Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Henri-Claude Oyima, président-directeur général du groupe BGFIBank, a été nommé ministre de l'Économie et des Finances du Gabon ce 5 mai 2025. Il fait partie des 30 membres du gouvernement désignés par le président de la République, Brice Oligui Nguéma, deux jours seulement après son investiture.

Figure influente de la finance régionale, Henri-Claude Oyima est également président du Conseil d'administration de la Bourse des valeurs mobilières de l'Afrique centrale (BVMAC) et de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG). Sa nomination à ce ministère stratégique suscite de nombreux espoirs, dans un contexte où le pays cherche à relancer sa croissance, à améliorer la gestion des finances publiques et à attirer davantage d'investissements privés.

À 67 ans, le nouveau ministre est un banquier aguerri qui cumule plus de quatre décennies d'expérience. Il a débuté sa carrière en 1982 à Citibank New York, avant de rejoindre Paribas Gabon en 1983, où il a gravi les échelons jusqu'à devenir administrateur-directeur général dès 1986. Il a par la suite dirigé le groupe BGFIBank, qu'il a transformé en premier groupe bancaire de la zone Cemac.

Henri-Claude Oyima a également présidé plusieurs institutions sectorielles, telles que l'Association professionnelle des établissements de crédit du Gabon (APEC-Gabon) ou encore le Club des dirigeants des banques et établissements de crédit d'Afrique. Il est diplômé en administration des affaires et titulaire d'un master en banque, acquis aux États-Unis.

Avec ce profil, le nouveau ministre semble disposer de toutes les armes pour relever les défis économiques du pays et insuffler une nouvelle dynamique à la politique budgétaire et financière du Gabon.

S.G

Voici la liste du gouvernement d’Alexandre Barreau Chambrier

Vice-Président du Gouvernement : Alexandre Barro Chambrier

1/ Ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances, de la dette et des Participations, chargé de la lutte contre la vie chère : Henri-Claude Oyima

2/ Ministre d’État, de l’Education nationale, de l’instruction civique et de la formation professionnelle : Camelia Ntoutoume-Leclercq

3/ Ministre d’État, des transports, de la Marine Marchande et de la logistique : Ulrich Manfoumbi Manfoumbi

4/ Ministre de la Reforme et des relations avec les institutions : François Ndong Obiang

5/ Ministre des Affaires étrangères et de la coopération, chargé de la diaspora : Regis Onanga Ndiaye

6/ Ministre de la Défense nationale : Brigitte Onkanowa

7/ Ministre de l’Intérieur, de la sécurité et de la décentralisation : Hermann Immongault

8/ Ministre de la Justice, Garde des sceaux, chargé des droits humains : Séraphin Akure Davain

9/ Ministre de l’Accès à l’eau et à l’énergie : Phillipe Ntonangoye

10/ Ministre de la Communication et des médias : Paul-Marie Gondjout

11/ Ministre des Eaux et forêts, chargé du conflit Homme-faune : Maurice Ntossui Allogho

12/ Ministre de l’Environnement, de l’écologie et du climat : Mays Mouissi

13/ Ministre de la Mer, de la pêche et de l’économie bleue, porte-parole du gouvernement : Laurence Ndong

14/ Ministre des mines et des ressources géologiques : Giles Nembet

15/ Ministre du Pétrole et du Gaz : Sosthène Nguema Nguema

16/ Ministre de la Santé : Pr Adrien Mougougou

17/ Ministre du Logement, de l’Habitat, de l’urbanisme et du cadastre : Ludivic Megnie

18/ Ministre du tourisme durable et de l’artisanat : Pascal Ogowet Siphon

19/ Ministre de la planification et de la prospective : Louise Ovono

20/ Ministre des Affaires sociales et de l’inclusion : Nadine Awanang

21/ Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Simplice Désiré Mamboula

22/ Ministre de la Fonction publique et du renforcement des capacités : Pr Marcelle Ibounda

