Olivier Koumba Mboumba, ministre délégué auprès du ministre la Communication a assisté le 28 novembre au lancement de la 11e édition des «Escales documentaires de Libreville».
Ce festival constitue l’un des moments forts de la vie culturelle de la capitale gabonaise. Cette année encore, il placera Libreville au cœur de la création documentaire. Le public pourra découvrir une riche programmation de 22 films provenant de plusieurs pays d’Afrique et du monde. Comme l’année dernière, des projections seront aussi organisées à Port-Gentil et Moanda.
Le festival, co-organisé par l’Institut gabonais de l’image et du son et par l’Institut français du Gabon, sous le haut patronage du ministère de la Communication, de l’économie numérique et de la culture et des arts, s'achève le 2 décembre. Des prix seront décernés lors de la soirée de clôture. A cet effet, il y aura par ordre d’importance le Prix Charles Mensah, Prix spécial du jury, et deux prix de la Commune de Libreville. Le prix de la jeunesse, nouveauté de cette 11ème édition, récompensera également un film-documentaire dans la catégorie amateur.
S.A
En prélude de la conférence ministérielle sur la Charte internationale de l’énergie ouverte le 26 novembre 2016 à Tokyo, dont le thème s’intitule « pertinence de la Charte Internationale de l’Energie aux défis mondiaux, ses contributions potentielles au développement durables et les efforts mondiaux sur le changement climatique », Ahmad Allam-Mi, secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) a signé le vendredi 25 novembre 2016, la Charte internationale de l’énergie.
En signant ladite Charte, la Ceeac adhère à ses principes qui stipulent que, « Les signataires souhaitent établir un développement durable de l’énergie, renforçant la sécurité énergétique et maximisant l’efficacité de la production, de la transformation, du transport, de la distribution et de l’utilisation de l’énergie, afin de renforcer cette sécurité d’une façon à la fois acceptable sur le plan social, économiquement viable, et respectueuse de l’environnement… ».
Cette signature vise, d’une part, à soutenir la politique de la Charte concernant sa consolidation, son développement et son élargissement dans le but de faciliter son expansion. Et d’autre part, c’est une étape supplémentaire qui atteste de l’engagement de la Ceeac à attirer, grâce aux meilleures pratiques existantes en la matière, les investissements nécessaires pour atteindre l’objectif d’un accès universel abordable et équitable à des services énergétiques fiables et modernes. Ceci bénéficiera à l’ensemble de ses onze Etats membres de l’espace communautaire. Le Burundi, le Rwanda et le Tchad ont déjà signé ladite Charte.
Sylvain Andzongo
Face à une conjoncture internationale marquée par un prix du baril du pétrole très bas et une situation interne qui incite à la prudence en matière de gestion des deniers publics, les autorités gabonaises avaient initié une réforme de la Direction générale du budget qui semble apporter des solutions aux multiples disfonctionnements qui avaient affaibli cette administration.
Cette réforme a abouti, il y a deux ans, à la fusion des trois anciennes Directions générales intervenant dans la phase administrative de la dépense publique (Budget ; Contrôle des ressources et des Charges publiques ; Marchés publics) en une seule entité. Cette fusion était également nécesaire à la création d’un « Guichet et interlocuteur unique », avait pour but de répondre aux préoccupations des usagers du service public qui étaient souvent confrontés à un circuit de dépense trop complexe, lent et source de beaucoup d’incompréhensions. Autant de lacunes qui obturaient la marche vers une meilleure qualité des services publics.
Une mutation appelée à se poursuivre
Au sein de la DGBFI, l’heure est à la satisfaction, mais toujours à la prudence. Car, si aujourd’hui l’institution est désormais recentrée sur sa principale mission, tout en poursuivant ses efforts afin de réaliser davantage d’économies dites structurelles, des changements visant à rationaliser et à restructurer les pôles sous le giron de sa direction, s’imposent encore.
La collaboration avec les autres administrations impliquées dans la transformation de l’environnement économique du pays est par ailleurs devenue plus efficace, indique-t-on, avec la mise en place d’une structure de niveau directionnel dont la mission sera la supervision des dettes publiques et le traitement des données statistiques.
