Le commissaire Eric Joudelat, chef du service de sécurité intérieure de l’ambassade de France au Gabon, a pris part récemment à la cérémonie de clôture d’un nouveau stage de formation aux risques NRBC (nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques), à la caserne des sapeurs-pompiers d’Owendo.
D’une durée d’une semaine, le stage était composé de modules théoriques et pratiques, visant à accroître les compétences et les capacités de réaction des stagiaires. Financée par l’Union européenne, cette initiative a été organisée par l’opérateur France expertise internationale (FEI), avec notamment l’envoi de deux experts issus d’une société française. La formation s’est accompagnée d’un don de matériels d’une valeur d’environ 200 millions de FCFA (équipements, détecteurs, etc.).
Ce stage prolonge les différentes sessions françaises et européennes proposées aux services gabonais en moins de deux ans, telles que la formation organisée en 2015 au bénéfice des primo-intervenants au Gabon potentiellement confrontés à des risques NRBC.
S.A
La 45e réunion technique Landsat s’est ouverte le 5 décembre à Libreville en présence de représentants d’agences spatiales du monde entier, et notamment de l’Agence gabonaise d’observation et d'études spatiales (Ageo).
Pour la première fois de son histoire, ce grand rassemblement consacré aux opérations des satellites Landsat qui s'achève le 9 décembre se tient dans un pays d’Afrique sub-saharienne. A l’ouverture des travaux, le ministre en charge de l’Economie numérique, Alain-Claude Bilie By Nze, a indiqué que, « le Gabon, dans son programme de développement à travers le Plan stratégique Gabon émergent, a priorisé l’utilisation des images satellitaires pour le suivi de son couvert forestier, pour l’évaluation de ses politiques publiques mais aussi pour la gestion de l’impact des changements climatiques ».
Le choix porté sur le Gabon, selon M. Bilie By Nze, fait donc du pays le premier à recevoir des satellites américains du programme d’observation de la terre, Landsat, par la signature d'un memorandum d’entente entre l’Ageos et la Nasa. Ce qui permettra à plusieurs agences spatiales occidentales d’installer leurs antennes sur le site de l'Agence spatiale gabonaise à Nkok.
C'est le cas par exemple de l'agence suédoise qui va installer une antenne de réception et des capacités de traitement et de distribution des données à ses partenaires européens et africains. « Ceci démontre à suffisance l’ouverture de notre pays aux partenariats internationaux dans les domaines de haute technicité. Dès lors, le Gabon usera de ces accords comme des leviers, en vue du renforcement de ses capacités dans le milieu spatial », s’est réjoui le membre du gouvernement.
Sylvain Andzongo
Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet a repris le 2 décembre 2016, la série de consultations avec les partis politique de l’opposition entamées depuis plusieurs semaines, sur proposition du président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Cette fois, c'est l'opposant René Ndemezo'o Obiang (photo), président de Démocratie nouvelle (DN) et un des porte-parole du candidat Jean Ping à l'élection présidentielle du 27 août dernier, qui a devisé avec le chef du gouvernement, chargé de conduire ces consultations. A la tête d'une forte délégation composée d'autres formations politiques de l'opposition, les deux parties ont examiné les contours du dialogue voulu par le président, son articulation et les enjeux de ce conclave.
Au terme des échanges , René Ndemezo'o Obiang s'est confié à la presse en affirmant avoir présenté de nombreux préalables à la participation de son parti à cette future concertation, même si pour lui, ce dialogue a tout son sens et son intérêt. Les exigences reposent pour l'essentiel « sur la libération des prisonniers politiques et l'arrêt des menaces et intimidations sur des membres de l'opposition ».
Le dialogue politique engagé en novembre dernier a déjà rassemblé tour à tour les responsables de Gabon Avenir (GA), du Rassemblement des démocrates républicains (RDR), du Moréna Originel (MO), du Bloc démocratique chrétien (BDC), du Bloc républicain démocrate (BRD), du Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP) et le Parti travailliste (PT).
S. A
parcourant le nouveau Code de la communication qui rentre en vigueur en janvier 2017 au Gabon, l’on se rend compte que, contrairement à l’ancien qui prévoyait, entre autres, la responsable en cascade (du directeur de la publication au journaliste) dans le domaine du journalisme, l’article 44 rend désormais le journaliste lui-même responsable de ses écrits.
