Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Yvon Sana Bangui (photo), gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), a entamé une tournée sous-régionale dans le but de présenter aux chefs d’Etat de la zone Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), la nouvelle gamme de pièces de monnaie dont la mise en circulation est imminente. Selon des sources citées par Investir au Cameroun, cette mise en circulation est prévue pour le 2ᵉ trimestre 2025, probablement au mois d’avril. Une date de mise en circulation connue après la réunion du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC).

Ces nouvelles pièces de monnaie, comprennent notamment des spécimens de 1, 2, 10, 25, 50, 100, 200 et 500 FCFA. Elles arborent des gravures illustrant diverses thématiques, telles que l’intégration sous-régionale, l’éducation, la santé et le rôle de la femme dans la société.

« Les métaux et les alliages qui ont été utilisés pour cette nouvelle gamme vont permettre de garantir sa sécurité, par rapport à l’exportation des pièces que nous connaissons dans la zone, en raison de ce que les alliages et les métaux (de la gamme actuelle) ont une valeur marchande beaucoup plus élevée que les pièces elles-mêmes », a indiqué le gouverneur de la BEAC en février 2025, à la suite de la présentation des pièces au président tchadien Mahamat Idriss Déby. Et d’ajouter : « nous avons corrigé ce problème et espérons que les nouvelles pièces seront acceptées par les populations, avec cette fois-ci une innovation qui est la pièce de 200 FCFA ».

L’émission de ces nouvelles pièces de monnaie fait suite à la pénurie enregistrée au niveau de la sous-région. Elle vient donc répondre à un déficit mais permet également de fluidifier les échanges commerciaux. Cette pénurie est principalement due à l’exportation illégale de certaines pièces vers l’Asie, où elles sont fondues et transformées en bijoux.

« La Banque centrale a pris en compte toutes les difficultés enregistrées […] en ce qui concerne les pénuries de monnaie. Les nouvelles pièces vont non seulement apporter des réponses, mais aussi fluidifier les échanges commerciaux au niveau sous-régional », a indiqué le gouverneur de la BEAC, après sa visite au Gabon.

Pour rappel, face à cette pénurie, la Banque centrale avait déjà mis en place des mesures en 2024 pour améliorer la disponibilité de ces pièces de monnaie sur le marché. Mais le problème persiste.

S.G

Au cours d’une déclaration de presse, ce dimanche 9 mars 2025, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Hermann Immongault (photo), a dévoilé la liste des candidatures validées pour l’élection présidentielle du 12 avril prochain, après l’étude des dossiers par la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (Cnocer).

Ainsi, sur une liste de 23 candidats ayant déposé leur candidature, seulement quatre ont rempli les critères exigés pour participer au scrutin présidentiel. Ces candidats sont Brice Clotaire Oligui Nguéma, le président de la transition, Alain Claude Bilie-By-Nzé, ancien premier ministre sous Ali Bongo, Joseph Lapensée Essingone, et Stéphane Iloko Boussengui. Quant aux 19 dossiers rejetés, ils sont pour la plupart incomplets.

Cependant, les candidats qui ne figurent pas sur la liste finale ne sont pas définitivement écartés. En effet, ils disposent d’un délai de 72 heures pour contester cette décision devant la Cour constitutionnelle de la transition. Ce recours leur permet de soumettre leurs arguments et de demander un réexamen de leur dossier.

La déclaration du ministre Immongault marque ainsi le début d’un processus électoral qui devrait se poursuivre avec la résolution des contestations éventuelles et la préparation des prochaines étapes avant la présidentielle du 12 avril 2025.

La liste des 23 dossiers déposés pour examen par la Cnocer

1-             ESSOLA EFOUNTAME Marlene Fabienne

2-             GNINGA CHANING Zenaba

3-             N’NEGUE MINTSA Marion Nadia

4-             BEMVOME BE NZE Innocent

5-             BILIE-BY-NZE Alain Claude

6-             BOUCKA Alain Wilfrid

7-             BOUNGOUERES Alain Simplice

8-             ESSINGONE Joseph Lapensée 

9-             FANGUINOVENY Jean Romain

10-           IBELA Boris

11-           IBINGA IBINGA Axel Stophène

12-           ILOKO BOUSSENGUI Stéphane Germain

13-           MAGANGA MOUSSAVOU Pierre Claver

14-           MOAPA DJIABOUENI Aymar

15-           MOUBAMBA Bruno Ben

16-           N’GOMA Thierry Yvon Michel

17-           NSEME OBIANG

18-           NZOVI MOULENGUI Gervais

19-           OLIGUI NGUEMA Brice Clotaire

20-           ONGOUNDOU LOUNDAH Michel

21-           OYE MENDOME Emmanuel

22-           TOURE RETONDA Guy Steve

23-           YAMA Jean Rémy

SG

Le gouvernement gabonais a adopté au cours du conseil des ministres du 6 mars 2025, un projet de loi fixant le cadre général de l’investissement dans le pays. Ce texte qui vise à moderniser le cadre légal de l’investissement au Gabon définit trois principaux régimes dans le but d’offrir des avantages fiscaux et douaniers spécifiques, adaptés aux besoins des opérateurs économiques. Il s’agit du régime de droit commun, les régimes spécifiques et le régime de réinvestissement.

