de réinvestissement.

L’une des innovations majeures de cette réforme est la création de l’Agrément Investisseur, un outil conçu pour soutenir la réalisation de projets prioritaires. Cet agrément vise à faciliter l’installation des investisseurs dans des zones à fort potentiel économique, à promouvoir la substitution des importations et à encourager la création d’emplois qualifiés, tout en renforçant les compétences locales. Ces mesures s’inscrivent dans une stratégie globale visant à aligner les investissements sur les objectifs de développement national et à répondre aux défis économiques actuels.

Le projet de loi propose également un cadre institutionnel intégré, visant à garantir une gouvernance efficace en matière d’investissements. Ce cadre assurera une meilleure transparence, limitera la vacance fiscale et rationalisera l’attribution des avantages liés aux investissements. L’objectif est de rendre le climat des affaires plus favorable, d’améliorer l’attractivité économique du pays et de stimuler la croissance des secteurs productifs et non productifs.

Le Gabon espère ainsi attirer davantage d’investissements directs étrangers (IDE). En 2023, le pays a enregistré un volume estimé à 1,15 milliard de dollars d’IDE (plus de 660 milliards de FCFA), en augmentation de 46 millions de dollars (27,7 milliards de FCFA) par rapport à l’année précédente, selon le rapport 2024 de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced). Ce nouvel environnement législatif et institutionnel pourrait permettre au Gabon de renforcer cette dynamique, en attirant davantage d’investissements, qui contribueront à son développement économique durable.

S.G

Le secteur sanitaire du Gabon va bénéficier d’un financement de 300 millions de FCFA, sous forme de don, octroyé par la Banque africaine de développement (BAD). Un accord de financement a été signé à cet effet le 5 mars 2025 à Libreville, entre le représentant résident de l’institution financière et le ministre des Comptes publics et de la dette, Charles M’Ba.

« Les fonds obtenus, qui s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement sanitaire (PNDS) serviront au financement de l’élaboration de la carte sanitaire et pharmaceutique du Gabon », a indiqué le ministère des Comptes publics et de la dette.

Cet accord est conclu quelques semaines après l’annonce, par des médias locaux, de la suspension des financements de la BAD à l’égard de la République gabonaise, en raison de l’accumulation de créances impayées par le pays envers cette institution panafricaine.

Le PNDS, pour la période 2024-2028, vise à améliorer le bien-être de la population, notamment à travers des actions en faveur de la santé de la mère et de l’enfant, de la prévention et de la lutte contre les maladies, ainsi que du renforcement du système de santé. Le coût total du plan est estimé à 514,2 milliards de FCFA sur cinq ans, répartis entre 366,9 milliards de FCFA pour les dépenses de fonctionnement et 147,5 milliards de FCFA pour les investissements. Cela correspond à une dépense annuelle moyenne de 102,8 milliards de FCFA, dont 73,3 milliards de FCFA pour le fonctionnement et 29,5 milliards de FCFA pour les investissements.

S.G

 

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