Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

A la suite des incidents malheureux, enregistrés récemment à Orabank, entre la justice, les forces de sécurité et les responsables de cette banque, le ministre d’Etat en charge de la Communication, Alain Claude Bilie-By-Nze, s’exprimant sur cet incident, à la faveur de sa traditionnelle conférence de presse, a indiqué que le gouvernement condamne avec force les violences commises à cette occasion.

Il a ainsi affirmé qu’en attendant l’aboutissement de l’enquête, plusieurs mesures ont été prises. Le ministre de l’intérieur, Lambert Noël Matha a décidé de la «suspension de fonction du directeur de la sécurité publique de la préfecture de police de Libreville, de la suspension du commandant de compagnie, du chef de déclaration de même que la mise aux arrêts des agents de police commis ce jour-là».

Un peu plus tôt en matinée, un communiqué du ministre de la Justice a indiqué que «ces actes tombent sous le coup des dispositions de l’article 139 du code pénal et entraînent par la même occasion, à l’encontre de l’huissier, une faute disciplinaire au sens de la loi».

Stéphane Billé

Malgré un fort potentiel en matière touristique, la destination Gabon, que certains appellent « le dernier paradis » est encore inexploitée. Elle est inconnue des grandes agences émettrices, et seul les initiés s’y rendent pour des « voyages insolites », indique-t-on. Autrement dit, la part du Gabon dans le tourisme mondial est insignifiante au regard de sa dimension géographique et de ses richesses, notamment écotouristiques. D’une surface de 267 000 km carré, le Gabon est recouvert à 80% de forêts équatoriales.

Le pays compte treize parcs nationaux protégés qui regorgent d’une faune et d’une flore sauvages sur 3 millions d’hectares. Les éléphants, panthères, buffles, chimpanzés, gorilles et oiseaux sont autant d’attractions à faire valoir. Ils vivent dans un écosystème naturel préservé de l’homme.

Malheureusement, l’industrie touristique gabonaise ne représente que moins de 3% du PIB et fait travailler 11 500 personnes. Le nombre d’arrivées touristiques au Gabon est estimé à plus de 200 000, mais le nombre de vrais touristes internationaux d’agrément ne dépasse pas 60 000.

Pourtant, l’industrie du tourisme étant une activité à haute intensité de main d’œuvre, elle peut contribuer à une croissance significative des opportunités d’emploi au Gabon. Pour ce faire, le bon fonctionnement des services publics et des infrastructures de transport sont des éléments nécessaires, sans oublier la promotion. Pour booster le secteur, le Gabon et l’Afrique du Sud s’acheminent vers une coopération touristique plus dynamique. Une option que certains observateurs estiment salutaire pour le Gabon. A savoir que le pays de Mandela accueille chaque année près de 10 millions de touristes et le secteur y est devenu une industrie bien organisée.

Stéphane Billé

L’ONG gabonaise pour l'éducation des jeunes, baptisé « JA Gabon » et l’Association internationale 35<35 ont procédé, il y a quelques jours à Libreville, au lancement de la 2ème édition des prix Jeunesse de la Francophonie qui récompensent des jeunes francophones âgés de 18 à 35 ans ayant à leur actif des réalisations exceptionnelles dans leurs communautés.

Au cours de cette rencontre, Pierre Nahoa, commissaire général du concours a édifié l’assistance sur les tenants et les aboutissants du concours dont l’appel à candidature a démarré depuis le 3 mars et prendra fin le 6 mai prochain. « Ce qui est important pour nous c’est l’impact de ce que vous avez dans votre communauté. Vous n’avez pas besoin d’avoir un certain impact en Côte d’ivoire ou au Burkina. Avoir un impact dans votre communauté locale est pour nous déjà suffisant. Nous avons un jury qui est outillé pour savoir si votre initiative a l’impact que nous recherchons pour vous accorder ce prix», a indiqué Pierre Nahoa.

Aussi, au cours de cette cérémonie, Aubin Ngoua, gérant de la startup Solar Box Gabon, lauréat gabonais de la 1ère édition, a partagé son expérience et a présenté ses produits qui sont aujourd'hui commercialisés. « Ce prix m’a permis d’être plus visible, plus médiatisé via les pages Facebook, via les sites internet et les interviews. On bénéficie vraiment d’une visibilité qui est accrue. Nous sommes en réseau avec des personnes à l’étranger. Aujourd’hui une société comme Solar Box Gabon peut s’implanter au Sénégal, au Cameroun ou en Côte d’Ivoire parce que nous connaissons des gens qui sont sur place. », a rassuré Aubin Ngoua aux startuppers présents.

Pour cette 2e édition de nouveaux prix seront décernés : «Jeune Francophone de l’Année»; «Interprétation Cinéma», «Musique», «Personnalité Radio, TV ou Internet». Les lauréats bénéficieront d’un accompagnement plus soutenu pour leurs projets.

S.A

Dans le cadre de l’organisation de la 3ème édition du prix « African Entrepreneurship Award » (AEA), une mission de la Bmce Bank of Africa vient de séjourner à Libreville.

