Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le comité interministériel sur la crise dans le secteur éducation nationale a tenu ses travaux le 14 mars 2017 à la primature. Un seul point était inscrit à l’ordre du jour : comment sortir de la crise qui paralyse l’école gabonaise ?

C’est autour de cette problématique que le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet a eu une importante séance de travail avec les membres du gouvernement concernés par les questions d’éducation et de formation.

Plusieurs heures durant, Emmanuel Issoze Ngondet et son équipe ont examiné les maux qui minent le secteur depuis quelques mois, mettant en péril l’année scolaire 2016 – 2017. Aussi, le comité interministériel a planché sur les tenants et les aboutissants de la crise, notamment la plateforme revendicative qui s’articule principalement autour des points suivants : paiement des arriérés de la Prime d'incitation à la performance, paiement des vacations, régularisation des situations administratives, paiement des bourses scolaires, construction et équipement des salles de classes, etc. Autant de dossiers épineux sur lesquels chaque membre du gouvernement a fait un exposé des motifs afin d’identifier les pistes de solutions pérennes pour un retour à la normale dans le secteur éducation. Des solutions qui seront rendues publiques sous peu.

Pour le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, sur instructions du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, il faut « tout mettre en œuvre pour éviter le spectre d’une année blanche ». Ainsi, tout en s’élevant contre l’instrumentalisation de la crise, a-t-il tenu à réaffirmer l’engagement du gouvernement à maintenir le dialogue avec tous les partenaires sociaux pour sauver l’école gabonaise.

Sylvain Andzongo

Selon des confidences recueillies au ministère de l’urbanisme et du logement, les travaux de construction de 10 000 logements devraient débuter à Libreville, la semaine prochaine. La mise en œuvre du projet sera confiée au Sud-Africain Palace group.

Concrètement, il s’agit en fait de la réalisation de 6 500 logements à Okolassi, une localité située à 40 kilomètres de la capitale gabonaise, et de 3 500 logements dans les quartiers Angondjé (nord de la capitale) et Bikele (nord-est de Libreville). Ce dernier volet comprend aussi les travaux de finition des maisons dont les constructions ont été lancées sur ces deux sites.

Si rien n’a filtré sur le modèle économique de ce projet, l’on laisse cependant entendre au ministère du Logement que les discussions avec le groupe sud-africain sont déjà très avancées.

«C’est une opportunité pour nous de montrer aux autres que les Africains, entre eux, peuvent se mettre ensemble pour faire de merveilleuses choses pour le bien de leurs populations», fait savoir Ephraim Mbuso Dlamini, responsable de Palace Group.

Auxence Mengue

Le gouvernement gabonais vient de conclure un protocole d’accord visant la construction de 200 mille logements sociaux dans plusieurs villes du pays. Paraphé par Bruno Ben Moubamba (photo), vice-Premier ministre en charge de l’Urbanisme, du logement et de l’habitat social, et Wong Chung-Yin, président-directeur général du consortium chinois représentant plus de 100 entreprises, l’accord signé le 15 mars 2017, permettra de réduire significativement le déficit en logements.

Le projet qui sera lancé dans deux mois, s’étale sur quatre années et comprend également la construction et le développement d’une nouvelle ville à Panga dans la province de la Nyanga (sud du Gabon), où sera construit le port en eau profonde de Mayumba.

L’accord signé entre le partenaire chinois et le Gabon intègre également la construction d’une cité administrative et de deux cités universitaires, à l’université Omar Bongo de Libreville.

«Ce protocole d’accord est un acte contre la résistance au changement qui existe dans notre pays, c’est un acte contre les forces de l’inertie qui veulent plomber le second septennat du président Ali Bongo Ondimba», a déclaré le vice-Premier ministre.

La partie chinoise se réjouit d’accompagner le développement socio-économique du Gabon, à travers la réalisation de ce projet qui constitue l’une des retombées de la visite d’Etat effectuée, dans l’empire du Milieu, par le chef de l’Etat, en novembre 2016.

