La Gabon Special Economic Zone (GSEZ), gestionnaire de la Zone d’investissement spéciale (ZIS) de Nkok a officialisé ce 27 mars 2025, l’implantation du groupe Prometal, leader de la sidérurgie en Afrique centrale, dans cette zone économique. À en croire la GSEZ, un contrat d’acquisition de terrain pour la construction de son usine a été signé le 24 mars dernier entre les deux parties, soulignant l'engagement de Prometal à développer ses activités au Gabon.
Dans la première phase de son implantation, Prometal compte investir 30 milliards de FCFA pour la construction de cette usine métallurgique et sidérurgique intégrée, spécialisée notamment dans la production d'alliages de ferromanganèse à partir de minerai de manganèse locaux, destinés aux marchés national et international. S'étendant sur plus de 10 hectares, cette infrastructure sera alimentée par une capacité énergétique de 70 MW.
« Cette installation stratégique permettra de produire localement des matériaux sidérurgiques de haute qualité, réduisant les importations et favorisant ainsi la compétitivité du marché gabonais. Outre l'impact industriel, ce projet représente une réelle possibilité de croissance économique pour le pays, avec en prime la création de 1 000 emplois directs et indirects », indique la GSEZ.
Prometal rejoint ainsi les entreprises déjà établies dans la ZIS de Nkok et qui contribuent à la transformation locale des matières premières dans l’optique d’accélérer l’industrialisation du Gabon. Selon les données de la GSEZ, la ZIS de Nkok regroupe 144 entreprises de 16 pays opérant dans 70 secteurs industriels, dont un cluster dédié à la transformation du bois qui regroupe 84 entreprises.
Cet accord entre GSEZ et Prometal, concrétise un mémorandum d’entente signé en mai 2024 entre le gouvernement gabonais et cette entreprise, lors du forum économique Gabon-France à Paris.
SG
La société pétrolière britannique Tullow Oil a annoncé, le 24 mars 2025, la cession de ses actifs à l’État gabonais pour un montant de 300 millions de dollars, soit environ 182 milliards de FCFA. Ces actifs comprennent notamment plusieurs permis pétroliers dans le pays, avec une production estimée à 10 000 barils par jour et des réserves prouvées et probables de 36 millions de barils, représentant environ 8 % de la production nationale.
Cette transaction vient renforcer de manière significative le portefeuille de la Gabon Oil Company (GOC), la société pétrolière publique, dans un contexte où le Gabon intensifie ses efforts pour reprendre le contrôle de son secteur pétrolier. Après l’approbation des autorités réglementaires, cette acquisition permettra au Gabon de contrôler environ 33 % de sa production pétrolière. En effet, l’acquisition d’Assala Energy l’année précédente, pour 1,3 milliard de dollars, avait déjà permis au pays de produire 52 000 barils par jour, soit 25 % de la production nationale. L’intégration des actifs de Tullow Oil renforce ainsi la souveraineté énergétique du Gabon.
Pour Tullow, cette cession met en lumière les difficultés financières auxquelles l'entreprise est confrontée, notamment une dette estimée à plus d'un milliard de dollars qu'elle cherche activement à réduire. « Cette transaction créatrice de valeur avec Gabon Oil Company (GOC) s'inscrit dans notre stratégie d'accélération significative du désendettement et constitue une étape importante dans la mise en œuvre de nos plans de refinancement cette année. Avec GOC, nous nous concentrons sur la finalisation de l'ensemble de la documentation et la finalisation rapide de la transaction », a commenté Richard Miller, directeur financier et directeur général par intérim de Tullow. La conclusion de l'accord de vente et d'achat complet est prévue pour le deuxième trimestre 2025.
S.G
Lancé le 21 mars dernier, le projet d’aménagement de l’axe stratégique Lébamba-Mbigou-Malinga-Molo, long de 208 kilomètres, est exécuté par l’entreprise burkinabè Ebomaf (Entreprise Bonkoungou Mahamadou et Fils). Cet axe va relier le Gabon à la frontière congolaise.