Les émissaires du groupe marocain, tous membres du comité exécutif de l’AEA, ont échangé avec les porteurs de projets sur les contours de ce prix à l’Espace PME de Libreville.

Au cours de cette rencontre, Biendi Maganga Moussavou, le ministre des PME chargé de l’entreprenariat national est venu encourager la participation des jeunes créateurs d’entreprises gabonais. « J’invite les jeunes entrepreneurs à prendre part à ce concours, à porter haut les couleurs du pays parce que je crois en la créativité et à la pertinence des produits qui sont développés au Gabon. Mais aussi à la pertinence des idées d’entreprises que je rencontre tous les jours dans les salons auxquels nous prenons part. Il faut que nos entrepreneurs aillent vers l’extérieur pour compétir avec les entrepreneurs internationaux. Ce qui leur permettra soit de s’améliorer ou juger la qualité de leur projet en vue d’affronter cette concurrence internationale», a déclaré Biendi Maganga Moussavou.

Le prix de l’entrepreneuriat africain a pour objectif d’encourager les entrepreneurs à soumettre des projets qui ont un impact positif réel et durable sur l’environnement. « Il faut s’inscrire sur le site, remplir le formulaire du projet. Etre africain, résident en Afrique ou à l’étranger, mais le projet doit être pour l’Afrique ; pour résoudre une problématique sociale. Depuis trois jours que nous sommes là, 25 entrepreneurs gabonais se sont déjà inscrits dans l’agro-alimentaire, dans le bois et dans l’énergie», a indiqué pour sa part, Adil Lahbichi, l’un des émissaires de la Bmce.

Le comité exécutif de l'AEA a indiqué qu'il recherche également des mentors-bénévoles gabonais pour encadrer les projets du 17 février au 28 avril 2017. L’inscription se fait en ligne sur le site créé pour l'évènement. La cérémonie de remise des prix se tiendra en décembre prochain à Casablanca, au Maroc.

Sylvain Andzongo

Les étudiants des universités et grandes écoles du Gabon bénéficient désormais de la gratuité des soins dans leurs établissements respectifs. L’infirmerie de l’université Omar Bongo de Libreville a, pour la circonstance, subi quelques travaux qui l’ont transformée en véritable centre médical où l’on retrouve des spécialités telles que la gynécologie, la médecine générale, l’ophtalmologie ou encore la dermatologie.

D’après les responsables de l’université, interrogés par la presse locale, c’est le Centre national des œuvres universitaires (Cnou) qui assure la prise en charge des frais.

Fruit d’un partenariat entre la Caisse nationale d’assurance maladie et garantie sociale (CNAMGS) et le Cnou, les bénéficiaires doivent cependant produire leur carte d’étudiant ainsi que le récépissé d’enrôlement à la CNAMGS pour accéder à ces soins.

Pour la gratuité des médicaments, l’intégration de l’Office pharmaceutique national dans ce partenariat apporte plus de fluidité dans la mise en œuvre de cette initiative qui profitera également aux populations riveraines de ces établissements supérieurs publics.

«Les populations environnantes par contre, ne bénéficieront pas de la gratuité comme les étudiants. La gratuité ne concerne que les étudiants régulièrement inscrits, les autres paieront les tarifs normaux», explique un responsable universitaire.

Auxence Mengue

A l’occasion de la journée mondiale des consommateurs, consacrée au numérique cette année, le ministre de l’Economie a tenu à rappeler aux opérateurs de ce secteur, au Gabon, leurs devoirs vis-à-vis du grand public qui constitue leur clientèle.

D’après Régis Immongault (photo), les compagnies de télécommunications devraient assurer et garantir les huit droits fondamentaux que sont la satisfaction des besoins de base, la sécurité, l’information, la multitude de choix, l’écoute, la réparation en cas de désagrément, l’éducation des consommateurs et un environnement sain.

Car, rappelle-t-il, «les technologies de l’information et de la communication doivent être au service de chaque citoyen. Leur développement doit s’opérer dans le cadre de la coopération internationale, dans la limite des accords en vigueur. Elles ne doivent porter atteinte, ni à l’identité humaine, ni aux droits de l’Homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques».

« J’exhorte toutes les administrations, les professionnels et les associations des consommateurs à œuvrer pour le respect des obligations réglementaire, administrative et technique des produits et services offerts ou utilisés dans le domaine des technologies de l’information et de la communication », a laissé entendre le ministre.

Revenant sur les défis et opportunités qu’offre le numérique, le ministre de l’Economie demande l’adoption des mesures juridiques et administratives permettant aux consommateurs d’obtenir réparation par des procédures officielles, rapides et équitables.

Le nouveau gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), Abbas Mahamat Tolli a été reçu en audience ce jeudi 16 mars par le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba.