Mis en œuvre sur fonds propres, d’après le gouvernement, «ces accords n’impacteront jamais la dette publique de l’Etat et ne feront jamais appel à des garanties souveraines». Car le modèle économique repose sur le partage des bénéfices.

Auxence Mengue

Ousmane Doré (photo), le directeur général du Bureau régional de la Banque africaine de développement pour l’Afrique centrale, effectue actuellement une tournée dans les pays de l’espace communautaire en vue de les encourager à mutualiser leurs efforts pour permettre à la Cemac de dynamiser ses activités économiques. Au Gabon, il a souligné les efforts consentis par le pays pour faire face aux effets négatifs de la crise pétrolière qui sèvre les caisses de l’Etat d’importantes ressources, et handicape la réalisation de nombreux projets de développement.

« Le Gabon a fait montre de résilience grâce à un ajustement budgétaire, sans remettre en cause le pacte social », a-t-il commenté, avant de se montrer favorable à la mise en œuvre du Plan de relance économique triennal actuellement en cours d’élaboration avec le concours du FMI.

D’après les explications fournies aux autorités par le diplomate, la BAD s’engage à accompagner ce plan de relance dont les grands axes accordent une importance au développement et à l’essor du secteur privé, faisant ainsi de ses acteurs le moteur de croissance qui devrait garantir la création de richesses et d’emplois dans tous les secteurs de l’économie.

Auxence Mengue

La Compagnie minière de l’Ogooué, filiale du groupe français Eramet, vient de publier une mise au point sur son chiffre d’affaires en 2016. Un chiffre qui va en contradiction avec celui annoncé dans la presse, il y a quelques temps.

Et selon cette mise au point, le chiffre d'affaires qui sera présenté à l’assemblée générale des actionnaires de la société, en juin 2017, pour approbation des comptes, s’élève à 360 milliards de FCFA et non 944 milliards comme cela a été répercuté dans les médias.

« Le chiffre de 2016 repris par la presse est celui de la branche « Manganèse » du Groupe Eramet qui, outre Comilog, intègre les entités norvégiennes et américaines du Groupe Eramet productrices d’alliages à base de manganèse, mais aussi deux entités, l’une Sénégalaise l’autre Norvégienne, productrices d’Ilménite et de Dioxyde de Titane », explique la Compagnie.

La Comilog note que, cette confusion dans les chiffres se produit malheureusement tous les ans à la même époque du fait des communications émises par le groupe Eramet, suite à son Conseil de début d’année.

S.A

Selon le classement 2017 de la qualité de la vie, publié le 14 mars par le cabinet de conseil Mercer, Libreville figure à la 13e place des villes africaines où il fait bon vivre.

Port-Louis est la ville la plus agréable, selon Mercer. La capitale mauricienne, qui arrive au 84è rang mondial sur un total 231 villes, est suivie à l’échelle africaine par les villes sud-africaines de Durban (87è au plan mondial), du Cap (94 è) et de Johannesburg (96è).

Viennent ensuite Victoria (98è au plan mondial), Tunis (114è), Rabat (117è), Casablanca (125è), Windhoek (130è). Gaborone (141è), la capitale du Botswana, ferme le Top 10 africain. (Voir le classement complet ci-dessous)

A l’échelle mondiale, Vienne est la ville ayant la meilleure qualité de vie, devant Zurich, Auckland, Munich et Vancouver. Les capitales de l’Irak (Baghdad), de la Centrafrique (Bangui), du Yémen (Sanaa), de Haïti (Port au Prince) et du Soudan sont quant à elles les villes proposant la moins bonne qualité de vie.

Le classement de Mercer se base sur 39 critères répartis sur 10 grandes catégories: l'environnement politique et social, l'environnement économique, l'environnement socioculturel, les considérations médicales et sanitaires, les écoles et l'éducation, les services publics et le transport, l'infrastructure urbaine, les loisirs, les biens de consommation, les logements et enfin, l'environnement.

