Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, s'est rendu le 5 juillet à la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok où il a procédé à la visite de nouvelles unités de production de plusieurs entreprises opérant dans divers secteurs dont le bois et la pharmaceutique.

Sur le terrain, Ali Bongo Ondimba a entamé la visite par cinq sites différents impliqués dans le secteur du bois dont Gabon Wood Industry (GWI), implanté au Gabon depuis 2015, Green Ply, géant indien de fabrication de contreplaqués, Africa View, Otim Plywood et Woodville Furniture. Le chef de l'Etat a aussi examiné les plans de la société Santé Pharmaceutique, futur opérateur actuellement en construction et qui démarrera ses activités en janvier 2018.

Opérationnelle depuis 2015, la Zerp de Nkok compte aujourd’hui 33 entreprises qui opèrent dans divers secteurs tels que le bois, l’agro-industrie, la métallurgie, les matériaux de construction et le secteur chimique. L’on compte actuellement dans cette zone, 26 sociétés en construction et, au total, 104 opérateurs économiques ont annoncé leur intention d’investir à Nkok en décidant d'acquérir des parcelles.

Selon les statistiques officielles, la Zerp a déjà permis la création de plus de 2000 emplois dont 75% sont occupés par des nationaux. Elle recrute actuellement 520 jeunes qui seront rémunérés dans le cadre du contrat d’apprentissage jeunesse.

SA

A l’issue des assises sur la Redynamisation de l’agriculture tenues le 1er juillet à Libreville, le ministre du secteur, Yves Fernand Manfoumbi, a annoncé plusieurs mesures concernant spécifiquement le programme « Gabonaise de réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés » (Graine).

A cet effet, le membre du gouvernement a annoncé l’annulation totale de la dette des coopératives vis-à-vis de la Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader). Même si M. Manfoumbi n’a pas voulu entrer dans les détails de cette dette, l’on sait que, dans le cas seulement de l’Ogooué Ivindo, cette Société, dont le rôle est d’aider dans le planting et la commercialisation des produits, a versé en 2016, près de 70 millions de FCFA chaque mois, à 170 coopératives, en attendant de procéder au recouvrement au moment des retombées financières des premières récoltes.

En contrepartie de cette amnistie de la dette, le ministre de l’Agriculture, a indiqué que le gouvernement a décidé de mettre un terme au versement par la Sotrader de la subvention aux coopératives en vue de renforcer leur autonomisation. Dans l’immédiat et concernant le premier cycle de récoltes, le membre du gouvernement a confirmé les décisions du président de la République, à savoir : l’attribution de la totalité de la production aux coopératives en activité et le maintien par la Sotrader de l’assistance technique dans le cadre de l’appui à la transformation et à la commercialisation des produits.

Sylvain Andzongo

Pour la deuxième fois consécutive, une campagne de lutte contre la pêche illicite non réglementée a été officiellement lancée, ce 5 juillet 2017, au Gabon. Baptisée opération ‘’Albacore’’, cette nouvelle campagne est conjointement organisée par l’Agence nationale des pêches et de l’aquaculture (ANPA), l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), la marine nationale et l’ONG internationale Sea Shepherd.

Du nom d’une des espèces de thon pêché dans les eaux gabonaises, l’opération Albacore est le fruit d’un protocole d’appui en matière de surveillance des pêches, signé en janvier 2016, entre le Gabon et Sea Shepherd. Elle a pour mission d’organiser des patrouilles de surveillance, de contrôle et de dissuasion au-delà des 12 miles nautiques, soit à plus de 22 kilomètres des côtes gabonaises, et de faire respecter la loi.

Cette année, l’objectif d’Albacore est d’intensifier le contrôle des thoniers et d’améliorer les connaissances du patrimoine biologique. Plusieurs patrouilleurs gabonais et un navire de Sea Shepherd seront impliqués, appuyés par des appareils de l’armée de l’air.

Comme pour l’édition précédente, l’opération associera Sao Tomé-et-Principe, pays avec lequel le Gabon a signé, en janvier 2016, un accord de partenariat pour la surveillance des zones de pêche.

Stéphane Billé

Pour résorber le déficit en énergie électrique de la ville de Libreville, le gouvernement va engager la construction d’un centre de production d’énergie entre Ntoum et Kango, province de l’Estuaire.

« Nous avons des urgences complètement incompressibles et il nous faut donc rapidement lancer les travaux de cette centrale électrique à gaz entre Ntoum et Kango.», explique le ministre de l’Energie.

D’après ses explications, au cours d’une visite de chantiers effectuée dans la localité de Coco Beach dans l’Estuaire, la production actuelle de la ville est déficitaire. Elle se situe à 368MW, ce qui fait un différentiel compris entre 132MW et 232MW. Car les besoins en énergie électrique de la capitale sont compris entre 500 MW et 600MW.

