Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La mise en service du nouveau port Cargo d’Owendo, construit par le goupe Olam, serait à l’origine des tensions actuelles, entre le groupe Bolloré et l’Etat gabonais, indique la presse locale.

Selon la même source, citant elle-même des sources concordantes proches du Palais du bord de mer, le groupe français aurait porté plainte à Paris, contre l’Etat gabonais pour non-respect de la convention de concession signé le 15 mai 2007.

Laquelle convention transfère à sa filiale, la Société des terminaux de conteneurs du Gabon (STCG), pour une durée de 20 ans, l’exclusivité du service public dans l’étude, de l’aménagement, de la gestion et de l’exploitation du terminal à conteneurs d’Owendo.

Cette convention comprend notamment les opérations de manutention bord de terre, chargement, déchargement des navires, transfert, déplacement, levage à toute manipulation et prestation liées aux opérations import et export de conteneurs dans l’enceinte du port d’Owendo et de son environnement immédiat.

A toutes fins utiles, depuis la mise en service, en attendant l’inauguration officielle prévue ce mois de juillet, une guerre des coûts d’acconage couve entre les deux places portuaires. Face à la forte concurrence en termes de tarifs appliquée par le nouveau port Cargo d’Owendo, dont les coûts serraient de 25% fois plus bas que ceux pratiqués jusque-là par le groupe français, la multinationale française Bolloré s’est engagée à réduire de 40% de ses frais.

Stéphane Billé

Adiline Haykal, la directrice centrale de Crédit solidaire Gabon (CSG), filiale de l’institution de mésofinance panafricaine Cofina, a paraphé, le 30 juin à Libreville, deux conventions avec l’incubateur Junior Achievement (JA Gabon) afin d'accompagner bénévolement et octroyer des fonds d’amorçage à taux réduit aux entrepreneurs gabonais.

Le premier accord entre les deux parties, d’après les explications d’Adiline Haykal, est une convention de mécénat à travers laquelle CSG met son expérience à la disposition des entrepreneurs de JA Gabon pour le monitoring et le coaching. Le deuxième accord est une convention de financement pour de très petits entrepreneurs qui veulent démarrer leurs activités.

« C’est une nouveauté au Gabon », s'est félicitée la directrice centrale du CSG. La directrice exécutive de JA Gabon, Radia Garrigues, quant à elle, a ajouté : « Nous on fera simplement de la mise en relation pour permettre à ces entrepreneurs qui ont un petit historique déjà, d’accéder à des financements supérieurs ».

Le groupe Cofina a démarré ses activités au Gabon depuis 2016. Il promeut la mésofinance pour accompagner plus spécifiquement les entrepreneurs individuels et les PME dont les besoins de financement sont devenus trop importants pour les institutions de microfinance traditionnelle, mais dont la structure entrepreneuriale reste encore considérée comme insuffisamment formelle par les banques commerciales.

Au cours de la conférence de presse qu’il a organisée le 30 juin à Libreville, le porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Bilie By Nze (photo), a assuré que depuis le démarrage des examens de fin d’année le 25 juin dernier avec le Certificat d’études primaires (CEP), « aucun incident majeur n'a été signalé » sur l’ensemble du territoire national.

« L'appel au boycott n'a donc pas été suivi par les enseignants qui ont affiché leur volonté affirmée d'aller au bout d'une année scolaire difficile pour les enseignants et les élèves. Par ailleurs, les dispositions financières et logistiques ont été prises par le gouvernement à temps», a déclaré le membre du gouvernement.

Il a rappelé que le CEP, en termes de chiffres, a enregistré la participation de 42 608 candidats. Pour le Brevet d’études du premier cycle (Bepc), 37 332 candidats ont concouru le 30 juin. Quant au baccalauréat, ils seront 21 685 à passer l'examen cette année.

L’année scolaire qui s’achève s’est déroulée dans un contexte difficile car les enseignants, membres de l’ex-Convention nationale des syndicats de l’éducation nationale (Conasysed), ont décidé de reprendre le chemin des classes au mois de mai après un mouvement de grève qui a duré plus de 6 mois. Le mot d'ordre de grève a été levé à la suite du paiement des vacations 2016 et des arriérés de la Prime d’incitation à la performance 2015. Le montant de l’ardoise à régler était estimé à 13 milliards de FCFA.

S.A

Du 3 au 4 juillet 2017, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, prendra part à la 29ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine à Addis-Abeba.

Au cours de ces assises continentales dont le thème porte sur : « Tirer pleinement parti du dividende démographique en investissant dans la jeunesse.», les dirigeants africains se pencheront principalement sur la réforme institutionnelle de l’Union africaine dont le suivi de la mise en œuvre a été confié au président rwandais Paul Kagame.

Cette réforme devrait aboutir à l’autonomie financière de l’organisation à travers l’implémentation d’une taxe de 0,2% sur les importations de chaque pays.

