L’information a été transmise à la faveur d’un point de presse donné ce jeudi 2 mars, par le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville, Steeve Ndong Essame Ndong.
Faisant le point de plusieurs affaires pendantes en cours d’instruction et dans un souci de prévenir toute diffusion d’informations erronées, Steeve Ndong Essame Ndong s’est particulièrement appesanti sur les cas de : l’ex PDG de la Postbank, Alfred Mabika Mouyama, Yves de Saint Fidèle Mapakou, Franck Ping et Hervé Ndong Nguema, tous actuellement établis hors du territoire national.
S’agissant du cas Mabika Mouyama, poursuivi pour des cas de détournement de fonds, il apparait que ce mis en cause résiderait actuellement à l’étranger et ne peut être entendu sur les accusations dont il fait l’objet de poursuite devant un juge d’instruction.
Quant à Yves de Saint Fidèle Mapakou, activement recherché par le juge d’instruction pour être entendu sur des multiples accusations d’escroquerie dont il fait l’objet de la part de très nombreuses victimes de la Société BR SARL, il apparait également qu’il est à l’étranger pour échapper aux investigations judiciaires.
Il en est de même de Franck Ping, poursuivi pour des faits de corruption active. Se sachant rechercher, toute éventualité de son audition est depuis plusieurs mois rendue impossible en raison de son absence du territoire national.
Hervé Ndong Nguema, autre cas de cette liste de personnes dont la justice gabonaise est aux trousses, fait quant à lui, l’objet de plaintes pour des faits d’agression sexuelle, proxénétisme et de viol sur mineurs. Il se serait également établi dans un pays voisin. Et comme tout le reste, toute procédure de son audition s’avère par conséquent impossible.
Ainsi, toutes les carences répétées de ces intéressées sur le coup de poursuites judiciaires, ont conduit le juge d’instruction à recourir à l’émission de mandats d’arrêt à diffusion internationale pour permettre leur interpellation et leur conduite devant la justice.
Synclair Owona
La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) vient de publier un communiqué selon lequel, réuni à Moanda le 23 février 2017, le Conseil d’administration d’Eramet, géant mondial de métaux d’alliages dont la branche manganèse se trouve au Gabon, a nommé Christel Bories, directeur général délégué du groupe français. « Elle sera ensuite proposée à la succession de Patrick Buffet, en tant que Président-directeur général d’Eramet, à l’issue de l’assemblée générale du 23 mai 2017 », révèle le document.
Patrick Buffet a dirigé Eramet pendant plus de 10 ans, traversant successivement une phase de fort développement puis, plus récemment, la très grave crise du secteur des matières premières. « En ce début 2017, alors que les résultats 2016 traduisent le redressement du Groupe, le conseil d’administration a souhaité amorcer une nouvelle étape dans le développement du Groupe avec la nomination de Christel Bories. Sa mission est d’engager Eramet dans un nouveau cycle de croissance », précise le document de la Comilog.
Christel Bories est présentée comme une industrielle de terrain disposant d’une expérience reconnue dans le secteur des métaux. Tout au long de son parcours, indique-t-on, elle a été confrontée à de forts enjeux de transformations stratégiques, dans des environnements complexes et fortement évolutifs. Une période de transition s’ouvre donc jusqu’au 23 mai 2017.
S.A
Susciter l’adhésion de la communauté des paysans au programme d’agréage sanitaire nécessaire à la mise sur le marché des produits issus de la terre, améliorer le niveau de protection des consommateurs et assurer la responsabilité des acteurs de ce secteur, constituent les trois principaux objectifs de la campagne de délivrance des agréments lancée par l’Agence gabonaise pour la sécurité alimentaire (Agasa).
Cette opération menée avec le bureau sous-régional de la FAO, vise à permettre aux exploitants agricoles gabonais de se conformer à la législation en matière de mise en marché des produits alimentaires de qualité, et concerne 1000 exploitants répartis sur l’étendue du territoire national.
«Il faut vérifier dans quel état sont emballés les produits alimentaires, les mentions inscrites sur les étiquettes. Nous avons aussi palpé et texturé les différents produits mis en vente et mesuré la température pour apprécier le niveau de respect de la chaîne de froid », confie Sylvain Patrick Enkoro, directeur général de l’Agasa.
Selon la FAO, l’agrément sanitaire constitue un moyen de renforcement efficace de la protection des consommateurs. «La FAO formule le vœu de voir tous les opérateurs du secteur alimentaire impliqués dans cette opération de délivrance des agréments sanitaires, dans l’objectif de maîtriser chaque maillon de la chaine alimentaire, de la fourche à la fourchette, ou de l’étable à la table», explique Odile Angoran, la représentante du coordinateur du bureau sous-régional de la FAO.
Pour le gouvernement, l’agrément sanitaire doit être perçu comme une approche participative, visant à protéger davantage les consommateurs en leur garantissant la vente de denrées alimentaires, saines, sures et salubres.
Auxence Mengue
La compagnie pétrolière japonaise Mitsubishi envisage de céder ses parts dans deux blocs pétroliers off-shore Baudroie-Merou Marine et Loche East Marine, rapporte la presse internationale.