Cette centrale à gaz dont la construction sera assurée par une entreprise danoise, sera construite sur le modèle de celle d’Alenakiri et de Cap Lopez.

SeM

En marge de la 55ème Session du conseil d’administration du Centre africain de formation et de recherche administratives pour le développement (CAFRAD), et des travaux de la 13ème édition du Forum sur la modernisation de l’administration publique et des institutions de l’Etat qui se tiennent à Rabat, la capitale du Maroc, les 5 et 6 juillet 2017 sous le thème « La lutte contre la corruption dans les services publics en Afrique en tant qu’élément d’opérationnalisation de la gouvernance publique responsable», auquel le Gabon participe, le pays a été distingué.

A la faveur de la 2ème édition du Prix panafricain du service public (PPSP), le Nouveau système de rémunération du Gabon (NSR), a été récompensé dans la catégorie « Innovation et amélioration de la qualité du service public».

Le prix, selon les organisateurs, prime les meilleures expériences et initiatives réussies dans les catégories que sont « l’administration électronique », notamment les solutions mobiles et les services en ligne, l’«innovation et l'amélioration de la qualité du service public », et enfin la « Promotion de l’approche genre dans la fonction publique ».

D’après le comité d’organisation, «ce prix permet de découvrir les innovations dans le domaine de la gouvernance et de l'amélioration de l'image perçue du service public, permettant ainsi de renforcer la confiance des citoyens et de favoriser l'échange d'initiatives réussies des différents pays africains».

Le NSR a été élaboré en 2011 avant d’être mis en œuvre en juillet 2015 par le ministère de la Fonction publique. Grâce à son implémentation, le gouvernement entrevoit de maîtriser la masse salariale, en la ramenant aux exigences communautaires qui la plafonnent à 35% des recettes fiscales.

D’autres réformes, notamment celles des retraites avec les départs volontaires et les retraites anticipées sont également mises en œuvre grâce à ce nouvel instrument qui permet aux fonctionnaires d’exercer en toute quiétude.

SeM

mercredi, 05 juillet 2017 17:32

Les experts préparent le recensement agricole

Le gouvernement envisage de développer les filières agricoles afin de renforcer la diversification de son économie. Pour cela, le ministère de l’Agriculture, en collaboration avec l’organisation de l’alimentation et de l’agriculture (FAO), veut bâtir des politiques de développement basées sur la disponibilité des données statistiques fiables et actualisées.

Ces politiques permettront aux producteurs et utilisateurs de passer en revue toute la problématique de la réalisation des données statistiques ainsi que de leur disponibilité et de leur fiabilité. Aussi ont-ils organisé une rencontre de deux jours à Libreville pour harmoniser leurs points de vue sur la question.

Les 3 et 4 juillet derniers, utilisateurs et producteurs des statistiques ont également accordé leurs violons en vue de définir les besoins prioritaires dans le secteur de l’agriculture, notamment dans le cadre du recensement général à venir dans ce secteur. Ce recensement permettra d’identifier les secteurs porteurs, les filières de croissance, la population agricole et les grands bassins de production des différentes spéculations.

SeM

Alain-Claude Bilie By Nze (photo), porte-parole du gouvernement gabonais, a rendu public, le 4 juillet, un communiqué informant que : « le gouvernement de la République gabonaise entend dénoncer l’aventure ambiguë dans laquelle se lancent deux avocats français soucieux de maintenir un climat permanent de tension au Gabon et de nuire aux relations entre la France et le Gabon ».

Le porte-parole du gouvernement note qu’une juge d’instruction française a décidé d’enquêter sur de « prétendus crimes contre l’humanité » qui auraient été perpétrés durant la période post-électorale en 2016. «Les autorités gabonaises soulignent qu’aucun tribunal sérieux ne peut faire prospérer de telles actions », écrit celui qui est par ailleurs, ministre en charge de la Communication.

M. Bilie By Nze poursuit : « Sur le crime contre l’humanité, et sauf à insulter la mémoire des victimes des heures les plus sombres de l’histoire (Juifs, Cambodgiens ou Rwandais), les faits évoqués par les avocats du plaignant résultent de procédures classiques de maintien et de rétablissement de l'ordre public gravement menacé par des hordes fanatisées par le discours de haine et de violence d'un homme politique ». Au sujet de la binationalité du plaignant, le membre du gouvernement martèle que « le droit international comme le droit gabonais sont clairs sur cette question: il n'y a pas de nationalité supérieure à une autre ».

Enfin, à propos de la compétence des tribunaux français à juger le Gabon et ses autorités, Alain-Claude Bilie By Nze rappelle que la société internationale est organisée sur la base du principe de l'égalité souveraine des Etats. Ce principe, selon lui, induit un autre, incontestable : l'immunité de juridiction des Etats étrangers, confirmée à plusieurs reprises par les plus hautes juridictions françaises.

