Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

 D’un montant d’environ 187 millions de FCFA, la subvention constitue la première étape d’un processus qui permettra au Gabon de financer ses projets et ses politiques en matière de lutte contre les changements climatiques.

Plus qu’une marque d’encouragement, cette convention aura également pour objet, de définir la relation entre ces deux entités nationales chargées de mettre en œuvre le cadre national de travail avec le Fonds vert pour le climat.

Ce premier financement, intervient à la suite de la COP22, au cours de laquelle les pays africains ont réitéré leur appel aux pays du nord à respecter leurs engagements notamment en matière de soutien à l’adaptation et à l’atténuation. Activement engagés dans les négociations internationales organisées à la COP22, les représentants de l’Etat, mandatés par le Conseil national climat et le gouvernement, ont œuvré pour inscrire dans la durée le leadership environnemental du Gabon.

Cette collaboration confie ainsi à la CDC, la gestion des flux financiers et des passations des différents marchés dans le respect de la réglementation nationale et en conformité avec les règles internes du Fonds vert, tandis que le CNC devra assurer la formation et la sensibilisation à la finance climatique des institutions financières nationales, des porteurs de projets et des autres parties prenantes. Le CNC sera également en charge de l’élaboration du portefeuille de projets éligibles aux financements du Fonds.

Synclair Owona avec la DCP

La Conférence des chefs d’Etat de la Cemac réunie en sa 13ème session ordinaire, le 17 février 2017 à Djibloho (Guinée Equatoriale), a décidé de la nomination de l’Equato-guinéen, Fortunato-Ofa Mbo Nchama au poste de président de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac), en remplacement du Tchadien, Abbas Mahamat Tolli, nommé gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac).

Jusqu’au moment de sa nomination, Fortunato-Ofa Mbo Nchama était le deuxième secrétaire général adjoint, chargé des Affaires administratives, des relations institutionnelles et du régime intérieur du PDGE, parti au pouvoir en Guinée équatoriale. Un poste incompatible avec ses nouvelles fonctions. Raison pour laquelle, le président Teodoro Obian Nguema Mbasogo l’a démis de son ancien poste au sein du Pdge, le 20 février.

Le nouveau président de la Bdeac a, en 2015, occupé le poste de ministre délégué du Commerce et de la promotion des entreprises.

Comme le veut la règle dans l'organisation des six Etats de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, Guinée équatoriale, Centrafrique), le nouveau président de la Bdeac a droit à un mandat de cinq ans. Selon le principe de la rotation, le Cameroun devrait occuper ce poste en 2022. D'autant plus qu'il l'a sollicité à Djibloho mais, c'était le tour de la Guinée équatoriale qui, en plus, venait de perdre le poste de gouverneur à la Beac.

S.A

Elargir l’assiette fiscale est le principal objectif visé par la Direction générale des impôts en ce moment. Cette démarche déclinée à la faveur d’un point de presse, tenu ce lundi 22 février, constitue la suite logique d’un processus entrepris depuis un certain temps déjà, indique-t-on dans cette administration. Elle s’inscrit dans la logique de sensibilisation des contribuables à s’acquitter de leurs devoirs citoyens.

Pour y parvenir, sur instruction du directeur général, Joël Ogouma, le chef de service des relations publiques, Sylvestre Oyoumi-A-Loury, a indiqué que cette initiative repose sur deux principaux aspects.

Le premier est d’abord pédagogique. Il a pour ambition de faire évoluer les mœurs et les mentalités sur la nécessité de consentir spontanément au paiement de l’impôt. « Le civisme fiscal, c’est l’accomplissement volontaire par les contribuables de leurs obligations fiscales. Obligation de déclarer l’ensemble de ses revenus et de payer ses impôts à la bonne date » a expliqué Sylvestre Oyoumi-A-Loury.