23/ Ministre du Travail, du plein emploi et du dialogue social : Patrick Barbera Isaac

24/ Ministre de l’Industrie et de la transformation local : Me Lubin Ntoutoume

25/ Ministre des Travaux publics et de la construction : Edgard Moukoumbi

26/ Ministre de l’Economie numérique, de la digitalisation et de l’innovation : Mark Alexandre Doumba

27/ Ministre de l’entrepreunariat, du Commerce et des PME-PMI : Zeinaba Gninga Chaning

28/ Ministre de l’Agriculture, de l’élévage et du développement durable : Odette Polo

29/ Ministre de la femme, de la famille et de la protection de l’enfance : Elodie Diane Fouefoue

30/ Ministre de la Jeunesse, des sports, du rayonnement culturel et des Arts, chargé de la vie associative : Dr. Armande Logo

En application des articles 48 et 69 de la Constitution, le président de la République gabonaise, Brice Oligui Nguéma, a procédé ce 5 mai 2025 à deux nominations majeures, à peine 48 heures après son investiture. Il a porté Séraphin Moundounga à la vice-présidence de la République, tandis qu'Alexandre Barro Chambrier a été désigné vice-président du gouvernement. Ces deux personnalités, bien connues de la sphère politique gabonaise, ont occupé de hautes fonctions sous l'ancien régime.

Né le 29 février 1964 à Tchibanga, dans la province de la Nyanga, Séraphin Moundounga a été ministre de l'Éducation nationale de 2010 à 2014, puis ministre de la Justice et deuxième Vice-Premier ministre de 2014 à 2016. En désaccord avec la réélection contestée d'Ali Bongo Ondimba en 2016, il a quitté le gouvernement avant de s'exiler en France pendant sept ans. Rappelé en 2023 pour participer à la transition, il a dirigé le Conseil économique, social et environnemental de la transition jusqu'à sa récente nomination.

De son côté, Alexandre Barro Chambrier accède à un poste stratégique : celui de Vice-président en charge du Gouvernement, une fonction créée par la nouvelle Constitution de novembre 2024 pour remplacer celle de Premier ministre. Né en 1958, il a été ministre des Mines, du Pétrole et des Hydrocarbures entre janvier 2011 et février 2012. Ancien cadre du Parti démocratique gabonais (PDG), qu'il a quitté en 2016 pour fonder le Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), il a passé plusieurs années dans l'opposition avant de rejoindre le gouvernement en janvier 2024 comme Vice-Premier ministre chargé de la Planification. Il est désormais chargé de la coordination de l'action gouvernementale et du pilotage des grandes réformes.

SG

La Société gabonaise de raffinage (Sogara) a récemment dévoilé un projet ambitieux visant à augmenter la capacité de production pétrolière du pays. Ce projet stratégique, dont le coût est estimé à 40 milliards de FCFA, va consister à la réhabilitation de la raffinerie de Port-Gentil et à la construction d'une nouvelle raffinerie. « Nous avons défini un plan de réhabilitation et de construction en deux phases, à terminer respectivement en 2027 et 2030. Le projet sera financé à 30 % sur fonds propres par la Sogara et à 70 % par dette extérieure, et couvrira les besoins gabonais jusqu’en 2050 », a indiqué Christian Avaro Yeno, administrateur-directeur général de la Sogara.

La première phase, déjà en cours, consiste donc à la réhabilitation de l'usine de Port-Gentil dans le but d’augmenter la capacité de production afin de la porter à 1,25 million de tonnes/an d’ici 2027. Elle est évaluée à 2,5 milliards de F CFA. La seconde phase comprend la construction d'une nouvelle unité de production. « S’agissant de l’extension de la raffinerie actuelle, à l’horizon 2029 nous pouvons démarrer cette unité de sorte que le Gabon puisse produire près de 2,7 millions de carburant et couvrir son marché jusqu’à l’horizon 2050 », poursuit Christian Avaro Yeno.

