En marge de la tenue à Libreville de la conférence internationale sur la réduction des conflits homme-faune et l’amélioration de la coexistence entre les communautés et la population des pachydermes, sous l’égide du gouvernement et du Global Wildlife Program (GWP), l’institution de Bretton Woods a annoncé le lancement d’un fonds de 9,5 milliards de Fcfa afin d’assurer la protection des éléphants.
«Cette problématique complexe menace sérieusement la survie de nombreuses espèces en danger ainsi que la sécurité et la durabilité des moyens de subsistance des communautés en Afrique et en Asie», peut-on lire dans le communiqué.
Le financement qui profitera d’abord au parc national de la Lope dans le centre du pays, permettra d’explorer des stratégies et des innovations pour réduire les conflits qui opposent les communautés riveraines aux populations animales.
Pour la Banque mondiale, «ces mesures sont primordiales pour l’avenir des éléphants des forêts d’Afrique centrale et pour dynamiser l’économie rurale du Gabon». Les forêts couvrent 88% du pays et constituent les derniers refuges des éléphants de forêt, qui disparaissent au rythme inquiétant d’environ 9% par an à cause du braconnage.
«Face aux menaces constantes des braconniers, les éléphants migrent vers le sud et entrent en conflit avec les communautés villageoises», fait observer Claudia Sobrevila, responsable de programme du GWP.
Auxence Mengue
C’est la principale nouvelle qui a sanctionné la visite d’Emile Ouosso (photo), ministre congolais du Travail et de la sécurité sociale à Libreville du 2 au 4 avril. «Je suis venu pour m’inspirer de la volonté et du volontarisme [gabonais] pour aller mettre en place l’assurance maladie au Congo», explique le ministre.
En fait, dans les semaines à venir, le ministère du Travail et de la sécurité sociale du Congo et la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), en vue de la mise à la disposition de cette facilité aux populations congolaises, vont signer un accord-cadre de partenariat technique opérationnel.
Cet accord donnera lieu à la venue au Gabon de nombreux cadres de ce département ministériel afin de suivre une formation étalée sur plusieurs mois à la CNAMGS dans les différents domaines de l’assurance maladie.
«Le Gabon est en train de développer un modèle d’assurance sociale en ce qui concerne la maladie. Un modèle qui aujourd’hui, je pense, est un référentiel en Afrique centrale», explique le ministre.
Le choix du modèle gabonais fait suite à l’envoi en mission de plusieurs délégations au Rwanda, en France et au Gabon. Ces missions avaient pour objectif de repérer l’expérience la plus aboutie et la mieux adaptée aux réalités congolaises. «Ici ça fonctionne avec beaucoup plus de bonheur et moins de problèmes», lance soulagé, Emile Ouosso.
Auxence Mengue
La Bourse des Valeurs Mobilière d’Afrique Centrale basé à Libreville au Gabon, a accueilli mardi 4 avril 2017, les titres de l’emprunt obligataire émis en monnaie locale (FCFA) en 2016 par la République du Congo avec un taux de 6,5% et pour une maturité de 5 ans.
L’opération une première pour le pays, avait été lancée dans un contexte où la note donnée à par Standard & Poor’s à ce pays pétrolier et minier d’Afrique centrale avait atteint la limite du défaut. Elle a pourtant été sursouscrite à hauteur de 128%, poussant l’émetteur à offrir des titres pour 192,3 milliards de FCFA, contre 150 milliards de FCFA initialement émis.
« Cette toute première expérience témoigne de la bonne qualité de la signature de l’Etat du Congo… cet emprunt a permis à L’Etat du Congo de se placer dans une nouvelle dynamique à l’image des autres pays de la sous-région » a fait savoir le ministre Congolais des finances, du Budget et du Portefeuille public, Calixte Nganongo, au moment de cette introduction en bourse.
La BVMAC compte pour l’heure 8 titres obligataires et un titre action. L’emprunt du Congo viendra donc renforcer ce compartiment obligataire, pour lequel le marché financier, basé au Gabon s’est positionné en leader dans la sous-région
La junior pétrolière Maurel & Prom désormais détenue par l'indonésien Pertamina, qui a accusé une perte nette de 50 millions d'euros l'an dernier, et de 95 millions d’euros en 2015, présente de meilleurs résultats en 2016, selon un communiqué de l’entreprise publié ce 03 mars 2017.
Maurel et Prom, confronté à un marché pétrolier dégradé en raison de la dégringolade des cours de l'or noir, a vu son chiffre d'affaires progresser de 15% à 317 millions d'euros sur la période, le dynamisme de la production ayant permis de contrebalancer la baisse des prix.
La production totale (Gabon et Tanzanie), s'est élevée à 25 202 barils par jour sur 2016 contre 18 367 b/j sur la même période en 2015, soit une hausse de 37%.