Aussi l’opérateur nippon aurait-il sollicité les services de la banque française BNP Paribas, afin de procéder à la vente aux enchères de ses parts dans ces deux blocs gabonais opérés par les compagnies Total et Perenco.
Dans les critères de sélection des potentiels acquéreurs de ces deux sites qui resteront sous la gestion de Total et Perenco, la compagnie japonaise recherche un client unique capable de tout acheter.
L’on compte déjà parmi les compagnies intéressées par l’acquisition de ces deux gisements, Total, Perenco et Gabon Oil Company (GOC), le bras séculier de l’Etat dans la gestion des actifs pétroliers.
Dans ces deux sites pétroliers, l’Etat est détenteur de 10% des parts dans le gisement Loche East marine, tandis que dans le deuxième bloc, il n’en disposerait pas. Toutefois, le gestionnaire des actifs de l’Etat dispose par cette opération d’une occasion pour renflouer les caisses du pays au moment où les ressources financières se font de plus en plus rares.
L’incarcération d’Alain-Paul Ndjoubi Ossamy fait suite à l’Opération ‘’Mamba’’ initié par les pouvoirs publics gabonais, visant à mettre la main sur de hauts dirigeants, anciens ou en service, impliqués dans des détournements de deniers publics.
Interpellé dans le cadre de cette opération, le 26 février dernier à Libreville par les services de la Direction générale des recherches (DGR), gardé à vue 24 heures durant, Alain-Paul Ndjoubi Ossamy a été présenté au parquet de Libreville, en début de semaine, avant d’être finalement écroué à la prison centrale de Libreville, ce mercredi 1er mars, pour détournement de deniers publics, faux en écriture, indiquent des sources proches du dossier.
Quant à son collaborateur, Jean Bernard Ngalibikia, il a été mis en liberté provisoire, mais reste inculpé pour complicité de détournement, et corruption massive.
Synclair Owona
Une nouvelle grille des prix des produits pétroliers en vigueur au Gabon pour ce mois de mars, a été présentée par le président de la Commission nationale des prix des produits pétroliers (CNPP), Jacob Thioba Thaty.
Selon la Direction générale des hydrocarbures, cette nouvelle tarification des prix de l’essence et du gasoil est conforme aux termes des dispositions en vigueur en République gabonaise. Elle s’appuie sur le décret N°0274/PR/MPH du 21 mai 2015 et l’arrêté N°0003/MDDEPIP/MHP du 29 janvier 2016 déterminant les modalités de fixation des éléments de la structure des prix des produits pétroliers mis à la consommation.
Et par conséquent, indique Jacob Thioba Thaty « Nous vous informons que les prix de vente des produits pétroliers aux consommateurs pour le mois de mars 2017 sont arrêtés comme suit: Essence 585 FCFA le litre, Gasoil 510 FCFA le litre, Gaz butane 5450 FCFA/ bouteille de 12,5 kilogrammes, Pétrole lampant 275 FCFA le litre, Pétrole industriel 375 FCFA le litre.», indique-t-il aux quatre opérateurs économiques du secteur de la distribution que sont : Total marketing Gabon, Oil Lybia Gabon, Engen Gabon et Petro Gabon.
Cette nouvelle hausse fait suite à celle intervenue au mois décembre 2016, et où les prix du carburant à la pompe avaient subi une augmentation de 10 franc CFA. Selon cette nouvelle grille, les prix sont restés stables pour le gaz butane, le pétrole lampant et le pétrole industriel.
Synclair Owona
Le conseil des ministres de la République du Gabon a approuvé le 27 février 2017 le nouveau cadre légal et réglementaire du secteur de l’économie numérique et de la poste, ainsi que sa mise en place. Cette nouvelle législation sur les télécommunications est le fruit du travail réalisé il y a près de six mois par le cabinet Bird&Bird, recruté par le gouvernement gabonais pour mettre à jour sa réglementation télécoms, vieille de près de quinze ans.
La nouvelle législation portant sur les communications électroniques, la poste, l’économie numérique, accorde désormais un accent particulier à la cyber sécurité, la cyber criminalité et la cryptographie. Elle va également contribuer à la mise en place d’un data center national de dernière génération. Pour l’Etat gabonais, cette réforme du cadre légal et réglementaire du secteur télécoms national va contribuer au développement des technologies de l’information et de la communication (TIC) et de la Poste, à leur usage généralisé dans tous les domaines (politique, économique et social) de la société.
Avec un meilleur cadre réglementaire et juridique des télécoms, conforme aux développements qu’a connu le secteur des télécommunications à l’international, le Gabon est certain d’améliorer son climat des affaires pour le rendre plus attractif pour les investisseurs étrangers.
Le ministre du Pétrole et des hydrocarbures, Pascal Houangni Ambouroue, a convoqué, mercredi 1er mars 2017 à Libreville, une séance de travail à l'effet d’éclairer l'opinion sur les dysfonctionnements observés dans la fourniture du carburant au niveau des stations-service.