Actuellement, le Gabon ne compte qu'une seule raffinerie, créée en 1964 et gérée par la Sogara. Cette dernière produit 900 000 tonnes de produits pétroliers par an, dont la moitié de carburant blanc et 350 000 tonnes de gasoil. Avec ces nouveaux projets, le Gabon espère non seulement satisfaire les besoins nationaux, mais aussi réduire significativement la dépendance aux importations.

SG

L'agriculture de rente au Gabon, pilier de la diversification économique, a connu une année 2024 contrastée. Si le caoutchouc affiche une performance annuelle positive, le palmier à huile plombe les résultats du secteur, selon les données du ministère de l'Économie. L'indice annuel de l'agriculture de rente enregistre une légère baisse de 1 %, reflet d'une année marquée par des défis climatiques et environnementaux.

Cette baisse s'explique principalement par la chute continue de la production des régimes de palme. Sur l'ensemble de l'année 2024, la récolte a reculé de 9,6 %, en raison d'une pluviométrie insuffisante, notamment dans la province de la Ngounié, et des dégâts causés par les pachydermes dans les régions de Mouila et d'Awala. Ces conditions défavorables ont freiné la production et accentué la pression sur un secteur déjà en difficulté.

Contrairement au palmier à huile, le caoutchouc humide a enregistré une performance annuelle positive, avec une hausse notable de 23,3 % sur l'ensemble de 2024. Cette progression s'explique par les bons rendements de l'opérateur Olam Rubber Gabon (ORG), qui bénéficie de plantations récentes et en phase de croissance. Toutefois, le dernier trimestre a marqué un recul de 1,7 %, rompant avec la dynamique positive des trois premiers trimestres. Cette diminution est imputable à la reprise tardive des pluies et au vieillissement des parcelles exploitées par Agro Business Group (ex-SIAT Gabon).

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Ces résultats interviennent dans un contexte où le Gabon cherche à réduire sa dépendance au pétrole et aux importations. Le gouvernement mise sur l'agriculture pour stimuler l'emploi et les exportations, mais les défis climatiques et logistiques subsistent.

SG

La Banque de développement des États de l'Afrique centrale (BDEAC) a annoncé un investissement de 5,9 milliards de FCFA dans la construction du Laboratoire La Santé Pharmaceutique au Gabon. Ce financement vise à renforcer la production locale de médicaments et à développer les activités de l'entreprise pharmaceutique.

Ce projet permettra la création d'une deuxième unité de production spécialisée dans la fabrication d'injectables et de solutés glucosés, ainsi que dans l'importation et la distribution de consommables et équipements médicaux. À terme, La Santé Pharmaceutique disposera de deux usines et deux laboratoires, portant sa capacité de production de 35 à 100 tonnes de médicaments. Cette initiative s'inscrit dans la stratégie gabonaise visant à réduire la dépendance aux importations pharmaceutiques et à renforcer la souveraineté sanitaire nationale.

Première usine de fabrication de médicaments génériques au Gabon, La Santé Pharmaceutique est implantée dans la Zone Économique de Nkok. Opérationnelle depuis 2020 après sa création en 2017, cette structure produit actuellement plus d'un million de médicaments par jour, contribuant ainsi à améliorer l'accès aux soins pour la population gabonaise.

SG

L’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI) annonce un bond significatif dans la création d’entreprises au Gabon au cours du premier trimestre 2025. Selon les chiffres publiés par l’institution, 4 018 entreprises ont été créées entre janvier et mars, dont 93 % via des procédures numériques grâce au guichet numérique de l’investissement (GNI) lancé en juin 2020.

Dans le détail, 3 755 entreprises ont vu le jour par voie dématérialisée, contre seulement 263 enregistrées physiquement. Ce déséquilibre témoigne de l’adoption massive des outils numériques par les porteurs de projets, qui y voient un gain de temps et de simplicité.