La marge de l'excédent brut d'exploitation, qui a grimpé de 39% à 44% a été soutenue par l’amélioration du niveau de production et la maîtrise des charges fixes.
Le résultat opérationnel s’est ainsi révélé positif de 17 millions après -25 millions un an plus tôt.
En février de cette année, la production du groupe au Gabon, sa principale zone d'extraction, a été perturbée par un mouvement de grève lancée par un syndicat local (ONEP) et elle n'a pas « encore retrouvé son niveau optimal », a indiqué le groupe.
A la suite de l'OPA, qui a permis au groupe indonésien de détenir 72,65 % du capital de Maurel & Prom, le nouvel actionnaire majoritaire assure que cette opération s'inscrit dans une stratégie de développement hors de son marché domestique, notamment par l'acquisition d'actifs d'exploration et production sur le continent africain.
Cependant, Maurel & Prom poursuit ses activités tout en constituant une plateforme de développement de la stratégie internationale des activités amont de Pertamina. Ses actions restent cotées sur Euronext Paris, et leur flottant s'établit à environ 25 %.
Stéphane Billé
Une délégation d’investisseurs émiratis, accompagnée par son altesse royale le prince Abdoullah Ahmed Bin Dasmal, a eu des échanges avec le ministre des Mines, Christian Magnagna, concernant leur intérêt pour secteur minier gabonais.
Entre autres sujets débattus par les deux parties, la recherche d’informations sur le secteur minier gabonais, notamment les différents projets, les ressources à développer, les réserves dans certains domaines.
Un panorama d’informations qui devrait les aider à prendre une décision pour d’éventuels investissements à réaliser dans les domaines de la recherche et de l’exploitation des minerais de fer et d’or mais aussi d’autres substances, conformément à la législation minière.
Auxence Mengue
Pour résoudre la carence des compétences qui font défaut à l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), cette structure a conclu le 3 avril 2017 un protocole d’accord avec l’Agence universitaire de la Francophonie afin de renforcer les capacités de ses ressources humaines.
«La formation continue ou en alternance doit préparer les hommes et les femmes aux emplois de demain, car le secteur de l’économie numérique est en perpétuelle évolution et appelle chaque jour aux nouveau métiers », explique Alex Bernard Bongo Ondimba, directeur général de l’ANINF.
L’accord conclu avec l’AUF fait partie de la stratégie nationale de cette institution universitaire transnationale. Etalée sur quatre ans, celle-ci vise l’amélioration de la qualité de l’enseignement, la recherche et la gouvernance universitaire et à assurer l’employabilité et l’insertion des jeunes.
L’autre objectif poursuivi par cette stratégie et de définir du rôle de l’enseignement supérieur et positionner la recherche au centre du développement local et global des sociétés.
Plusieurs établissements d’enseignement supérieur du Gabon, notamment l’université Omar Bongo, le centre national de la recherche scientifique et technique, l’Ecole normale supérieure ou encore l’institut africain d’informatique (IAI), bénéficieront des retombées de cet accord.
Auxence Mengue
Sylvie Dossou, représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon a exposé les intentions de son institution au ministre gabonais des PME, Biendi Maganga Moussavou.
En vue d’assurer un développement durable de l’entreprenariat, l’institution de Bretton Woods a mis en place un programme d’un montant de 18 millions de dollars qui vise à améliorer le climat des affaires dans certains pays.
«La Banque mondiale développe actuellement un programme dans ce sens et nous voulons intégrer les priorités du ministre dans celui-ci», assure Sylvie Dossou.
Mais pour y parvenir, les responsables de la banque s’enquièrent au préalable de la stratégie de développement des PME mise en place par les autorités locales. Selon le ministre, celle-ci, outre les assurances qu’elle s’engage à apporter aux entrepreneurs et aux bailleurs de fonds, vise à garantir un réel accès aux financements des projets développés par les promoteurs grâce à la mise en place d’un fonds de garantie et d’un fonds d’action sociale.
Ces bonnes intentions ne suffisent cependant pas à produire les résultats attendus par les chefs d’entreprises et surtout les promoteurs de PME. Il faut en plus de cela améliorer le climat des affaires au Gabon en allégeant les lourdeurs administratives.
La question de l’amélioration du climat et de l’adoption des réformes qui vont permettre d’aller plus vite dans ce sens sont, d’après la représentante résidente de la Banque mondiale, au centre des échanges entre les responsables de l’institution et les autorités gabonaises.
Car, souligne Sylvie Dossou, «nous connaissons les lourdeurs administratives qu’il faut lever pour faire avancer les choses dans le sens souhaité par les deux parties».
