Dans le cadre de l’examen de la loi de finances exercice 2017, le ministre de la Fonction publique, Jean Marie Ongandaga, vient de défendre le budget de son département ministériel devant les sénateurs, membres de la Commission des finances et des comptes économiques.
Le ministre Jean Marie Ongandaga, a soumis aux élus locaux un projet de budget qui s’élève à 10 milliards 284 millions 449 mille 736 FCFA, contre 2 milliards 775 millions 297 mille 736 FCFA en 2016.
« Ce budget en hausse devrait permettre à la Fonction publique gabonaise d’être une administration de service, s’appuyant sur un personnel motivé, compétant et orienté vers l’atteinte des résultats », a déclaré M. Ongandaga.
La mission que s’assigne le membre du gouvernement est la modernisation de son administration qui a, ces 6 dernières années, permis la mise en place du nouveau système de rémunération qui touche plus de 80 000 agents. Ce qui a impliqué, sur l’ensemble des ministères, une augmentation de la masse salariale brute de 10 milliards de FCFA.
Par ailleurs, il y a eu la transformation des primes en solde de base, afin d'élargir l'assiette de cotisation des fonctionnaires pour la retraite. Jean Marie Ongandaga veut poursuivre des réformes dans cette veine.
S.A
Dans le cadre de cette initiative, les acteurs nationaux de ce secteur, les bailleurs de fonds et les partenaires du Gabon sont réunis à compter de ce jour, jusqu’au 22 décembre courant, autour d’une Table ronde sous l’égide du ministère en charge de l’Economie numérique.
Placée sous le haut patronage du Premier ministre, Emmanuel Issoze-Ngondet, ces échanges permettront en effet de sensibiliser la communauté nationale sur l’apport du numérique afin de créer des cadres de collaboration entre eux, de faciliter l’appropriation du Plan sectoriel Gabon numérique et d’élaborer un plan d’actions pour la dynamisation de l’écosystème.
Pour les organisateurs de cette réflexion, il s’agira de manière efficiente, de consolider et de préserver les acquis engrangés par le pays depuis 2009. Trois panels de haut niveau constitueront la trame des travaux. Le premier portera sur l’économie numérique, un enjeu pour le Gabon; le deuxième sur les ressources humaines disponibles pour l’économie numérique et le troisième planchera sur les mécanismes de financement du secteur de l’économie numérique.
Les quatre ateliers qui développeront cette réflexion s’articuleront notamment sur : le rôle de l’Etat dans la réglementation et la régulation et les technologies de nouvelles générations et développement des contenus ; l’entrepreneuriat numérique et investissement ainsi que sur le rôle des opérateurs téléphoniques et la promotion de l’économie numérique. Le quatrième enfin traitera de l’état des lieux, de la réglementation et des bénéfices de la mutualisation.
Synclair Owona
Cette révélation scientifique fait suite aux derniers travaux sur le Francevillien, réalisés par l'équipe du Pr Abderrazak El Albani (Univ. De Poitiers). Cette étude qui vient d’être publiée par l’American Journal of Sciences – la plus ancienne revue scientifique des Etats-Unis – met en évidence la genèse des plus anciens gisements terrestres d’uranium.
Selon elle, ces gisements se seraient formés dans le bassin de Franceville après la première augmentation des teneurs en oxygène atmosphérique qui s’est déroulée entre 2,3 et 2 milliards d’années. Au cours de cette période cruciale de l’histoire terrestre, les fluctuations des teneurs en oxygène auraient favorisé à la fois le lessivage de l’uranium depuis ses roches hôtes puis son accumulation.
La mise au jour en 2010 de 250 fossiles d’organismes pluricellulaires complexes vieux de 2,1 milliards d’années avait déjà bouleversé complètement le scénario de l’histoire de la vie sur Terre, faisant faire à la vie complexe un bon en arrière dans le temps de 1,5 milliard d’années.
Les recherches du géologue français, auxquelles participent de jeunes chercheurs gabonais, ont reçu le soutien de la présidence de la République, du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CENAREST), de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), de l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS), de l’Institut français du Gabon, et en France de la Région Nouvelle-Aquitaine et du ministère des Affaires étrangères et du Développement international.
Depuis le lancement des campagnes de fouille, en 2010, le bassin fossilifère du Francevillien s'est révélé d'une extraordinaire richesse. Cette nouvelle publication confirme le bien-fondé de cette passionnante aventure scientifique de portée internationale initiée et suivie par le Chef de l’État.
Synclair avec la DCP
Selon le directeur général de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), filiale gabonaise du groupe français Veolia, Antoine Boo, les discussions sur le renouvellement du contrat de concession par l’Etat, sont en cours et avancent dans le bon sens, malgré quelques points d’achoppement tels que la question de la dette et le renforcement des capacités de production.
