Le Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (Ceeac), Ahmad Allam-Mi (photo), a reçu le 30 mars à Libreville, l'ancien directeur du Bureau international des ressources animales de l'Union africaine (UA-Bira), Modibo Traore, en sa qualité de consultant pour la réalisation du processus d'opérationnalisation du Centre régional de santé animale de l'Afrique Centrale (Crsa-AC).
S'agissant de la domiciliation du Centre, Ahmad Allam-Mi a appuyé l'idée de transformer les locaux de la Commission économique du bétail, de la viande et des ressources halieutiques en siège du Centre régional de santé animale de l'Afrique centrale (Cebevirha). « A la lumière de la rationalisation en cours entre la Ceeac et la Cemac, l'utilisation par la Ceeac du siège de la Cebevirha ne serait qu'un atout puisqu'elle permettrait d'élargir l'activité aux quatre autres membres non Cemac de la Ceeac, à savoir: l'Angola, la RD Congo, Sao Tome & Principe et le Rwanda », a indiqué Ahmad Allam-Mi.
C'est le Tchad qui abritera ledit Centre. Et pour montrer sa bonne volonté, Ndjamena a promis d'offrir toutes les commodités et tous les avantages aux futurs responsables du Crsa-AC.
S.A
L’Agence nationale des parcs nationaux et le ministère de l’Economie forestière, de la Pêche et de l’Environnement, chargée de la protection et de la gestion durable des écosystèmes, en partenariat avec le Programme mondial pour la vie sauvage, accueille la Conférence internationale sur la réduction des conflits homme-faune et l’amélioration de la coexistence, du 3 au 7 avril à la Lopé et à Libreville.
Rassemblant un grand nombre d’experts internationaux de la vie sauvage et les meilleurs spécialistes gabonais, cet événement doit permettre de faire avancer la réflexion sur les problématiques environnementales et sociales liées au voisinage entre les humains et les animaux.
Pour rappel, le gouvernement gabonais met en œuvre le projet de gestion de la faune et du conflit homme-éléphant, grâce à une subvention d’environ 5,5 milliards FCFA, du Fonds pour l’environnement mondial. Cela, dans le cadre du Programme mondial pour la vie sauvage, un dispositif-cadre pour la préservation de la faune et de la flore sauvages, la prévention du crime lié aux espèces sauvages et le développement durable.
En avril 2016, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba avait annoncé la création d’un Plan national de gestion du conflit homme-faune pour protéger les communautés villageoises menacées par les éléphants.
Véritables menaces contre la viabilité des moyens de subsistance des communautés et pour la survie des espèces menacées, les conflits homme-faune se multiplient sous l’effet de la croissance démographique, des changements dans l’utilisation des terres, de la perte ou de la fragmentation de l’habitat, de la mauvaise gouvernance et de la demande croissante en ressources naturelles.
De l’avis des organisateurs, cette rencontre devrait permettre de mieux cerner les différentes approches ainsi que les solutions mises en œuvre, afin d’aider les équipes de terrain à concevoir des réponses concrètes.
Stéphane Billé
Le directeur général de la Caisse des pensions et des prestations familiales (CPPF) des agents de l’Etat, Marcel Mbelé Loussou (photo), a présenté aux directeurs centraux des ressources humaines de tous les ministères et des institutions du pays, le nouveau dispositif réglementaire adopté par l’Etat en vue de réduire l’ampleur des bénéficiaires fictifs des allocations rentrée scolaire.
Désormais, l’un des préalables à l’éligibilité de cette subvention, sera la production d’un certificat de scolarité par le parent, attestant de l’inscription et de la présence effective d’un élève dans un établissement scolaire public du pays. Pour la rentrée 2017-2018, les justificatifs devront être déposés au plus tard le 1er juillet de l’année en cours.
Les bénéficiaires de cette année feront en premier l’expérience de cette exigence. Car, depuis le 1er avril, la CPPF s’est engagée à «régulariser le paiement de cette prestation en faisant application de la réglementation dans toute sa rigueur».
Autre précision, les documents valables sont ceux produits par la CPPF et retirés auprès des directeurs centraux des ressources humaines, des directeurs provinciaux des ressources humaines et dans les ambassades.
