Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Les retombées de l’opération de cession d’actifs de la filiale gabonaise de la compagnie pétro-gazière française Total à l’américaine Perenco pour la somme de 110 milliards de Fcfa, s’annoncent bien pour certains employés. Dans une interview accordée à la presse locale, le directeur général de Total Gabon, Henri-Max Ndong Zué (photo), révèle que 37 employés de la compagnie affectés sur les sites cédés seront intégrés dans les effectifs du repreneur.

« Le personnel affecté sur les sites transférés à Perenco, environ 37 personnes n’ayant plus d’activités à Total Gabon, sera repris par cette société dans le cadre de contrats à durée indéterminée. Ce transfert sera réalisé naturellement dans des conditions leur permettant de conserver leurs droits, notamment leurs rémunérations. Ces dispositions ont été actées avec la société Perenco », précise le directeur général.

D’autres collaborateurs de l’entreprise disposent de la possibilité du départ volontaire suite au recadrage des activités de la compagnie. « Nous ne changerons pas de philosophie. Un plan de départ volontaire fera l’objet de discussions avec les instances représentatives du personnel », explique-t-il.

La cession d’actifs va entraîner inévitablement un ajustement des activités de la société, ce qui permettra à Total Gabon de se redéployer dans d’autres secteurs. « Il convient de rappeler qu’à travers cette transaction, la société verra une diminution de ses activités opérées. Pour perdurer, nous devons nous adapter à l’évolution de notre périmètre d’activité comme nous l’avons toujours fait, dans le dialogue et la concertation avec les partenaires sociaux, sans dommages sur le plan social et notamment sans licenciements », souligne le directeur général.

Auxence Mengue

Les responsables du cabinet d’audit, de conseil, de fiscalité et d’expertise comptable britannique Ernst and Young ont eu une séance de travail avec les autorités de la zone économique spéciale (ZES) de Nkok dans le but de mettre sur pied un ensemble de procédures multidisciplinaires au sein du guichet unique de cette structure.

L’objectif de l’accord de partenariat qui a sanctionné la rencontre entre Gabriel Ntougou, administrateur de la ZES et Erik Watremez, représentant du cabinet, est de permettre à la zone de mieux affronter les futurs défis qui l’interpellent, anticiper les risques, définir et mettre en place des procédures efficientes qui ouvrent la voie de l’optimisation des opérations réalisées par les investisseurs. « Le guichet unique actuel fonctionne comme un point focal. Ce à quoi l’on aspire est qu’il soit un vrai guichet unique au sens où les différents opérateurs viennent, font une demande en fournissant en une seule demande toutes les informations », souligne Erik Watremez.

D’après les autorités de la ZES, l’accord qui s’étend sur plusieurs semaines couvre les domaines tels que la mise en place de procédures en plusieurs langues, d’un système dynamique d'évaluation de la performance ainsi que l'automatisation desdites procédures. Il s’agira à terme d’améliorer le cadre des affaires ainsi que le classement du Gabon dans le Doing Business.

« Le guichet unique est la principale plateforme qui permet aux opérateurs de résoudre toutes leurs transactions administratives sur place. A cet effet, nous avons toujours besoin d’apporter un service de qualité à ces opérateurs. Et ce d’autant plus que la zone continue de s’accroitre. Cela demande beaucoup plus de travail pour nos agents et une meilleure qualité pour ces opérateurs économiques », confie Gabriel Ntougou.

Auxence Mengue

 

C’est ce qui ressort des échanges qui se sont déroulés ce 8 mars 2017, entre le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures, Pascal Houangni Ambouroue (photo) et les employés de la compagnie pétrolière, Maurel et Prom.

Interrogé sur l’opportunité de cette rencontre avec le ministre du pétrole, un employé Maurel et Prom a indiqué qu’il s’agissait pour eux, de restituer la vérité, sur un certain nombre de détails qui ont été largement tronqués. «De cette séance de travail pour nous, il était question d’édifier le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures sur la situation vécue sur le site d’Onan en date du 23 février. Notamment les informations transmises au ministre, lesquelles ne cadraient pas avec la réalité vécue sur les installations. Donc, notre visite ici était de faire savoir au ministre unanimement ce nous avons subi sur ces installations. Nous avons aussi fait état de la situation de nos collègues blessés notamment celui dont l’œil a été endommagé », a-t-il expliqué.

