Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La société turque Aksa Enerji prévoit de construire et d’exploiter une centrale électrique à gaz d’une capacité de 1 000 MW au Gabon. Un protocole d’accord a été signé à cet effet entre le gouvernement gabonais et l’entreprise, lors d’un forum d’affaires et d’investissements organisé à Istanbul, en Turquie.

Cette future infrastructure sera implantée dans la province de la Ngounié, entre Mandji Ndoulou et Fougamou. Outre la centrale, le projet comprend également la construction d’une ligne d’évacuation destinée à raccorder la production au réseau national. Le montant du financement n’a pas encore été communiqué, mais l’objectif affiché est clair : renforcer l’offre énergétique gabonaise, répondre à la demande industrielle et domestique croissante, et contribuer à l’autonomie énergétique du pays.

Actuellement, la capacité installée de production d’électricité au Gabon s’élève à 704 MW. Les autorités ambitionnent de porter ce chiffre à 1 280 MW d’ici la fin 2025, pour satisfaire une demande estimée à 1 039 MW. Malgré un déséquilibre encore perceptible entre l’offre et la demande, la situation s’améliore progressivement. Selon la dernière note de conjoncture du ministère de l’Économie, la production nationale d’électricité a augmenté de 1,5 % au quatrième trimestre 2024, soutenue notamment par la mise en service de la centrale solaire d’Ayémé et l’intégration de nouveaux groupes au réseau. Sur l’ensemble de l’année, la production cumulée a progressé de 4,6 %.

Pour soutenir cette dynamique, le gouvernement prévoit d’investir 1 134,5 milliards de FCFA dans le secteur de l’électricité entre 2024 et 2026, soit environ 378 milliards de FCFA par an, conformément aux projections du Plan national de développement pour la transition (PNDT).

Parallèlement, le secteur de l’eau affiche également des signes encourageants. L’indice de production a progressé de 16,2 % au quatrième trimestre 2024, grâce notamment au retour de la saison des pluies et à une meilleure logistique d’approvisionnement en carburant des stations de traitement.

SG

En 2024, les banques opérant au Gabon ont connu une nette détérioration de la qualité de leurs actifs, marquée par une hausse significative des créances en souffrance, également appelées prêts non performants (PNP). Selon un récent rapport de la Banque africaine de développement (BAD), le volume de ces créances a grimpé de 19,8 %, atteignant 205 milliards de FCFA. Elles représentent désormais 10,2 % du total des crédits en cours, contre 8,6 % en 2023, précise l'institution.

On parle de créance en souffrance lorsqu’un crédit bancaire n’est pas remboursé à l’échéance initialement prévue en raison des difficultés de l’emprunteur à rembourser. D'après la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), le gendarme du secteur bancaire dans la Cemac, les créances en souffrance sont constituées des créances immobilisées, des créances impayées et des créances douteuses.

Selon des experts du secteur bancaire, cette détérioration s'explique par un contexte économique tendu, marqué par la volatilité des matières premières et des tensions budgétaires, qui fragilisent la capacité de remboursement. La concentration des crédits dans des secteurs vulnérables, tels que l’économie informelle, accentue également les risques pour le système bancaire.

En réaction à cette montée des risques, les banques tendent à resserrer l’accès au crédit en demandant des garanties importantes et en appliquant des taux d’intérêt élevés, ce qui freine davantage le financement de l’économie.

Pour faire face à cette situation, les spécialistes du secteur plaident pour un renforcement des outils de surveillance du risque de crédit et une meilleure gestion des portefeuilles de prêts. Cela passe par un meilleur suivi des créances et un accompagnement adapté des emprunteurs en difficulté entre autres.

SG

La Banque africaine de développement (BAD) a nommé Cédric Achille Mbeng Mezui comme nouveau Représentant-Pays au Mali, un pays en proie à de profonds défis sécuritaires et socio-économiques.

Dans ses nouvelles fonctions, ce spécialiste gabonais du financement structuré, âgé de 47 ans, devra piloter les opérations de la BAD dans le pays et renforcer la coopération bilatérale entre l’institution panafricaine et les autorités maliennes.