Les travaux, d’une durée de 72 mois, consisteront en la construction d’une route à 2 fois 1 voies, avec une couche de forme en latérite améliorée, suivant le tracé de la route Ndendé-Lébamba, déjà achevée et réceptionnée. Des ouvrages hydrauliques, comme des buses et des dalots, seront également installés pour remplacer les infrastructures existantes, apprend-on.
Selon Gervais Medi Tsoka, directeur général des Infrastructures de transport (DGIT) au ministère des Travaux publics, la particularité de cette route réside dans le fait que l’étude du segment Lébamba-Mbigou a été réalisée par le cabinet tunisien Studi international depuis 2007. L'entreprise adjudicataire se chargera de mettre à jour ces études, tout en entreprenant une nouvelle étude pour le segment Mbigou-Malinga (124 kilomètres).
Les travaux de réhabilitation de cette route permettront d’établir une connexion entre les trois départements du sud du pays : Louetsi-Wano, Boumi-Louetsi et Louetsi-Bibaka (les 3 Louetsi). Ce qui est un rêve devenu réalité pour les habitants de cette région, qui réclamaient depuis longtemps une meilleure route pour améliorer leur quotidien, faciliter leurs déplacements et soutenir les activités économiques locales.
En plus de la réhabilitation de la route, plusieurs projets connexes seront mis en place. Parmi ceux-ci, on trouve des forages dans les zones traversées, la rénovation et la sécurisation des établissements scolaires et sanitaires situés le long du projet, ainsi que l’installation de stations de péage et de pesage. L’entreprise Ebomaf prévoit également la création de près de 1800 emplois, ce qui contribuera à l’insertion professionnelle et à la réduction du chômage dans la région.
Rappelons que l’entreprise burkinabè est déjà impliquée dans plusieurs projets routiers au Gabon. Parmi ceux-ci, on peut citer le chantier Ntoum-Cocobeach ainsi que les travaux de la voie de contournement du Grand Libreville.
S.G
Le Gabon a signé le 20 mars 2025 avec la société Reminac, filiale de l’opérateur australien Genmin, la convention minière en vue de l’exploitation de la mine de fer de Baniaka, présenté comme l’un des plus grands gisements au monde avec plusieurs centaines de milliards de tonnes de réserves trouvées.
« Cette convention marque une étape décisive dans la construction d’un Gabon plus fort et plus prospère, consacrant l’exploitation de la mine de fer de Baniaka. Ce projet, d’une envergure exceptionnelle, recèle environ deux milliards de tonnes de réserves à haute teneur », a indiqué le ministère des Mines.
Située dans la province du Haut-Ogooué, précisément entre les villes de Bakoumba, Franceville et Boumango, la mine de Baniaka ne se limite pas à l’exploitation de ressources naturelles. Ce projet prévoit également la création d’infrastructures locales dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la route, de l’énergie et de l’eau. Il va par ailleurs impacter le budget de l’État à travers des contributions liées au règlement des impôts et des taxes. Selon les autorités gabonaises, ce projet permettra de créer 700 emplois directs et 2000 emplois indirects.
Reminac envisage de commencer la production de minerai en 2026, avec une capacité initiale de 3 millions de tonnes par an, qu'elle prévoit d'augmenter progressivement à 5 millions, puis à 10 millions de tonnes par an, voire plus.
Une étude de pré-faisabilité publiée en 2022 avait estimé le capital initial nécessaire pour le développement de la mine à 200 millions de dollars. Par la suite, un investissement supplémentaire de 250 millions de dollars sera réalisé pour porter la production annuelle à 10 millions de tonnes de minerai.
