Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le groupe chinois Yihua veut s’installer dans la zone économique spéciale de Nkok. Liu Shaoxi, Pdg de la société Yihua, groupe industriel chinois spécialisé dans la transformation du bois, a visité la zone économique à régime privilégié de Nkok, en marge de la prospection économique que la délégation des hommes d’affaires qu’il conduit effectue au Gabon depuis une semaine.

Après avoir signé plusieurs accords avec l’administration gabonaise, l’opérateur économique chinois, par ailleurs vice-président de la Chambre de commerce de Chine, envisage d’implanter une usine de transformation du bois dans cet espace sous douane qui accueille plusieurs entreprises du monde entier.

L’ambition du Pdg de Yihua group découle de la promesse faite par le chef de l’Etat lors de sa visite en Chine en décembre 2016, de faire bénéficier aux entreprises chinoises désireuses de s’installer au Gabon, de toutes les facilités et commodités qu’offre l’environnement des affaires et notamment la zone économique spéciale de Nkok.

Dans cette zone, le groupe chinois va développer la mise en place de la bourse du bois en partenariat avec le gouvernement suivant un protocole d’accord signé en fin de semaine dernière.

Auxence Mengue

Pour lutter contre le chômage qui touche environ 120 000 Gabonais, soit 20% de la population active, dont un peu plus de 30% chez les jeunes, les autorités ont décidé de l’octroi d’une allocation financière aux chômeurs. Par exemple, un travailleur qui perd son emploi, pourra prétendre à la perception de cette allocation chômage, le temps de retrouver un nouvel emploi.

En plus de cette possibilité qu’offre le nouveau code de sécurité sociale, le gouvernement a également adopté la création d’un compte d’épargne chômeur ainsi que d’un fonds de solidarité et d’activation de l’emploi.

D’après les données publiées par la Banque mondiale, la population active du Gabon s’établissait à 645 000 individus, soit plus de 50% de la population depuis 1990. Cette statistique traduit l’évolution croissante d’année en année des couches en âge de travailler.

Pour le gouvernement, il s’agit par cette innovation, de lutter contre la pauvreté grandissante et la dégradation du niveau de vie des populations.

Auxence Mengue

Après le Cameroun, Libreville, la capitale gabonaise, a accueilli le 8 avril pour la première fois les jurys du Pitch Hub Africa à l’occasion de la 5ème édition Hub Africa, la première plateforme des investisseurs entrepreneurs en Afrique qui se tiendra du 4 au 5 mai 2017 à Casablanca. Thème: « L'entrepreneur acteur de l'intégration africaine ».

Le Pitch de Libreville a vu la participation d’une quinzaine de start-ups sélectionnées. Chaque candidat a eu 5 minutes pour présenter son projet au jury et les convaincre. Les différents projets présentent pour la plupart un réel potentiel, mais seuls les 3 meilleurs ont été choisis à l’issue de cette compétition. Il s’agit de Ndong Zomo Joel (photo) porteur du projet Pay’Onet, une application mobile de paiement de taxes municipales et de contraventions (lauréat du Grand Prix de l'Excellence); Essono Ngoua Laurain porteur du projet Elam, un site web consacré à l’orientation scolaire et Maki Ahmed Avicenne (Terroir G) pour son projet de transformation, valorisation et commercialisation de l’odika made in Gabon. Tous ayant été accompagnés par JA Gabon.

Les lauréats gabonais se livreront donc à une compétition, le Grand Pitch Hub Africa prévu à Casablanca les 4 et 5 mai prochains avec tous les autres entrepreneurs sélectionnés en Afrique. A la clé, les 5 meilleurs projets intégreront la plateforme de crowdfunding Afeenity en vue d’obtenir un financement et seront également envoyés en incubation à Las Végas.

Lancé en 2012 au Maroc, Hub Africa revendique l’écosystème « le plus complet en matière d’accompagnement entrepreneurial ».

S.A

Le Dr. Patricia Keba, assistant du représentant du bureau du Fonds des Nations Unies pour la population (Fnuap) au Gabon, a échangé récemment à Libreville avec les experts nationaux du dividende démographique dans les locaux du ministère de l’Economie.