A cet effet, cet article dispose que, « tout journaliste est personnellement responsable de ses écrits et des informations qu’il diffuse. Il doit s’assurer que l’information qu’il diffuse est juste et exacte et éviter d’exprimer des commentaires et des conjectures sur des faits non vérifiés. Il lui est interdit les actes suivants : l’insinuation malveillante, la calomnie, l’injure, le mensonge, la déformation des faits, la falsification par déformation ».
D’autre part, l’article 45 stipule que « tout journaliste peut user pour signer ses articles d’un pseudonyme. Dans ce cas, l’organe qui l’emploie est tenu de déposer ce pseudonyme auprès de l’autorité de régulation compétente. L’obligation du pseudonyme visé s’impose aussi aux journalistes indépendants. L’usage de plus d’un pseudonyme est interdit ».
L’article 15 pour sa part, indique que, ne peuvent être propriétaire d’une entreprise privée de communication ou d’une entreprise des métiers de la cinématographie, des personnalités comme le président de la République, les membres d’une institution constitutionnelle, les membres du gouvernement, les agents de l’Etat, les agents des collectivités locales, les magistrats, les dirigeants des établissements publics et les autorités administratives indépendantes, les agents des forces de défense et de sécurité, les salariés d’une entreprise publique ou parapublique de communication et les membres du directoire d’un parti politique.
Par ailleurs, selon l’article 16, toute personne jouissant d’une immunité de juridiction ou résidant hors du Gabon ne peut assurer les fonctions de directeur de publication, de producteur, de diffuseur ou d’auteur de manière régulière dans un organe de communication installé au Gabon. L’article 17 précise quant à lui qu’« il est interdit de prêter son nom de quelque manière que ce soit, à toute personne qui sollicite la délivrance d’un agrément de création et d’exploitation d’une entreprise de communication ».
Sylvain Andzongo
Les élections législatives au Gabon, qui devaient se tenir en décembre, ont été reportées au plus tard au 29 juillet 2017 pour « cas de force majeure », selon une déclaration du ministre de l'Intérieur Lambert-Noël Matha.
Cette décision a été prise par la Cour constitutionnelle, saisie par le Premier ministre, d'après la déclaration du ministre de l'Intérieur transmise à l'AFP.
La raison invoquée de report serait, selon les autorités, « l'insuffisance des dotations financières » pour organiser les législatives dans les délais prévus après les violences post-présidentielle du mois de septembre.
Alain-Claude Bilie By Nze, le ministre en en charge de la Communication et porte-parole du gouvernement a indiqué au cours d’une conférence de presse à Libreville le 29 novembre que l’Etat gabonais a emprunté près d’un milliard de FCFA auprès de la banque BGFI pour investir dans de nouveaux équipements et dans un nouveau plateau pour les studios de Gabon Télévision.
« Ces investissements ont été décidés en accord avec le Conseil d’administration de la chaîne. Toutes les dépenses effectuées dans ce cadre ont été validées. Chacun peut constater que l’argent a bien été utilisé pour équiper Gabon Télévision. L’excédent a servi quant à lui à financer le lancement de la chaîne Gabon 24 et des formations pour le personnel de la chaîne », a expliqué le membre du gouvernement.
Les nouvelles installations de Gabon Télévision, inclus un nouveau studio pour la télévision et Radio Gabon Musique, une nouvelle salle de montage et de diffusion de la chaîne. « Avec ces nouveaux équipements, c’est l’amélioration des dispositifs d’accès à l’information et à la culture pour les Gabonais qui se prépare aujourd’hui. Des investissements qui permettront à tous de profiter très prochainement d’une offre audiovisuelle publique de qualité et plus diversifiée », a indiqué le ministre de la communication.
Sylvain Andzongo
Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet a reçu jeudi 1er décembre 2016 du 1er président de la Cour des comptes, Gilbert Ngoulakia, le rapport général de l’exercice budgétaire 2015.
Cette cérémonie de remise dudit rapport en présence des membres du gouvernement et de la Cour des comptes intervient conformément aux orientations contenues dans les articles 48 et 76 de la constitution.
Pour le 1er président de la Cour des comptes, l’exécution budgétaire pour l’exercice 2015 a été jugée satisfaisante notamment par l’application du principe de la Budgétisation par objectifs de programmes (BOP), qui a favorisé l’efficacité de la dépense publique. Dans son propos, Gilbert Ngoulakia a toutefois relevé quelques insuffisances sur lesquelles le rapport recommande au gouvernement plus de rigueur et de maîtrise dans l’exécution du budget.
