Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Au-delà des mesures fortes prises en conseil des ministres le 27 février 2017, le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba, n’est pas allé de main morte pour dénoncer les retards et les freins à la relance de l’économie.

Le président de la République constate «un ralentissement de l’action gouvernementale globale », et exhorte «les membres du gouvernement à une plus grande implication dans leurs actions tant individuelles que collectives».

Parmi les domaines où le chef de l’Etat observe pour le déplorer une implication minimaliste de ses ministres et où ces derniers traînent les pieds, il y a le dialogue politique qui doit se tenir dans les jours à venir et la relance de l’économie.

Aussi rappelle-t-il «aux membres du gouvernement, l’impérieuse nécessité de redoubler d’efforts en vue de favoriser la relance de l’économie, d’explorer des nouvelles opportunités sources de croissance diversifiée, de lutter contre les abus et gaspillages de toute sorte».

Pour cela, les ministres doivent «bannir les comportements rétrogrades et antipatriotiques qui ont fait tant de mal à notre pays». En plus de ces tares, le manque de cohésion de l’équipe gouvernementale fait aussi beaucoup de dégâts. Ali Bongo Ondimba invite pour cela l’ensemble de l’équipe à se souder davantage car, les ministres «n’ont pas vocation à exprimer des opinions personnelles sur l’action du gouvernement, ni à avoir des états d’âme. Ils doivent au contraire mobiliser toute leur énergie à faire réussir l’action gouvernementale qui est, avant toute chose, une action collective, pour le bien du peuple gabonais».

Auxence Mengue

Depuis le 26 février, Alain Paul Ndjoubi Ossami, jusqu’alors directeur général des douanes et des droits indirects du Gabon, a été interpellé et conduit dans les locaux de la direction générale de la recherche à Libreville pour des besoins d’enquête.

Aussi le ministre de l’Economie a-t-il pris la décision de le suspendre de ses fonctions et pourvu à son remplacement dans la foulée en nommant son adjoint, Jean-Emmanuel Ndoutoume à titre intérimaire.

L’interpellation du désormais ex-directeur général des douanes et des droits indirects intervient dans un contexte marqué par le lancement de l’opération d’assainissement des mœurs publiques dénommée «Opération Mamba». Plusieurs anciens gestionnaires de deniers publics sont déjà aux arrêts pour des faits de détournement de fonds qui remontent à leur passage à certains postes de décision.

Jean-Emmanuel Ndoutoume doit donc pour une période indéterminée pallier «l’indisponibilité du directeur général des douanes et droits indirects», et gérer une structure dont les objectifs budgétaires cette année doivent permettre de combler le gap enregistré lors de l’exercice écoulé dans ce segment des régies financières.

Auxence Mengue

Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, a reçu ce 28 février courant, des mains du ministre de la Promotion des investissements, Madeleine Berre (photo), le rapport des groupes de travail thématiques mis en place le 20 janvier dernier, lors de la tenue de la première phase de la réunion du comité interministériel pour l'investissement.

Au cours de cette cérémonie de restitution des travaux des différents ateliers au gouvernement, Emmanuel Issoze Ngondet a souligné l'importance de « l'accompagnement du milieu des affaires dans la création de richesses, la croissance inclusive et la création d'emplois. »

Dans cet esprit, le Plan de relance économique annoncé par le gouvernement aura pour objectif de « restaurer la confiance des opérateurs économiques, des investisseurs et des partenaires extérieurs ».

Et pour y arriver, le gouvernement s'engage à mettre en œuvre plusieurs mesures incitatrices. Notamment, le traitement de la dette intérieure pour garantir au secteur privé le respect de ses engagements, l'amélioration du cadre des affaires, la mise à niveau de la compétitivité des filières porteuses de la diversification de l'économie, de la modernisation du système bancaire et du dispositif fiscal.

Notons que le Haut Conseil pour l'Investissement sera convoqué le 07 mars prochain et se tiendra sous la Présidence du chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba.

Synclair Owona

Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, a échangé, le lundi 27 février 2017 à Libreville, avec une délégation d'experts du Fonds monétaire international (FMI).

Cette mission consultative, présente à Libreville depuis le 13 février dernier, a pour objectif d'accompagner le gouvernement dans un contexte économique difficile, marqué par la chute des cours mondiaux du pétrole qui obère les finances publiques. En outre, ladite mission aide au renforcement de l’action gouvernementale dans la maîtrise et l'efficacité de la dépense publique, à l'amélioration du climat des affaires, ainsi que dans le soutien de la politique de diversification économique.

Plus de dix jours après un diagnostic complet sur le cadre macro-économique et budgétaire, la mission conduite par Alex Segura-Ubiergo (photo), chef de division adjoint au département Afrique du FMI, a jugé « solides et robustes », les perspectives économiques de l'économie gabonaise (à peu près 4% en 2017). Toutefois, ont précisé les experts en guise de viatique stratégique, il convient de « redoubler d'effort pour la maîtrise de la masse salariale, afin de favoriser un meilleur équilibre socio- économique » à même de garantir le bien-être des populations gabonaises.