L’une des innovations majeures de cette réforme est la création de l’Agrément Investisseur, un outil conçu pour soutenir la réalisation de projets prioritaires. Cet agrément vise à faciliter l’installation des investisseurs dans des zones à fort potentiel économique, à promouvoir la substitution des importations et à encourager la création d’emplois qualifiés, tout en renforçant les compétences locales. Ces mesures s’inscrivent dans une stratégie globale visant à aligner les investissements sur les objectifs de développement national et à répondre aux défis économiques actuels.

Le projet de loi propose également un cadre institutionnel intégré, visant à garantir une gouvernance efficace en matière d’investissement. Ce cadre assurera une meilleure transparence, limitera la vacance fiscale et rationalisera l’attribution des avantages liés aux investissements. L’objectif est de rendre le climat des affaires plus favorable, d’améliorer l’attractivité économique du pays et de stimuler la croissance des secteurs productifs et non productifs.

Le Gabon espère ainsi attirer davantage d’Investissements Directs Étrangers (IDE). En 2023, le pays a enregistré un volume estimé à 1,15 milliard de dollars d’IDE, en augmentation de 46 millions de dollars par rapport à l’année précédente, selon le rapport 2024 de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced). Ce nouvel environnement législatif et institutionnel pourrait permettre au Gabon de renforcer cette dynamique, en attirant davantage d’investissements qui contribueront à son développement économique durable.

SG

Le gouvernement gabonais a adopté au cours du conseil des ministres du 6 mars 2025, un projet de loi fixant le cadre général de l’investissement dans le pays. Ce texte, qui vise à moderniser le cadre légal de l’investissement au Gabon, définit trois principaux régimes dans le but d’offrir des avantages fiscaux et douaniers spécifiques, adaptés aux besoins des opérateurs économiques. Il s’agit du régime de droit commun, les régimes spécifiques et le régime de réinvestissement.

L’une des innovations majeures de cette réforme est la création de l’Agrément Investisseur, un outil conçu pour soutenir la réalisation de projets prioritaires. Cet agrément vise à faciliter l’installation des investisseurs dans des zones à fort potentiel économique, à promouvoir la substitution des importations et à encourager la création d’emplois qualifiés, tout en renforçant les compétences locales. Ces mesures s’inscrivent dans une stratégie globale visant à aligner les investissements sur les objectifs de développement national et à répondre aux défis économiques actuels.

Le projet de loi propose également un cadre institutionnel intégré, visant à garantir une gouvernance efficace en matière d’investissements. Ce cadre assurera une meilleure transparence, limitera la vacance fiscale et rationalisera l’attribution des avantages liés aux investissements. L’objectif est de rendre le climat des affaires plus favorable, d’améliorer l’attractivité économique du pays et de stimuler la croissance des secteurs productifs et non productifs.

Le Gabon espère ainsi attirer davantage d’investissements directs étrangers (IDE). En 2023, le pays a enregistré un volume estimé à 1,15 milliard de dollars d’IDE (plus de 660 milliards de FCFA), en augmentation de 46 millions de dollars (27,7 milliards de FCFA) par rapport à l’année précédente, selon le rapport 2024 de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced). Ce nouvel environnement législatif et institutionnel pourrait permettre au Gabon de renforcer cette dynamique, en attirant davantage d’investissements, qui contribueront à son développement économique durable.

S.G

Le secteur sanitaire du Gabon va bénéficier d’un financement de 300 millions de FCFA, sous forme de don, octroyé par la Banque africaine de développement (BAD). Un accord de financement a été signé à cet effet le 5 mars 2025 à Libreville, entre le représentant résident de l’institution financière et le ministre des Comptes publics et de la dette, Charles M’Ba.

« Les fonds obtenus, qui s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement sanitaire (PNDS) serviront au financement de l’élaboration de la carte sanitaire et pharmaceutique du Gabon », a indiqué le ministère des Comptes publics et de la dette.