Auxence Mengue
Le nouveau site internet de la Fondation BGFIBank (www.Fondation-BGFIBank.com) est opérationnel, indique un communiqué émanant cette entreprise. Conçue pour l’ensemble de ses publics et partenaires dans un principe de transparence, cette nouvelle plateforme qui se veut à la fois, dynamique et évolutif en même temps, s’appuie sur les dernières technologies en la matière, poursuit le dit communiqué.
Selon l’administration de la fondation, «ce projet qui voit le jour aujourd’hui s’inscrit dans la volonté de la fondation de valoriser encore plus la diversité des partenariats et des projets mis en œuvre au bénéfice des communautés d'accueil, dans l'ensemble des pays d'implantation du Groupe BGFIBank».
www.Fondation-BGFIBank.com propose une organisation de l’information axée sur ses activités. Une place de choix a également été accordée à la reconnaissance des partenaires engagés aux côtés de la Fondation dans cette plateforme. «Nous sommes heureux de mettre à la disposition du grand public et de l’ensemble de nos partenaires un site internet qui reflète la prise en compte de notre responsabilité sociale et notre engagement continu dans le développement social de nos pays d'implantation. Il est d’une grande importance pour notre fondation d’assurer la diffusion de ses multiples initiatives tout en reconnaissant le travail des nombreux partenaires gravitant dans la sphère de notre organisation.», souligne Henri Claude OYIMA, Président de la Fondation BGFIBank.
Stéphane Billé
Shell Gabon, en partenariat avec le ministère du Pétrole et des Hydrocarbures, à travers un financement de la Provision pour les investissements diversifiés et la Provision pour investissements dans les hydrocarbures (PID/PIH), viennent de réaliser la route Loubomo-Mougagara.
D’une longueur de 53 kilomètres, ce chantier qui inclut un pont en béton d’une longueur de 55m sur le fleuve Boumé-Boumé, est l’un des plus grands projets de construction de ces dix dernières années, dans les départements de Ndougou et de la Basse Banio, indiquait la direction de Shell Gabon en 2012 lors de la phase des études.
Cet investissement de 31 milliards de FCFA avait pour objectif principal, d’apporter une solution pérenne aux difficultés d’accès à la localité de Gamba et ses environs mais également d’en impulser le développement social et économique.
Cette infrastructure dont la construction s’est effectuée sous la coordination de l’Agence allemande de coopération au développement (GIZ), se connecte au réseau routier national, entre Mayumba et Tchibanga, à partir de Loubomo.
Par ailleurs, la construction de cette route a déjà engendré une augmentation de 280% du trafic routier avec comme corollaire, une réduction du coût de transport, un accroissement de 63% du volume de marchandises et une nette diminution du coût de certains produits de première nécessité ( de – 8 à -23%).
A propos du mécanisme PID-PIH
Le Gabon a déjà mis en place plusieurs mesures visant à exploiter les recettes pétrolières pour atteindre ses objectifs de développement économique. Depuis 1975, les compagnies pétrolières peuvent verser une partie des impôts sur les bénéfices dus dans des fonds de développement, tels que la Provision pour investissements diversifiés (PID), fonds public destiné à des projets de développement économique, et la Provision pour les investissements dans les hydrocarbures (PIH), qui finance des investissements liés au développement du secteur pétrolier et gazier.
Le mécanisme PID-PIH a récemment servi à financer la rénovation de la piste d’atterrissage de l’aéroport international de Port-Gentil, principale liaison aérienne de la capitale pétrolière du pays, ainsi que la construction de nouvelles routes vers la ville de Gamba – deux améliorations infrastructurelles majeures pour ces régions productrices de pétrole.
Stéphane Billé
Le Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (Ceeac), Ahmad Allam-Mi (photo), a reçu le 30 mars à Libreville, l'ancien directeur du Bureau international des ressources animales de l'Union africaine (UA-Bira), Modibo Traore, en sa qualité de consultant pour la réalisation du processus d'opérationnalisation du Centre régional de santé animale de l'Afrique Centrale (Crsa-AC).
S'agissant de la domiciliation du Centre, Ahmad Allam-Mi a appuyé l'idée de transformer les locaux de la Commission économique du bétail, de la viande et des ressources halieutiques en siège du Centre régional de santé animale de l'Afrique centrale (Cebevirha). « A la lumière de la rationalisation en cours entre la Ceeac et la Cemac, l'utilisation par la Ceeac du siège de la Cebevirha ne serait qu'un atout puisqu'elle permettrait d'élargir l'activité aux quatre autres membres non Cemac de la Ceeac, à savoir: l'Angola, la RD Congo, Sao Tome & Principe et le Rwanda », a indiqué Ahmad Allam-Mi.
C'est le Tchad qui abritera ledit Centre. Et pour montrer sa bonne volonté, Ndjamena a promis d'offrir toutes les commodités et tous les avantages aux futurs responsables du Crsa-AC.
S.A