En réponse aux observations faites par le 1er président de la Cour des comptes, le chef du gouvernement, Emmanuel Issoze Ngondet s’est dit disposé à suivre les recommandations contenues dans ledit rapport. Le Premier ministre a également affirmé faire « bon usage » de cette analyse du juge financier en indiquant compter sur la franche collaboration entre la Cour et le gouvernement.
La loi des finances 2015 a été initialement adoptée à 2289,7 milliards de FCFA en recettes et à 2331,1 milliards de FCFA en dépenses, puis ramenée à 1833,8 milliards de FCFA en recettes et à 2068,5 milliards de FCFA en dépenses dans le cadre de la loi de finances rectificative. Son exécution été réalisée à hauteur de 3113,9 milliards de FCFA en recettes, et à 3016 milliards de FCFA en dépenses. Ce qui représente un excèdent budgétaire de 97,3 milliards de FCFA.
S.A
L’information a été révélée par le responsable stratégie et communication de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie au Gabon (BICIG), Christian Gondjout au cours d’un entretien avec l’Agence gabonaise de presse. Lors de cet échange, il a, en outre laissé entendre que l’éventuel acquéreur des parts de la BNP Paris bas dans le capital BICIG sera rendu public ce mois de décembre.
Selon M. Gondjout, plusieurs potentiels repreneurs se manifestent encore pour la reprise des actifs de la banque française au sein de sa filiale gabonaise. Mais pour l’instant, ces parts sont sous le contrôle du Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS).
Le responsable stratégie et communication a, en outre précisé que la banque française ne se retirait pas complètement du capital de la BICIG et qu’il garderait une participation à hauteur de 10%.
S’agissant du retrait des parts de l’actionnaire majoritaire, Christian Gondjout a indiqué qu’il n’aura pas d’incidences sur le personnel, tout en soulignant que la BICIG a déjà restreint les emplois pour assurer sa rentabilité.
Avec environ 16% des parts du marché, la BICIG a vu son portefeuille clients s’éroder avec l’arrivée des plusieurs autres banques commerciales au Gabon. Malgré cela, la BICIG arrive quasiment en seconde position après BGFI Bank.
Synclair Owona
CGG annonce ce jour la mise à disposition des images sismiques 3D de son étude multi-clients 3D BroadSeis réalisée récemment dans le bassin sédimentaire à fort intérêt du bassin sud du Gabon.
Les données sismiques finales, disponibles pour licences, ont été imagées avec les dernières technologies de traitement temps et profondeur, indique zonebourse.com.
Cette étude sismique marine à large bande de fréquences, couvre une superficie de plus de 25 000 km2. Elle s'inscrit dans un vaste programme intégré de géosciences qui inclut également une interprétation nouvelle des paramètres géologiques et des données de puits de cette zone.
En sa qualité de conseiller technique auprès du ministère du Pétrole et des Hydrocarbures de la République gabonaise pour la promotion du 11ème cycle de mise aux enchères des blocs miniers du Gabon, CGG met ainsi à la disposition des compagnies pétrolières intéressées une évaluation géoscience complète (25 000 km2 de données sismiques et rapports de géoscience régionaux complets) des systèmes pétroliers du bassin sédimentaire Sud du Gabon.
Selon Jean-Georges Malcor, directeur général de CGG : « Les eaux profondes du Gabon font partie des dernières zones sous-explorées de la marge Atlantique de l'Afrique de l'ouest. Les données finales qui viennent d'être livrées montrent une amélioration spectaculaire de l'imagerie pré-salifère. Nous pensons que ces images vont révolutionner la compréhension par l'industrie de cette zone en eaux profondes du Gabon, et seront une ressource précieuse pour nos clients en vue de réduire les risques d'exploration et de révéler le potentiel de cette région très prometteuse.»
Synclair Owona
Ces chiffres, qui sont relayés par la note de conjoncture semestrielle de la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale, témoignent de la bonne santé de secteur après la morosité observée l’an dernier.
Au cours des six premiers mois de l’année en cours, la branche des télécommunications a généré un chiffre d’affaires de 138,1 milliards de FCFA, soit une amélioration de 2,3% au premier semestre 2016.
Quant au nombre d’abonnés au téléphone GSM, il a progressé de 4,7% pour se situer à 2,8 millions de clients actifs. Dans le même temps, le nombre d’abonnés au téléphone fixe a enregistré une hausse de 7,9%.
Par contre, la branche Internet GSM a reculé de 6%, soit 394 000 clients actifs à fin juin 2016, malgré le déploiement des services 3G/4G par deux opérateurs de téléphonie mobile à Libreville et à l’intérieur du pays.
Synclair Owona