Cet accord est conclu quelques semaines après l’annonce, par des médias locaux, de la suspension des financements de la BAD à l’égard de la République gabonaise, en raison de l’accumulation de créances impayées par le pays envers cette institution panafricaine.

Le PNDS, pour la période 2024-2028, vise à améliorer le bien-être de la population, notamment à travers des actions en faveur de la santé de la mère et de l’enfant, de la prévention et de la lutte contre les maladies, ainsi que du renforcement du système de santé. Le coût total du plan est estimé à 514,2 milliards de FCFA sur cinq ans, répartis entre 366,9 milliards de FCFA pour les dépenses de fonctionnement et 147,5 milliards de FCFA pour les investissements. Cela correspond à une dépense annuelle moyenne de 102,8 milliards de FCFA, dont 73,3 milliards de FCFA pour le fonctionnement et 29,5 milliards de FCFA pour les investissements.

S.G

 

Westminster Group, une firme britannique spécialisée dans les solutions de sécurité et de gestion des équipements, a récemment annoncé avoir signé un contrat pour assurer la sécurité de quatre aéroports au Gabon pendant une période de 15 ans, avec un renouvellement de 5 ans. Cette collaboration stratégique a été formellement scellée lors de l'assemblée générale du Conseil national pour la sécurité et la facilitation de l'aviation civile du Gabon, qui s’est tenue à Libreville.

Les aéroports concernés sont ceux de Libreville, Franceville, Port-Gentil d’Oyem. Dans le cadre de ce contrat, Westminster Group s’engage à apporter les investissements nécessaires ainsi que son expertise pour moderniser et optimiser les systèmes de sécurité aéroportuaire. Il sera question notamment, de « fournir des équipements avancés de détection, de surveillance et de contrôle, mais aussi la maintenance, la formation et les divers services de soutien nécessaires pour que la sécurité des aéroports gabonais réponde aux normes internationales les plus strictes », précise la firme britannique.

Ce contrat représente une opportunité pour Westminster Group de consolider sa position sur le marché africain, tout en contribuant à l’amélioration des standards de sécurité dans les aéroports gabonais. Ce qui pourrait contribuer à booster le taux de fréquentation des aéroports concernés. Cette initiative intervient dans un contexte où l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) prévoit, pour l’année 2025, un audit du système de sûreté de l’aviation civile du Gabon. L'objectif de cet audit est d’évaluer la capacité du Gabon à se conformer aux normes de l'annexe 17 relatives à la sûreté de l'aviation civile, ainsi qu’à celles de l'annexe 9 concernant la facilitation.

S.G

 

C’est ce 3 mars que Brice Oligui Nguema (photo) a officiellement annoncé sa candidature à l’élection présidentielle du 12 avril prochain. Le président de la transition, au pouvoir depuis la chute d'Ali Bongo en août 2023, met fin au suspense qui persistait depuis plusieurs semaines. A la réalité, cette annonce confirme les signaux qui laissaient déjà présager sa candidature.

Pour justifier sa décision de briguer un mandat de président, Brice Oligui Nguéma se positionne comme le garant de la stabilité et du renouveau du Gabon. Il a aussi réaffirmé sa volonté de construire un avenir meilleur pour tous les Gabonais en s’appuyant sur les réformes initiées depuis son arrivée au pouvoir. « Notre pays a amorcé une transformation profonde. Nous devons continuer sur cette voie pour un Gabon moderne, prospère et juste. Si en dix-huit mois nous avons accompli tout cela, imaginez ce que nous pourrions faire en sept ans. Après mûre réflexion et en réponse à vos nombreux appels, j’ai décidé d’être candidat à l’élection présidentielle du 12 avril 2025. Je suis prêt à présider aux destinées de notre pays », a-t-il déclaré lors de son récent discours à Libreville.

Brice Oligui Nguéma est né le 3 mars 1975 à Ngouoni au Gabon. Il a passé l’essentiel de sa carrière dans l’armée, après un passage à l’Académie royale militaire de Meknès au Maroc pour une formation militaire et universitaire.

S.G

 

La Zone d’investissement spéciale (ZIS) de Nkok vient d’accueillir une nouvelle entreprise. Il s’agit du groupe tanzanien Mount Meru, spécialisé, entre autres, dans le transport et la logistique en Afrique, a annoncé Gabon Special Economic Zone (GSEZ), gestionnaire de la zone.

Déjà présent dans 17 pays africains, dont la Tanzanie, la Zambie, l’Ouganda, la Côte d’ivoire ou encore le Kenya, Mount Meru a « fait le choix stratégique du Gabon pour étendre ses opérations et renforcer son impact régional. Avec une flotte de plus de 30 camions, des ateliers de maintenance et de réparation, cette arrivée vient renforcer le dynamisme du secteur logistique gabonais, ouvrir de nouvelles perspectives pour le transport et les infrastructures, générer des emplois et contribuer activement à la croissance économique locale », a indiqué la GSEZ.