Selon le communiqué parvenu à notre rédaction, au cours de cette première rencontre avec le chef de l’Etat gabonais, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli qui s’apprête à prendre officiellement ses fonctions au sein de cet établissement public regroupant les six Etats membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, a tenu à recueillir les conseils et les orientations du président de la République, Ali Bongo Ondimba.

Par ailleurs, poursuit ledit communiqué, Ali Bongo Ondimba et son hôte ont échangé leurs points de vue sur la conjoncture économique de la sous-région et sur les projets de développement impulsés dans notre pays par le chef de l’Etat.

Stéphane Billé

Le contentieux judiciaire entre l’établissement bancaire Orabank Gabon et la société Sogad BTP était à l’ordre du jour, ce mercredi 15 mars, au cours des échanges entre le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet et les responsables de cette institution bancaire.

Conduite par le ministre des PME et de l’Entreprenariat National, Biendi Maganga Moussavou, ancien DGA de cette structure bancaire, la délégation comprenait le Président du conseil d’administration, Hilaire Adiahenot, le Directeur général, Guy Martial Awona et l’avocat de l’entreprise.

Le contentieux porte sur un dossier de « financement infructueux » qui fait l’objet d’un recours en appel, portant sur le « versement de dommages et intérêts », en raison du préjudice moral qu’aurait subi la Sogad BTP.

Pour sa part, le Premier ministre a marqué son soutien à l’établissement bancaire et réitéré le principe du respect de l’Etat de Droit et de l’indépendance de la justice.

Il a également exhorté Orabank de rassurer sa clientèle, rappelant que le gouvernement accorde une importance capitale à la contribution des investisseurs privés dans le financement de l’économie nationale.

Stéphane Billé

Malgré les difficultés d’ordre budgétaires qu’elle traverse actuellement, la Poste S.A vient de procéder à la reprise des activités de son service imprimerie.

Cette opération, indique-t-on du côté de la Direction générale de la Poste S.A, procède du souci de cette administration d'optimiser les sources de revenus du groupe à travers la diversification des activités. La réhabilitation de cette structure qui s’est traduite par le rééquipement en machines, traduit la volonté des administrateurs de promouvoir la qualité du travail, le respect des délais ainsi que la culture de la performance dans le rendu des prestations.

Sans pour autant faire fi de la rude concurrence qui a actuellement cours dans ce secteur, les responsables de cette unité se veulent confiants quant à leur nouveau dispositif. Ils mettent en relief la qualité de leur nouveau matériel ainsi que la bonne dynamique de travail qui y prévaut désormais. Car, indiquent-ils «Le caractère typo-offset de notre imprimerie fait d'elle une concurrente non négligeable sur le marché. Quant à l'équipe actuelle, composée de douze agents, dont un manager général, un trésorier, un commercial un responsable technique, un responsable infographie, elle se veut très compétitive».

La réhabilitation de ce service a ainsi permis au personnel ainsi qu’à certains usagers présents, de saluer la vision novatrice impulsée par le PDG Mickaël Adande, qui entend muer ce service en mode numérique, avec un système CTP (Computer to Play), qui ira de l'ordinateur, à l'impression directe.

Stéphane Billé 

Selon un communiqué de l’agence de notation Fitch publié par Reuters le 15 mars, les programmes économiques proposés actuellement par le Fonds monétaire international (FMI) pourraient atténuer le manque à gagner provoquée par la baisse des recettes pétrolières subies par certains pays de la Cemac. Fitch cite nommément le Cameroun (B/Stable), la République du Congo (CCC) et le Gabon (B +/Négative).

L’étendue des retombées des programmes FMI, selon l’agence de notation, dépendrait de la capacité de mise en œuvre des autorités desdits pays. Bien plus, le financement qu'apporterait le Fonds monétaire réduirait les risques d'écarts de financement externe et aiderait à reconstituer des réserves de devise étrangère.

Mieux, l'aide technique du Fonds pourrait renforcer la capacité institutionnelle de ces Etats pour promulguer des réformes. L'impact des programmes pour reconstruire les amortisseurs des chocs externes dépendrait en partie de la manière avec laquelle les pays membres de la Cemac, y compris la Guinée équatoriale (non évaluée par Fitch), réussiraient à adresser leurs déséquilibres macro-économiques pour renverser la chute collective dans réserves logées à la banque centrale régionale, indique l’agence Fitch.

D'après les projections de l'agence financière, les prévisions fiscales montrent que le déficit de trésorerie budgétaire du Gabon pourrait atteindre une moyenne moins de 3 % du PIB (produit intérieur brut) en 2017 et 2018, moins que le taux de 4,4 % en 2016. Le déficit du Cameroun, lui, va légèrement diminuer à une moyenne 5,1 % au cours de la même période contre 5,4 % en 2016.

Le Congo aura un déficit d’une moyenne de 1,8 % en 2017 contre 9,1 % l'année précédente. Mais, note Fitch, si les programmes FMI sont finalement adoptés, la mise en œuvre pourrait toujours être sapée par des faiblesses administratives et des contraintes sociales et politiques.

Sylvain Andzongo

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