Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Pacôme Moubelet-Boubeya, le ministre des Affaires étrangères, a pris part à la cérémonie de passation de service entre Nkosazana Dlamini Zuma, présidente sortante de la Commission de l’Union africaine (UA) et Moussa Faki Mahamat (photo), président entrant, qui s’est tenue le 14 mars 2017 à Addis Abeba, en Ethiopie.

En marge de cette cérémonie, le ministre des Affaires étrangères a rendu une visite de courtoisie au nouveau président de la Commission de l’UA. Les deux personnalités ont, entre autres, échangé sur la tenue du dialogue politique au Gabon. A cet effet, le ministre Moubelet-Boubeya a édifié le président Mahamat sur les avancées du dialogue politique prôné par le chef de l’Etat gabonais au lendemain des élections du 27 août 2016 qui l’ont reconduit à la tête du Gabon.

Il a ainsi informé le président de la Commission de l’UA qu’après des travaux préparatoires dont rapport a été remis au chef de l’Etat, le dialogue national débutera dans les prochains jours.

Moussa Faki Mahamat a salué l’initiative des autorités gabonaises visant à instaurer la paix et la cohésion dans le pays. Il a encouragé la classe politique, la société civile ainsi que les confessions religieuses, tout comme les responsables des organisations syndicales et patronales, à s’impliquer dans ce processus.

S.A

Le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a reçu ce 14 mars, les lettres de créance de six nouveaux ambassadeurs accrédités au Gabon. Il s’agit de :

- Appio Claudio Acquarine, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Brésil près la République gabonaise avec résidence à Libreville ;

- Manuel Maria Serrano Acosta, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Cuba près la République gabonaise avec résidence à Brazzaville (République du Congo) ;

- Mansour Sakib Mehr, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République islamique d’Iran près la République gabonaise avec résidence à Abidjan (Côte d’Ivoire) ;

- du général Major Villio Hanooshike Hifindaka, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Namibie près la République gabonaise avec résidence à Brazzaville (République du Congo) ;

- Stéphane Doppagne, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume de Belgique près la République gabonaise avec résidence à Yaoundé (Cameroun) et ;

- Kim Myong Sik, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Corée près la République gabonaise avec résidence à Kinshasa (République démocratique du Congo).

Ces derniers ont tour à tour présenté le document au chef de l’Etat, officialisant ainsi leurs nominations et accréditations en terre gabonaise. Par ailleurs, Ali Bongo Ondimba entend renforcer les liens de coopération et d’amitié entre le Gabon et les pays concernés, à savoir : le Brésil, Cuba, l’Iran, la Namibie, la Belgique et la Corée du sud.

Stéphane Billé avec la DCP 

A l’occasion de la Journée mondiale des droits des consommateurs que le Gabon célèbre ce 15 mars, Régis Immongault, le ministre en charge de l’Economie, a publié une note exhortant toutes les acteurs du secteur des TIC « à œuvrer pour le respect des obligations réglementaires, administratives et techniques des produits et services offerts » dans le domaine.

M. Immongault rappelle à cet effet que, de nombreuses transactions effectuées via les services de téléphonie mobile et les cartes bancaires, tels que le paiement électronique, le retrait et l’envoi d’argent, mettent en avant la nécessité d’adopter des mesures d’ordre juridique et administratif. Ce qui permet aux consommateurs d’obtenir le cas échéant réparation par des procédures officielles, rapides et équitables.

Selon les instructions du membre du gouvernement, ce 15 mars 2017 est l’occasion pour l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) et la direction générale de la concurrence et de la consommation (Dgcc) d’informer les consommateurs et de mieux les guider.

A cet effet, Régis Immongault martèle que, le consommateur gabonais est bénéficiaire de huit droits fondamentaux. A savoir, le droit à la satisfaction des besoins de base, le droit à la sécurité, celui d’être informé, de choisir, d’être entendu, etc.

Sylvain Andzongo

Ce mardi 14 mars, les agents de forces de police ont fait une nouvelle descente après celle du 3 mars dernier, au siège de la filiale gabonaise du groupe Orabank sis à Libreville, indiquent des sources internes à la boite.

Cette descente serait consécutive à une affaire opposant Orabank, à un de ses clients, en l’occurrence, la société de BTP SOGAD, poursuit la source, cela, à la suite d’un refus de la banque d’accorder un prêt bancaire à l’entreprise dans le cadre d’un marché public de construction des écoles de commerce de Port-Gentil et de Tourisme de Libreville en 2011, poursuit la source.