Classement des villes africaines où il fait bon vivre en 2017:

1-Port-Louis (84è place à l’échelle mondiale)

2- Durban (87è)

3-Le Cap (94è)

4-Johannesburg (96è)

5-Victoria (98è)

6-Tunis (114è)

7- Rabat (117è)

8-Casablanca (25è)

9-Windhoek (130è)

10- Gaborone (141è)

11-Lusaka (150è)

12-Dakar (163è)

13-Libreville (164è)

14-Le Caire (165è)

15-Accra (166è)

16-Kampala (173è)

17-Blantyre (179è)

18-Cotonou (181è)

19-Maputo (181è)

20-Alger (184è)

21-Banjul (185è)

22-Nairobi (186è)

23-Djibouti (189è)

24-Kigali (192è)

25-Yaoundé (194è)

26-Douala (196è)

27-Dar Es Salaam (199è)

28-Luanda (201è)

29-Lomé (206è)

30-Abidjan (208è)

31-Addis Abeba (209è)

32-Harare (210è)

33-Lagos (212è)

34- Abuja (213è)

35- Antananarivo (216è)

36-Ouagadougou (217è)

37-Tripoli (218è)

38-Niamey (219è)

39-Bamako (220è)

40- Nouakchott (221è)

41-Conakry (222è)

42-Kinshasa (223è)

43-Brazzaville (224è)

44- N'djamena (226è)

45-Khartoum (227è)

46-Bangui (230è)

Lire aussi:

28/06/2016 - Trois capitales africaines parmi les villes les plus chères du monde, selon le cabinet Mercer

25/02/2016 - Les meilleures villes africaines où il fait bon vivre en 2016, selon le cabinet Mercer  

10/07/2014 - Luanda et N’Djamena sont les villes les plus chères du monde pour les expatriés, selon le cabinet Mercer

Dans un communiqué publié ce 15 mars, la direction générale d’Orabank Gabon fait une mise au point sur la descente de la police qui a procédé à des saisies dans l’une de ses agences à Libreville  

Selon les termes de ce communiqué, la direction générale d’Orabank gabon indique : «Suite à un contentieux entre Orabank Gabon et la société Sogad BTP, l’établissement bancaire a fait l’objet de deux saisies dans l’une de ses agences de Libreville, les 3 et 14 mars 2017. Même si ces saisies n’altèrent en rien le fonctionnement de la banque, Orabank Gabon tient à exprimer sa profonde indignation face aux multiples violences exercées sur ses collaborateurs et aux désagréments infligés à ses clients. Orabank Gabon conteste également le mode opératoire de ces deux actions dans la mesure où l’affaire n’a pas encore été jugée définitivement par les tribunaux gabonais».

En outre, poursuit ledit communiqué : «Ce contentieux qui porte sur un dossier de financement infructueux fait en effet l’objet d’un recours  en appel sur le fond suite à la décision rendue en première instance par le Tribunal judiciaire et d’un pourvoi en cassation sur le volet de versement de dommages et intérêts pour préjudice moral qu’aurait subi la Sogad BTP».

Orabank Gabon met en avant les principes et les règles du fonctionnement d’un établissement bancaire. «Comme tous les établissements bancaires installés au Gabon, et dans l’esprit de la règlementation prudentielle communautaire, Orabank Gabon rappelle son droit à refuser une demande de financement, conformément à ses procédures internes et suivant la libre appréciation de ses organes de gouvernance, et renouvelle sa pleine confiance dans la justice gabonaise».

Un acteur majeur au financement de l’économie gabonaise. «Comptant plus d’une centaine de collaborateurs, 6 agences et plus de 9 000 clients (particuliers, entreprises et puissance publique), Orabank Gabon reste concentrée sur sa mission : gérer l’épargne de ses déposants et contribuer activement au financement de l’économie gabonaise».

Des chiffres très encourageants malgré le contexte de crise. «Soutenue par un Groupe Oragroup (présent dans 12 pays, avec un total de bilan consolidé de plus de 1 500 milliards de francs CFA), Orabank Gabon a enregistré en 2016 une forte croissance de ses résultats et va ouvrir deux nouvelles agences en 2017 confortant ainsi son ambition de devenir une banque universelle leader au Gabon.», indique-t-on.