«Pour ceux de l’étranger, ils ont droit de récupérer ces certificats de scolarité, de bien les remplir, de les faire signer et tamponner par des chefs d’établissement où apprennent leurs enfants ; aucun document ne sera pris en compte si rien n’atteste qu’un enfant apprend dans un établissement reconnu par l’autorité publique», prévient le directeur général qui précise que l’âge des bénéficiaires doit être compris entre trois ans et 16 ans.
Auxence Mengue
Le chiffre d’affaires du concessionnaire du service public de l’eau et de l’énergie électrique, filiale de la multinationale française Veolia, selon le compte rendu de la session du conseil d’administration du 31 mars 2017, affiche une progression de 4,1%. Mais avec une baisse de 1,2 milliard de Fcfa sur un exercice, le bénéfice de la société s’établit à 6,1 milliards de Fcfa en 2016.
La marge d’exploitation est en recul de 17% à -7,8 milliards de Fcfa, du fait de la baisse de la part d’hydroélectricité et du recours au thermique, nécessaire à la production additionnelle des kilowatts pour répondre à la demande sans cesse croissante en électricité.
Autre caillou dans la chaussure de la SEEG, la dette colossale de l’Etat qui culmine à 44,8 milliards de Fcfa. «On a un niveau d’impayés qui est beaucoup monté en 2016 et bien évidemment cette année n’était pas celle pendant laquelle nous allions faire des mesures coercitives. Pour autant nous avons compris qu’il fallait faire des investissements», explique Patrice Fonlladosa, président du conseil d’administration de la SEEG.
Malgré une augmentation des investissements de 24,3 milliards de Fcfa en 2016, les tarifs restent stables. «Depuis cinq ans, les tarifs sont globalement stables ici au Gabon. Il n’y a pas du tout d’envol tarifaire. On a essayé de comprimer au plus fort de ce que nous sommes capables de faire, compte tenu du degré d’acceptation de la population», confie le PCA de la société.
En attendant la tenue de l’assemblée générale de juin prochain, l’année 2017, les responsables de la SEEG indiquent que le résultat de 2016 sera en priorité affecté aux «réserves libres» et, si les conditions le permettent, distribué avant le 30 septembre 2017.
Auxence Mengue
Au contact des populations de Ntoum et Essassa, localités située à 40 kilomètres de la capitale, le vice-Premier ministre en charge de l’Urbanisme, de l’habitat social et du logement, Bruno Ben Moubamba (photo), a annoncé la construction imminente de 7000 maisons sur ces deux sites.
A Essassa, la société civile immobilière Eden (SCI Eden) va construire 2000 habitations dont 60% de logements sociaux et 40% de maisons moyen et haut standing sur une superficie de 490 hectares. 100 hectares seront utilisés pour les aménagements de parcelles.
A Ntoum où 5000 maisons seront érigées par la société civile immobilière Ciel Ressources sur 584 hectares, l’on construira également 60% de logements sociaux et 40% de maisons moyen et haut standing.
Ces constructions entrent dans le cadre du nouvel ordre urbanistique voulu par le gouvernement, et qui vise à planifier chaque ville du Gabon en tenant compte des spécificités locales d’ordre patrimonial, écologique, économique et social.
Auxence Mengue
À la demande du ministère du Budget et des Comptes publics, une mission du département des finances publiques du Fonds monétaire international (FMI) séjourne à Libreville, depuis le 29 mars et ce jusqu’au 7 avril prochain, dans le cadre de l’évaluation du programme d’appui à la gouvernance sectorielle (PAGOS), financé par l’Union européenne (UE).
Cette mission a pour objectif de finaliser le rapport d’évaluation de la performance du système de gestion des finances publiques du Gabon réalisé au mois de décembre en vue d’une restitution du rapport des résultats au ministre de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du développement, ainsi qu’au ministre du Budget et des Comptes publics.
Les résultats de cet exercice concernent l’évaluation de la performance de la gestion des finances publiques principalement par les administrations des ministères concernés. Ils s’appuient également sur des échanges avec les membres des commissions des finances de l’Assemblée nationale, du Sénat, de la Cour des Comptes et les bailleurs de fonds.
Les résultats de cette évaluation contribueront à affiner les stratégies de réforme, et enrichiront le dialogue sur la gestion des finances publiques prévu par le protocole d’entente conclu entre le gouvernement gabonais, l’Union européenne et le FMI, relatif au projet PAGOS.