Le représentant du Fnuap est revenu sur l’importance de cette notion de dividende démographique. Qui selon lui, est la croissance économique accélérée qui peut être générée par une baisse soutenue des taux de mortalité et de fécondité d’un pays suivie d’une modification progressive de la structure par âge de la population. Ainsi, la population jeune dépendante (moins de 15 ans et plus de 65 ans) devient de plus en plus réduite par rapport à celle en âge de travailler (15-64 ans).

« Avec moins de personnes dépendantes à soutenir, un pays a une fenêtre d’opportunités pour une croissance économique rapide, si elle est accompagnée par des politiques appropriées pour promouvoir le capital humain, l’emploi et les investissements en matière de santé, éducation et gouvernance, etc », a expliqué le Dr. Patricia Keba.

Le Fnuap appuie le Gabon dans la création d'une fenêtre d’opportunités pour tirer profit du dividende démographique. Ainsi des experts nationaux ont été formés avec le soutien de ce Fonds onusien et produisent actuellement le draft du profil pays du dividende démographique en vue d’une restitution nationale dans les semaines à venir.

Sylvain Andzongo

Régissant à la rumeur qui a enflammé les réseaux sociaux ce 10 avril 2017, faisant état de la présence d’un serpent dans les rayons de l’un ses magasins, illustrée par une image présentant un serpent de quatre mètres tenu par la queue par un homme blanc, la direction générale de Prix Import a tenu à rétablir les faits.

Elle indique qu’aucun lien n’est établit entre cette histoire et ses magasins et précise par ailleurs que le supermarché en question est sud-africain.

Face à cette situation, la direction générale de Prix Import tient à rassurer ses clients, en leur demandant de ne pas s’affoler. «Que nos clients soient rassurés, cette photo ne correspond à aucun de nos magasins, par contre c’est dans un magasin Komatipoort Spar, Mpumalanga en Afrique de Sud.», précise Prix Import, qui invite ses clients à cliquer sur des liens YouTube qu’elle a posté sur sa page.

Stéphane Billé

Depuis la reprise du site de Mboumba (autrefois opéré par Total Gabon) par la société nationale des hydrocarbures Gabon Oil Company, les employés font face à des difficultés de plusieurs ordres. Selon un responsable du site, les installations actuelles étaient utilisées par une autre compagnie et n’ont pas subi de réhabilitation depuis.

« Ce ne sont pas des installations neuves », confie-t-on sur le site. « Si certaines installations sont encore dans un état acceptable, d’autres nécessitent absolument une intervention », indique un responsable cité par la presse locale.

Base vie, outils de production et autres équipements utilisés sur le site sont dans un état vétuste que le directeur général, Arnaud Engandji (photo), promet d’améliorer. Seulement, si des conditions de logements plus décentes seront assurées aux employés, il n’en est pas de même pour les équipements. Le directeur général entend d’abord évaluer la situation et surtout « établir les responsabilités sur l’état actuel du site », avant d’apporter les correctifs nécessaires à cette situation.

Auxence Mengue

 

Le vice-président de la Chambre de commerce de Chine, Liu Shaoxi, Pdg de Yihua group, et le maire de Libreville Rose Ossouka Raponda (photo) ont conclu un protocole d’accord en vue de la construction d’une cité municipale dans le 6ème arrondissement de la capitale.

«Nous espérons que nous allons très vite démarrer les travaux», souhaite le Pdg de la société chinoise.

En attendant, les Chinois lorgnent d’autres contrats avec d’autres administrations. La délégation chinoise qui est venue rechercher des opportunités d’investissements au Gabon, n’a pas dévoilé le contenu de cet accord qui participe à la lutte contre le déficit en logement qui frappe le pays et plus précisément la capitale du pays.

Auxence Mengue

Le président directeur général de Yihua Enterprises group, par ailleurs vice-président de la Chambre de commerce de Chine, Liu Shaoxi, chef de la délégation d’hommes d’affaires chinois en séjour au Gabon la semaine dernière, a visité les installations de la Société nationale des bois du Gabon (SNBG).

Au cours de la visite organisée par l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI), le Pdg a examiné les sites de la SNBG, apprécié l’outil de production et les actifs forestiers de cette entreprise qui continue de produire des contreplaqués d’Okoume.