Au cours leurs explications, la délégation des employés de Maurel et Prom a également apporté des dénégations sur certaines informations qui, selon eux, n’ont pas été l’objet d’un rendu objectif des faits, lors de la descente des agents de force de l’ordre et de défense, le 23 février sur le site d’Onan.

Cette nouvelle attitude semble aller en droite ligne avec l’option prise récemment par l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), au sujet de cette crise qui perdure à Maurel et Prom. Laquelle semble désormais privilégier le dialogue social en vue de parvenir rapidement à un apaisement au sein du secteur pétrolier gabonais.

Attentif à leurs explications, Pascal Houangni Ambouroue a, au terme de ces échanges, pris l’engagement de rencontrer les deux parties pour trouver une issue à cette crise.

Stéphane Billé

 

Les autorités gabonaises entendent positionner leur pays dans les futures activités et programmes de travail mis en place par le Centre islamique pour le développement du commerce (CIDC), et prendre une part active dans les différents programmes annoncés.

Aussi, selon Razzaq Guy Kambogo, ambassadeur Haut représentant de la République gabonaise près le Royaume du Maroc, «le Gabon n’y verrait aucun inconvénient à se voir confier l’organisation d’un séminaire de formation sur le marketing en ligne et l’analyse de marché pour femmes entrepreneures. Ceci viendrait assurément conforter la gente féminine quant à son apport indéniable dans le tissu économique national».

Selon lui, cet atelier au profit des femmes entrepreneures qu’envisage d’abriter le Gabon, viserait plusieurs autres objectifs à savoir : assister les opérateurs économiques dans la conception de leur site Internet, et la commercialisation de leurs produits et services en ligne ; fournir les outils nécessaires en vue de familiariser les femmes avec les stratégies de marketing en ligne et d’informer le secteur privé des pays de l’OCI sur les opportunités du commerce et d’investissements dans certaines régions et pays de l’OCI.

Toutes ces ambitions, poursuit-il, devraient à terme, permettre à des porteurs de projets de bénéficier de conseils et de retours d’expériences d’entrepreneurs et d’experts, indique-t-on.

Le Centre islamique pour le développement du commerce est un organisme œuvrant à l’essor des échanges, du commerce et des investissements entre les pays membres de l’Organisation de la conférence islamique (OCI). Grâce à son vaste réseau, le CIDC met en place, un réseau d'informations exhaustives sur le commerce, les statistiques, les réglementations, les tarifs douaniers, les salons, etc., à la disposition des Etats de l'OCI.

Tout comme il organise régulièrement des rencontres entre hommes d'affaires des Etats membres de l'OCI opérant dans le même domaine d'activité. C'est le cas des secteurs du textile, de la pêche, ou encore  de l'industrie mécanique.

Stéphane Billé

La mise en place d’une nouvelle architecture foncière était au centre des échanges d’un séminaire de concertation en début de semaine à Libreville, sous la présidence du directeur de cabinet du vice Premier ministre en charge de l’urbanisme, de l’habitat social et du logement, Roger Mouloungui, avec la participation effective des responsables de l’administration centrale et des services déconcentrés des neuf provinces du pays.

Au-delà de la vulgarisation de cette nouvelle politique « de gestion rationnelle du foncier », ce conclave avait également pour but d’édifier les différents administrateurs du secteur foncier du pays, sur le nouveau dispositif juridique désormais en vigueur au pays.

Selon les indications du ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat social et du Logement, la mise en place de ces nouveaux paradigmes devrait désormais permettre aux services décentralisés du ministère de l’Urbanisme, à travers toute l’étendue du territoire, d’agir activement contre les constructions anarchiques sur des terrains à risque, mais également contre tous ceux qui s’octroient des parcelles de terrains en marge des textes en vigueur.