Quant au second, il est de visées économiques. Car, selon M. Oyoumi-A-Loury, « l’adhésion du plus grand nombre au paiement de l’impôt permet d’élargir l’assiette fiscale. Et l’élargissement de l’assiette constitue un ballon d’oxygène pour le budget de l’État et partant pour les finances publiques », a-t-il indiqué.

Pour rappel, les recettes fiscales de l’Etat gabonais observent une tendance baissière depuis au moins trois exercices budgétaires. En 2015, le pays a observé une baisse fiscale de l’ordre de 256,7. Avec des recouvrements de 1 343,7 milliards de FCFA en 2014 contre 1 087,0 milliards de FCFA en 2015.

Au cours de l’exercice 2016, ce déficit s’est élevé à de 410,8 milliards de FCFA. Car, sur les 1443,2 milliards de FCFA attendus, à peine 1000 milliards de FCFA ont été recouvrés. Dans le détail, les Impôts devaient contribuer à hauteur 1002 milliards de FCFA tandis que la douane devait apporter plus de 400 milliards de FCFA. Seuls les services de la douane ont sauvé l’exercice en réalisant un chiffre de 355 milliards de FCFA alors que l’administration des Impôts n’a pas pu atteindre ses objectifs. Cela, à cause notamment d’un certain nombre de facteurs à la fois exogènes et endogènes.

Synclair Owona

Le classement 2017 du New York Times (NYT) semble être passé inaperçu au Gabon et pourtant, le pays fait partie des 50 destinations mondiales conseillées par ce quotidien américain de notoriété internationale.

Dans le classement du NYT, le Gabon occupe le 27è rang derrière le Kazakhstan et juste devant la Grèce. Le top du classement est occupé par le Canada. Selon les critères du journal new-yorkais, le Gabon est « politiquement stable avec la faune et flore en abondance ». Le média cite entre autres des hippopotames, mandrills, éléphants, etc. Le NYT indique par ailleurs que, même s’il « n'est pas sur beaucoup de listes des destinations à visiter absolument, en grande partie à cause de son manque d'infrastructures, il est toujours stimulant de se déplacer dans le pays ». Les hôtels sont certes rares, mais « le gouvernement travaille pour le changer ».

A cet effet, durant les cinq dernières années, le pays a amélioré son aéroport international, a mis en place une application de visa en ligne, a établi un système de parcs nationaux dans des réserves longtemps protégées et est en train d'achever une route côtière nationale. L'année dernière, indique le NYT, deux hôtels ont rouvert, notamment le Loango Lodge situé au point d'entrée principal au parc national Loango.

Et en 2017, deux autres hôtels ouvriront près de Langoué Baï et des parcs nationaux de la Lopé.

Sylvain Andzongo

Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet (photo) a examiné le 22 février 2017, à Libreville, le plan de relance de l’économie gabonaise, en présence du ministre de l’Economie (Régis Immongaut), du ministre du Budget (Mathias Otounga Ossibadjouo) et du Coordonnateur du Plan stratégique Gabon émergent, Liban Souleman.

Les membres du gouvernement ont convenu de ce que plusieurs mesures multisectorielles doivent être prisent en compte, pour renforcer la compétitivité des filières économiques, moteurs de croissance, et d’accélérer le développement des leviers (forêt, bois, agriculture, hydrocarbures, mines, BTP, pêche, tourisme…).

Concernant les finances publiques, la problématique a été celle d’une optimisation des ressources budgétaires et une maîtrise des charges courantes de l’Etat tout en améliorant l’efficacité de la dépense publique. Dans cette optique, le dialogue avec le secteur privé doit être poursuivi au regard du traitement de la dette intérieure et du mécanisme de financement du secteur productif.

S’agissant de la gouvernance économique et la compétitivité, la stratégie du gouvernement s’articule autour de 3 moteurs qui concernent l’accompagnement des filières stratégiques porteuses de croissance, l’amélioration du climat des affaires et l’optimisation des outils de financement de l’économie. Ainsi, pour booster la transformation économique du pays, le soutien à l’investissement vise notamment à lever les obstacles structurels au développement.