Il ressort de cette rencontre qu'effectivement on observe une carence de carburant, notamment de l'essence à la pompe à Libreville principalement. Cette situation, selon Pascal Houangni Ambouroue est imputable à l'arrêt de l'unité dite « reformeur » de la Société gabonaise de raffinage (Sogara), suite à une panne technique qui a stoppé la production et ralenti l'approvisionnement nécessaire en carburant.
À ce jour, a relevé le ministre du Pétrole, Libreville se retrouve dans la difficulté de satisfaire sa demande en carburant notamment en essence. « À Port-Gentil, les efforts de quelques marketeurs ont permis d'atténuer la pénurie. Malheureusement un incident technique sur la chaîne de distribution de gasoil a eu pour conséquence de raréfier ce produit », a expliqué le membre du gouvernement.
M. Houangni Ambouroue a annoncé que les services techniques de Gabon Oil Marketing, de la Société gabonaise de raffinage et de la Société gabonaise d'entreposage de produits pétroliers, élargis aux marketeurs, ont travaillé toute la nuit du 1er mars pour que le jeudi 2 mars, la situation revienne à la normale à Libreville et d’ici deux jours, au plus tard, à Port-Gentil.
« Dans le reste du pays, le renforcement de la chaîne de distribution en carburant est acté et retrouvera aux dates indiquées la fréquence normale », a indiqué le ministre du Pétrole. Qui a invité toute la chaîne à ne ménager aucun effort pour que les compatriotes ne connaissent plus ces situations qui peuvent être lourdes de conséquence pour leur épanouissement et partant pour l'économie nationale.
Sylvain Andzongo
Cette rencontre placée sous le haut patronage du ministère de l’Economie forestière, de la Pèche et de l’Environnement, charge de la Protection et de la gestion des écosystèmes, va se dérouler dans le cadre de la ratification de cette convention, par le Gabon en mars 2015.
Au-delà de ces obligations liées à son statut de pays-partie, cet atelier s’inscrit également dans le droit fil de la politique environnementale pour la préservation de l’environnement. Faut-il le rappeler, la Convention de Minamata a été adoptée en janvier 2013 par 140 Etats, sous l’égide des Nations-Unies à Kumamoto, une localité proche de Minamata au Japon. Elle a pour objectif, de réduire la production et l’utilisation du mercure, en particulier lors de la fabrication de produits et lors de processus industriels.
Elle concerne également la question du stockage et du traitement des déchets. En outre, elle adopte une approche de cycle de vie pour la gestion du mercure. Elle stipule que « le contrôle et la réduction mondiales du mercure seront possibles grâce au respect des obligations des Parties en vertu du traité en ce qui concerne l’approvisionnement, le commerce, les produits, les processus de fabrication, l’extraction minière, artisanale et à petite échelle, d’or, les émissions atmosphériques, les rejets dans le sol et l’eau, le stockage temporaire et les déchets». Son but principal est de protéger la santé humaine et l’environnement des émissions et des rejets anthropiques de mercure et de composés du mercure.
Un mécanisme financier comportant la Caisse du Fonds pour l’environnement mondial et le Programme international spécifique volontaire sur le renforcement de la capacité et l’aide technique aidera les pays en développement et les pays à économie en transition, à mettre en œuvre et à respecter leurs obligations.
Les résultats attendus au fil du temps, portent sur la baisse des niveaux de mercure provenant de sources anthropiques qui pénètrent dans l’environnement, grâce au contrôle ou à la réduction du mercure pendant toute sa durée de vie.
La convention prévoit notamment qu'en 2020, certains produits utilisant du mercure, comme des thermomètres, batteries ou lampes fluorescentes devront avoir disparu. Elle donne également un délai de 15 ans aux Etats pour fermer les mines de mercure.
Synclair Owona
L’échange de bonnes pratiques judiciaires, des textes et lois, des jurisprudences en fonction des spécificités de chaque juridiction et une meilleure connaissance des textes juridiques, constituent le ciment de la convention de jumelage entre la Cour de cassation du Gabon et la Cour suprême du Sénégal.
D’après Honoré Moundounga, président de la Cour de cassation du Gabon, il est question au travers de cette convention de jumelage judiciaire, de «faire tomber les barrières entre les individus, en permettant de nouer de rapports professionnels et d’amitié, entre les hommes et les femmes d’un même secteur, par des échanges, des visites réciproques et l’organisation de séminaires de formation».
Pour le président de la Cour suprême du Sénégal, Badio Camara, il est temps de renforcer la coopération entre les Etats du continent dans ce domaine. «Toutes les hautes juridictions africaines des pays francophones ont noué des relations judicaires avec les hautes cours françaises, sans avoir des relations entre juridictions africaines. Ce qui est un manque», confie-t-il.
Ainsi, après deux à trois années de réflexion dans le cadre du réseau africain de ces institutions judiciaires, le projet de jumelage de ces deux Cours voit enfin le jour souligne le président de la Cour suprême.
«Ce projet a été ficelé entre les deux présidents, au Benin, lors d’une rencontre organisée dans le cadre du réseau africain des Cours suprêmes et de cassation africaines de la Francophonie », souligne le magistrat sénégalais qui précise que c’est «la finalisation d’un projet qui remonte à deux ou trois ans».
Auxence Mengue