Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le directeur général (DG) de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) du Cameroun, Alain Noël Olivier Mekulu Mvondo Akame, a transféré les charges du bureau de liaison de l’Association internationale de sécurité sociale (Aiss) pour l’Afrique centrale, dont il présidait le comité directeur depuis six ans, à son homologue de la Cnss du Gabon, Désiré Lassegue (photo).

« Conformément au mémorandum d’accord de siège passé avec l’Aiss, qui prévoit une rotation tous les trois ans de l’organisation, la Cnps du Cameroun qui a pu bénéficier d’une prolongation d’un trienium de son mandat, est ce jour, très honorée de passer le relais à la Caisse sœur du Gabon », a déclaré Alain Noël Olivier Mekulu Mvondo Akame.

Avant de présenter son bilan marqué par l’organisation de six séminaires techniques au cours du premier trienium, soit deux par an, « sur des thèmes épousant parfaitement les aspirations de nos organismes de sécurité sociale ».

Et le DG de la Cnps de poursuivre dans son discours bilan : « Le deuxième trienium aura été marqué par un surcroit d’activités. En plus de la recommandation sur l’organisation de deux séminaires techniques par an, s’est ajoutée celle d’accueillir les ateliers de l’académie de l’Aiss, l’autre plate-forme d’échanges inter-caisses, animée par des experts désignés par l’Aiss ».

Le nouveau bureau aura pour principales missions de consolider les acquis, pour qu’elle devienne à court terme, la référence en matière de plateforme d’échanges sous régionale, dans le domaine de la sécurité sociale.

S.A

La mission d’évaluation de la mesure d’interdiction d’exportation des grumes sur l’économie gabonaise conduite par la Banque mondiale a rendu ses conclusions. Celles-ci révèlent que la participation de la filière à l’économie est en constante croissance depuis six ans, sans oublier qu’elle a eu un impact sur la protection de l’environnement grâce à la réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’ordre de 69 millions de tonnes de gaz carbonique.

« Le nombre d’emplois dans l’industrie du bois a doublé, le nombre d’entreprises de transformation a augmenté, et cette interdiction d’exportation des grumes a permis d’éviter des émissions de gaz à effet de serre de l’ordre de 69 millions de tonnes de CO2 équivalent », précise Sylvie Dossou, représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon.

Ainsi, avant 2010, souligne le rapport, la consommation des industries du secteur oscillait entre 1,2 et 1,5 million de m3 de grumes par an. A ce jour, celle-ci a pratiquement doublé avec une production annuelle de 2,5 millions de m3 de bois transformé.

L’étude, dont le cahier des charges consistait également en l’identification d’objectifs réalistes, d’actions et de mesures à prendre afin d’accroître le poids de l’industrie du bois dans le PIB du pays, ressort que paradoxalement à cette embellie, la production nationale de grumes a chuté de manière drastique et que les recettes fiscales générées traditionnellement par le secteur ont connu un effondrement. Une conjoncture qui a causé des préoccupations d’approvisionnement chez certains industriels.

Au-delà, d’autres soucis viennent s’ajouter à ce tableau. L’on peut citer la baisse du prélèvement à l’hectare, la perte de technicité dans l’exploitation forestière, la chute de la formation du personnel, la déliquescence des équipements destinés à l’exploitation forestière, et l’essor de l’informel dans la filière, notamment au niveau domestique.

Auxence Mengue

 

En visite à l’usine de la société des brasseries du Gabon (Sobraga), le ministre de l’Agriculture, Yves Fernand Manfoumbi, a appelé les responsables de cette entreprise à valoriser l’alcool de canne à sucre (Musungu) et le vin de palme.

Cette interpellation du ministre fait suite à la politique du gouvernement visant à transformer localement toutes les ressources dont dispose le pays afin de créer de la valeur ajoutée dans tous les secteurs de l’économie, et de lutter contre l’invasion du marché par les produits d’importation.

Ces deux alcools, très prisés par les consommateurs gabonais, pourraient ainsi être embouteillés dans divers conditionnements afin de déboucher sur la mise en place d’un réseau de distribution et de circuits d’approvisionnement fiables, leur vulgarisation ainsi que leur exportation et la création d’un label.

Auxence Mengue

Ce jeudi 23 mars 2017, à la suite d’une descente dans les locaux de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI), les agents de la Direction générale de la recherche de la gendarmerie nationale auraient procédé à l’interpellation du Directeur général adjoint, et ancien patron du Fonds d’entretien routier de 2ème génération (FER 2) Landry Patrick Oyaya, indiquent certaines sources de cette administration.