Le deuxième point majeur à l’ordre du jour de cette conférence sera la paix et la sécurité sur le continent africain ainsi que la recherche de solutions aux questions migratoires. A cette occasion, les chefs d’Etat feront le point sur la situation dans les zones en conflit telles qu’au Mali ou en République centrafricaine (RCA), pays dans lequel le Gabon est engagé dans une opération de stabilisation et de maintien de la paix.

La jeunesse, au centre du projet du président Ali Bongo Ondimba, fera par ailleurs l’objet d’un exposé et d’une table ronde modérée par le président Idriss Deby Itno.

Le 29ème Sommet de l’Union africaine, qui se déroule en trois phases, a débuté le 27 juin dernier avec la 34ème session ordinaire du Comité des représentants permanents (COREP). Prennent part également aux travaux de cette 29ème session : les organes délibérants de l’Union africaine, les représentants des communautés régionales, ceux de la société civile, du secteur privé, de la diaspora ainsi que les organisations partenaires.

Stéphane Billé

Conduit par l’État-major des éléments français au Gabon (EFG), avec le concours de la marine française et du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, l’exercice ‘’Megalops II’’, organisé du 19 au 22 juin dernier, a pris fin sur une note de satisfaction, indiquent les participants.

Durant quatre jours, elle a fait participer in situ, l’ensemble des acteurs de la chaîne de sécurité maritime de la CEEAC, à savoir le Cameroun, la Guinée Équatoriale, São Tomé-et-Principe, le Gabon, le Congo, et la République démocratique du Congo.

Au cours de cet exercice, un bateau de la marine française, l’aviso « Le Hennaf », a enrichi les scenarii par plusieurs activités, en lien avec des marines nationales, couvrant les domaines du trafic en mer et des fortunes de mer. De même, deux navires de la compagnie CMA/CGM et des plateformes pétrolières du groupe Total ont également permis d’élargir le champ des situations critiques fictives et de renforcer le réalisme de l’exercice.

Au terme de l’exercice des comptes rendus des six pays de la CEEAC et des acteurs en mer, ont tous souligné la qualité et le réalisme des travaux demandés. Selon les participants, des matrices d’analyse créées à cette occasion, vont permettre dans les mois qui viennent de préciser tous les enseignements et de construire la maquette du prochain exercice.

Les acteurs de ‘’Megalops II’’ ont formé le vœu de poursuivre l’expérience en investissant sur la même typologie d’exercice, permettant de capitaliser les enseignements et d’approfondir les thèmes les plus complexes. Tous ont enfin souhaité entretenir le cercle des acteurs de ‘’Megalops II’’, qui s’est enrichi de nombreuses compétences avec la deuxième version de l’exercice.

Pour la bonne gouverne, l’exercice Megalops s’inscrit dans la continuité des actions entreprises depuis l’accord de Yaoundé en 2013 et confirmées par la Charte de Lomé en octobre 2016. Il permet aussi de répondre aux attentes de l’architecture de sécurité maritime mise en œuvre par le secrétariat général de la CEEAC et rappelée dans le communiqué des Chefs d’Etat et de gouvernement du 30 novembre 2016.

Stéphane Billé avec l’Ambassade de France au Gabon

Le Marocain Rachid Kourss, incarcéré en février 2017 au Gabon, dans le cadre de l’enquête menée par la justice gabonaise sur une affaire de piratage informatique au sein de BGFIBank, est en liberté provisoire depuis le 17 mai dernier.

L’information a été confirmée au média Yabiladi par son frère Lahcen Kourss, qui indique par ailleurs que l’enquête suit son cours, même si aucune date d’audience n’est prévue, il ne peut cependant pas quitter le territoire gabonais.

Pour rappel, Rachid Kourss a été incarcéré en février 2017, dans le cadre de l’enquête menée par la justice gabonaise, sur une affaire de piratage informatique au sein de la banque gabonaise, alors qu’il était en mission au sein de cet établissement bancaire au moment des faits.

Il fait ainsi partie des personnes soupçonnées d’être impliquées dans cette affaire de piratage qui a occasionné une fraude massive de près d’un 1,9 milliard de francs CFA, à l’aide de cartes visa prépayées au sein de cette banque. Lesquelles cartes avaient été rechargées et permis le retrait d’argent dans plusieurs pays européens, dont la France, le Luxembourg, la Suisse et l’Allemagne. Une enquête avait alors été ouverte pour déterminer les causes et les responsables cette fraude.

Suite à ce scandale, la banque avait alors déposé trois plaintes à la Police judiciaire gabonaise, à Interpol/Europol et à la brigade financière de France. Dans le cadre de l’enquête la police gabonaise avait alors décidé d’incarcérer toutes les personnes qui travaillaient dans le service informatique.

