Dans le cadre du renforcement du dialogue politique entre l’Union européenne (UE) et le Gabon, ainsi que le maintien des contacts réguliers et permanents sur des questions d’intérêts communs, le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, a devisé le 8 décembre avec le représentant résident de l’UE, Helmut Kulitz (photo) sur la venue prochaine de la Mission d’observation de l’UE (MOE), chargée de rendre public, son rapport portant sur l’élection présidentielle du 27 août dernier.
Au cours des échanges, les deux parties ont examiné les conditions de préparation de cette mission à Libreville et le calendrier. La date du 12 décembre a été avancée. « Le chef du gouvernement et ses hôtes ont pu lever les quelques incompréhensions apparues autour de l’importance de la mission d’observation des élections. », indique la primature sans plus de détails.
On se souvient en effet que l’UE avait déployé sur le terrain, de nombreux observateurs à la demande du gouvernement, pour garantir la transparence et la sérénité du scrutin présidentiel. Le rapport final de la MOE contient plus amples informations sur les observations et analyses effectuées tout le long de son déploiement et présente les résultats statistiques du suivi des médias.
Sylvain Andzongo
Le Président Ali Bongo Ondimba, s’est exprimé ce jeudi à l’occasion d’une matinée spéciale de promotion des investissements au Gabon à laquelle plusieurs centaines d’entreprises chinoises ont pris part, informe un communiqué de la Présidence.
« Je confirme l’entière disponibilité du Gabon pour accueillir davantage d’investissements directs chinois dans les domaines agricole, touristique, industriel et bancaire, entre autres. S’agissant du secteur minier, le Gabon dispose de deux grands projets, Belinga et Maboumine. Concernant Belinga dont les réserves en fer sont estimées à plus d’un milliard de tonnes, le Gabon recherche de bons partenaires financiers et techniques chinois pour ce projet d’envergure. Il en est de même pour le gisement polymétallique de Maboumine où le consortium constitué par l’Etat gabonais et le groupe Eramet recherche des partenaires chinois en vue d’accélérer sa mise en exploitation. S’agissant du secteur touristique, je souhaite une accélération des échanges touristiques entre nos deux pays. Dans cette perspective, je vous réaffirme mon ardent souhait de voir les gouvernements de nos deux pays procéder à la signature d’un accord aérien. Quant aux banques chinoises, je les invite à s’implanter au Gabon ou à acquérir des participations dans des banques existantes ».
Devant plus de 300 dirigeants d’entreprises réunis autour du Conseil chinois pour la promotion du commerce international (CCPIT), le chef de l’Etat a exposé son souhait de voir s’implanter au Gabon des « zones économiques spéciales industrielles consacrées à des entreprises chinoises. »
Au Gabon, le 9 décembre se traduit par la Journée nationale de lutte contre la corruption et l'enrichissement illicite, instituée depuis 2010 par les pouvoirs publics dans le cadre du processus d'amélioration de la gouvernance. La journée est marquée par des actions qui visent une saine gestion des affaires publiques et la consolidation de l'Etat de droit.
La Commission Nationale de Lutte contre l’Enrichissement illicite (CNLCEI), en application des dispositions de la loi n°003/2003 du 07 mai 2003 portant création , organisation et fonctionnement de ladite commission et celles du décret n°005/PR/MRPICIRNDH du 22 janvier 2010 instituant une journée nationale de lutte contre la corruption et l'enrichissement illicite, est chargée de l'organisation de cet évènement commémoratif.
En outre, la CNLCEI est l'Interface du pays avec l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), gardien de la Convention des Nations Unies contre la corruption adoptée en 2003 et ratifiée par notre pays.
La corruption ralentit considérablement le développement économique en décourageant les investissements directs à l'étranger et en plaçant les petites entreprises dans l'impossibilité de surmonter les « coûts initiaux » liés à la corruption, rappelle l’ONU.
Le 31 octobre 2003, l'Assemblée générale a adopté la Convention des Nations Unies contre la corruption (résolution 58/4), et a prié le Secrétaire général de charger l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) d’assurer le secrétariat de la Conférence des États Parties à la Convention. Le 9 décembre a été déclaré Journée internationale de lutte contre la corruption, afin de sensibiliser le monde à ce problème et pour faire connaître le rôle de la Convention, en matière de lutte et de prévention.