Membre de la BAD depuis 2008, Cédric Achille Mbeng Mezui a gravi les échelons de l’institution où il s’est illustré par son expertise en gestion de la dette souveraine, marchés de capitaux africains et intégration financière régionale.

D’abord recruté comme jeune professionnel, il devient chargé supérieur de l’intégration financière régionale entre 2011 et 2013, avant de rejoindre le département des marchés de capitaux. Il y sera successivement chargé supérieur, chargé principal, puis chef des marchés obligataires pour l’Afrique jusqu’en 2020.

Il y a notamment piloté des projets de financement pour le logement, contribué à l’élaboration de politiques publiques financières, et participé au lancement du Fonds obligataire national africain, un instrument innovant visant à dynamiser les marchés obligataires du continent.

Avant d’intégrer la BAD, Cédric Achille Mbeng Mezui a débuté sa carrière dans le secteur privé, notamment chez Citigroup en 2006, où il s’est formé aux mécanismes de la finance internationale.

Diplômé de l’Université Lumière Lyon 2 (master en monnaie, finance et économie internationale) et de l’École supérieure de commerce de Toulouse (diplôme en ingénierie bancaire et financière), il combine solide formation académique et expérience technique, atouts essentiels pour son nouveau poste dans un pays en reconstruction.

SG

Le paysage bancaire gabonais reste largement dominé par trois établissements majeurs : BGFI Bank, BICIG (devenue AFG Bank Gabon) et l’Union Gabonaise de Banque (UGB). Selon le rapport pays 2025 de la Banque africaine de développement (BAD), ces trois institutions concentrent à elles seules 84,9 % des crédits accordés et 71 % des dépôts bancaires enregistrés dans le pays au cours de l’année 2024.

Les autres acteurs du secteur, parmi lesquels Orabank, Ecobank, Citibank et United Bank for Africa (UBA), se partagent la part de marché restante. À noter que la Banque pour le commerce et l'entrepreneuriat du Gabon (BCEG), qui a lancé ses activités en décembre 2024, n’est pas encore prise en compte dans ces données.

D’après la BAD, les dépôts bancaires ont reculé de 1,3 % en 2024, tandis que les crédits ont progressé de 1 %, entraînant une amélioration du ratio de transformation (crédits/dépôts) qui passe de 64,2 % en 2023 à 66,1 % en 2024. Dans le même temps, les placements bancaires ont bondi de 23,8 %, atteignant 1 325,1 milliards de FCFA, contre 1 070,1 milliards un an plus tôt.

Cependant, cette dynamique s’accompagne d’une dégradation de la qualité des actifs, marquée par une augmentation des créances douteuses, qui vient fragiliser la solidité du système bancaire.

Un développement toujours limité

Bien que le Gabon soit considéré comme le deuxième marché bancaire de la CEMAC, derrière le Cameroun, la BAD estime que le niveau de développement financier y demeure faible. L’activité bancaire reste principalement concentrée dans les grandes agglomérations comme Libreville, Port-Gentil et Franceville, ce qui limite l’inclusion financière en milieu rural.

Le secteur bancaire gabonais, dont les premières institutions remontent à 1945, a connu une profonde transformation de son actionnariat au cours des deux dernières décennies. Autrefois dominé par les banques françaises (Crédit Lyonnais, Crédit Agricole, BNP Paribas), le marché s’est progressivement ouvert à des groupes africains.

Ainsi, l’UGB est désormais contrôlée par Attijariwafa Bank (Maroc), et la BICIG par le groupe ivoirien AFG Bank. Le paysage est également marqué par la présence d’institutions panafricaines comme UBA (Nigeria), Ecobank et Orabank (Togo), traduisant une africanisation croissante du secteur bancaire gabonais.

SG

La société japonaise Asia Minerals Limited (AML), acteur majeur de l’industrie mondiale du manganèse, envisage d’investir dans la construction d’une usine de transformation de ce minerai au Gabon, deuxième producteur mondial de manganèse. Cette intention a été exprimée lors d’une rencontre entre les dirigeants d’AML et une délégation gabonaise en visite officielle au Japon.

À la suite de ces échanges, AML a annoncé l’envoi d’une mission technique au Gabon dès la semaine prochaine. Objectif : approfondir les aspects opérationnels du projet et évaluer les conditions de sa mise en œuvre sur le terrain.