Stéphane Billé

Une convention d’apprentissage jeunesse concernant 520 jeunes Gabonais, âgés de 18 à 40 ans, a été paraphée le 30 juin 2017 par le ministre du Travail, Éloi Nzondo, le directeur général de l’Autorité administrative de la Zone spéciale de Nkok, Gabriel Ntoungou, et le directeur général de l’Office national de l’emploi (ONE), Hans Landry Ivala.

Les termes de cette convention indiquent que les 18 entreprises installées dans la zone Nkok, vont offrir des stages professionnels de deux ans, à ces jeunes Gabonais, dans les métiers du bois, de la métallurgie, l’agro-alimentaire et la pharmacie.

Ces stages seront rémunérés à hauteur du Smig, mais avec une possibilité d’embauche. Pour leur mise en condition, un enrôlement a été prévu à compter du 1er juillet dernier à la mairie de Bikele.

Pour le ministre du Travail, Éloi Nzondo : «Cette convention fait suite, au contrat conclu, le 2 novembre 2016, lors des échanges entre les opérateurs économiques et le Fonds d’aide à l’insertion et la réinsertion professionnelle (FIR), relatifs à la mise œuvre de l’apprentissage». Lequel contrat stipule lue que «les entreprises ont pour finalité l’amélioration de l’employabilité des jeunes par des stages de pré-insertion et d’insertion professionnelle.», a précisé le membre du gouvernement. Et de poursuivre : « Dance ce cadre, l’Etat s’engage simplement à garantir à l’employeur la flexibilité au niveau de l’emploi et l’accès à une main-d’œuvre qualifiée à moindre coût», a-t-il indiqué.

Stéphane Billé

A la faveur d’une journée portes-ouvertes, organisée le 29 juin dernier à Libreville, le coordonnateur régional du Programme d’appui à la conservation des écosystèmes du bassin du Congo (PACEBCO), Sem Nditifié, a qualifié le bilan de cet organisme de globalement positif après 8 ans de mise en œuvre.

Cofinancé par le Fonds africain pour le développement (FAD), la Banque africaine de développement (BAD) et la Commission économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) ainsi que les pays bénéficiaires, à hauteur de 28,53 milliards de FCFA, le PACEBCO a été lancé en 2009.

Il a pour objectif d’assurer l’assurance de la régénération des écosystèmes, l’amélioration des conditions de vie des populations vivant aux abords des aires protégées grâce à la mise en œuvre des microprojets du Fonds de développement local (FDL) portant sur l’approvisionnement en eau potable, les constructions des salles des classes équipées de tables bancs et de blocs latrines, la construction des dispensaires et autres infrastructures communautaires.

De manière générale le PACEBCO intègre à la fois des enjeux sociaux et économiques, contribuant ainsi à l’intégration sous régionale.

A son actif, on compte cinq centres de recherches et d’études écologiques pour le suivi et la collecte des données sur l’évolution des écosystèmes dans les différents pays abritant le programme. On mentionne également la construction des neuf centres d’études fonctionnelles, qui sont des centres de gouvernance locale pour la gestion participative des ressources naturelles pour le bien-être de la communauté.

Stéphane Billé

vendredi, 30 juin 2017 16:52

Gabon : la crise est là

Le Gabon vient d’être élu au Mécanisme élargi de crédit (MEDC) du Fonds monétaire international. L’arrivée du FMI dans le pays, pour certains, s’apparente à un ajustement structurel pendant que d’autres, pudiques, parlent d’ajustement budgétaire. Dans les deux cas, une chose doit cependant guider les analyses de tous. L’arrivée du Fonds procède de la volonté du gouvernement de gagner du temps sur les échéances qu’il doit honorer auprès de ses principaux créanciers.

Ainsi, les ressources apportées par le Fonds, comme l’exigent traditionnellement ses principes, servent en premier à calmer les fournisseurs de l’Etat, las d’attendre que le Trésor public parvienne enfin à provisionner les lignes qui doivent servir au paiement de leurs créances. Car, le Fonds ne finance pas les projets de développement, davantage les crises de liquidités internes. La baisse des avoirs extérieurs nets ou encore celle de la masse monétaire, constituent des indicateurs pouvant illustrer et attester de cette situation exceptionnelle que vit le pays. Ainsi, en résumé, les fonds serviront à résoudre les problèmes de liquidités auxquelles le pays fait face.