Aussi n’a-t-il pas écarté la perspective de devenir un actionnaire stratégique de cette entreprise, en investissant dans son capital. Mais pour y parvenir, le patron de la compagnie chinoise a souhaité disposer davantage d’informations pour apprécier les risques d’investissements dans cette entreprise qui fut le fleuron de la filière bois au Gabon pendant des années.

Une entrée au capital de la SNBG par Yihua group, viendrait restaurer et relancer les activités de cette entreprise. Le géant chinois est déjà présent au Gabon à travers sa filiale locale basée près du port de Libreville, et spécialisée dans la transformation du bois.

Auxence Mengue

 

Dans le cadre de sa mission d’évaluation de la performance du système de gestion des finances publiques gabonaises (PEFA), le Département des finances publiques du FMI, a officiellement remis, son rapport au ministre du Budget et des Comptes publics, Mathias Otounga Ossibadjouo, le 7 avril dernier.

Après dix jours de travaux, les membres de la mission la conduite de Gwénaëlle Suc, invitent les autorités gabonaises à observer de la rigueur dans la gestion des finances publiques, malgré un certain nombre de points positifs. «On constate qu’en trois ans, il y a eu des domaines sur lesquels, le Gabon a avancé. Il y a eu des réformes menées, mais ces reformes restent à poursuivre et surtout qu’elles puissent être soutenues par une consolidation des fondamentaux du système de gestion actuellement en place», a noté Gwenaelle Suc.

La mission du FMI insiste à cet effet sur l’amélioration de « l’exécution de la dépense, la qualité de la comptabilité, et l’information budgétaire et financière ».

Pour ministre du Budget et des Comptes publics, Mathias Otounga Ossibadjouo, le Gabon, qui avait déjà été évalué en 2013, a fourni beaucoup d’efforts pour se mettre aux normes. «Sur un certain nombre de critères, nous sommes aux normes ; par rapport à d’autres, nous pouvons nous améliorer et nous allons saisir l’appui du FMI pour améliorer notre performance», a-t-il réagi.

Pour rappel, les objectifs PEFA sont d’évaluer la situation des dépenses publiques, le mode de passation des marchés et les systèmes de contrôles des comptes, et d’élaborer une série concrète de réformes et de mesures de renforcement des capacités.

La dernière évaluation du système des finances publiques du Gabon utilisant la méthode PEFA date de 2013. Elle avait ainsi fait ressortir des performances contrastées des six dimensions essentielles du système de gestion des finances publiques du Gabon.

Stéphane Billé

Au terme de plusieurs jours d’une mission économique en terre gabonaise, la Chambre Internationale de Commerce de Chine (CICC), conduite par son vice-président Liu Shaoxi, a tiré le 8 avril les conclusions de cette mission avec la partie gabonaise, représentée par les ministres Estelle Ondo des eaux et Forêts, Madeleine Berre du Commerce, Florentin Moussavou de l’Education nationale et Houangni Ambourouet du Pétrole.

Ainsi, au nom du Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet, ces représentants du gouvernement, et notamment des secteurs techniques, ont dit toute leur gratitude à la mission économique et commerciale de la République Populaire de Chine.

Ainsi, dans la matinée du 8 avril, les deux parties ont signé un mémorandum d’entente portant sur trois volets majeurs, susceptibles de booster les secteurs forestiers dans le pays. Et ce, dans le cadre de la politique de diversification économique. Il s’agit de la création d’une bourse du bois, d’un musée de bois et le montage d’une usine de transformation du bois.

Sur ces trois projets, la partie chinoise s’est félicitée de l’esprit d’ouverture des autorités gabonaises, des facilités qui leur ont été accordées pendant la mission et les potentialités économiques et commerciales dont dispose le Gabon dans le domaine du bois. Tous ces atouts, à leurs yeux « constituent des arguments de confiance, de promotion de leurs investissements et de renforcement de la coopération sino-gabonaise ».

Pékin, qui s’est aussi réjoui de l’environnement des affaires propice à l’investissement privé, s’est également engagé, au cours de la rencontre avec le Maire de Libreville Rose Ossouka Raponda, d’ériger au Gabon la construction d’une cité, l’aménagement du front de mer et la construction d’un parking au centre-ville de la capitale de gabonaise.

S.A

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