La dynamique est portée par les très petites entreprises (TPE) : 3 421 structures enregistrées sont des entreprises individuelles, contre 597 personnes morales (sociétés, coopératives, etc.). Un signe fort de l’essor de l’auto-entrepreneuriat dans un contexte où l’emploi salarié reste limité.

Autre enseignement : le visage de l’entrepreneuriat se diversifie. D’après l’ANPI, 58 % des entreprises ont été créées par des Gabonais, 30 % par des femmes et 54 % par des jeunes, illustrant un engouement transversal pour la création d'activités.

Cette dynamique confirme l’impact du GNI, conçu pour alléger les démarches administratives et élargir l’accès à l’entrepreneuriat. Toutefois, les autorités soulignent que la formalisation n’est qu’un premier jalon. Pour que ces jeunes entreprises deviennent de véritables leviers économiques, des défis restent à relever.

Il s’agit notamment de renforcer la production locale, de favoriser la création d’emplois durables, et d’accroître la contribution fiscale du tissu entrepreneurial. Le gouvernement promet à cet effet un accompagnement renforcé, en partenariat avec les acteurs publics et privés, pour soutenir la croissance, la structuration et la résilience des nouvelles entreprises.

Un chantier essentiel alors que le pays mise sur la diversification économique pour réduire sa dépendance aux hydrocarbures.

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SG

L'activité des industries de transformation au Gabon a marqué un net ralentissement au quatrième trimestre 2024, selon les dernières données du ministère de l'Économie. L'indice composite, qui mesure la performance des différentes branches du secteur, a reculé de 13,9 % par rapport au trimestre précédent, une baisse principalement imputée aux contreperformances des segments de production des tôles, du ciment et des peintures.

La production de tôles a reculé de 17,2 %, pénalisée par des difficultés d'approvisionnement en matières premières. Le ciment a vu son activité baisser de 12,6 %, en raison d'un ralentissement des chantiers de routes en béton armé et d'une demande domestique expiatoire. Les peintures ont également subi une réplique de 10,6 %, malgré un bon approvisionnement, en raison d'un carnet de commandes moins fourni.

Malgré ce ralentissement trimestriel, le secteur affiche, sur l'ensemble de l'année 2024, une progression de 3 % de l'indice composite. Plusieurs segments ont tiré cette performance, notamment les peintures (+33,1 %), grâce aux chantiers du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le ciment (+17,9 %), soutenus par une demande consolidée, et les gaz industriels (+10,0 %), portés par les commandes des secteurs minier et hospitalier. Seules les tôles affichent un recul annuel marqué (-12,9 %).

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Cependant, la durabilité de cette croissance enregistrée sur l'année dépendra de la capacité du secteur à surmonter les contraintes d'approvisionnement, à stimuler la demande et à diversifier ses débouchés.

SG

Au quatrième trimestre 2024, les importations du Gabon en provenance de France ont reculé de 16,9 % par rapport au trimestre précédent, selon les données du ministère de l'Économie. Ce repli a entraîné une baisse de la part de marché française, passée de 21,3 % à 16,1 % des importations totales du pays sur la période. Malgré ce recul, la France reste le premier fournisseur du Gabon.

La Belgique se hisse au deuxième rang avec 14,5 % de parts de marché, suivie de la Chine (12,3 %), du Togo (6,1 %), de l’Inde (5,6 %), des États-Unis (5,4 %) et des Émirats arabes unis (4,7 %). Des pays émergents comme la Turquie (3,4 %) et le Brésil (2,9 %) renforcent progressivement leur présence, tandis que Hong Kong fait son entrée dans le top 10 des principaux fournisseurs, contribuant à une diversification croissante des sources d’approvisionnement du Gabon.

En dépit du recul des importations françaises, les importations globales du Gabon ont progressé de 9,7 % par rapport au troisième trimestre 2024. Cette hausse est portée par l’augmentation des livraisons en provenance d’Amérique (+29 %), d’Asie (+23,5 %), d’Europe (+10,3 %) et d’Océanie (+34 %).