Le DGBFI, Jean-Fidèle Otandault se veut d’ailleurs plus précis dans ce sens : « Les réformes ne doivent pas être réalisées dans l’unique but de démanteler l’existant, qui a fait ses preuves, mais dans un processus clair devant déboucher sur une organisation plus adéquate, des économies appréciables et une capacité à mobiliser des ressources supplémentaires».
Il soutient également «qu’une organisation comme la DGBFIP, qui a su démontrer son aptitude à renforcer la capacité de résilience du pays en période de crise, puisse conserver toutes ses marges de manœuvre pour prévenir les risques de dérive dans la gestion de l’argent public, notamment dans un contexte délicat de la vie du pays».
Et de poursuivre ; «La bonne gouvernance financière requiert la mise en place de dispositifs de mobilisation de ressources et de gestion de passifs et actifs financiers, tout en mettant en place des systèmes efficaces de budgétisation, d’exécution du budget, de comptabilité, de rendre compte et d'audit, ainsi que des institutions de surveillance solides».
Le Gabon a déployé de gros efforts ces dernières années pour mettre son système de gouvernance financière au diapason de ce qui se fait dans les pays de référence. Un processus de réformes qui n’a pas été facile à mener dans la mesure où les adversaires du changement n’étaient pas restés les bras croisés. Force est cependant de constater que le pays a pu se métamorphoser dans le domaine de la gestion des ressources publiques.
Du côté de la DGBFI, l’on reste conscient que le processus n’est pas encore arrivé à son terme et que les errements du passé pourront toujours ressurgir si l’on n’y prend pas garde. Raison pour laquelle, tous les acteurs impliqués dans la gouvernance financière publique doivent maintenir cet état d’esprit qui accorde une place prépondérante à la vigilance et à la volonté permanente d’innover pour le bien-être de la population.
La prudence reste de mise
Par ailleurs, avec les facteurs exogènes comme la chute des cours des matières premières ou encore, en interne, les problèmes structurels ne permettant pas de mobiliser de façon optimale les revenus, le pays rencontre encore des difficultés dans la gestion optimale de ses ressources. Faute de moyens pour assumer leurs missions de surveillance, certaines structures de contrôle et d’évaluation sont aussi considérées comme les maillons faibles de la chaîne de responsabilité.
Heureusement explique-t-on, le projet de réorganisation structurelle de la Direction générale du budget et des finances publiques s’inscrit dans cette perspective de poursuivre le changement pour l’égalité des chances, en misant sur les résultats déjà obtenus et en tenant compte du travail d’autodiagnostic réalisé.
En tant que guichet et interlocuteur unique, pour répondre aux préoccupations des usagers du service public qui étaient souvent confrontés à un circuit de dépense trop complexe, lent et source de beaucoup d’incompréhensions, la DGBFIP a pu solutionner de nombreuses faiblesses qui entravaient la bonne performance des services publics.
Pour l’heure, il s’agit de mieux s’armer pour protéger le pays des dérives qui, par le passé, ont entravé la bonne marche de son économie et lésé une frange importante de ses habitants. Ce sera aussi un nouveau défi pour mieux faire face à un contexte politique et socio-économique difficile.
Synclair Owona
L’annonce a été faite par Madeleine Berre, ministre de la Promotion des investissements privés, du Commerce, du Tourisme et de l'Industrie, à la faveur des assises du Club Afrique Développement (CAD), organisées sous l’égide de l’Union gabonaise de banque (UGB), portant sur la promotion des investissements et le développement du commerce extérieur au Gabon, le 25 novembre dernier.
Créé pour être un véritable cadre de concertation et de dialogue public-privé, le Haut conseil pour l’investissement devrait aussi et surtout impulser des actions visant à encourager et à assainir l’environnement des affaires au Gabon, en spécifiant les priorités pour l’essor du secteur privé.
