La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) a présenté ce mercredi 05 juillet 2017 les guichets de financement qu’elle propose à ses actionnaires et clients au Gabon. D’après le directeur de la relation clientèle de la banque, René Awambeng, cet établissement bancaire est déjà intervenu dans plusieurs domaines au Gabon.
« Nous avons à ce jour financé pour plus de 200 millions de dollars les activités au Gabon. La banque a financé la zone économique et spéciale de Nkok à hauteur de 55 millions de dollars. Nous avons aussi financé le port de GSEZ à hauteur de 53 millions de dollars, pour ne citer que ces exemples », a-t-il notamment déclaré.
Dans le cadre du nouveau programme d’investissements de la banque, dénommé plan stratégique « Impact 2021, l’Afrique transformée », Afreximbank a pris l’engagement de soutenir davantage le secteur privé gabonais. « Nous cherchons le pragmatisme. La problématique des PME au Gabon est connue… Le seul problème que nous avons au Gabon sur le développement de nos PME concerne l’accès aux financements. Cependant, avec les banques que nous avons ici, cet accès aux financements nécessite une garantie ou une hypothèque qu’un jeune entrepreneur n’a pas forcément », confie Mathurin Gafar Igue, directeur général de la société Global Business International.
Cet opérateur économique se pose également la question de la valeur ajoutée d’Afreximbank dans le domaine du financement des PME. « Qu’est-ce qui différencie Afreximbank des autres établissements dans l’accompagnement des jeunes PME au Gabon ? Viennent-ils avec un fonds de garantie qui permet aux jeunes entrepreneurs Gabonais d’être accompagnés ou alors, ils viennent avec du déjà vu ?», s’interroge-t-il.
« La visite de notre délégation au Gabon s’inscrit dans la volonté de la banque Africaine de renforcer les activités dans le pays, en particulier dans le contexte de l’impact lié à la baisse des coûts des matières premières », a précisé René Awambeng.
SeM
Suite au séjour du ministre des Affaires étrangères gabonais, Pacôme Moubelet Boubeya, à la Havane en mai dernier, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, est depuis le 6 juillet 2017, en visite officielle à Cuba, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères de ce pays latino-américain.
Le chef de l’Etat gabonais entend donner un nouveau souffle à la coopération entre les deux pays, l’étendre à davantage de domaines et la renforcer afin de la rendre plus profitable aux populations des deux pays. Depuis 2004, le Gabon et Cuba qui entretiennent des relations vieilles de 43 ans, collaborent dans le domaine de la santé, de l’éducation et du sport. Des bourses d’études sont ainsi octroyées aux étudiants gabonais désireux de poursuivre leurs études dans ce pays depuis lors, tandis que des équipes de médecins cubains séjournent au Gabon afin de pallier le déficit en personnel médical.
Toujours dans le secteur de la santé, le Gabon et Cuba ont signé un accord de coopération pour le lancement d’un programme national de contrôle du paludisme et de lutte contre les vecteurs de cette maladie en 2013. Les échos favorables qui précèdent la médecine de ce pays ont emmené le Gabon à accentuer sa coopération avec Cuba, afin de permettre aux spécialistes cubains de mettre leur expertise ainsi que leur savoir-faire au service des malades et praticiens gabonais.
SeM
Au terme du premier trimestre 2017, l’élevage bovin du Gabon a affiché des résultats satisfaisants, à l’inverse des branches porcine et avicole. C’est ce que révèlent les statistiques fournies par la Direction générale de l’Economie.
En effet, au cours des trois premiers mois de l’année, le cheptel du ranch Nyanga s’est accru d’un peu plus de 10%, par rapport à la même période de l’année précédente, pour se situer à 5 531 têtes de bétail. Cette augmentation est surtout liée à l’importation de veaux, à l’accroissement des naissances et à la diminution de la mortalité.
Toutefois, « le ralentissement de l’abattage des animaux réformés durant la période sous revue s’est traduit par le repli des ventes de viande de 15,2%, soit un volume de 17,8 tonnes, générant un chiffre d’affaires de 116 millions de FCFA, sous l’effet du relèvement du prix du kilogramme de viande », rapporte le document.