«Des gendarmes encagoulés ont perquisitionné les bureaux et sont repartis avec le directeur général adjoint.», confient-elles. 

Selon certaines indiscrétions, cette arrestation interviendrait dans le cadre de l’opération ‘’Mamba’’. Qui aurait vent des malversations financières au sein de cet établissement à caractère industriel et commercial et dont la mission est d’assister le gouvernement dans la mise en œuvre des politiques en matière de grands travaux d’infrastructures.

Stéphane Billé

En vue d’assurer une éducation de qualité et des possibilités égales d’apprentissage à tous, les ministres en charge de l’Education étaient en concertation, ce 22 mars avec le représentant résident de l’Unesco à Libreville, Vincenzo Fazzino en vue du lancement du processus d’élaboration du Plan sectoriel de l’éducation.

De manière prospective, le Plan sectoriel de l’éducation a, entre autres objectifs : d’augmenter, améliorer et diversifier les financements dans ce secteur; de renforcer la planification sectorielle et la mise en œuvre des plans d’éducation ainsi que d’assurer la concertation efficace et inclusive sur les actions à mener et le suivi des résultats basés sur des indicateurs factuels.

D’un coût estimé à 339 500 000 FCFA, l’élaboration d’un Plan sectoriel d’éducation (PSE) offre une perspective à long terme du système éducatif du pays, à travers une série de stratégies cohérentes et réalisables.

Pour le directeur du bureau régional multisectoriel de l’Unesco, Loïtéohin Félix Ye, l’élaboration d’un Plan sectoriel d’éducation (PSE) est devenue une priorité dans de nombreux pays. Ce, du fait qu’il constitue un formidable outil de coordination des partenaires et de mobilisation de ressources supplémentaires à la fois nationales et comme extérieures.

Il est d’autant plus nécessaire, poursuit-il, parce qu’il serait « aujourd’hui un instrument indispensable aux gouvernements pour faire savoir à tous les investisseurs potentiels que leurs politiques éducatives sont crédibles, viables, et dignes d’investissement ». Avant de conclure que : «Le processus d’élaboration du PSE, entamé aujourd’hui au Gabon, sera sans aucun doute un facteur déterminant, pour l’atteinte des objectifs fixés par le gouvernement en matière d’éducation et de formation à travers le plan stratégique Gabon Emergent».

Stéphane Billé

L’ambassadeur du Royaume-Uni près le Gabon, avec résidence à Yaoundé au Cameroun, Brian Olley, a annoncé au chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, l’envoi d’un contingent de soldats par son gouvernement pour lutter contre le braconnage, rapporte la Radio nationale.

Si le nombre de soldats ainsi que la date de leur arrivée dans le pays n’ont pas été indiqués, ces militaires formeront les éco-gardes gabonais dans le but de renforcer la protection de la biodiversité, notamment des éléphants, victimes des massacres en masse perpétrés par des braconniers pour leur ivoire.

En plus de la formation des éco-gardes, le gouvernement britannique accordera également une vingtaine de bourses d’études aux étudiants gabonais en Grande-Bretagne.

Auxence Mengue

Pour assurer une éducation de qualité et garantir des possibilités d’apprentissage à tous, les ministres en charge du secteur éducatif au Gabon et l’Unesco ont lancé les travaux relatifs à l’élaboration du plan sectoriel du système éducatif du pays.

Ce document, dont le coût de réalisation est estimé à 339 millions de Fcfa, vise à augmenter, améliorer et diversifier les financements permettant un développement du secteur éducatif, renforcer la planification sectorielle et la mise en œuvre des plans, assurer la concertation efficace et inclusive des actions à mener ainsi que le suivi des résultats basés sur des indicateurs factuels.

« Dans un secteur qui constitue le socle, la matrice d’une société, nous devons nous inscrire dans une démarche globale, sortir des propositions segmentées voire parcellaires et des perceptions incantatoires. Il s’agit de penser notre système éducatif de manière synergique », martèle Denise Mekam’ne (photo), ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres.

Le directeur du bureau régional multisectoriel de l’Unesco, Loïtéohin Félix Ye, souligne que les plans sectoriels de l’éducation, devenus prioritaires dans nombre de pays, constituent de formidables leviers pour la mobilisation des financements tant en interne qu’à l’extérieur. C’est aussi un moyen de démontrer aux investisseurs que les politiques publiques en matière d’éducation sont fiables, viables, crédibles et méritent de recevoir des ressources pour leur développement.