Ce projet s’inscrit dans la stratégie industrielle du Gabon, qui ambitionne de maximiser la valeur ajoutée locale de ses ressources naturelles. En mai dernier, les autorités ont annoncé l’interdiction de l’exportation du manganèse brut à compter de janvier 2029. Une période transitoire de trois ans est prévue afin de permettre aux opérateurs du secteur d’adapter leurs installations et de développer les capacités de transformation nécessaires.

Dans cette dynamique, le groupe français Eramet, maison mère de la Comilog – principal producteur de manganèse du pays – a déjà pris les devants. Il prévoit de traiter localement deux millions de tonnes de manganèse, un projet susceptible de générer plus de 16 000 emplois directs et indirects.

Au-delà de ses effets sur le secteur minier, la construction de l’usine d’AML devrait également stimuler d’autres segments de l’économie gabonaise. Les secteurs des infrastructures, du BTP, de la logistique ou encore de la maintenance industrielle pourraient bénéficier de retombées significatives, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités en matière d’emploi, de sous-traitance et de développement de services techniques. Une dynamique porteuse d’une croissance plus inclusive pour le pays.

SG

La société pétrolière BW Energy a produit 2,9 millions de barils au deuxième trimestre 2025, dont 2,4 millions issus du champ de Dussafu, où elle détient une participation de 73,5 %, selon un rapport de l’entreprise.

Cette production à Dussafu est en recul par rapport aux 2,87 millions de barils du premier trimestre 2025, mais reste en forte hausse par rapport au deuxième trimestre 2024 (1,4 million de barils). Le Gabon continue ainsi d’occuper une place centrale dans le portefeuille du groupe, représentant 82,7 % de la production totale du trimestre.

Sur le plan commercial, 2,3 millions de barils issus du permis de Dussafu ont été vendus entre avril et juin 2025, contre 3,2 millions au premier trimestre. Ce volume comprend 70 000 barils destinés au marché intérieur et 300 000 barils de bénéfices pétroliers revenant à l’État gabonais.

Le prix moyen du brut vendu s’est établi à 66,2 dollars par baril, contre 74,8 dollars au trimestre précédent, reflétant la tendance baissière des marchés pétroliers internationaux.

Pour améliorer ses performances, BW Energy prévoit de renforcer ses investissements sur le permis de Dussafu dans les prochains mois afin d’optimiser la production et la rentabilité de ses actifs au Gabon, dans un contexte où le pays cherche à maximiser la valorisation de ses ressources offshore.

SG

BGFI Holding Corporation (BHC) a annoncé, le 28 juillet 2025, le report de son introduction à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), en raison de recours judiciaires déposés par un groupe d’actionnaires.

« Soucieux de garantir la sérénité de l’ensemble des parties prenantes à l’opération… le conseil d’administration, en accord avec la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), a décidé d’attendre l’issue prochaine des requêtes formulées par un groupe d’actionnaires devant le Tribunal de Commerce de Libreville, préalablement à la poursuite des formalités légales et réglementaires requises », précise un communiqué du groupe.

Ce blocage est porté par un groupe d’actionnaires emmenés par Christian Kerangall, actionnaire historique détenant 23 % du capital, qui juge la conjoncture inappropriée. Il estime que les récents changements dans la gouvernance du groupe — notamment la nomination d’Henri-Claude Oyima comme ministre d’État et l’arrivée d’une nouvelle équipe dirigeante — nécessitent une période de stabilité avant toute cotation.

« Un certain nombre d’actionnaires avaient adressé des lettres de réclamation à la banque sans obtenir de réponse. Ils ont introduit une autre action devant la justice gabonaise afin de demander la suspension de l’introduction en bourse. Nous attendons sereinement que la justice se prononce », a expliqué Christian Kerangall dans une interview au quotidien L’Union.

L’introduction en bourse, initialement prévue le 15 juillet 2025 puis reportée au 31 juillet, devait porter sur 1 573 536 titres, soit 10 % du capital social de BGFI Holding, sur la BVMAC, basée à Douala. L’opération visait à renforcer les fonds propres du groupe à hauteur de 125,8 milliards de FCFA (222 millions $).