Cette dynamique de croissance dans le secteur bovin s’observe également au niveau de l’élevage porcin dont le cheptel a progressé de 15,5% pour s’établir à 954 bêtes en engraissement à fin mars 2017.
A l’inverse de cette embellie, l’élevage avicole a connu une diminution du nombre de têtes, en raison des difficultés liées à l’approvisionnement en aliments ainsi qu’au manque de suivi des exploitants indépendants. Ainsi, le nombre de poules pondeuses a reculé de 42,5% à 25 611 poules. La production des œufs et de viande de poules réformées a suivi la même tendance baissière (-42,5%).
« Quant au chiffre d’affaires issu des ventes des œufs et de la viande (porcs et poules), il a connu une chute de 34,1% à 843,2 millions de FCFA au 31 mars 2017, imputable aux contreperformances de l’activité avicole », informe le rapport.
Stéphane Billé
A la faveur d’une double audience, ce jeudi 6 juillet 2017, le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, a reçu tour à tour, les ambassadeurs de France, Dominique Renaux, et du Royaume du Maroc, Sbihi Abdellah.
Outre les traditionnelles questions de coopération bilatérale, portant sur l'examen des accords communs dans les secteurs tels que l'éducation, la recherche, la culture et la santé, les diplomates français et marocain ont aussi abordé les questions à connotation économique. Ils ont, de ce fait, réaffirmé au chef du gouvernement, la détermination de leurs pays respectifs à accompagner et encourager le gouvernement dans la mise en œuvre de son Plan de relance économique, présenté récemment au parlement, par le chef du gouvernement.
En dépit d'une conjoncture pétrolière défavorable, les hôtes du Premier ministre, l'ont rassuré quant à l'implication des entreprises françaises et marocaines installées au Gabon, dans le renforcement de la politique de diversification économique du gouvernement, la croissance et l'emploi.
Stéphane Billé
Le coordonnateur du Programme d’appui à la conservation des écosystèmes du bassin du Congo (PACEBCO), Sem Nditifie, vient de procéder à l’inauguration ainsi qu’à la rétrocession de plusieurs ouvrages sociaux construits dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme initié par la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) au Gabon.
Dans le village d’Akoga (situé à une centaine de kilomètres de Libreville) où s’est déroulée la première cérémonie, un centre multifonctionnel, un dispensaire, sept pompes hydrauliques et une école réfectionnée ont été mis à la disposition de la communauté.
Par la suite, au village Mela, situé dans la même circonscription administrative, Sem Nditifie a procédé à la remise de don d’un dispensaire. Réceptionnant les clés de ladite infrastructure, les autorités administratives de la localité ont salué les efforts consentis par la CEEAC et la Banque africaine de développement (BAD), dans l’amélioration des conditions de vie des populations.
Pour le Coordonnateur du PACEBCO, ces ouvrages constituent une prime à la bonne conservation des écosystèmes du Bassin du Congo.
Stéphane Billé
Sur instruction du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, le ministre du Travail, Eloi Nzondo (photo), a conduit une forte délégation gouvernementale à Port-Gentil, les 4 et 5 juillet dernier. Composée de ses collègues du Pétrole, Pascal Houangni Ambouroue, de la Réforme de l'Etat, Joël Pono Opape et du ministre délégué à l’Economie, Noël Mboumba, cette délégation avait pour mission d’aller prendre langue avec les membres de l'intersyndicale professionnelle de l'Ogooué Maritime, en grève générale illimitée depuis plusieurs semaines.
Au cours des échanges qualifiés de francs et directs, la délégation gouvernementale et l’intersyndicale ont esquissé les bases d’une concertation permanente en vue de sortir de cette impasse dans laquelle est plongée la capitale économique du pays.
Les deux partis ont ainsi décidé de poursuivre les pourparlers dans un cadre plus élargi. Cela, à travers la mise en place d’une plateforme commune de travail, afin de mieux discuter des points contenus dans le cahier des charges des grévistes.
Stéphane Billé
Les entreprises agro-industrielles, membres de l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc), ont importé 2000 tonnes d’huile de palme brute du Gabon, entre mai et juin 2017, apprend-on de sources internes à ce regroupement corporatiste.