Mount Meru, qui propose des projets dans les domaines de l'énergie, du commerce, de la logistique, de l'agriculture et de l'ingénierie, de la construction et de l'approvisionnement, s’ajoute aux entreprises déjà présentes dans cette zone spéciale, lancée en 2010. Selon les données de la GSEZ, la ZIS de Nkok regroupe 144 entreprises de 16 pays opérant dans 70 secteurs industriels, dont un cluster dédié à la transformation du bois qui regroupe 84 entreprises. 

Fruit d’un partenariat public-privé entre le groupe Arise IIP (61,5 % du capital) et l’État gabonais (38,5 %), GSEZ revendique un investissement de 1 086 milliards de FCFA au Gabon en 14 ans. Et de 2017 à 2023, l’État gabonais a perçu 124 milliards de FCFA en taxes générées par cette zone d’après des informations d’Arise Gabon.

S.G

Les compagnies aériennes Air France et Afrijet ont annoncé, le 27 février 2025, la signature d’un accord de coopération commerciale visant à renforcer la connectivité aérienne entre Libreville, Bangui (Centrafrique) et Port Harcourt (Nigeria). Cet accord, conclu sous l’égide de l’Association du transport aérien international (IATA), ambitionne de simplifier le voyage des passagers des deux compagnies avec la possibilité de réserver un seul billet pour l’ensemble de leur trajet, y compris les correspondances.

Concrètement, Port Harcourt sera desservie via Libreville en connexion avec les vols d’Air France une fois par semaine jusqu’au 29 mars 2025, puis deux fois par semaine à partir du 30 mars 2025. Quant à Bangui, elle sera également desservie à partir du 30 mars 2025, via Libreville, en correspondance avec le vol Air France, deux fois par semaine, en complément d’un vol hebdomadaire reliant Paris Charles de Gaulle à Yaoundé, via Bangui. 

« Il s’agit d’une nouvelle étape importante dans le développement de notre coopération avec Afrijet (…) Cet accord permet par ailleurs d’offrir à nos clients une expérience de voyage de qualité avec notamment la possibilité de s’enregistrer de bout en bout avec leur(s) bagage(s) et de bénéficier d’un transit simple et fluide à Libreville », a déclaré Henri Hourcade, directeur général Air France, Afrique du Nord, Ouest et Centrale, Caraïbes et Océan Indien.

Afrijet se positionne comme la première compagnie aérienne de la zone Cemac. Elle a l’ambition de jouer un rôle majeur dans le ciel africain. Détenue à 56 % par la République gabonaise, elle exploite la marque FlyGabon sur son réseau domestique et la marque Afrijet pour ses liaisons régionales.

S.G

Gozem start-up spécialisée dans la mobilité et la livraison dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale dont le Gabon, a annoncé le 25 février 2025, avoir levé la somme de 30 millions de dollars, soit 18,7 milliards de FCFA. « Grâce à cette nouvelle levée de fonds, Gozem va poursuivre son expansion en Afrique de l’Ouest et centrale, améliorer l’expérience des chauffeurs en finançant davantage de véhicules neufs, et accélérer le lancement de Gozem Money, sa banque digitale innovante », explique la startup co-fondée par Gregory Costamagna et Raphael Dana.

Ce tour de table a été mené par SAS Shipping Agencies Services, filiale de MSC Mediterranean Company, et le fonds de capital-risque Al Mada Ventures, une branche du groupe marocain Al Mada. Ce financement permet à Gozem de totaliser près de 45 millions de dollars levés depuis son lancement en 2018. « Nous sommes ravis d’accueillir MSC Group et Al Mada Ventures en tant qu’investisseurs stratégiques. Leur expertise en logistique et services financiers en Afrique sera un atout précieux pour accélérer le développement de notre Super App et notre expansion sur de nouveaux marchés. Avoir des leaders de cette envergure à nos côtés valide pleinement notre vision et nos ambitions », déclarent Gregory Costamagna et Raphaël Dana, cofondateurs de Gozem.

Gozem offre une gamme de services aux consommateurs, aux chauffeurs professionnels et aux entreprises dans 16 villes du Togo, du Bénin, du Gabon et du Cameroun. Elle revendique avoir attiré, depuis son lancement en 2018, plus d’un million d’utilisateurs qui ont réalisé plus de 30 millions de trajets et commandes.

S.G

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