Il s’agit de promouvoir la croissance à travers une politique économique proactive à court, moyen et long terme, à travers le traitement de la problématique de l’énergie, la mise en place d’infrastructures pour le soutien à la production, l’amélioration de l’environnement des affaires et le renforcement du capital humain. Une nouvelle dynamique est donc de rigeur pour l’ensemble des filières, afin de permettre au tissu économique national de rebondir, a conclu la réunion interministérielle.

S.A

Les dispositions font suite à la récente mise en cause de la société Olam, publié par Mighty et Brainforest dans un rapport intitulé «la boite noire du commerce de l’huile de palme : ou comment l’émergence du géant de l’agrobusiness Olam parmi les acteurs majeurs du commerce de l’huile de palme menace l’avenir des forêts d’Asie du Sud-Est et du Gabon».

Ce moratoire a été approuvé et signé à l’issue d’une réunion convoquée par le World Resources Institute, pour discuter de l’impact de l’huile de palme et des plantations de caoutchouc développées par Olam au Gabon et en Afrique du Sud.

Les deux parties se sont accordées sur deux principes : le premier repose sur la pratique d’un modèle développement agricole responsable qui soutient la conservation des forêts tout en abordant la réduction de la pauvreté et la création d'emplois au Gabon et à d'autres pays de couvert forestier. Tandis que le second repose sur la nécessité pour les négociants d'huile de palme de renforcer collectivement les incitations pour les fournisseurs en Asie du Sud-Est, afin qu’ils évitent la déforestation et l’exploitation abusive des travailleurs ou des communautés.

En contrepartie, l’ONG américaine a accepté de mettre un terme à sa campagne contre les opérations de palmier à huile et de caoutchouc d’Olam, pour la même période, ainsi que sa plainte au Conseil pour la bonne gestion des forêts (FSC).

Pour le directeur général d’Olam, Sunny Verghese, «l’entreprise reste attachée aux meilleures pratiques en matière de conservation des forêts, de développement agricole durable, de réduction de la pauvreté et de création d’emplois. Nous espérons que ces actions peuvent aider des pays souverains comme le Gabon à définir leurs propres voies vers le développement durable», a-t-il déclaré.

Au terme de ce accord, Henry Waxman, le président de Mighty Earth, n’a pas manqué de saluer l’opportunité pour le groupe d’aider le Gabon à se développer de manière responsable et à fournir un modèle de conservation dans les pays à forte couverture forestière.

Synclair Owona

Deux mois après avoir paraphé avec BW Energy Gabon, un protocole d’accord de cession de 25% de ses parts sur le permis offshore Dussafu , le norvégien Panoro Energy vient d’annoncer la signature d’un contrat définitif à cet effet.

Selon les termes du contrat, Panoro qui détenait 33,33% de participations sur le permis en cèdera 25% à BW Energy contre un montant équivalent à 12 millions $. L’entreprise a fait savoir qu’elle a reçu en espèce 11 millions $ après la signature du document et que le million restant lui sera versé au plus tard le 30 décembre 2017.

Par ailleurs, Panoro a laissé entendre qu’elle bénéficiera d’un prêt de 12,5 millions $ à un taux d'intérêt annuel de 7,5% pour financer toutes les dépenses jusqu'au lancement de la production sur le périmètre, en 2018. Il faut souligner que le total des dépenses en immobilisations sur le périmètre est évalué à 150 millions $. La signature de cet accord entre les deux parties est soumise à l’approbation du gouvernement gabonais.

« Panoro est ravi de la signature de ce contrat et très enthousiaste à l’idée de recevoir BW Energy Gabon comme partenaire pour créer de la valeur ajoutée à nos actionnaires », a déclaré Julien Balkany (photo), le président de Panoro Energy. Il faut rappeler que BW Energy Gabon a également acheté la totalité des participations de Harvest Natural sur Dussafu. Cette transaction attend aussi de recevoir l’approbation du gouvernement gabonais.