Le pays doit donc dès à présent, engager des réformes profondes sur son modèle économique. Car, vivre pendant d’aussi longues années sous la perfusion pétrolière, ne s’efface pas à coups de discours dans les salons feutrés. Aussi comprend-on difficilement le choix du pays de relever sa masse salariale, ses effectifs à la fonction publique alors même que les premières secousses de la crise pétrolière avaient commencé à ébranler les certitudes des dirigeants. Mais c’est à ce moment-là que les autorités ont décidé de mettre en œuvre le nouveau système de rémunération qui va propulser les salaires des fonctionnaires à 732,7 milliards de Fcfa en 2016. Un dépassement de 17% des critères de convergence de la CEMAC qui plafonnent la masse salariale à 35% des recettes fiscales. Pour le Gabon, les salaires des agents publics et des fonctionnaires s’établissent à 52% ! Et, au regard des trous observés dans les recettes fiscales (442 milliards de Fcfa), celle-ci a dépassé les 65%.

Malgré cela cependant, le pays refuse d’ajuster sa masse salariale, encore moins ses effectifs, arguant que les revenus des fonctionnaires ne sont pas exorbitants. Et pourtant, au dernier trimestre 2016, la masse salariale enregistre une hausse supplémentaire de 20%, du fait de la prise en solde des nouveaux fonctionnaires dans certains corps de l’administration.

Au-delà, les charges de l’Etat augmentent, la dette publique prend du volume et plafonne selon les estimations de la Banque mondiale à 64% du PIB. Ainsi, pour desserrer l’étreinte des bailleurs de fonds et des prestataires, le Gabon, grâce à la conception de son plan de relance, accède au MEDC. Mais les conditionnalités sont connues : il faudra augmenter l’assiette fiscale, fortement mise à mal ces derniers temps avec les mouvements d’humeur à la douane et aux impôts ; réduire les exonérations fiscales discrétionnaires qui handicapent les efforts de mobilisation et de collecte des ressources propres. Il faudra que l’Etat se désengage davantage du secteur productif et de tous les secteurs budgétivores, notamment les agences dont l’efficacité commence à montrer des limites et des signes d’essoufflement. Ensuite, agir sur la masse salariale des agents publics et fonctionnaires. A défaut de déflater, l’on devra assainir le fichier solde, question de nettoyer les doublons, les fonctionnaires fictifs, les morts ainsi que ceux qui sont en détachement auprès d’autres administrations, pour ne retenir que les agents productifs et clairement identifiables. Une opération qui va forcément entraîner une réduction des effectifs de la fonction publique.

Pour ce qui est des entreprises publiques et parapubliques, des repreneurs seront sollicités pour leur privatisation ou liquidation. Là encore, l’on aura des grincements de dents. Un tour de vis qui risque, bien que l’Etat s’en défende, d’affecter certains secteurs sociaux comme les prix des denrées alimentaires. 25 nouveaux produits viennent en effet de faire leur entrée dans la liste des produits détaxés tandis que 17 autres en faisaient leur sortie, à la faveur de la mise en service de la nouvelle mercuriale annoncée par le gouvernement.

SeM

vendredi, 30 juin 2017 15:14

Le Sénat adopte trois projets de loi

Dans le cadre de leurs deux dernières réunions statutaires de la 2ème session ordinaire de l’année 2017, les sénateurs viennent adopter trois importants projets de loi, au cours de la séance plénière du 29 juin 2017, présidée par Léonard Andjembe (photo), Premier vice-président du Sénat (photo).

Il s’agit, entre autres, du projet de loi portant dissolution de l’Agence nationale des parcs, de celui fixant le régime des prestations familiales et sociales applicables aux agents de l’Etats et ayants droits et, enfin, celui relatif à la modification de certaines dispositions de l’ordonnance instituant et organisant le fonctionnement d’une cession légale sur les primes ou cotisation des sociétés d’assurance exerçant en République gabonaise.

Présenté par la commission du plan, du développement, de l’aménagement du territoire, de l’environnement et de la décentralisation, le projet de loi portant ratification de l’ordonnance modifiant et supprimant certaines dispositions de la loi relative aux parcs nationaux, a été adopté à l’unanimité, et en terme identique avec l’Assemblée nationale, par les Sénateurs. Ce vote met non seulement fin aux activités de cette administration chargée de la gestion des parcs nationaux, mais il consacre également la naissance de l’Agence nationale pour la préservation de la nature. Ainsi, cette nouvelle agence aura entre autre pour mission, la gestion de toutes les aires protégées du Gabon, la préservation de la connaissance et de la valorisation de la biodiversité sur tout le territoire national mais aussi la gestion du conflit homme-faune.

Quant aux deux autres textes législatifs, le premier concernait la fixation du régime des prestations familiales et sociales applicables aux agents de l’Etats et ayants droits, tandis que le second, portait sur la modification de certaines dispositions de l’ordonnance instituant et organisant le fonctionnement d’une cession légale, sur les primes ou cotisation des sociétés d’assurance exerçant en République gabonaise.

Après présentation des rapports et les différents échanges qui ont suivi, ces deux projets de loi ont été adoptés à l’unanimité, et en termes identiques avec l’Assemblée nationale.

Stéphane Billé

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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