Bonne nouvelle pour tous les pays producteurs de pétrole. A Vienne, les 14 pays membres de l’OPEP viennent de convenir d’un gel concerté de la production à 32,5 millions de barils de pétrole par jour comme décidé à Alger. C’est le premier accord de réduction de la production depuis 2008 et chacun des pays membres a lâché du lest pour ce succès historique malgré les désaccords qui régnaient dans le groupe.
La production actuelle de pétrole du cartel est de 33,7 millions de barils de pétrole par jour. Il y aura donc un abattement de 1,2 million de barils par jour. L’OPEP va demander aux pays non membres de consentir à une réduction de 600 000 barils par jour. D’ailleurs, la Russie, qui a été sur tous les fronts dans les efforts préalables pour arriver à ce résultat, a décidé de réduire sa production de 300 000 barils sur une base quotidienne.
L’Arabie Saoudite, le principal producteur du groupe, a accepté de réduire de 500 000 barils par jour sa production, la ramenant à 10 millions de barils par jour. Dans un geste de bonne volonté, elle aurait accepté que l’Iran pompe jusqu’à 3,8 millions de barils, soit le niveau que la République islamique avait atteint avant l’embargo occidental décrété en 2012 pour la sanctionner à propos de son programme nucléaire, indique Le Monde.
L’Irak, les pétromonarchies du golfe arabo-persique, l’Algérie, l’Angola ou le Venezuela devront également contribuer aux efforts. Cependant, La Libye et le Nigéria sont exemptés de tout gel de leurs productions.
A l’annonce de la nouvelle, confirmée par M. Barkindo, le secrétaire général de l’OPEP, le pétrole a bondi de 8% pour atteindre la barre des 50 dollars.
Olivier de Souza
Ces données fournis à la faveur de la célébration, ce jeudi, de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, donne l'occasion de faire le point de cette pandémie au Gabon. Notamment en termes de prévalence et de chemin parcouru, trente ans depuis la déclaration du premier cas dans le pays.
Ainsi, selon l'Enquête démographique et de santé (EDS) du Gabon, près de 48 000 Gabonais en seraient atteints. Un chiffre qui reste deux fois plus élevé chez les femmes (5,8%), que chez les hommes (2,2%), tandis que les jeunes constituent également de grandes victimes de cette pandémie.
Ces chiffres, certes encore interpellateurs, révèlent cependant efforts fournis par le pays dans la lutte contre ce fléau depuis l'apparition des premiers cas de maladie. A cet effet, l'on a aussi enregistré, depuis lors, plusieurs actions conjuguées de l’État et de ses partenaires. Lesquelles ont abouti à la création des Centres de traitement ambulatoire (CTA) dans toutes les provinces, à la gratuité des dépistages. Mais également, à la mise en place d'un fonds de solidarité thérapeutique qui permet aujourd'hui d'acheter les antirétroviraux et de les distribuer gratuitement aux malades.
Synclair Owona
Dans le cadre du projet d'extension du terminal à conteneurs du port d'Owendo, une délégation du groupe Bolloré Transport & Logistiques, conduite par son directeur général Ports zone Afrique, Philippe Labonne, est allée récemment présenter ses ambitions pour cet investissement, au ministre des Transports et de la Logistique, Flavienne Mfoumou Ondo.
Estimé à 90 milliards de FCFA, ce projet concerne notamment la construction d'un quai supplémentaire de 250 m, la création de 7,5 ha de terre-plein. La mise en place des portiques de quai et de parc de dernière génération, devra également intégrer, de concert avec tous les acteurs publics et privés de la chaîne logistique, les problématiques des coûts de passage des marchandises.
Dans le cadre de ce projet, une première séance de travail, regroupant le ministre des Infrastructures, des Travaux publics et de l’Aménagement du territoire, les ministres de l’Economie; du Budget; des Transports; de la Défense ainsi que le président du groupe Bolloré au Gabon, Antoine Horvarth avait été tenue le 14 juillet au Gabon.