Au terme de cette intervention, cette institution financière aurait été mise sous scellée et son Directeur général interpellé puis remis en liberté 15 minutes après.

Le 3 mars, Orabank avait déjà fait l’objet d’une perquisitionnés par des agents de la police gabonaise. Plusieurs sources indiquaient alors que l’irruption de la police dans les locaux de la banque était liée à l’affaire Alfred Mabicka, l’ancien Directeur général du groupe Poste S.A et actionnaire d’Orabank, présumé impliqué à une histoire de malversations financières

Des sources proches de la banque indiquent enfin, à ce sujet, qu’un Conseil d’administration extraordinaire devait se tenir à son siège parisien ce 14 mars.

Stéphane Billé

La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) a remis récemment 500 table-bancs et un important lot de matériels didactiques et informatiques au bénéfice de cinq établissements scolaires primaires publics de la commune de Moanda.

Selon l’administrateur-directeur général (ADG) de la Comilog, Hervé Montegu, cet appui en mobiliers, matériels didactiques et informatiques d’une valeur de 23 millions de FCFA garantira aux élèves et enseignants des conditions d’apprentissage et de travail optimales. En remettant cette dotation, M. Montegu, a indiqué que ce geste rentre dans le cadre de la politique sociétale de l’entreprise, qui vise à contribuer de manière significative à l’amélioration du bien-être des populations. Au moment de la réception le chef de la circonscription scolaire Haut-Ogooué centre, Poupy Noël, a, au nom des enseignants et des élèves des cinq établissements, remercié la filiale du groupe français Eramet pour « cet acte citoyen ». Il a, par ailleurs, décerné un certificat de reconnaissance à la Compagnie.

A titre de rappel, en décembre 2016, les écoles catholiques Saint Dominique A et B de Moanda avaient bénéficié d’une même opération évaluée à près de 24 millions de FCFA. « Malgré un contexte économique mondial difficile et un marché du manganèse très concurrentiel, la Comilog ne lésine pas à œuvrer pour le développement et la formation de la jeunesse gabonaise », s’est réjoui Hervé Montegu.

S.A

En ce mois de mars où le Sénat célèbre son vingtième anniversaire, Lucie Milebou Aubusson (photo), le président de la Chambre haute, présente, sur la toile, le bilan de l’institution. « Au terme de ses vingt ans, nous pouvons réaffirmer que le Sénat joue dignement sa partition dans le paysage parlementaire gabonais par l’adoption des lois. A ce jour, plus de cinq cents textes de loi ont été examinés et adoptés par les vénérables sénateurs », se félicite Mme Milebou Aubusson.

Elle ajoute que, concernant le contrôle de l’action gouvernementale, le Sénat procède régulièrement aux questions écrites et orales, aux interpellations, aux missions d’enquêtes et d’informations parlementaires.

L’histoire du Sénat a commencé en 1990. A la suite des débats autour de la question, c’est finalement le 10 mars 1997 que la Chambre haute du parlement gabonais a vu le jour, avec pour mission, entre autres, de servir d’interface entre l’exécutif et les collectivités locales. Pour les responsables politiques de l’époque, en tête desquels, feu le président Omar Bongo Ondimba, la création du Sénat répondait à la nécessité d’adapter la constitution gabonaise à l’évolution de la vie politique nationale et de mobiliser davantage les énergies de la nation face aux défis multiples du moment et ceux à venir. Et depuis 20 ans, l’expérience du bicaméralisme au Gabon se poursuit.

S.A

Les services de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI), effectueront une mission d’enrôlement pour l’établissement des passeports, à l’intention des ressortissants gabonais résidant aux Etats- Unis d’Amérique du 27 mars au 22 avril prochain.

Selon le programme défini, ces opérations l’enrôlement se déroulera à New York, au siège du consulat du Gabon à New York du 27 mars au 07avril 2017, ainsi qu’à Washington, au siège de l’ambassade du Gabon à Washington.

La DGDI rappelle par ailleurs aux ressortissants gabonais résidant dans les autres Etats des Etats- Unis à se rapprocher de ces deux principaux points d’enrôlement.

Stéphane Billé 

Un mois après que le directeur général de l’Office national de l’emploi (ONE), Hans Ivala, a présenté ce concept aux autorités de la zone économique à régime privilégié de Nkok, les responsables des deux institutions ont signé une convention de partenariat visant à assurer l’insertion de plus de jeunes Gabonais dans le monde du travail au sein de cet espace.