SG
Brice Olingui Nguéma, le président de la transition du Gabon, a officiellement lancé les travaux de réhabilitation de l’axe routier Bifoun-Lambaréné, ce 19 mars. Il s’agit d’un tronçon vital, d’un linéaire de 79 kilomètres, qui relie Libreville à l’intérieur du pays. Le coût total des travaux est estimé à 45,6 milliards de FCFA, répartis sur une période de trois ans, selon le Plan national de développement pour la transition (PNDT).
Ces travaux sont réalisés par l’entreprise Infra-Group, qui dispose d'un délai d'exécution de deux ans. Selon Gervais Medi Tsoka, directeur général des infrastructures de transport (DGIT) au ministère des Travaux publics, Infra-Group s'occupera de la réhabilitation complète des zones les plus endommagées de la route. Cela comprendra un renouvellement intégral de la structure routière, avec la mise en place de nouvelles couches. Notamment, « la couche de forme en matériaux latéritiques, la couche de fondation en gravier concassé, la couche de base en grave bitume et enfin la couche de roulement en béton bitumineux. Dans les zones moins détériorées, l'entreprise procédera à un renforcement de l'infrastructure existante pour garantir sa solidité sur le long terme », explique le ministère des Travaux publics.
Il convient de souligner que cet axe date de 1994. Construit par la société Dragages Gabon, il avait initialement une durée de vie de 15 ans. Mais, cette durée a largement été dépassée, contribuant ainsi à son délabrement progressif. La réhabilitation de cet axe devrait créer près de 500 emplois directs d’après les autorités gabonaises.
Par ailleurs, ce projet s'inscrit dans une volonté plus large de renforcer le réseau routier gabonais, dont une partie reste en mauvais état. Selon des données officielles, le Gabon dispose d’un réseau routier totalisant 10 384 kilomètres (hors voiries urbaines), dont environ 1800 kilomètres de route bitumée et 467 kilomètres de route non classées. Moins de 20 % de ce réseau est en bon état, ce qui met en évidence l’urgence d’investir dans la modernisation des infrastructures pour garantir la mobilité et le développement économique.
S.G
Le gouvernement gabonais a annoncé, le 19 mars 2025, avoir débloqué la somme de 17,9 milliards de FCFA pour régler l’intégralité de ses arriérés de paiement envers la Banque mondiale. Selon les autorités gabonaises, ce paiement permet au pays d’honorer ses engagements envers ses bailleurs de fonds « en allégeant le lourd fardeau de la dette héritée de la gestion antérieure au 30 août 2023 ». Ce qui devrait contribuer à restaurer et renforcer la confiance de la communauté financière internationale, essentielle pour soutenir le développement économique et social du Gabon.
Ce règlement ouvre également la possibilité pour le pays d’Afrique centrale de bénéficier à nouveau des financements de l’institution financière, qui avait suspendu il y a quelques temps, ses décaissements en raison des impayés accumulés.
Ce règlement intervient après la visite d'une délégation de la Banque mondiale à la présidence gabonaise, conduite par Cheik F. Kanté, directeur des opérations pour le Gabon et l'Afrique de l'Ouest et du Centre. Lors de cette visite, la Banque mondiale a réaffirmé son soutien au Gabon pour la réalisation de projets structurants. Parmi ces initiatives figurent les projets e-Gabon et Digital Gabon, qui visent à digitaliser le système de santé afin d’améliorer la prise en charge des patients et optimiser le suivi sanitaire, tout en soutenant le développement du numérique dans divers secteurs.
De plus, la Banque mondiale prévoit de lancer un projet d'investissement pour la construction de voiries urbaines et d'infrastructures de base dans sept villes de l’arrière-pays, tout en apportant son soutien à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) pour améliorer l'accès à l'eau et à l’électricité.
Il est à noter qu’au 9 juillet 2024, le portefeuille de la Banque mondiale au Gabon comptait trois projets actifs pour un montant total de 214,5 millions de dollars (soit environ 129 milliards de FCFA) selon des données de l'institution.