En 2014, l'ONUDC et le PNUD ont développé une campagne globale conjointe, soulignant l'impact de la corruption sur l'éducation, la santé, la démocratie, la prospérité et le développement. La campagne internationale conjointe de 2016 met l'accent sur la corruption en tant qu'un des principaux obstacles à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).
Source: ONU
Dans le cadre de ses actions sociétales, la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) a répondu aux attentes des responsables de l’école catholique Saint-Dominique B de Moanda en accordant une aide de 150 tables-bancs et du matériel didactique nécessaire destinés à pallier aux divers problèmes que rencontre cet établissement.
La cérémonie de remise officielle de ce don a eu lieu le 1 décembre dernier dans l’enceinte de l’établissement en présence du top management de la Comilog, le chef de secteur scolaire catholique du Haut-Ogooué sud, du corps enseignant et des élèves.
La Compagnie a investi 23,7 millions de FCFA pour la réfection de la charpente d’un des bâtiments, la réfection d’une des toitures, la construction des toilettes modernes, l’achat d’une débroussailleuse et le financement des travaux d’assainissement des lieux. Ce budget prend également en compte le financement de la réfection d’un bâtiment de l’école Saint-Dominique A, estimé à 2,7 millions de FCFA.
A l'occasion, le chef de secteur scolaire catholique du Haut-Ogooué sud, Jean Michel Abourou Eyalou, a exprimé à la Comilog toute sa reconnaissance et sa satisfaction vis-à-vis de ce geste bienfaiteur. Pour M. Abourou Eyalou, cet accompagnement marque l’engagement de l’entreprise minière en faveur du développement et de la formation de la jeunesse gabonaise.
S.A
Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a été reçu le 7 décembre par son homologue, Xi Jinping, lors d’une cérémonie formelle au Grand Palais du peuple de Pékin, au deuxième jour de sa visite d’Etat en République populaire de Chine.
Des accords importants ont été signés, selon les services de communication de la présidence de la République. Les deux chefs d’Etat ont signé un accord de coopération économique et technique en vue de la réalisation du projet de réfection de l’Assemblée nationale incendiée lors des réactions post-électorales au Gabon en août dernier.
Par ailleurs, un autre accord a été scellé relativement au projet de conception et de construction d’une voie de contournement de l’aéroport international de Libreville.
Enfin, Ali Bongo et Xi Jinping se sont entendus sur un protocole d’exécution triennal et multisectoriel destiné à porter plus avant l’accord de coopération culturelle signé en 1984.
Avant qu’un banquet d’Etat ne réunisse les délégations gabonaises et chinoises, les chefs d’Etat ont réaffirmé leur intention de promouvoir le dialogue et l’enrichissement mutuel entre les cultures, d’approfondir et d’élargir davantage les échanges économiques selon le principe du développement partagé, et d’encourager les investissements dans les infrastructures durables. Désormais, la relation gabono-chinoise s’inscrira donc dans le cadre d’un « partenariat de coopération globale ».
Sylvain Andzongo
Le ministre en charge de l’Economie numérique, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a pris part le mardi 6 décembre aux côtés du chef de bureau de l'Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), Vincenzo Fazzino, à la cérémonie d’inauguration du centre d’enseignement à distance créé au sein de l’Institut national de la poste, des technologies de l’information et de la communication.
La création de ce centre e-learning à Libreville s’inscrit dans le cadre de la composante 2 du projet « Former ma génération – Gabon 5000 ». Cette composante 2 vise la formation d’au moins 120 d'enseignants de disciplines scientifiques sur la conception des cours à distance.
L’application de leur formation se fera par la conception, la mise en ligne de 100 modules de soutien destinés aux élèves des classes d’examen pour mieux les préparer aux examens, notamment le baccalauréat et le Brevet d’étude du premier cycle (BEPC).
Un dispositif d’au moins 200 tutorats accompagnera ces modules. L'idée est de mettre ces cours gratuitement à la disposition du plus grand nombre et des bourses les plus modestes grâce au dispositif du E-learning. Ils pourront suppléer à l’achat des fascicules d’études divers et variés, et au suivi du travail des apprenants candidats aux classes d’examens.