Sylvain Andzongo

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a reçu en audience, le 28 février à Libreville, le sénateur français Olivier Cadic, représentant des Français établis hors de l’Hexagone.

Selon la direction de la Communication présidentielle, occasion a été donnée aux deux personnalités de faire un tour d’horizon sur la coopération multisectorielle entre le Gabon et la France. Les deux hommes ont par ailleurs échangé sur la tenue prochaine au Gabon du dialogue national. « C’était excessivement intéressant d’avoir son point de vue et de voir qu’il y avait une volonté manifestée de rassembler tout le monde pour pouvoir faire progresser le pays et apporter le confort que chacun attend», a déclaré le sénateur Cadic.

Pour rappel, sur 54 partis politiques reconnus au Gabon, 52 vont prendre part au dialogue politique national proposé par le chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba, à la suite de crise post-électorale du 27 août 2016.

Lorsqu’un calendrier sera fixé, les participants vont aborder des thèmatiques relatives à la révision du code électoral, la redéfinition des missions des organes en charge des élections, le financement des partis politiques et la consolidation de la paix, ainsi que la cohésion nationale.

SA

mercredi, 01 mars 2017 02:54

Un nettoyage de plage en famille

Contribuer à la lutte contre la pollution et l’insalubrité en famille. C’est dans cet esprit que les membres de la FONDATION INTERNATIONALE WELOVEU se sont rassemblés ce dimanche à la plage du Lycée National Léon Mba pour une campagne de nettoyage organisée avec le support de la mairie du 1er arrondissement à travers Mr le Maire Joseph Marie BOUSSENGUE.

On est habitué à y voir des animations musicales, des gens piqueniquer, ou juste prendre du bon temps. Ce dimanche pourtant, on pouvait aussi voir un groupe de bénévoles, enfants et adultes, hommes et femmes vêtus de vestes orange marchant le long de la plage en ramassant les ordures, le tout en souriant.

La particularité de cette activité ? Parmi les bénévoles on retrouve certains enfants venus en famille avec leurs parents. Pour les parents, il s’agit de montrer concrètement aux plus jeunes l’esprit altruiste et les bons gestes à adopter pour lutter contre un phénomène qui reste un problème dans notre société.

 

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Pour les dirigeants de l’association, cette initiative est l’occasion de « lutter contre la pollution, contribuer à la préservation de l’environnement avec un esprit familial tout en améliorant les conditions de vie de nos voisins ».

 

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Pour Pierre et Samira, respectivement 8 et 10 ans, qui participaient à cette campagne pour la première fois, cette expérience fut « intéressante, parce que nous avons pu travailler ensemble et nous avons appris comment on peut garder notre environnement propre ».

La famille est la cellule de base d’une nation. C’est au sein de cette cellule que les enfants apprennent les valeurs essentielles pour bien vivre en société. Plus qu’une activité bénévole, cette activité est un véritable moment de partage entre membres d’une famille ayant le même but, partager l’amour avec les voisins en rendant leur environnement plus agréable.

 

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Mme Léa, Censeur au C.E.S Jean Hilaire Aubame qui participait aussi à cette campagne pour la première fois a loué l’initiative de la Fondation Internationale WeLoveU en disant que ce genre d’action pourrait grandement bénéficier les jeunes gabonais qui ont besoin d’adopter des gestes éco-responsables en ces moment où notre climat devient de plus en plus affecté par la pollution. 

Le résultat de cette activité, 80 sacs de 30 Litres et 40 sacs de100L qui ont été pré-collectés. La fondation espère par cette activité attirer l’attention sur la l’implication de toute la société dans la préservation de l’environnement.

Contribution de Carl Fanga

Le projet d’ordonnance de cette réforme a été adopté en Conseil de ministres ce 27 février. Il fixe les règles relatives à la création et à la gestion des établissements hospitaliers du service public, l’optimisation et la pérennisation de ces importants investissements a été a été adopté en Conseil de ministres ce 27 février.

L’objectif visé par ces nouvelles dispositions concerne la recherche et la poursuite de la performance aussi bien dans la gestion administrative et financière que dans l’offre de soins. Cette réforme s’articule autour d’une définition du service public de santé hospitalière, composé des établissements publics de santé hospitalière civils et ceux du service de santé militaire, ainsi que d’une classification des établissements publics de santé hospitalière en trois catégories, à savoir :

  • les hôpitaux de niveau primaire, c’est-à-dire, les hôpitaux départementaux (HD), les hôpitaux communaux (HC) et les hôpitaux d’arrondissements (HA) ;
  • les hôpitaux de niveau secondaire : ce sont les centres hospitaliers régionaux (CHR) qui deviennent des centres hospitaliers régionaux universitaires (CHRU), à la suite d’une convention signée avec une ou plusieurs universités dotées de facultés de médecine ;
  • les hôpitaux de niveau tertiaire : ce sont les centres hospitaliers à l’échelle nationale qui prennent la dénomination de centres hospitaliers universitaires (CHU), suite à une convention signée avec une ou plusieurs universités dotées de facultés de médecine.