S.G
Le Gabon a obtenu un « score global modéré » de 73,5 points sur 100 dans la mise en œuvre de la norme ITIE 2019, selon l’évaluation du conseil d’administration de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), rendue publique le 13 mars 2025. Ce score, qui reflète une moyenne des trois composantes clés de la norme que sont l’engagement des parties prenantes, la transparence, et les résultats et impact, témoigne des progrès accomplis par le pays, mais aussi des défis qui subsistent.
Dans le détail, la composante résultats et impact a été la plus réussie pour le Gabon, avec un score de 91 points. Cette performance est le résultat des efforts consentis dans la divulgation d’informations essentielles sur des projets d’envergure nationale, notamment les coûts des projets pétroliers. Le Gabon, selon l’ITIE, a fait un pas important en privilégiant des divulgations dans des formats accessibles au public, notamment dans les langues locales et sous forme de données ouvertes. De plus, la mise en place d’un suivi annuel inclusif des résultats et de l’impact a renforcé la transparence et la pertinence des actions entreprises par l’ITIE Gabon.
Concernant l'engagement des parties prenantes où le pays a obtenu un score « modéré » de 75 points, le Gabon, d’après le conseil d’administration de l’ITIE, a démontré un engagement continu du gouvernement, des entreprises et de la société civile, malgré les bouleversements politiques suite au coup d’État d’août 2023.
Pour sa part, la transparence est la composante où le Gabon a obtenu son plus faible score avec 54,5 points, soulignant des lacunes importantes dans les divulgations publiques.
Pour améliorer davantage ces scores lors de la prochaine validation, prévue pour 2027, le conseil d’administration de la norme recommande, entre autres, la mise en œuvre des mesures correctives proposées par l’ITIE. Il suggère notamment de faciliter l’accès aux informations concernant le secteur minier et les activités de prospection minière, de renforcer le mécanisme de suivi des recommandations issues des déclarations et de la validation de l’ITIE. De plus, le Gabon doit utiliser ses divulgations ITIE pour garantir la traçabilité des paiements et des transferts impliquant les entreprises publiques, permettant ainsi au public de vérifier si les recettes revenant à l’État lui sont effectivement transférées, ainsi que d’évaluer le niveau de soutien financier que l’État accorde à ces entreprises…
Rappelons que le Gabon été réadmis au sein de la norme en octobre 2021 après une suspension de huit ans. Ce pays d'Afrique centrale avait adhéré pour la première fois à l’ITIE, le 14 mai 2004, avant d’être suspendu en 2013 pour non-transparence dans la gouvernance des industries extractives.
S.G
Le 13 mars 2025, le fondateur de Coris Bank International, Idrissa Nassa, a été reçu par le président de la transition, Brice Oligui Nguema, pour discuter de l’expansion des activités de son groupe bancaire au Gabon.
« La possibilité d’installation de ladite banque dans notre pays a donc été au centre des échanges entre le Chef de l’État et le Président du groupe. Impressionné par la dynamique économique impulsée par le Président de la Transition, le groupe Coris Bank International souhaite accompagner notre pays et contribuer à la mise en œuvre du programme de développement du Chef de l’État », indique la présidence de la République.
Si ce projet se concrétise, Coris Bank International renforcerait sa présence sur le marché africain, conformément à sa stratégie d’expansion. Le groupe ambitionne de s’implanter dans les six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) que sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine et le Tchad. L’objectif étant de couvrir l’ensemble de cet espace, comme cela a été fait au sein de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine). Selon Idrissa Nassa, ces pays partagent des caractéristiques similaires à celles des pays où le groupe est déjà présent.
Pour atteindre cet objectif en Afrique centrale, Coris Bank, fondée en 2008 au Burkina Faso, compte s’appuyer sur le Tchad, où elle est implantée depuis 2024, suite à l’acquisition de la filiale locale de la banque française Société Générale. Troisième groupe bancaire de l’UEMOA, Coris Bank International, présent dans 10 pays d'Afrique subsaharienne, veut se positionner comme un accélérateur de croissance dans ses zones d’implantation. Le groupe veut davantage participer au financement des économies locales, avec une offre ciblant tous les segments de clientèle, notamment les PME/PMI.