A en croire nos sources au sein de l’Asroc, le prix de cession de cette matière première gabonaise est hautement plus compétitif que celui des importations malaisiennes qui permettent généralement au Cameroun de combler un déficit de production structurel estimé à 100 000 tonnes depuis des années, mais qui a officiellement atteint 130 000 tonnes depuis 2 ans.
Cet avantage en matière de coût, explicable par la proximité entre le Cameroun et le Gabon (les régions du Sud-Cameroun et du Woleu Ntem au Gabon sont frontalières), pourrait bientôt faire de ce pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) le principal fournisseur des raffineurs camerounais en huile de palme, au regard des investissements qu’y réalise la société agro-industrielle Olam.
Pour rappel, c’est depuis octobre 2016 que le Cameroun est devenu importateur de l’huile de palme gabonaise issue de la raffinerie d’Olam, située dans la localité d’Awala. La plus grande économie de la Cemac qui va officiellement importer 96 000 tonnes d’huile de palme en 2017, pour satisfaire les besoins des raffineurs locaux, avait alors reçu une cargaison inaugurale d’environ 300 tonnes.
Brice R. Mbodiam
Le ministre des Affaires présidentielles et de la Défense, Etienne Massard (photo), a eu un entretien avec le Vice-Premier ministre, en charge de l'Urbanisme, de l'Habitat Social et du Logement, Bruno Ben Moubamba. Cette audience portait sur les modalités d'obtention des titres fonciers permettant de régulariser la situation de certains sites déjà attribués au ministère de la Défense à travers le territoire national.
En plus de la volonté de régulariser et de sécuriser les terrains et les sites appartenant au ministère de la Défense, Etienne Massard sollicite également du ministère de l’Urbanisme, la mise à disposition de certaines zones pour la constructions des logements d'astreinte pour les militaires en fonction ainsi que des logements affectés aux militaires qui iront à la retraite.
Le domaine militaire est souvent l’objet d’empiètements récurrents de la part des riverains des sites dédiés à l’armée. Il est question pour le ministre de la Défense d’avoir une idée définitive de ce domaine et de le sécuriser.
SeM
C’est à la suite de nombreuses plaintes des usagers et abonnés à la téléphonie mobile au sujet « des conditions d’utilisation et de facturation des différents forfaits Internet auxquels ils souscrivent », que l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep) a invité les opérateurs du secteur à se ressaisir.
«Ces plaintes portent essentiellement sur l’absence de message d’information prévenant l’usager de l’expiration de son forfait ainsi que le débit automatique par l’opérateur du compte bonus et du compte principal de l’abonné sans son aval.», signale le régulateur dans un communiqué.
C’est ainsi que face «à la récurrence de cette situation qui préoccupe au plus haut point l’Autorité de régulation dans le cadre de ses missions d’investigation, de contrôle et de traitement équitable des consommateurs », le régulateur invite les entreprises du secteur de la téléphonie mobile à communiquer sur les procédures d’inscription, les modalités de débit des comptes des abonnés et la facturation des forfaits Internet.
Pour cela, ils disposent d’un délai de huit jours pour publier les tarifs détaillés de ces services.
SeM
Pour assurer une gestion responsable et durable des ressources naturelles et des aires protégées du Gabon, l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) vient de bénéficier d’un financement de 7,5 millions d’euros de l’Union européenne grâce au lancement de la sixième phase du Programme des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (Ecofac) le 5 juillet à Libreville.
Avec ces fonds, l’ANPN assurera le financement d’un programme de recherches scientifiques dédiées à l’amélioration de la gestion des parcs, les changements climatiques et le développement du géotourisme. En plus de ce volet, l’Agence, dont les missions ont été revues par le gouvernement et qui a donné naissance à une nouvelle entité intégrant le domaine marin, entend également mettre en œuvre des plans de gestion concernant certains parcs nationaux notamment ceux de Waka, la Lope et Mayumba.
La préservation des ressources naturelles se fera également en collaboration avec les populations riveraines des parcs nationaux et des aires protégées.
Ce financement découle de la conclusion du Programme indicatif régional, signé en 2015 par les Etats de la CEEAC, de la CEMAC et de l’Union européenne dans le cadre du 11ème Fonds européen de développement qui couvre la période 2014-2020.
SeM