A travers ce projet investissement, le port d’Owendo entend se lancer dans une modernisation pour être en mesure de rivaliser avec ses concurrents de la sous-région.
Synclair Owona
En marge de la 8ème session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (Ceeac) tenue à Libreville le 30 novembre, les Premières dames du Gabon et du Rwanda, Sylvia Bongo Ondimba et Jeannette Kagame, ont visité l’Institut de cancérologie de Libreville et La Maison d’Alice d’Angondjé.
La présentation de l’Institut de cancérologie, de ses différents services (oncologie médicale, radiothérapie, médecine nucléaire, laboratoire de biologie des tumeurs…) et de son équipement de dernière génération, a permis d’édifier Jeannette Kagamé sur un pan de la politique de santé du Gabon en matière de lutte contre le cancer. Une politique de santé qui inclut, grâce à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale, une prise en charge des personnes atteintes de cancer.
La Première dame du Gabon a, par la suite, invité Mme Kagame à visiter la maison de vie, dénommée « La Maison d’Alice ». Projet phare de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, elle accueille les malades du cancer venus des zones reculées de la capitale ou de l’intérieur du pays et ne disposant pas d’options d’hébergement ni de moyens de transport pour suivre leur traitement en continu à l’Institut de cancérologie de Libreville.
Outre l’hébergement en pension complète, La Maison d’Alice offre un accompagnement social et psychologique aux patients, tout en veillant à leur bien-être afin de les aider à mieux combattre la maladie et les difficultés de tous ordres qu’elle entraîne.
S.A
En application de l’article 76 de la constitution gabonaise, le rapport général relatif au contrôle de l’exécution des lois de finances, en vue du règlement du budget de l’exercice 2015 a été déposée ce 30 novembre au Parlement par les membres de la Cour des Comptes pour examen.
Ce rapport qui comprend quatre grandes lignes porte notamment sur les analyses générales ; l’exécution des opérations du budget générale de l’Etat ; l’exécution des opérations de trésorerie et à la performance de certains programmes. En clair, ce sont les données contenues dans ce rapport qui permettront aux parlementaires d’avoir des éléments d’appréciation plus crédibles, dans la cadre de l’examen et du vote de la loi de règlement de ce même exercice budgétaire.
Laquelle loi permet au parlement de constater les résultats financiers de l’exercice budgétaire, objet du contrôle de l’exécution des lois de finances et d’approuver ou non, les différences entre lesdits résultats et les prévisions de la loi de finances rectificative éventuelle.
Pour rappel, la loi des finances 2015 avait été initialement adoptée à 2289,7 milliards de FCFA en recettes et à 2331,1 milliards de FCFA en dépenses, puis ramenée à 1833,8 milliards de FCFA en recettes et à 2068,5 milliards de FCFA en dépenses dans le cadre de la loi de finances rectificative.
Quant à son exécution elle a été réalisée à hauteur de 3113,9 milliards de FCFA en recettes, et à 3016 milliards de FCFA en dépenses. Soit un excèdent budgétaire de 97,3 milliards de FCFA.
Synclair Owona
A l’occasion de la 8ème session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), les dirigeants de la sous-région, sous la présidence d’Ali Bongo Ondimba, ont pris des mesures urgentes autour de différents axes tels que le terrorisme, les questions électorales, la consolidation de la paix, les missions internationales de la paix, l’intégration sous-régionale, la jeunesse, la situation humanitaire, la sûreté et la sécurité maritimes.
Renforcement de la coordination des efforts de surveillance et de collecte des renseignements en temps réel entre les Etats en vue de prévenir la montée de l’extrémisme violent et du terrorisme, soutien aux efforts d’intégration économique régionale grâce notamment à l’établissement d’une Zone de libre échange, renforcement de la coopération avec la Cedeao dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, appel au dialogue dans les pays de la sous-région touchés par les conflits politiques, sont entre autres décisions, qui permettront à l’Afrique centrale de faire face aux défis majeurs qui menacent la paix et la sécurité de ses populations.