Ce nouveau dispositif prévoit que le Centre hospitalier régional universitaire (CHRU), ainsi que le centre hospitalier universitaire (CHU) peuvent désormais signer des conventions avec les instituts de formation en matière de santé ou de recherche.

Quant au Centre hospitalier régional universitaire (CHRU), ainsi qu’au Centre hospitalier universitaire (CHU), ils sont dorénavant dotés de la personnalité juridique et de l’autonomie de gestion administrative et financière, avec un statut d’établissement public à caractère scientifique. Ils disposent d’un Conseil d’administration ; d’une Direction générale ; d’une Agence comptable et des organes consultatifs, au titre des organes de fonctionnement.

SO

C’est l’une des principales résolutions entérinées au titre de mesures individuelles, par le Conseil des ministres tenu ce lundi 27 février sous la présidence du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.

Agé de 46 ans, Flavien Enongue succède à Nabil Ngoyo Moussavou, appelé à faire valoir ses droits à la retraite après avoir passé 6 ans en qualité d’ambassadeur du Gabon en France.

Le nouvel ambassadeur du Gabon en France était jusque-là, représentant personnel du président de la République au Conseil permanent de la Francophonie. Il est Maître-assistant, professeur de philosophie à l’Université Omar Bongo. Il est en outre titulaire d’un diplôme d’études approfondies en science politique de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Il enseigne à l’UOB depuis 2004.

SO

Cette tendance maîtrisée, indique-t-on à la Direction générale du budget et des finances publiques, s’explique par la poursuite de la stratégie du gouvernement visant à contenir les dépenses de fonctionnement afin de libérer l’espace fiscal pour le financement des investissements structurants dans un contexte macroéconomique peu favorable.

Même si, pour l’instant, personne n’est en mesure de prévoir les changements apportés par une éventuelle loi de finances rectificative, selon les projections initiales, les efforts du Gabon se traduiront par un plafonnement des dépenses budgétaires à 1775,9 milliards FCFA contre 2152,2 milliards FCFA arrêtés dans la loi de finances 2016, soit une baisse de 376,2 milliards FCFA.

Quant aux dépenses courantes essentiellement composées des charges de la dette, des dépenses de fonctionnement et bien d’autres dépenses, elles devraient baisser de 185,6 milliards FCFA par rapport au budget 2016, pour ainsi s’établir à 1403,8 milliards FCFA. Les dépenses en capital devraient également diminuer de 190,6 milliards FCFA par rapport à 2016 et se situeraient à 372 milliards FCFA.

Enfin, les dépenses de personnel s’établiraient à 712 milliards FCFA dans la loi de finances 2017 contre 732,2 milliards FCFA en 2016. Elles comprennent, outre la solde permanente, les rémunérations autres catégories de salariés et les prestations sociales des agents de l’Etat. La solde permanente, comprenant la solde indiciaire, la solde globale, les indemnités et les présalaires, est quant à elle projetée à 662 milliards FCFA.

Selon la DGBFIP, «malgré un contexte délicat, cette démarche doit s’appuyer sur des principes de rigueur et de responsabilité en matière de politique budgétaire». Car, poursuit-elle, «le pays doit maintenir le cap dans son ambition de développement socioéconomique».

Malgré cette politique de rigueur budgétaire dicté par un contexte économique particulièrement difficile, le gouvernement se veut rassurant quant au sujet lié à la réduction des salaires : « il n’y aura pas de réduction de salaires au Gabon.», indique-t-on.

Synclair Owona

La clôture de la première phase 1 du projet d’Appui à la conservation des écosystèmes et de la biodiversité du Bassin du Congo (Pacebco) étant prévue pour le 30 juin 2017, le secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (Ceeac), Ahmad Allam-Mi, a reçu le 27 février à Libreville, une délégation de la Banque Africaine de développement (BAD) pour faire le point.

Pour le chargé du projet auprès de la BAD, l’agroéconomiste supérieur Jean Louis Moubamba, au nombre des actions urgentes à mener, il y a le paiement des contrats des entreprises qui ont travaillé pour le Pacebco et qui n’ont pas été payées ou presque, l’organisation de deux ateliers de recapitalisation et la restitution des bâtiments. Allam-Mi a insisté sur la nécessité de tirer au clair toutes les questions organisationnelles, fonctionnelles et financières qui ont constitué des handicaps à la réalisation avec succès du projet, de façon à réduire les risques d’échec de la phase 2, si elle venait à voir le jour.

L’objectif du Pacebco lancé en 2009 est d’assurer la régénération des écosystèmes et d’améliorer les conditions de vie des populations. C’est le fruit de l’engagement pris par la BAD d’accompagner la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) dans la mise en œuvre du Plan de convergence adopté en février 2005. Le projet couvre sept pays : Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo et Rwanda. Il est cofinancé à hauteur de 37,28 millions d’unités de compte, soit environ 28,53 milliards de FCFA par un don du FAD (Fond Africain pour le développement), de la BAD et les contributions de la Ceeac et des bénéficiaires.

S.A

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