Auxence Mengue

 

A la faveur de la Journée mondiale de l’eau, de concert avec la communauté internationale ce 22 mars, et dont le thème portait sur : ‘’Les eaux usées'’, les autorités gabonaises ont indiqué que ce service est encore largement embryonnaire au Gabon et plus qu’un enjeu sanitaire et environnemental, il constitue « une réelle préoccupation ».

Selon les analyses, il ressort que, rien que pour Libreville, près du tiers des eaux utilisées, soit 160 000 mètre cube par jour, sont rejetées dans l’environnement sous forme d’eaux usées, alors que la tendance contemporaine est à la mise en place de dispositifs intégrés et collectifs qui présentent de nombreux avantages.

Face à cette situation, avec l’appui des partenaires au développement, les pouvoirs publics se sont engagés à arrimer le pays aux standards mondiaux en matière de gestion efficiente du secteur de l’eau. Grâce notamment, à l’organisation du secteur ainsi que la réalisation des investissements nécessaires dans ce secteur.

Ainsi, à l’initiative du ministère de l’Eau et de l’Energie, le gouvernement a récemment pris acte d’un projet de politique nationale de l’eau. L’adoption de ce document ouvre, indique-on, la voie à la mise en place de la Loi portant Code de l’eau et de l’assainissement en République gabonaise. Selon les autorités, «ce cadre réglementaire constitue aujourd’hui, une panacée sur le plan international, du fait de ses incidences positive et multiformes, économique, environnementale, sanitaire, etc. Il permettra entre autres de créer un Fond de l’Eau, à même de faciliter l’autofinancement du secteur et l’assainissement, mais aussi de coordonner les actions multiformes de tous les acteurs nationaux du secteur de l’eau et de l’assainissement».

Stéphane Billé  

Les représentants des organismes et institutions onusiens présents au sein de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC) et dans la zone CEMAC (Communauté Économique et Monétaire des Etats de l'Afrique Centrale) se retrouvent à Libreville pendant deux jours à l’effet de renforcer les « capacités institutionnelles des organisations nationales et régionales en matière de prévention des crises/conflits et de consolidation de la paix en Afrique centrale ».

D’après le communiqué du bureau de l’ONU à Libreville, la réunion qui se tient du 23 au 24 mars est un moyen d’échanges et de partage d’informations sur divers sujets d’intérêt commun, afin d’aboutir à une meilleure cohérence et coordination des processus de paix dans la sous-région. Aussi le communiqué précise-t-il que « la présence des représentants des institutions concernées permettra d’avoir des discussions fécondes sur les voies et moyens de développer davantage leurs mécanismes d’intervention ».

L’on y retrouvera entre autres les coordonnateurs des systèmes des Nations Unies du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale, de Sao Tome et Principe, du Rwanda et du Tchad. Les représentants du Centre des Nations Unies pour les droits de l’Homme et la démocratie en Afrique centrale, de la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique, de l’UNESCO, l’Equipe d’appui inter-pays pour l’Afrique centrale de l’OMS, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC), le Bureau de l’ONU pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et ONU Femmes sont également présents.

Auxence Mengue

Le Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque des États de l'Afrique centrale (Beac) réuni à Yaoundé, au Cameroun le 22 mars, a indiqué que la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) connaîtra une reprise de la croissance économique réelle, avec un taux de 1,6% en 2017 contre 0,2% en 2016.

Selon Abbas Mahamat Tolli (photo), gouverneur de la Beac, « cette reprise de la croissance est en lien avec la remontée des cours du brut et la mise en œuvre des réformes actées dans le programme des réformes économiques et financières de la Cemac ». Il a par ailleurs indiqué que le CPM prévoit dans la zone (Gabon, Cameroun, Guinée équatoriale, Tchad, Centrafrique et le Congo) une inflation à 2,6% sous le seul communautaire de 3%. En 2016, l’inflation dans la sous-région était de 1,1% contre 2,5% en 2015.

Le CPM prévoit aussi une amélioration dans la gestion des finances publiques induisant un recul du déficit budgétaire (base engagements), hors dons, à 3,2% du PIB.

Selon Abbas Mahamat Tolli, il faut s'attendre cette année 2017 à une nette diminution du déficit des transactions courantes, transferts publics inclus, à 8,2% du PIB et à une remontée du taux de couverture extérieure de la monnaie à 64,8%.

Enfin, la Beac a décidé de relever le taux d'intérêt des appels d'offres de 50 points de base pour le porter à 2,95%.

Sylvain Andzongo

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