BW Energy détient désormais 91,67% de Dussafu et en est l’opérateur, tandis que Panoro contrôle les 8,33% restants.

Olivier de Souza

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Le professeur d’écologie tropicale John Poulsen appuie ces informations à travers une étude parue dans la revue Current Biology, publiée le 20 février dernier. Selon lui, ce massacre a été effectué dans le parc national de Minkébé. Et qu’à cause de ce phénomène, soutient-il, «entre 2004 et 2014 les populations d'éléphants du Gabon, ont chuté de près de 80% en une décennie pour leur ivoire». Avant de préciser, qu’«avec moins de 100 000 éléphants de forêt dans toute l'Afrique centrale, cette sous-espèce est aujourd’hui menacée d'extinction si les gouvernements et les agences de protection n'agissent pas rapidement», prévient-il.

Selon John Poulsen, «Alors qu'une partie de ce braconnage est le fait de Gabonais, la majorité des braconniers vient d'autres pays. Pour estimer l'ampleur des pertes de cette espèce, ces chercheurs ont comparé les données provenant de deux grandes recherches effectuées à partir du nombre de bouses et de leur répartition dans le parc de 2004 à 2014, utilisant deux méthodes différentes d'analyse. Ils ont pu avec cette étude identifier deux fronts de braconnage».

Résultats, «le nombre d’éléphants dans le sud du parc, situé à 58 kilomètres du plus proche grand axe routier gabonais a été un peu réduit. Mais dans le centre et les parties nord du parc, à moins d’une dizaine de kilomètres d'une route nationale camerounaise, les populations d'éléphants ont été décimées», affirme-t-il.

En outre poursuit-il, la proximité de cet axe routier est hautement déterminante pour les braconniers. Ce, du fait qu’il est relativement facile pour les braconniers camerounais d'accéder au parc et de transporter leur butin illégal jusqu'à Douala, la plus grande ville du pays qui serait par ailleurs, un centre majeur de trafic international d'ivoire.

Mais depuis 2011, les autorités gabonaises ont pris des initiatives plus fermes pour combattre le braconnage à Minkébé. Les éléphants sont désormais sous un statut de «protection complète». Une  force de police nationale du parc a également été créée tandis que le budget alloué à l'agence chargée de gérer le parc a également été doublé.

Synclair Owona

Classé troisième marché de la Conférence interafricaine des marchés d'assurance (CIMA) en 2015, derrière la Côte d’Ivoire et le Cameroun, le marché gabonais de l’assurance, après plusieurs années de bonnes performances, connait une certaine atonie à cause du contexte économique défavorable que traverse le pays, conjuguée à la situation des arriérés de primes de l’Etat auprès des compagnies.

Cette méforme est plus perceptible dans les deux composantes de l’activité (non vie et vie) de ce secteur. Car, en 2015, le chiffre d’affaires consolidé s’est replié de 1,1% à 118,9 milliards de FCFA contre 120,2, l’exercice précédent. Cette tendance baissière s’est poursuivie tout au long du deuxième trimestre 2016. Le chiffre d’affaires consolidé a ainsi chuté de 6,5% pour se situer à 55,56 milliards de FCFA au deuxième trimestre 2016 contre 59,42, à la même période sur l’exercice précédent.

Les placements du secteur ont également connu une baisse de 5,5% à 126,3 milliards de FCFA en 2015, en rapport avec la faiblesse des opportunités sur les différentes places financières en zone CIMA. Toutefois, les placements au Gabon demeurent les plus importants avec 75% du total des placements des sociétés d’assurance contre 24% et 1% respectivement dans les zones CIMA et hors CIMA.