« Ces contrats d’apprentissage permettront d’acquérir l’expérience, de renforcer leurs employabilités, mais surtout d’assurer un meilleur accès à l’emploi au plus grand nombre », indique le directeur général de l’ONE.

Outre la volonté du gouvernement de mettre à la disposition de la jeunesse davantage d’emplois, le Contrat d’apprentissage Jeunesse (CAJ) permettra à terme de réduire le niveau du chômage, de faciliter l’accès aux primo-demandeurs d’emploi ainsi qu’à ceux qui sont sans qualification, d’améliorer significativement l’employabilité des jeunes et de renforcer les relations entre l’ONE et la zone économique de Nkok.

« Les offres d’emplois qui viennent généralement à l’Office national de l’emploi requièrent deux ou trois ans voire cinq ans d’expérience. Au travers de ce dispositif, les jeunes pourront bâtir effectivement cette expérience professionnelle tant recherchée », explique Gabriel Ntougou, administrateur de la zone économique de Nkok.

Auxence Mengue

Le conseil d’administration de BGFI Bank s’est réuni le 10 mars 2017 à Libreville à l’effet d’arrêter les comptes de l’exercice écoulé. Les performances réalisées en 2016 laissent apparaître une hausse de 14% du bénéfice net à 16 milliards de Fcfa par rapport à l’année 2015. Les crédits accordés à la clientèle de l’établissement financier se sont établis à 785 milliards de Fcfa, soit une augmentation de 6%. Quant aux dépôts, l’on observe un ajustement de 3% à 939 milliards de Fcfa au cours de l’exercice écoulé.

Pour les membres du conseil d’administration, la croissance du Produit net bancaire, en hausse de 15%, justifie ces chiffres. Pour ce qui concerne le scandale des cartes Visa prépayées, la banque avoue avoir perdu 1,9 milliard de Fcfa. En fait, des missions d’investigation conduites par des auditeurs internes et externes, après avoir identifié la source de vulnérabilité, ont circonscrit le périmètre de la fraude. Aussi a été décidé la mise en place de nouvelles règles de gouvernance pour une meilleure sécurité des opérations.

Cette fraude aura été plus sévère en France, au Luxembourg, en Allemagne et en Suisse où les auditeurs ont constaté, sur les 100 cartes inspectées, les pertes sus-évoquées entre le 3 et le 4 février 2017. En attendant l’aboutissement des plaintes déposées à Europol, à Interpol, à la brigade financière de France et à la police judiciaire de Libreville, la banque a restreint le champ d’utilisation des cartes Visa BGFI Bank exclusivement aux GAB de son réseau.

D’autres mesures, à l’instar du blocage des paiements et l’installation du programme 3D Secure pour plus de sécurité dans les paiements en ligne, ont été prises lors de ce conclave présidé par Henri Claude Oyima (photo).

Auxence Mengue

Le ministre de l’Economie est sorti de sa réserve, le 13 mars 2017, au sujet du lancement d’un emprunt obligataire de 200 milliards de Fcfa sur le marché de la BEAC en vue de financer les projets de développement. Pour lui, c’est une nouvelle «erronée et sans fondement».

«Cette information est relayée par les réseaux sociaux et plusieurs sites d’information économique en ligne, depuis le début de ce mois, alors que le montant des émissions obligatoires du Gabon sur le marché financier de la Cemac demeure fixé à 100 milliards de francs CFA, conformément à l’inscription contenue dans la loi de finances 2017», explique Régis Immongault (photo), ministre de l’Economie.

Pour l’heure, assure-t-il, les besoins de financements internes pourraient affecter le niveau de sollicitation du marché financier sous-régional par le Gabon, d’autant plus que le plan de relance économique du pays 2017-2019, en cours de finalisation, appelle à plus de discipline dans les emprunts.

En attendant une communication particulière sur cette opération qui interviendra fatalement cette année, les investisseurs et les spécialistes en valeurs du trésor sont invités à observer les actions du gouvernement.

«Conformément à sa stratégie d’intervention sur le marché financier de la CEMAC, le gouvernement gabonais procèdera, en temps opportun, aux annonces relatives à ses prochaines émissions obligataires suivant les usages et bonnes pratiques qu’il a adoptés depuis son retour sur ce marché en 2013», souligne Régis Immongault.

Car, précise-t-il «ce dernier sera acté par une actualisation de la stratégie d’endettement et le vote d’une loi de finances rectificative par le Parlement».

Auxence Mengue

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