Faut-il le rappeler, le PEFA fournit un cadre d’évaluation et de présentation de la performance de gestion des finances publiques au moyen de 31 indicateurs normalisés qui couvrent l’ensemble des composantes de la gestion des finances publiques, de la préparation du budget jusqu’à son exécution, puis son contrôle.
Stéphane Billé
La compagnie aérienne Tunisair a dévoilé sa stratégie d’expansion en Afrique au cours des 2 prochaines années. Cette décision procède de la volonté de cette compagnie de se positionner sur la très lucrative ligne Libreville-Paris. Ainsi Tunisair proposera-t-elle des vols vers l’Europe au départ de Libreville avec escale à Tunis.
Pour l’heure, Tunisair met le cap sur l’Afrique subsaharienne. La compagnie aérienne a commencé son plan d’expansion par Conakry qui est désormais reliée à Tunis par 2 vols hebdomadaires. Les vols au départ et à destination de la capitale de Guinée transiteront par l’aéroport international Léopold Sedar Senghor de Dakar (Sénégal). En fonction de l’évolution du trafic, Tunisair n’exclut pas d’assurer des vols directs entre la Tunisie et la Guinée à l’avenir.
Après Conakry, Tunisair envisage de desservir la ville de Cotonou avant la fin de l’année. Pour cette desserte, la compagnie tunisienne va utiliser l’aéroport d’Abidjan (Côte d’Ivoire) comme un hub. Les vols au départ de Cotonou s’arrêteront à Abidjan avant de continuer sur Tunis.
En Afrique centrale, Tunisair souhaite aussi être plus présent. Dès 2018 le transporteur aérien reliera les villes de Ndjamena au Tchad et Douala, la capitale économique du Cameroun. Prévue pour débuter à l’été 2018, la desserte de ces 2 villes viendra densifier les rotations opérées par Tunisair en Afrique subsaharienne.
Stéphane Billé
Sur convocation des centrales syndicales, Snad, Synatrad, Transparence et SynaperDouane, le personnel de la DGDDI se réunira en assemblée générale, ce mardi 4 avril 2017 sur l’esplanade de l’hôtel des douanes à Oloumi.
Selon les syndicalistes, l’ordre du jour portera sur leur statut particulier, le paiement imminent des arriérés de primes et la formation à l’Ecole de préparation aux carrières administratives (EPCA).
Il faut par ailleurs noter que les agents de cette administration, qui est une des mamelles des finances publiques, n’ont pas perçu leurs primes depuis plus de 6 mois. Une situation qui précarise bon nombre d’entre eux et qui aujourd’hui amène leurs syndicats à monter au créneau.
Stéphane Billé
Vous avez effectué une visite dans les compagnies minières basées dans le Haut-Ogooue avec le Premier ministre, il y a quelques semaines. Quel était l’objectif de cette descente sur le terrain ?
Avant de développer votre question, je voudrais rappeler que le Premier ministre s’est rendu à Owendo, pour visiter les ports minéraliers qui sont des infrastructures nouvelles et qui vont accélérer les cadences d’exportation de nos minerais. Le secteur minier ne peut mieux prospérer que si les capacités d’exportation sont disponibles. C’est le cas de rendre hommage à cet investisseur pour la réalisation de ce port minéralier en partenariat public-privé, et qui va permettre de recevoir l’ensemble des productions minières du sud du Gabon.
Pour ce qui est de la descente à Moanda, le Premier ministre a tenu à mettre son doigt sur la réalité du cluster minier Moanda-Franceville qui est en développement en ce moment. Le cluster minier Moanda-Franceville comprend le développement et l’intensification de la production de manganèse de Moanda et la découverte de nouveaux sites miniers du côté de Franceville. Nous avons également rencontré l’ensemble des opérateurs de la filière afin de toucher du doigt les réalités du secteur, les projets développés par les opérateurs et les perspectives. Et nous nous sommes réjouis dans le cadre de Noga Mining, qu’il y ait un nouvel opérateur qui est en train de s’installer dans le Haut-Ogooue avec une capacité de production actuelle de 300 000 tonnes de manganèse par an, qui viennent s’ajouter à ce qui se fait déjà. L’entreprise Noga Mining dans sa perspective de développement, envisage d’implanter une usine qui va développer près de 2 millions de tonnes de manganèse par an qui vont s’ajouter à la production actuelle du Gabon et consolider la position de leader de notre pays dans les exportations de manganèse.