Dans le cadre de ces discussions, la SEEG étudie avec les autorités gabonaises, les moyens à mettre en œuvre en vue de l’augmentation des capacités de production qui sont inférieurs aux besoins de la population. Pour ce faire, « nous voulons mettre en place une nouvelle usine de production et de traitement d’eau potable qui devrait permettre de satisfaire l’ensemble de la population. Ce sont des projets que nous voulons accélérer.», a déclaré Antoine Boo.
Officiellement lancées le 7 juillet dernier, les tractations sur le devenir de la concession octroyée au groupe Veolia via la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), jusqu’en 2017, devraient durer encore de longs mois.
Dix-neuf ans après son entrée en vigueur, il s’agit de faire un bilan de son exécution. C’est à dire de passer en revue les aspects techniques, financiers, juridiques et qualitatifs.
Synclair Owona
Ces créances se répartissent entre l’Etat qui, au titre de ses consommations d’eau et d’électricité pour les années 2014, 2015 et 2016 et de remboursement de TVA doit une enveloppe de 65 milliards de FCFA, et les particuliers qui s’élève à 60 milliards de FCFA.
Cette situation qui a été décrite à la presse locale par le directeur général de la filiale gabonaise du groupe français Veolia Antoine Boo, pourrait entraîner une suspension de tous les investissements de la société au Gabon et une réduction de la fourniture d’eau et d’électricité dans les administrations publiques.
« Si cette situation d’impayés perdure, on ne pourra plus assurer la fourniture d’eau et d’électricité 24h/24. On fera donc des délestages et les populations seront pénalisées tout comme l’administration. La situation n’est pas durable dans le temps. Par conséquent, nous devons trouver une solution adéquate », a prévenu Antoine Boo.
Le 17 novembre dernier, au cours d’une réunion consacrée à ce sujet, les deux parties (Etat-SEEG) se sont mises d’accord pour un plan d’apurement de la dette, avec un certain nombre d’ordre de virement de façon à reprendre les paiements. « Mais jusque-là, cet argent n’a pas encore été perçu par la SEEG », a déploré le directeur général de la SEEG.
En effet, en dépit de l’adoption d’un plan d’apurement de cette dette de l’Etat, Antoine Boo regrette le non-respect des échéanciers de remboursement par l’Etat gabonais. Ce dernier ne cache plus son inquiétude quant à la poursuite des négociations en cours concernant le renouvellement de la concession avec l’Etat. « Il y a des sujets qui sont importants et qui font partie de l’agenda de nos discussions, notamment le poids de la dette. A quoi cela sert de continuer, s’il y a un problème au niveau de la dette, sachant que c’est la trésorerie qui nous permet de continuer à fonctionner », a lâché Antoine Boo.
Synclair Owona
Après le lancement des travaux le 1er juin dernier, la Société d’électricité et d’eau du Gabon (Seeg) vient de procéder à l’inauguration des travaux de renforcement structurants de la commune d’Owendo, avec l’adduction d’une nouvelle conduite de diamètre nominal (DN) 600 mm.
D’après les explications de la Seeg, les travaux ont consisté à réaliser une nouvelle extension de réseaux vers Owendo à partir de la conduite de transport DN 1000 à Mélen. « L’objectif visé est de favoriser l’alimentation des quartiers Akournam, SNI, Octra, Alénakiri, en attendant la mise en œuvre de plusieurs autres projets structurants à forte valeur ajoutée, qui permettront d’alimenter convenablement les zones de desserte actuellement en contrainte », souligne l’entreprise.
Pour rappel, plusieurs quartiers d’Owendo sont sujets à un stress hydrique, du fait de la saturation des conduites de transfert existantes. Cette situation a conduit la Seeg à mettre en œuvre quelques renforcements palliatifs vers les quartiers les plus atteints : suppresseur local pour Awoungou en 2013, Booster sur l’alimentation DN 400 de la bâche de la station d’Alénakiri en 2014 et adduction en eau de la conduite DN 400 à Akournam (route du Centre des métiers Jean Violas).
Malgré tous ces travaux, les volumes d’eau dans cette partie de Libreville sont limités et ne permettent pas de satisfaire les abonnés actuels, et à fortiori les besoins de la commune d’Owendo.
S.A
Avec 16,1% des commandes sur une valeur totale de 84,3% des produits soumis à l’exportation, la Chine a occupé la première place des exportations gabonaises en 2015, indique la Direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI).
Dans ce classement, elle est suivie par Trinidad et Tobago qui occupent respectivement la deuxième et la troisième place, avec 12,6% commandes pour une enveloppe de 396,1 milliards. Ensuite, arrivent les Pays Bas avec 9,5% pour un montant de 298,2 milliards de FCFA, l’Espagne, 8,7% et 275 milliards de FCFA, de l’Italie 8,6% des commandes pour un montant de 269,9 milliards de FCFA et enfin, de la Malaisie avec 8,0% des commandes pour une ardoise de 252,7 milliards de FCFA.