« Face à ces maux qui, non seulement occasionnent d’énormes problèmes humanitaires, mais hypothèquent également la stabilité de nos Etats, ainsi que nos efforts de développement, la présidence en exercice de notre Communauté, que le Gabon a l’honneur d’assurer, ne pouvait rester indifférente. Je demeure convaincu que ces problèmes auxquels nous sommes confrontés ne sont pas insurmontables dans une dynamique d’intégration régionale. », a déclaré Ali Bongo, président en exercice de la Ceeac et du Conseil de sécurité et de paix de l’Afrique centrale (Copax), au cours de son allocution d’ouverture de cette conférence de haut niveau.
Les présidents du Tchad, Idriss Déby Itno, du Rwanda, Paul Kagame et de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadera ont fait le déplacement à Libreville afin de prendre part à ce sommet.
Sylvain Andzongo
C’est l’objet de l’audience accordée par Razzaq Guy Kambogo, ambassadeur Haut Représentant de la République gabonaise, près le royaume du Maroc, aux responsables du groupe Tiger Properties, le 28 novembre dernier.
Cette rencontre qui s’inscrit dans le prolongement de l’audience que leur avait accordée, en marge des travaux de la COP22, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, avait pour but de peaufiner les axes de coopération sur lesquels, les deux parties étaient parvenues à un protocole d’accord lors de la rencontre de Marrakech.
Razzaq Guy Kambogo a, au cours de cette rencontre, insisté sur la détermination des pouvoirs publics gabonais à voir se concrétiser les dossiers de développement évoqués lors de l’entretien avec le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, portant sur des chantiers allant de l’électrification à l'édification d’infrastructures diverses.
Le diplomate gabonais aura également donné l’opportunité à ces opérateurs économiques de se faire une idée plus détaillée sur le Gabon autour des questions liées à la fiscalité, à l’attractivité, à la compétitivité des entreprises. Les administrateurs du groupe Tiger Properties ont ainsi été édifiés sur plusieurs secteurs porteurs, pouvant attirer leurs intéressements.
Au cours de cet entretien, Abdel Qader Al Zou’bi, responsable au développement africain, au sein du groupe Tiger Properties a indiqué que son entreprise allait se déployer, dans la première quinzaine du mois de décembre au Gabon, pour une prospection devant aboutir à un examen des investissements à réaliser et déterminer les conditions d’une implantation sur place .
Les dirigeants de ce Groupe Emirati ont exprimé leur détermination à voir s’instaurer au plus vite, une forme de coopération qui tienne compte également de la détermination des pouvoirs publics gabonais. Dans ce cadre, ils se sont dits particulièrement intéressés par des investissements dans le secteur des énergies renouvelables, solaires, éoliennes, mais aussi de biomasse. Le volet des infrastructures (ports, aéroports, bâtiments ...) a également suscité leur attention.
Synclair Owona
Au terme de son Conseil d’administration tenu ce 29 novembre 2016, l’Institut gabonais d’appui au développement (IGAD) a annoncé une production de 8281 tonnes de produits agropastoraux depuis le début de l’année 2016, ainsi qu’un chiffre d’affaires de 2,3 milliards de FCFA.
De manière précise, au cours de l’exercice 2016, l’IGAD a aménagé 71 exploitations. Formés 2855 Gabonais dans les domaines de la production vivrière, maraîchère, de l’élevage de poules pondeuses, de porcs, d’ovins, ainsi que dans la protection des cultures, la gestion d’exploitation agricole et la transformation du manioc.