L’Europe demeure le principal fournisseur de biens au Gabon, avec une part de marché de 43,1 %, soutenue notamment par les exportations en provenance de la Belgique, de la Turquie et des Pays-Bas. Certains pays enregistrent une forte progression, à l’image de la Belgique (+67,2 %), des États-Unis (+36,8 %) et du Brésil (+33,4 %).

Globalement, les importations en provenance des dix principaux partenaires commerciaux du Gabon ont augmenté de 11,7 % sur la période, sous l’effet notamment de la hausse des commandes adressées à la Chine (+2,5 %), à la Belgique (+67,2 %), aux États-Unis (+36,8 %) et au Brésil (+33,4 %).

Cette dynamique traduit une dépendance croissante du Gabon vis-à-vis de l’extérieur, malgré les efforts engagés par les autorités pour stimuler la production locale et réduire les importations, en particulier dans le secteur alimentaire.

SG

Selon les résultats provisoires annoncés ce 13 avril 2025 par le ministère de l’Intérieur, Brice Oligui Nguéma remporte l’élection présidentielle organisée la veille avec 90,35 % des suffrages. Son principal challenger, Alain-Claude Bilie By Nze, n’a recueilli que 3,02 % des voix, tandis que les six autres candidats n’ont chacun pas franchi la barre de 1 %.

Le taux de participation s’établit à 70,4 %, selon les chiffres communiqués par les autorités. Ces résultats, s’ils sont confirmés par la Cour constitutionnelle, marqueront la fin d’une transition de 19 mois entamée après le coup d’État d’août 2023, qui a mis fin au règne de l’ancien président Ali Bongo Ondimba.

Brice Oligui Nguéma s’apprête ainsi à entrer dans l’histoire comme le premier président de la cinquième République gabonaise. Cette nouvelle ère constitutionnelle, issue de la transition post-Bongo, prévoit un mandat présidentiel de sept ans, renouvelable une seule fois.

Forte de cette victoire écrasante, la légitimité du nouveau président ne souffre d’aucune contestation majeure à ce stade. Il lui appartient désormais de transformer ce large soutien populaire en réformes structurelles et en progrès concrets. Les attentes sont élevées : les Gabonais espèrent une mise en œuvre rapide des engagements pris en matière de transparence, de justice sociale et de lutte contre la corruption.

SG

 

Dix-neuf mois après le coup d’État militaire qui a renversé l’ancien président Ali Bongo Ondimba, quelque 920 000 électeurs gabonais sont attendus aux urnes ce samedi pour élire leur nouveau président de la République parmi huit candidats en lice.

Ce scrutin marque une étape majeure dans le processus de transition engagé depuis le 30 août 2023. Le général Brice Clotaire Oligui Nguéma, qui dirige le pays depuis la chute du régime Bongo, aborde ce rendez-vous électoral en position de force. Porté par une large frange de la population qui le considère comme un libérateur, il a axé sa campagne sur la stabilité et la relance économique.

Face à lui, une opposition souvent fragmentée peine à faire le poids. Ses principaux adversaires peinent à rivaliser avec sa machine électorale bien rodée et une opinion publique largement acquise à sa cause. Les observateurs s’attendent donc à une large victoire en sa faveur.

Parmi les autres candidats figure Alain-Claude Bilie-By-Nze, dernier Premier ministre d’Ali Bongo, présenté comme le principal challenger de Brice Oligui Nguéma. Malgré ses efforts pour apparaître comme une alternative crédible, il reste handicapé par son passé politique, étroitement associé à l’ancien régime.

Le scrutin enregistre également la candidature de Joseph Lapensée Essingone, Thierry Yvon Michel Ngoma (déjà candidat en 2023), Alain Simplice Boungoueres, nouveau venu sur la scène politique, ainsi que Gninga Chaning Zenaba, seule femme engagée dans cette course à la magistrature suprême.

SG

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