Au terme de cette rencontre, M Mouloungui, a indiqué que ce nouveau dispositif devrait désormais être le socle de la politique d’urbanisation du pays. « Aujourd’hui, le Nouvel ordre urbanistique doit être la clé de voute de chacun de nous,  cette vision futuriste doit être partagée par tous et appliquée partout au Gabon.», a-t-il déclaré.

 

Stéphane Billé

Les responsables de la société égyptienne de BTP Arab Contactors E.G LTG, deuxième compagnie des travaux publics au monde, et les autorités gabonaises ont échangé sur la mise en place d’un cadre de collaboration concernant la réalisation de certains travaux d’infrastructures, notamment les chantiers routiers.

Jean-Pierre Oyiba (photo, au centre), le ministre des Travaux publics et des infrastructures, et le directeur du secteur Afrique du groupe égyptien, Ibrahim Mabrouk, ont passé au peigne fin les possibilités d’aménager certains axes routiers de l’arrière-pays encore enclavés. Parmi les projets susceptibles d’être réalisés par Arab Contractor dans les semaines à venir, l’on retrouve les tronçons Ntoum-Cocobeach (Estuaire), Franceville-la Leyou (Haut-Ogooué), Alembe-Lastourville (Moyen-Ogooué-Ogooué-Lolo), Ovan-Makokou ou encore Boué-Koumameyong (Ogooué Ivindo).

Prenant l’engagement de construire des routes dignes au Gabon, les deux parties ont ensuite discuté du financement de ces travaux. L’on sait que le chef de l’Etat milite désormais pour la réalisation des projets en partenariat public-privé du fait de la rareté des ressources et de la chute des recettes budgétaires.

Auxence Mengue

 

Restaurer la confiance des milieux d’affaires par la promotion des investissements dans les différents secteurs de l’économie, c’est l’engagement pris par le gouvernement, lors de la première session de l’instance dédiée à cette question.

Organe de concertation, de réflexion et d’orientation en matière d’investissement, le Haut Conseil de l’Investissement (HCI) devra donc, selon le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba (photo), permettre d’assainir l’environnement des affaires, améliorer la compétitivité du pays et favoriser la création d’emplois. En toile de fond de ces missions, il est question d’outiller le secteur privé afin de favoriser sa participation aux réformes qui seront intégrées dans le plan de relance de l’économie.

«Nous avons constaté une décélération de la croissance. C’est pour cela que l’Etat qui a sa part de responsabilité, autant que le secteur privé, a pensé mettre en place un dialogue précisant la feuille de route des différents acteurs, question de pousser la mutation de l’économie vers un univers diversifié qui crée de la valeur ajoutée», confie Régis Immongault, ministre de l’Economie.

En quasi-léthargie depuis sa création en 2014, le HCI qui a, entre autres missions, la charge de fixer les orientations nécessaires à la mise en œuvre et au suivi de la politique et de l’exécution de la stratégie nationale de promotion des investissements du pays, installe ainsi la compétitivité au centre des relations entre les acteurs du secteur privé et les institutions publiques.

Le chef de l’Etat a rappelé que «pour faire face à la dégradation de nos agrégats conjoncturels liés à notre dépendance aux exportations des produits de matières premières, le Gabon s’est engagé, depuis quelques années, à diversifier son économie».

Pour la Banque mondiale, le HCI constitue «une opportunité pour les acteurs du secteur privé de disposer d’une plateforme de discussions des problèmes qu’ils rencontrent dans le développement de l’entrepreneuriat au Gabon. Des entraves qui vont de la création des entreprises à l’accès aux crédits et aux questions de la formation des jeunes», explique Sylvie Dossou, représentante résidente de l’institution au Gabon.

Car, poursuit-elle, c’est à travers ce type de rencontres que le gouvernement s’imprègne des difficultés des acteurs du monde économique et propose des solutions permettant la mise en place de réformes qui aboutissent au développement du secteur privé.