On parle ces derniers temps de la relance de l’économie nationale. S’agissant de votre département ministériel, en quoi consiste sa stratégie pour contribuer à ce programme gouvernemental ?
Le secteur minier a sa partition à jouer dans le cadre de la relance de notre économie. Et notre stratégie vise à attirer des investissements directs étrangers. Ce qu’il faut rappeler c’est que le Gabon regorge de ressources minérales, mais qui n’ont pas été suffisamment valorisées. Tous les investissements miniers que nous avons reçus jusqu’à cette date, n’ont pas permis de déceler l’ensemble des ressources minérales dont regorge notre pays. Donc l’une des missions que nous avons reçues, c’est de renforcer l’inventaire des ressources minières susceptibles d’être développées par des opérateurs économiques, mais aussi d’en faire la promotion.
Vous parlez très souvent d’attractivité en quoi consiste-t-elle effectivement ?
L’attractivité, c’est d’abord connaître notre ressource, savoir ce que nous avons pour pouvoir la faire connaître et attirer des investissements directs étrangers. Ceci ne s’adresse pas seulement aux investisseurs étrangers, mais également aux Gabonais, soucieux de se lancer en affaires dans les métiers de la mine. L’attractivité concerne également l’allègement des procédures administratives, un assouplissement des mesures dans la transparence afin de pouvoir rassurer la plupart des opérateurs du secteur pour qu’ils viennent au Gabon.
L’objectif vise à vulgariser l’économie minière et les métiers de la mine. Parce que beaucoup pensent que la mine nécessite de gros investissements. Mais elle peut également intéresser de petits opérateurs intéressés à valoriser nos ressources qui sont de l’or, du fer, du manganèse parce qu’il y a encore des carrières de manganèse à ouvrir, des carrières de cobalt et bien d’autres ressources qui s’offrent à la fois aux investissements directs étrangers et aux opérateurs locaux.
Comment s’articule le développement du secteur minier au Gabon aujourd’hui ?
Le développement du secteur minier se fait sous l’autorité du président de la République qui croit fermement, à l’instar de ce que les autres pays ont réalisé, que les mines gabonaises sont capables d’apporter énormément de bien-être aux populations gabonaises. Je parle de la contribution au niveau du budget de l’Etat, de la contribution pour le bien-être, de la contribution à la croissance inclusive, donc dans les périmètres où se développent ces mines. Les mines apportent une contribution au PIB qui tourne autour de 2%. L’objectif à moyen terme est de la porter à plus de 5% et de l’accroître parce que le Plan stratégique Gabon émergent attend que les mines apportent une contribution plus importante à l’horizon 2025.
Les mines sont une opportunité pour tous les Gabonais, parce que le chef de l’Etat y croit et il a dressé des instruments clairs et fixé des objectifs à atteindre. C’est également l’opportunité pour attirer des investissements directs étrangers parce qu’au regard de notre relief, de notre climat, de l’étendue et de l’absence de certaines infrastructures, cela s’adresse à des investisseurs directs étrangers et nous avons surtout des ressources stratégiques abondantes qui peuvent intéresser des investisseurs directs étrangers. Ce sont également des opportunités de création d’emplois et de carrière pour nos jeunes compatriotes qui vont sortir de l’Ecole des mines et de métallurgie de Moanda et qui s’adressent également aux miniers, aux géologues et à un éventail de cadres gabonais qui doivent venir nous rejoindre dans le processus de valorisation de la mine.
Dans cet environnement, quelle est la valeur ajoutée de la société équatoriale des mines ?
La société équatoriale des mines joue un rôle central dans le développement du secteur minier dans notre pays. Elle a une valeur stratégique. L’Etat a besoin d’un opérateur pour porter ses parts dans les entreprises qui opèrent dans le secteur au Gabon, et c’est donc le rôle de cette société de représenter l’Etat dans le capital de ces structures à l’instar de la Comilog et bien d’autres, de détenir ses parts et de les rentabiliser.