En rappelant que cette initiative trouve son origine dans l’annonce faite par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, lors du 2e New York Forum Africa, en harmonie avec l’ambition présidentielle visant à offrir au Gabon une position de « référence régionale dans les nouveaux métiers des technologies de l’information et de la communication », Alain-Claude Bilie-By-Nze a souhaité que « la jeunesse gabonaise s’approprie ces technologies afin de devenir des acteurs clés du développement multisectoriel qui dessine déjà la nouvelle économie mondiale ».
Sylvain Andzongo
La capitale gabonaise abrite depuis le 6 décembre des travaux de deux jours relatifs à la restitution et validation des résultats du Programme d’appui à la stratégie de sécurité et de la sûreté maritime (PIR) d’Afrique centrale.
Les assises sont placées sous la conduite du Secrétaire général adjoint de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale(Ceeac) en charge des questions de paix, sécurité et stabilité, le général Guy Pierre Garcia (photo), en présence du représentant de la délégation de l’Union européenne, Alain Joaris. Ce dernier a déclaré à cet effet qu'un nouveau programme constituera, dans le courant de l'année 2017, un exemple concret de la coopération entre la Ceeac et l'UE dans un domaine qui associe peut-être plus que dans d'autres secteurs des intérêts et des enjeux multiples, et au caractère multidimensionnel, à savoir la sûreté et la sécurité maritime.
Réaffirmant la disponibilité du secrétariat général à œuvrer pour le renforcement de la coopération entre la Ceeac et l’UE et à travailler davantage jusqu'à la mise en place des projets retenus dans le cadre du domaine prioritaire n°1 paix et sécurité du PIR, le général Guy Pierre Garcia a appelé à mener une réflexion approfondie sur la formulation des futurs projets. Qui permettront d’aboutir à des conclusions innovantes et réalistes pour les actions à venir de l'Afrique centrale en matière de sûreté et de sécurité maritimes.
SA
Dans le cadre de l’appui institutionnel offert par la Banque Arabe pour le Développement de l’Afrique, l’Agence Tunisienne de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA-Tunisia) et l’Agence Tunisienne de Coopération Technique (ATCT) accueillent 13 agents gabonais pour un programme de formation intitulé : Renforcement des capacités au profit des agents de l’ANPI-Gabon.
Selon le communiqué de FIPA Tunisia, l’ouverture officielle de la formation s’est tenue en la présence de Marcelle Bertrance MBENOAME ETSELLAH, Conseillère Economique et Commerciale à l’Ambassade du Gabon en Tunisie, de M. Borni EL SALHI, Directeur Général de l’ATCT et de M. Beligh Ben Soltane, Directeur du Marketing International et de la Communication à FIPA-Tunisia.
Les travaux de ce stage de formation ont débuté par une intervention sur la stratégie de promotion des IDE (réalités & perspectives) et le rôle des APIs dans l’amélioration de l’image du pays et l’attraction des IDE, présentée par M. Khalil Laabidi, Directeur Général de FIPA-Tunisia.
Une deuxième communication sur l’élaboration et la mise en œuvre de la Stratégie Marketing International et la contribution à la diversification de marchés a été présentée par M. Beligh Ben Soltane.
La formation se déroulera sur une période de deux semaines, du 05 au 16 décembre 2016. Des experts de FIPA-Tunisia, APII et du CEPEX, ainsi que des intervenants du secteur privé, partageront leurs expériences et réflexions sur les meilleures stratégies de promotion économiques. Des visites de travail seront également organisées à des institutions et organismes tunisiens et dans différentes régions du pays.
« Le Gabon Sportif » est le groupe de presse lancé par l’Union des femmes reporters sportives du Gabon (Ufresga). La nouvelle entreprise comprend un site d’information en ligne, une web radio, une chaîne de télévision (TN-IPTV), une agence de presse et une masterclass pouvant accueillir 150 personnes.
Le groupe de presse s’est déjà positionné par rapport à la Coupe d’Afrique des Nations de football que le Gabon accueillera du 14 janvier au 5 février 2017. Pas un hasard que la nouvelle entreprise ait choisi de commencer ses activités par la couverture des compétitions et actualités sportives du Gabon et de l’Afrique.