Ces résultats au niveau provincial placent la province du Haut-Ogooué en tête, avec 1006 tonnes. Elle est respectivement suivie de l’Ogooué-Maritime, 775 tonnes; de la Nyanga, 705 tonnes; du Moyen-Ogooué, 658 tonnes; de l’Estuaire avec 602 tonnes et de l’Ogooué-Lolo pour 593 tonnes. Ensuite arrivent le Woleu-Ntem avec 537 tonnes ; la Ngounié, 454 tonnes; et l’Ogooué-Ivindo avec 414 tonnes.
Le bémol que l’on peut retenir dans ce bilan concerne le versement des subventions des différents partenaires. Car, sur les 370 millions de FCFA attendus au titre des subventions, seuls 200 millions ont été reçus par l’IGAD, provenant de Total Gabon.
Malgré tout, dans le cadre des perspectives avec la fin de la première phase opérationnelle du PRODIAG en 2017, outre la création de 1051 exploitations et le recouvrement de la contrepartie de l’Etat, l’IGAD compte surtout achever les 43 exploitations abandonnées à cause de ce retard des versements de la subvention de l’Etat.
Synclair Owona
La chefferie Benga de Cap-Esterias vient de réceptionner un bâtiment d’une valeur de 40 millions de FCFA sur financement de l’Agence nationale des parcs nationaux du Gabon (Anpn), qui servira dans les prochains jours de cadre de signature d’une convention prévoyant une forte implication de ladite communauté dans la gestion du patrimoine naturel et culturel des aires protégées de l’Arboretum Raponda Walker et d’Akanda.
La communauté Benga a loué les initiatives prévues dans ladite convention. En particulier, la protection des formations des mangroves eu égard à leur contribution significative au renouvellement des ressources halieutiques nécessaires au bien-être des populations riveraines et de la communauté nationale.
Lee White, sécrétaire exécutif de l’Anpn, a exprimé à ses hôtes toute la satisfaction de l’Agence de s’impliquer dans une initiative qui contribue à la valorisation de la culture locale. La mission de son institution, a-t-il indiqué en substance, est aussi de soutenir les communautés locales dans les différentes initiatives qui s’inscrivent dans le cadre de la protection de l’environnement et de la valorisation du patrimoine.
La protection de l'Arboretum Raponda Walker et le site d'Akanda fait partie du programme « Arc d'Emeraude» de l'Anpn. Ledit programme prévoit des activités de recherches sur la circulation hydro-sédimentaire, l’éco-toxicologie, les ressources halieutiques, la valorisation éco-systémique et la diffusion et valorisation des informations scientifiques.
S.A
Selon le ministre de l’Education nationale, Florentin Moussavou, en vue de pallier le manque de salles de classe dans les deux principales grandes villes du pays, le gouvernement va lancer la construction de quinze nouveaux établissements scolaires à Libreville et à Port-Gentil.
Grâce à un appui financier de l’Agence française de développement à hauteur de 100 milliards de FCFA pour cet investissement, les travaux pourront démarrer dans un avenir proche. Le déblocage de la première tranche de cette aide est programmé incessamment à en croire Florentin Moussavou.
La construction de ces nouveaux établissements scolaires permettra d’améliorer les conditions d’apprentissage. En outre, dans la même optique, Florentin Moussavou a rappelé les efforts des autorités pour le recrutement de nouveaux enseignants. « Ces efforts se poursuivront », spécifie le ministre. Notons qu’en 2014 et en 2015, quelque 3000 enseignants ont été recrutés, dont 1750 pour le pré-primaire et plus de 900 pour le cycle secondaire.
Grâce au nouveau recrutement et à la construction de nouvelles écoles, les ratios enseignants/élèves devront progressivement s’améliorer au Gabon. L’objectif affiché consiste à atteindre le ratio d’une trentaine d’élèves par classe au niveau des établissements publics.
Un objectif qui sera difficile à atteindre sans les investissements déployés actuellement à différents niveaux pour la construction d’établissements scolaires et pour le recrutement de nouveaux enseignants.
Synclair Owona