Les exportations du Gabon vers ses 10 premiers clients, ont représenté 2 652,10 milliards de FCFA, soit un pourcentage de 84,30% des produits exportés.
En outre, quatre produits occupent des parts importantes dans ses exportations. Il s’agit notamment du pétrole qui représente 75,0% des exportations totales, du bois sciés, 3,6% ; du manganèse, 3,4% et du caoutchouc naturel, 0,2%).
Synclair Owona
A la fin de l’année 2015, l’activité des établissements de microfinance a enregistré des performances encourageantes, avec une augmentation du nombre d’adhérents qui est passé de 106 736 à 133 201 clients.
A cette période, l’offre de services financiers de proximité était assurée par 12 Etablissements de microfinance (EMF) contre 9, en décembre 2014, dont quatre (4) de première catégorie et huit (8) de deuxième catégorie. Cette répartition a consacré le contrôle du secteur par les sociétés anonymes (structures de la deuxième catégorie).
Le nombre d’agences et points de vente a suivi la même tendance haussière (+7%). Cette disposition a traduit la détermination des EMF à être de plus en plus proches de la clientèle et l’intérêt des clients à découvrir les produits et services offerts.
En clair, les activités sont majoritairement concentrées à Libreville où l’on recense 47 agences sur 58 au niveau national. Grâce aux efforts d’élargissement de la couverture géographique, le nombre de bénéficiaires des services des EMF a enregistré une hausse de 24,79%. Les effectifs employés par le secteur ont également évolué. Ainsi, de 447 agents en 2014, le nombre a augmenté de 27,8% pour atteindre 524 salariés en septembre 2015.
Synclair Owona
Dans une déclaration faite le 19 décembre à Libreville, le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, a pris à témoin la communauté nationale et internationale sur les « dérives » que peuvent provoquer les déclarations publiques de l'opposant Jean Ping.
Et pour cause, raconte le ministre de l’Intérieur, à l’ouverture du dialogue national pour l’alternance (DNPA) organisé par Jean Ping à Libreville le 19 décembre, l’opposant a déclaré : « Ici et devant vous, je confirme que nous sommes parvenus au terme de notre démarche de légalité républicaine. Désormais, tout peut être envisagé. Je dis simplement que la configuration générale laisse la porte ouverte à tous les scénarii. Je dis que plus rien ne nous est interdit ».
« Le gouvernement de la République tient à rappeler les dispositions de la constitution garantissant à chaque citoyen les droits fondamentaux. Notamment, la liberté de conscience, de pensée, d’opinion, d’expression, de communication, la libre pratique de la religion, la liberté d’aller et venir. L’exercice de toutes ces libertés est cependant conditionné par le respect de l’ordre public », a martelé le ministre de l’Intérieur. Toujours selon le membre du gouvernement, compte tenu de ce qui semble être encore une énième défiance à l’autorité de l’Etat, « le gouvernement de la République tient à rappeler avec la plus grande fermeté qu, quiconque sortira de la légalité devra en répondre devant les instance judiciaires ».
Lambert Noël Matha a rappelé que le Gabon est un Etat de droit qui ne saurait laisser personne quel que soit son statut s’aventurer à mettre en mal les institutions de la République et ceux qui les incarne. De même que le lien et l’équilibre de la nation.
« Le gouvernement rappelle que le processus électoral est terminé. Toutes les voies de recours ont été utilisées et épuisées. Dès lors, le gouvernement de la République ne saurait accepter les propos irresponsables tenus par les acteurs politiques dont l’inclinaison à la haine et à la violence est devenue la seule motivation de leur engagement », a conclu le ministre de l’Intérieur.
Sylvain Andzongo
Un ambitieux projet a été décliné par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet à la faveur du Conseil Interministériel tenu ce 19 décembre 2016. Ce plan de relance économique repose sur quatre grands axes.
Il s’agit notamment de la priorisation des projets porteurs de croissance, du financement du plan de relance, de l’instauration d’un environnement favorable à l’investissement et de la politique monétaire. Selon le PM, cette vision globale de relance de l’économie tient compte de la baisse tendancielle des recettes de l’Etat consécutive à la chute des cours de pétrole depuis 2014.
Pour être efficace, a-t-il développé à l’attention des membres de son gouvernement, « il faudrait poursuivre les réformes de fond, dans la gouvernance, l’efficacité de la dépense publique bref, des réformes capables d’instaurer la confiance auprès des populations et asseoir un environnement favorable aux investissements privés.», a-t-il indiqué.
Synclair Owona