Un nouveau calendrier sera communiqué après le règlement du contentieux.

SG

Le gouvernement gabonais et la commune d'Oyem ont confié au cabinet Dudieu Avocats la mission d’assurer l’encadrement juridique et la protection des droits de propriété intellectuelle du projet ambitieux « Oliguiville ». Ce projet, qui porte le nom du président Brice Clotaire Oligui Nguéma, vise à créer une ville durable dans la province du Woleu-Ntem, au nord du Gabon. Oliguiville ambitionne de devenir un modèle de développement urbain et écologique, alliant innovation, respect de l'environnement et amélioration de la qualité de vie pour les populations locales.

Protection juridique solide pour un projet d'envergure

Fondé par le Camerounais Christian Dudieu Djomga, le cabinet Dudieu Avocats, spécialisé en contentieux de la propriété intellectuelle, a été mandaté pour gérer l’ensemble des aspects juridiques liés aux droits d’auteur, brevets d’invention, dessins et modèles, ainsi qu’à la marque et au nom commercial du projet Oliguiville. Dans ce cadre, l'Office gabonais de la propriété intellectuelle (Ogapi) a délivré, le 15 juillet 2025, une attestation de paternité du droit d’auteur à Jean-Christophe Owono Nguema, délégué spécial du gouvernement pour la commune d’Oyem et initiateur du projet. Cette attestation fait suite à une tentative frauduleuse d’enregistrement de la marque « Oliguiville » en avril 2025, contre laquelle une action en revendication a été engagée. À ce jour, les démarches officielles d’enregistrement auprès de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) sont en cours.

Projet urbain innovant

Le projet Oliguiville, prévu dans la zone du quartier Ndava et du village Aloum, situé dans le canton Kye, à environ cinq kilomètres de la commune d’Oyem, s’étendra sur une superficie de 1 779,6754 hectares. Ce développement ambitieux comprendra des logements résidentiels, des infrastructures agricoles et industrielles, des établissements scolaires et sanitaires, des équipements de transport multimodal, ainsi que des espaces commerciaux, des zones de culte et de loisirs, et de vastess espaces verts.

L’objectif central de ce projet est de désengorger la commune d’Oyem tout en insufflant une nouvelle dynamique de développement durable dans le nord du Gabon. Il vise à allier progrès économique, respect de l’environnement et amélioration du cadre de vie pour les habitants, créant ainsi un modèle d'urbanisation écoresponsable.

La mairie d’Oyem, maître d’ouvrage du projet, prévoit de mobiliser des partenaires financiers, tant nationaux qu’internationaux, pour soutenir sa mise en œuvre. Dudieu Avocats, présent dans plusieurs pays africains, dont le Gabon, la Côte d'Ivoire, le Sénégal et la République Démocratique du Congo, consolide ainsi sa position en tant qu'acteur juridique de référence sur le continent. Ce cabinet avait déjà été désigné par le Tribunal de commerce de Libreville pour expertiser les logiciels utilisés par BgfiBank dans son procès contre la société E-Doley Finance.

Impact pour la Communauté Locale et la Région

Le projet Oliguiville va bien au-delà d'une simple expansion urbaine. Il constitue une véritable opportunité pour la commune d’Oyem de se transformer en un modèle d'urbanisation durable. Il offrira aux habitants un cadre de vie amélioré tout en stimulant l’économie locale. Les infrastructures prévues, telles que les écoles, les hôpitaux, et les espaces commerciaux, sont conçues pour répondre aux besoins des populations locales, tout en garantissant une croissance maîtrisée et respectueuse de l'environnement.

De plus, la zone bénéficiera d'une attention particulière en matière de développement durable, garantissant une gestion des ressources respectueuse de l’environnement. Ce projet s’inscrit dans une vision à long terme de développement pour le nord du Gabon, créant ainsi de nouvelles opportunités d’emploi et diversifiant l’activité économique de la région.

La désignation du cabinet Dudieu Avocats pour ce projet témoigne de l'expertise croissante du cabinet, qui se positionne désormais comme un acteur clé dans la gestion des droits de propriété intellectuelle en Afrique. À travers son implication dans des projets d’envergure tels que Oliguiville, Dudieu Avocats confirme son rôle essentiel dans le secteur juridique, renforçant sa réputation et ses liens avec les acteurs économiques et institutionnels africains.