« Le Gabon Sportif compte assurer une couverture de toutes les actualités sportives à travers le Gabon et l’Afrique », avait déclaré la présidente de l’Ufresga, Raïssa Laure Medza-Me-Ndong, lors de la cérémonie de lancement de l’entreprise, le 21 novembre 2016 à Libreville.
Elle avait ajouté que le groupe de presse « prévoit de réaliser des fiches radiographiques de structures et organisations, de relayer les plans stratégiques des fédérations et donner la parole aux fans et acteurs inconnus de ce secteur ».
Le chef de l'Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba effectue une visite d'Etat en Chine du 6 au 9 décembre, la première depuis sa réélection pour un second mandat de sept ans, a déclaré que sa visite a pour but d'inviter les entreprises chinoises à investir massivement au Gabon, une « terre d'opportunités ».
Le président gabonais a déjà effectué onze voyages en Chine, cette visite d'Etat, est le premier voyage hors de l'Afrique après sa réélection. « Je suis très heureux d'effectuer un nouveau voyage officiel en République Populaire de Chine », a-t-il indiqué dans une interview accordée à Xinhua. Il estime que ce sera l'occasion de mettre un coup d'accélérateur aux relations excellentes qui existent entre les deux pays.
A propos de la crise financière dans le pays, il exprime qu'il est clair que son pays est dans un contexte difficile. « Un contexte qui est fortement connu. Le prix du baril de pétrole a chuté, mais cela ne veut pas dire pour autant que le Gabon s'est arrêté de marcher. Donc le dynamisme de l'économie gabonaise attire toujours certains investisseurs. Et la Chine reste un partenaire de choix pour nous, avec laquelle nous voulons resserrer encore les liens économiques qui unissent nos deux pays ».
D'après Ali Bongo, il est bon pour le Gabon de multiplier les partenaires et c'est ce qu'il a fait. « Aujourd'hui il s'agit pour moi de me rendre en Chine où je vais aussi discuter avec les autorités chinoises, les dirigeants chinois et les entreprises chinoises d'opportunités et d'investissements au Gabon. »
Le président gabonais a également invité les entreprises chinoises à investir dans le domaine de la transformation locale de ses matières premières. « Notre message vis-vis de la Chine c'est de demander aux entreprises chinoises de venir investir au Gabon dans le domaine de la transformation, » a-t-il dit.
Il a souligné le souhait que 2020 serait la dernière année pour l'exploitation des matières premières sans une première transformation locale. « Nous voulons généraliser la transformation locale de toutes nos matières premières. C'est valorisant pour nos produits. Ils seront beaucoup plus compétitifs. Ensuite, cela crée des emplois, des emplois importants pour les Gabonais. »
Le président gabonais rappelle que les deux pays ont lancé ensemble cet important chantier qui doit transformer l'économie gabonaise. C'est le chantier de la route sur Port-Gentil. « C'est avec une entreprise chinoise et nous voulons poursuivre dans cette voie là, et inviter encore d'autres entreprises, celles qui ne nous connaissent pas, ni l'Afrique ni le Gabon, à venir investir de manière importante, dans notre pays, » a-t-il dit.
Parlant du Forum de coopération sino-africaine à Johannesburg en 2015, Ali Bongo le qualifie d' « une belle rencontre ». « Le sommet d'Afrique du Sud s'est tenu au moment où le monde entier est en crise. Et bien malgré cette crise, les dirigeants chinois ont manifesté leur intérêt à venir investir en Afrique. C'est une marque d'intérêt importante que les dirigeants chinois ont pour le continent. Donc c'est un exemple que nous souhaitons que d'autres puissent suivre. Voilà pourquoi nous accordons beaucoup de valeurs à cette coopération établie il y a des années par mes prédécesseurs. Je m'inscris dans la continuité de ces relations avec la Chine. »
« Le Gabon est une terre d'opportunités économiques. Nous appelons les entreprises chinoises dont certaines sont déjà présentes au Gabon à venir encore plus nombreuses, à investir », a-t-il dit.
Source Xinhua