On a l’impression qu’elle n’est pas très visible sur le terrain et dans le paysage minier…
Aujourd’hui, la société équatoriale des mines, bien qu’elle ait été mise en place en 2012, présente un bilan qui n’est pas suffisamment visible par tous les acteurs et les citoyens, parce qu’elle n’a pas reçu toutes les diligences que doit lui concéder l’Etat et dont elle a besoin pour son développement. Notre mission aujourd’hui vise à réunir toutes les conditions techniques, les ressources humaines et financières pour permettre à cette société de jouer ce rôle de pendant des opérateurs miniers.
L’une des décisions que vous avez prises dans votre département ministériel c’est l’interdiction de l’exploitation illicite des granulats, des sables de carrière. Où en est-on ?
L’interdiction de l’exploitation des granulats dans le nord de Libreville et des carrières illicites fait justement partie des mesures que nous avons prises à notre arrivée. C’est-à-dire que nous avons des opérateurs qui exploitent de manière illicite des carrières de sable, de gravier, ou qui obtiennent des autorisations illicites pour creuser du sable dans le nord de la capitale, qui déplacent des pierres sans autorisation préalable de l’Etat. Et nous luttons contre ces exploitations illicites parce qu’il faut que les gens sachent que l’économie minière doit être citoyenne. C’est-à-dire que les acteurs qui sont concernés par l’exploitation des ressources minières doivent être citoyens : respecter la loi, respecter l’environnement, respecter le cadre dans lequel ils exercent ces activités minières.
L’interdiction visait quoi exactement ?
Nous avons pris des mesures de suspension de certaines carrières pour nous permettre de mener un audit en interne pour identifier les faiblesses au niveau du dispositif et nous avons commencé à rédiger un certain nombre de procédures qui sont en expérimentation, et voir comment les opérateurs réagissent à ces procédures. L’objectif est simple : exploiter la terre du Gabon, qu’il s’agisse du caillou ou du sable, doit obéir à un cadre. Celui-ci tient au cahier des charges conçu par les autorités et qu’il faut respecter. Qu’il s’agisse d’un exploitant dans le régime des mines ou dans le régime des carrières, l’objectif c’est de faire respecter le cadre. Et ce cadre va de plus en plus être exigible dès lors que nous attendons des mines une contribution beaucoup plus forte dans le produit intérieur brut, une contribution plus forte au niveau de la relance économique, une contribution plus forte en termes de créations d’emplois, en termes d’investissements, et de bien-être des populations.
L’autre disposition qui va être ajoutée, c’est celle qui va consister à intensifier les contrôles pour que les opérateurs économiques que nous avons, qu’ils soient gabonais ou des frères qui viennent d’autres pays pour renforcer la force de travail, respectent le code minier, les dispositions réglementaires, sociales et sociétales dont il est de notre responsabilité de veiller.
Auxence Mengue (avec la presse locale)
L’ancien modèle de TVA unique, appliqué au Gabon il y a quelques années, est en passe de refaire surface. La direction générale des Impôts justifie ce rétropédalage par les insuccès et les insuffisances de l’actuel système qui fractionne le régime d’imposition des opérateurs économiques par filière.
Yannick Mokanda, directeur général adjoint des Impôts, explique que cette politique publique menée pendant plusieurs exercices pose quelques problèmes notamment au niveau de la garantie de la fluidité de la TVA.
En plus de cette préoccupation, les résultats escomptés n’ont pas suivi et l’on enregistre aujourd’hui des performances bien en deçà des objectifs fixés à l’administration fiscale. La direction générale des impôts plafonne le rendement de cette politique à 300 milliards de Fcfa, à ce jour.
Du coup, l’on questionne les résultats des réformes engagées au sein de cette administration. En effet, les ajustements du taux imposable aux denrées de première nécessité qui ont perdu 5% de leur valeur et du revenu des personnes physiques qui a subi une décote de 15%, n’ont pas eu d’impact sur les recettes fiscales. Car, pour les Impôts, ces efforts réalisés par l’Etat avaient pour objectif à terme, d’augmenter le rendement fiscal.
C’est pourquoi l’on penche pour un retour à l’ancien système d’imposition qui préconisait un taux unique de la TVA à 18%, au lieu du système mobile actuel, afin de dynamiser les performances de l’administration fiscale.
Auxence Mengue