Stéphane Billé

Le conseil présidentiel pour l’enseignement supérieur vient de rendre public le rapport sur l’attribution des bourses d’études aux élèves et étudiants gabonais. Fruit du travail réalisé en synergie par les autorités de l’éducation, les étudiants et les syndicats, le document étale les tares et les insuffisances du système.

Au-delà de l’explosion des budgets consacrés à ce volet, les experts posent les problèmes liés aux difficultés de prise en charge des étudiants des établissements scolaires et d’enseignement privés, les pratiques de double inscription par de nombreux boursiers, le manque d’assiduité de ces derniers, sans conséquence sur le maintien des bourses.

Pour résoudre la question de manière définitive, les auteurs de l’étude préconisent le retour à l’excellence scolaire et la mise en place de critères d’assiduité pour les futurs bénéficiaires. Désormais, l’éligibilité à la bourse au Gabon sera sous-tendue par l’obtention d’une moyenne  supérieure ou égale à 10/20 en classe de Terminale, à «l’exception des séries scientifiques et technologiques », précise le rapport.

Auxence Mengue

Le constructeur de moteurs allemand Man Diesel & Turbo a signé avec la société de patrimoine de l’eau, de l’énergie électrique et de l’assainissement du Gabon, un contrat portant sur la formation de 37 techniciens employés dans la centrale électrique de Cap Lopez située à Port-Gentil.

Le centre de formation du constructeur basé dans la ville française de Saint-Nazaire où le contrat a été paraphé, accueillera pendant 12 mois les apprenants gabonais. Ces derniers recevront des cours sur l’entretien des moteurs et turbocompresseurs, le fonctionnement et la gestion des centrales électriques, l’analyse de la performance du moteur et les règles de sécurité.

« Nous sommes extrêmement heureux de transmettre nos connaissances et notre expertise à un client apprécié comme la société de patrimoine. Via notre marque de service après-vente mondiale Man PrimeServ, nous offrons un vaste éventail d’options pour soutenir nos clients en matière d’exploitation de centrales, allant de la pleine opération et de la maintenance, à la formation du personnel local ou des services de télésurveillance de la centrale », confie Wayne Jones (photo), membre du directoire pour les ventes et après-vente de la société qui a réalisé les travaux de construction de ladite infrastructure.

La centrale de Cap Lopez, qui entre en exploitation tout en renforçant les capacités de son personnel, permettra à la capitale économique du Gabon de voir la réduction du rationnement de l’énergie électrique.

Auxence Mengue

 

La junior pétro-gazière française Maurel & Prom a connu une légère diminution du volume d’hydrocarbures produits tout au long de l’exercice 2016 au Gabon. Ainsi, les réserves de pétrole sont passées de 159,1 millions de barils au 1er janvier à 157,7 millions de barils au 31 décembre.

Le déficit aurait pu se creuser davantage avec les redevances au titre du contrat de partage de production de 7,4 millions de barils dont la compagnie doit s’acquitter auprès de l’Etat. Mais celui-ci, d’après la société, a été compensé par une révision à la hausse de 5,6 millions de barils. « En 2016, les investissements liés aux actifs de production au Gabon ont privilégié les travaux visant à accroître l’efficacité de l’injection d’eau. Le groupe entend poursuivre cette orientation en 2017. L’augmentation du débit global d’injection qui en résulte et la mise en place de pompes d’activation plus puissantes sur certains puits producteurs, nécessitent un renforcement de la puissance électrique installée », renseigne le communiqué de l’opérateur.

Quant aux réserves de gaz, celles-ci affichent une augmentation en valeur relative « grâce à un meilleur comportement en pression du gisement en production depuis août 2015 ». De 49% en début d’année, elles plafonnent à 61% en fin 2016 et permettent à la société de disposer de revenus stables et fixes sur le long terme.

Avec un prix de vente désormais établi à 3,07 dollars/kpc et qui augmente en fonction de l’inflation, la société dont les réserves de gaz sont estimées 272,3 Gpc, soit l’équivalent de 45,4 millions de barils de pétrole, « dispose ainsi d’un cash-flow additionnel non dépendant de la fluctuation des prix du pétrole ».

Auxence Mengue

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