Auxence Mengue

Lors de la tenue de la première session du Haut conseil de l’investissement, le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet (photo), a présenté les grands axes du plan de relance de l’économie gabonaise sur les trois prochaines années.

Expliquant l’importance que revêt ce document de cadrage dans un contexte de décélération de la croissance, le chef du gouvernement a plaidé pour l’impérieuse nécessité de sortir le pays de la crise qui le secoue dans tous les segments, afin de rendre attractifs le cadre et l’environnement des affaires. C’est ainsi que plusieurs actions ont été retenues dans la feuille de route des autorités visant à redonner un souffle nouveau à l’économie à travers l’investissement.

Dans les grands axes de ce plan, le gouvernement entend accélérer le traitement de la dette publique, restaurer l’orthodoxie budgétaire, améliorer le fonctionnement de la justice, moderniser le cadre de l’investissement, du réinvestissement et du dispositif de financement de l’économie. La modernisation de la fiscalité parallèle, notamment grâce au renforcement de l’encadrement de la parafiscalité, et la prise en compte des préoccupations des employeurs dans les amendements envisagés lors de révision du code du travail ou du code de la sécurité sociale, constituent autant de mesures et d’engagements pris par le gouvernement afin d’améliorer la compétitivité du pays, favoriser la création d’emplois et relancer la croissance.

Auxence Mengue

 

Créée par décret n°345/PR/MDN du 07 juin 2016, la nouvelle structure est dotée d’un personnel militaire en activité, apte à assurer la sécurité des postes comptables du Trésor. La Brigade de sécurisation des postes comptables du Trésor (BSPCT) a pour objectif d’assurer la sécurité des fonds, des valeurs et des éléments du patrimoine des postes comptable du Trésor.

 De manière concrète, ellesera chargée de sécuriser les missions de convoyage des fonds publics et garantir, en toutes circonstances, au sein des postes comptables, la sécurité des personnes et des biens. Pour son fonctionnement, elle comprendun service administratif et financier,un service d’instruction et enfin un service de la gestion des personnels.

 Avant le début de ses activités, une campagne de communication sur son fonctionnement a été lancée vendredi dernier, par la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor, en direction des chefs des postes comptables.

 Cette campagne de communication conduite par l’Inspection des services, la direction des études et de la réglementation, la direction de patrimoine et des moyens et la direction des ressources humaines et les responsables de la BSPCT, s’étendra à l’intérieur du pays du 6 au 17 mars et du 4 au 24 avril 2017.

 Stéphane Billé

La présidence du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement sur les changements climatiques (CAHOSCC) sera assurée par le Gabon pendant deux ans. Ce mandat lui a été confié, lors de la tenue du sommet africain des énergies renouvelables à Conakry, le week-end dernier, à l’initiative du président Alpha Conde et de la ministre française de l’Environnement, Ségolène Royal.

Pendant les deux prochaines années, le Gabon qui était représenté à cet évènement par le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet, entend mettre au centre de son action, l’application de l’agenda 2063 de l’Union africaine. C’est pourquoi le pays entend mener des actions concrètes pour un développement durable du continent, adapté aux contraintes climatiques.

Parmi celles-ci, l’on peut retenir la consolidation des acquis et le renforcement des initiatives continentales sur le climat, la mise en place d’une véritable stratégie de financement et de mobilisation des ressources nécessaires à la matérialisation des initiatives, et le maintien de la cohérence entre les principaux organes africains de lutte contre les changements climatiques.

Parce que le continent capte une part infime des financements internationaux dédiés à cette question, alors que ceux-ci sont en constante augmentation, le chef du gouvernement gabonais indique que la stratégie du Gabon s’articule autour de la mobilisation de fonds auprès des instances financières, et du renforcement des capacités des structures bancaires sous-régionales, en vue d’une gestion des fonds climatiques internationaux par des institutions locales.

«L’engagement de nos pays à trouver des solutions aux questions climatiques a toujours été au centre de nos préoccupations. Il doit se poursuivre dorénavant par des actions concrètes et fortes», précise le Premier ministre.

Auxence Mengue

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