SG

Les relations de coopération entre le Gabon et la Chine, déjà dynamiques, pourraient connaître un nouvel élan à l’issue de la foire sino-gabonaise qui se tient à Libreville du 24 au 27 juillet 2025. Organisé conjointement par les autorités des deux pays, cet événement vise à stimuler les échanges commerciaux. Libreville espère diversifier ses exportations, attirer de nouveaux investissements et renforcer ses capacités industrielles, tout en consolidant un partenariat stratégique déjà bien établi.

« Cette foire commerciale constitue une vitrine d’échanges, de coopération et de valorisation des savoir-faire entre les deux pays, dans le cadre du renforcement des relations bilatérales », a souligné le ministère du Commerce.

L’événement offrira également une opportunité de nouer des partenariats économiques « gagnant-gagnant ». Plus de 70 exposants chinois et gabonais sont attendus, avec des produits issus de divers secteurs, tels que les énergies renouvelables, l’automobile, les matériaux de construction, l’agroalimentaire, le textile, la cosmétique, l’artisanat, les arts décoratifs et les machines industrielles, entre autres.

Cette foire s’inscrit dans un contexte où les relations économiques entre Libreville et Pékin sont particulièrement dynamiques. Au premier semestre 2024, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 2,07 milliards de dollars (environ 1 229,6 milliards FCFA), selon les données de l’ambassade de Chine à Libreville. Ces chiffres en constante progression témoignent du renforcement des échanges commerciaux entre le Gabon et la Chine, qui demeure le principal partenaire commercial du pays depuis quinze ans.

Les deux pays collaborent dans plusieurs secteurs stratégiques, tels que les infrastructures, les mines, la foresterie, la santé, l’éducation, les énergies vertes et la lutte contre le changement climatique. Parmi les réalisations les plus emblématiques financées par la Chine figurent la route Port-Gentil-Omboué, le barrage hydroélectrique du Grand Poubara, l’Assemblée nationale, le Sénat, la maison de la radio Georges-Rawiri et le stade de l’amitié sino-gabonaise.

Sur le plan commercial, le Gabon importe de Chine divers équipements et produits manufacturés, notamment des machines, des appareils électroménagers, des téléphones et des véhicules. En retour, le pays exporte principalement du pétrole et du bois vers la Chine.

Établies depuis 1974, les relations diplomatiques entre le Gabon et la Chine reposent sur une coopération multisectorielle que cette foire entend consolider davantage.

SG

Le groupe pétrolier Maurel & Prom (M&P) a réalisé un chiffre d'affaires de 190 millions de dollars au premier semestre 2025 au Gabon, contre 224 millions de dollars à la même période l'année précédente, soit une baisse de 11 %.

La production d'huile de M&P sur le permis d'Ezanga, son principal actif au Gabon (où il détient une participation de 80 %), s'est élevée à 15 516 barils par jour (b/j) durant cette période, enregistrant un léger recul de 1 % par rapport au second semestre 2024, qui était de 15 638 b/j.

Cette baisse du chiffre d'affaires est en grande partie due à la diminution de 8 % du prix moyen de vente du brut, qui est passé de 77,1 $/baril au second semestre 2024 à 70,9 $/baril au premier semestre 2025. Bien que les volumes de production soient restés relativement stables, cette évolution des prix a eu un impact négatif sur l'ensemble des revenus de M&P.

Malgré ce recul, le Gabon reste le principal contributeur à l'activité de Maurel & Prom. Le pays représente plus de 41 % de la production consolidée du groupe en barils d'huile sur la période, et près de 66 % de son chiffre d'affaires total. Ce rôle central confirme l'importance stratégique du Gabon dans le portefeuille d'actifs de M&P.

En dépit de ce contexte moins favorable, le groupe maintient une situation financière solide, avec une trésorerie nette positive et une liquidité suffisante pour soutenir ses projets de croissance. Par ailleurs, M&P continue de diversifier ses sources de production, notamment avec son entrée prochaine sur le permis gazier de Sinu-9 en Colombie.

SG

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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