La sortie de M. Bilie By Nze fait suite à la décision de la justice française d'enquêter sur les événements ayant suivi l'élection présidentielle d’août 2016, après qu'un Franco-Gabonais a porté plainte. Sous anonymat, le plaignant affirme avoir été arrêté dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2016. Le parquet de Paris a donc décidé d’ouvrir une enquête pour détention arbitraire, torture et actes de barbarie et tentative d'assassinat. Le 26 juin 2017, une juge d'instruction a poussé plus loin en retenant en plus le chef d'accusation «crime contre l'humanité».

Sylvain Andzongo

Au cours de la session plénière du 29 juin dernier, les parlementaires ont été informés par la vice-présidence de l’institution, que des démarches ont été entreprises pour entamer des travaux d’entretien nécessaires, afin de rendre le palais du Sénat plus fonctionnel.

« L’état de dégradation de l’Hémicycle Georges Rawiri préoccupe amplement le président du Sénat et le bureau, qui apprécieraient fortement les efforts du gouvernement quant aux travaux à effectuer, afin que les sénateurs puissent revenir au sein de l’hémicycle, à l’ouverture des travaux de la 2ème session ordinaire en septembre prochain.», peut-on lire dans le compte-rendu de la session du 29 juin dernier.

Pour rappel, c’est à la faveur de la visite à Libreville, en mai 2017, de Ji Bingxuan, premier vice-président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de Chine, que les autorités parlementaires gabonaises avaient été informées de la réhabilitation du palais Léon Mba.

La partie chinoise s’est engagée à contribuer au financement des travaux de réhabilitation de cet édifice, incendié le 31 août 2016, suite à la crise post-électorale.

S.A

Le calendrier initial de la fête des cultures a été remanié par le comité d’organisation de ce rendez-vous culturel, rendu à sa 13ème édition cette année. La tenue de l’évènement, initialement prévu du 29 juin au 2 juillet 2017, a été différée d’une semaine pour des raisons logistiques.

Ainsi, dans le nouveau programme qui va du 7 au 9 juillet prochain, l’on va accueillir des centaines de délégations en provenance de l’intérieur du pays et de pays amis. Parmi les invités spéciaux, l’on note la présence d’une délégation marocaine composée d’artistes divers.

Pour le comité d’organisation, cette participation marocaine est accueillie comme le signe de l’ouverture vers l’internationalisation de cette fête, qui constitue un moment de partage et de diffusion de la culture gabonaise dans tous ses états.

Le programme prévoit l’installation d’un mini-village d’enfants dénommé ‘’Bana A Mpugu’’, dans le hall de la télévision nationale où un atelier d’apprentissage des arts plastiques sera animé, question de susciter des vocations chez ce jeune public.

Les jeunes auront également droit à une excursion à l’arboretum de Sibang au cœur de la ville, tandis que des projections cinématographiques auront également lieu tout au long de cet évènement qui se déroulera sur plusieurs sites.

Des animations de danses traditionnelles, une exposition-vente d’arts culinaires est également prévue lors de cet évènement qui se clôture le 9 juillet, par une remise des récompenses présidée par le ministre d’Etat en charge de la Culture, Alain Claude Bilie-By-Nze.

SeM

Au cours du débat, à Libreville, portant sur les solutions devant être apportées à la résolution de la crise économique et financière qui frappe singulièrement le Gabon, et globalement les pays de la Cemac, l’économiste Jean-Jacques Ekomie de l’université Omar Bongo s’est prononcé sur le destin du FCFA, en cette période où les économies communautaires subissent de plein fouet les affres de la conjoncture.

Ainsi pour lui, «il va de soi que si la mise en œuvre du Plan de relance n’est pas réussie, et que la situation continue à se dégrader, probablement, d’autres mesures d’ajustement pourront être envisagés, y compris l’ajustement monétaire. C’est-à-dire la dévaluation», tranche l’économiste selon des propos rapportés par Gabon Review.

Car, d’après l’économiste, la question de l’avenir du Franc CFA requiert lucidité et honnêteté. «Le diagnostic que je partage réellement est que la crise de la balance de paiement est liée à des politiques budgétaires mauvaises qui ont un contenu en importations très élevé. Ce qui grève les réserves de change».

A en croire l’enseignant, le Gabon ne sera pas le seul pays à élaborer un plan de relance de son économie. «A la suite de la crise des balances de paiement que les pays ont connus, les chefs d’Etat de la Cemac se sont réunis en décembre dernier à Yaoundé, au Cameroun ; au terme de cette réunion, il y a eu un accord tripartite entre les Etats, le principal partenaire monétaire, la France, ainsi que le Fonds monétaire international (FMI)», explique-t-il.

SeM

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.