SG
Selon le Global Emotions Report du magazine américain Ceoworld, le Gabon se positionne en 2025 comme le 3e pays africain ayant le niveau de stress le plus bas, avec un score de 61,86. Le pays occupe également la 87e position mondiale et la première place en Afrique centrale.
Cette place est attribuée au Gabon en raison de son climat politique relativement stable, de sa faible densité de population et de ses paysages attrayants, allant des plages aux forêts, qui contribuent à une atmosphère sereine.
En Afrique centrale, le Gabon est suivi par la Guinée équatoriale, qui se place 4e en Afrique et 94e au niveau mondial avec un score de 60,13. À l’échelle continentale, les Seychelles occupent la première place en Afrique en termes de faible stress, suivies de l’île Maurice. En cinquième position, on a le Botswana, suivi de la Libye, l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Cap-Vert et la Namibie. Sur le plan mondial, Monaco est le pays où le stress est le plus bas.
À l’inverse, le Burundi est identifié comme le pays le plus stressé d’Afrique, en raison de son instabilité politique et économique. Des nations comme le Soudan du Sud, le Malawi, la Syrie et l’Afghanistan figurent également parmi les endroits les plus stressants au monde.
L’étude, réalisée entre décembre 2024 et janvier 2025, a sondé les habitants de 197 pays sur leur niveau de stress quotidien. Le rapport de Ceoworld s'appuie sur des critères tels que le travail, l'argent, la vie sociale et familiale, ainsi que la santé et la sécurité.
SG
Ci-dessous le top 10 des pays les moins stressés d’Afrique en 2025 :
Rang | Pays | Total | Classement mondial |
1 | Seychelles | 71,48 | 57e |
2 | Maurice | 65,27 | 77e |
3 | Gabon | 61,86 | 87e |
4 | Guinée équatoriale | 60.13 | 94e |
5 | Botswana | 57,7 | 102e |
6 | Libye | 55,52 | 107e |
7 | Afrique du Sud | 55,27 | 108e |
8 | Algérie | 53,4 | 114e |
9 | Cap-Vert | 50,56 | 121e |
10 | Namibie | 49,3 | 125e |
La Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (Cnnii) s’apprête à renouer avec ses activités, après une période d’hibernation. Cette relance, annoncée récemment par la compagnie, intervient sous l’impulsion du groupe burkinabè Ebomaf (Entreprise Bonkoungou Mahamadou et Fils), qui en a pris le contrôle le 5 février 2025 pour une durée de 20 ans.
Le redémarrage des opérations sera concrétisé par l’arrivée imminente d’une nouvelle flotte navale. Cette flotte qui se veut moderne permettra à la Cnnii de desservir des villes stratégiques, notamment les ports de Libreville, Port-Gentil et Lambaréné. Ces liaisons, proposées à des tarifs économiques et accessibles, ont pour objectif de favoriser l’optimisation des échanges commerciaux et sociaux, tout en répondant aux besoins d’une clientèle diversifiée.
En fluidifiant les échanges commerciaux, la Cnnii entend soutenir les activités des entreprises locales. La compagnie ambitionne ainsi de devenir un pilier économique, en facilitant la circulation des biens et des personnes dans des zones à fort potentiel.
Il convient de rappeler que la Cnnii a été reprise par Ebomaf à la suite d’un accord de concession signé avec le gouvernement gabonais. Ce contrat, d’un montant global de plus de 710 milliards de FCFA pour une durée de 20 ans, avait pour objectif de sauver la compagnie, alors en proie à une crise financière persistante qui menaçait depuis plusieurs années, de la mener à la faillite.
S.G