Bref aperçu du marché gabonais de l’assurance

Les compagnies d’assurances

Le Gabon comptabilise au total 9 compagnies d’assurance, dont le chiffre d’affaires est de l’ordre de 120 milliards de FCFA. La branche non vie représente 85% du total des émissions du secteur avec près de 101,6 milliards de FCFA en 2015 avec six compagnies. La branche vie quant à elle, représente 15% de l’encours des primes du secteur sur cette même période, soit 17,3 milliards de FCFA et totalise trois compagnies d’assurances. A cela s’ajoutent une compagnie de réassurance et 24 courtiers d’assurance agréés.

Les trois quarts des placements du secteur ont été essentiellement réalisés dans des placements financiers avec 79 milliards de FCFA en 2015. Pendant ce temps, les effectifs du secteur représentaient un peu plus de 500 employés. Il est dominé par trois groupes qui représentaient 64% des parts de marché, en 2015, en termes de chiffre d’affaires : Ogar, Axa Assurance et NSIA.  

Leader avec 48% du part de marché, Ogar, société de droit gabonais, comprend la société Ogar spécialisée dans l’assurance dommage, Ogarvie, première compagnie d’assurance vie au Gabon, et 7ème de l’espace CIMA, et le GIE Espaces Conseils Ogar-Ogarvie, Groupement d’intérêt économique gérant cinq agences de proximité au Gabon.

Viennent ensuite la société Axa (AXA Assurances – AXA VIE) dont la présence est historique au Gabon, et qui dispose de quatre espaces conseil à Libreville, Port Gentil et Oyem, suivie par le groupe NSIA (Côte d’Ivoire), SAHAM (Maroc) et Assinco, filiale du groupe bancaire BGFIbank, SUNU, groupe panafricain présent dans 14 pays d’Afrique de l’ouest et centrale.

Les courtiers

En 2015, on comptabilisait, 24 courtiers d’assurance agréés, membres de la Fédération gabonaise de courtage d’assurance (FGCA) qui génèrent près de 80% des primes des sociétés d’assurances. Le marché est dominé par deux sociétés, Gras-Savoye et ASCOMA. Le chiffre d’affaires consolidé des courtiers a chuté de 17,5% à 40 milliards de FCFA en 2015, contre 48,5 en 2014.

Le secteur de la réassurance

Cette activité est gérée par la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-RE). Créée en 2012, dans le cadre d’un partenariat public-privé, elle a pour rôle de capter une partie des primes de réassurance versées hors du Gabon. Elle opère uniquement sur le marché de la réassurance. C’est une société de droit privé à capitaux détenus à 67,5% par le Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS), et à 32,2% par les compagnies d’assurance locales. Son chiffre d’affaires a augmenté de 16%, à 14,36 milliards de FCFA en 2015, en lien avec l’application effective de l’extension de la cession légale aux affaires aviations, On et Offshore (pétrole et gaz) et au développement commercial à l’international. Les compagnies d'assurance sont soumises à l'obligation de céder 15% de leurs contrats non-vie, et 10% de leurs contrats d'assurance-vie à la SCG-RE.

Synclair Owona 

C’est l’un des principaux messages véhiculés par le ministre de la Communication, par ailleurs porte-parole du gouvernement, Alain Claude Bilie-By-Nze, à la faveur de sa traditionnelle de conférence de presse tenue ce 21 février. S’exprimant notamment sur la grève qui sévit depuis plusieurs mois dans le secteur de l’éducation nationale, Alain Claude Bilie-By-Nze a annoncé que plus de 807 agents du primaire et du secondaire verront leurs salaires suspendus cette fin de mois.

Selon lui, cette décision prise « à la demande du ministre de l’Education nationale, Florentin Moussavou, pourra être établie jusqu’à la reprise du travail.», a-t-il indiqué.

En outre a-t-il poursuivi, « cette suspension de solde n’est qu’une première étape. Des procédures sont également engagées pour que certains enseignants soient radiés de la fonction publique compte tenu de leur absence prolongée dans des salles de classes».

Autrement dit, après la carotte, le gouvernement aurait visiblement choisi le bâton pour ramener les enseignants dans les salles de classes.

Synclair Owona

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