L’objectif visé par les autorités gabonaises, à travers cette réforme, est de parvenir à créer une entreprise en 48 heures au Gabon et de mieux accompagner les opérateurs économiques dans leurs investissements.
Selon de nombreux observateurs, cette initiative arrive à point nommé. Car, elle vient ainsi répondre aux manquements observés par le pays, dans le récent classement Doing Business, qui mesure la réglementation des affaires et son application effective, publié par la Banque mondiale. En effet, si le classement Doing Business 2017 place le Gabon en tête des pays de la CEMAC, il n’en demeure pas moins vrai que le pays d’Ali Bongo a encore beaucoup d’efforts à fournir dans le sens de l’amélioration de son climat des affaires. Sa position à la 36e place continentale et 164e mondiale, avec un score de 45,88, sur les 190 pays listés, témoigne du manque de rigueur dans la politique de promotion des investissements et de nombreux écueils qui écument encore l’univers entrepreneurial gabonais.
Sur les 9 domaines pris en compte par la Banque mondiale pour réaliser ce classement, le Gabon a observé une chute sur huit critères, et maintenu un statu quo sur le seul secteur relevant du transfert de propriété. La contre-performance la plus marquante a été notée dans le domaine de la création d’entreprises.
C’est donc dire que le Haut conseil d’investissements est attendu avec beaucoup d’espoirs. Ce, afin qu’il vienne impulser une nouvelle dynamique et un regain de sérénité sur le climat des affaires, gage de promotion et de prospérité pour les investissements dans un pays.
Synclair Owona
Avec la participation de plus de 13 000 personnes pour la course dédiée aux femmes et aux enfants baptisée « la Gabonaise », la 4è édition du marathon du Gabon a connu un large succès le samedi 26 novembre 2016.
Cette édition a vu, encore une fois, la participation de nombreux athlètes africains de niveau mondial dont les vainqueurs de la course phare du 42 kilomètres, Samson Bungei chez les hommes et Emilie Chepkemoi chez les femmes, tous deux kenyans. « Le marathon du Gabon s’est installé dans la tradition des grands marathons qui ont lieu au cours de l’année. Ce qui est à noter pour cette 4eme édition, c’est le fait que le record établi lors de la 1ere édition n’a toujours pas été battu. Toutefois, ce marathon attire beaucoup d’athlètes sur le plan qualitatif, avec la participation de grands coureurs, mais aussi, de nombreux Gabonais: Librevillois et Porgentillais.», a déclaré le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, présent à la cérémonie.
Ali Bongo Ondimba a également salué la forte participation des femmes qui, la veille, ont massivement pris part à la gabonaise, cette course de 5 kilomètres qui témoigne de leur engagement aux côtés de la Première dame, Sylvia Bongo Ondimba, dans la lutte contre les cancers féminins. « Au fil du temps, les femmes montrent qu’elles sont très sportives. C’est bien qu’il y ait une épreuve spécifique aux femmes. Cela a permis d’attirer l’attention des uns et des autres sur les problèmes auxquels elles sont confrontées, dont notamment ceux liés à la santé. », a précisé le président de la République.
S.A
Faisant le point de la coopération entre le Gabon et l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Flavien Inongoue, représentant personnel du chef de l’Etat gabonais, a indiqué que les relations entre le Gabon et l’OIF se sont considérablement renforcées ces dernières années.
Selon lui, en plus du secteur traditionnel de la culture qui lie le Gabon à cette institution, avec l’appui à la lecture publique et dont la convention a été révisée, il y a quelques mois, le Gabon a été parmi les cinq pays bénéficiaires des activités du Fonds francophones de l’innovation numérique, lancé par Michaëlle Jean, lors de sa visite au mois d’août 2015 à Libreville.
Pour le représentant personnel du chef de l’Etat gabonais, l’OIF accompagne également le Gabon dans la mise en œuvre de sa politique en faveur de la jeunesse, grâce à un appui technique dans l’élaboration d’un plan opérationnel pour la jeunesse. L’institution francophone apporte aussi son appui à l’entreprenariat des femmes et des jeunes, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de la francophonie adoptée, il y a deux ans, à Dakar.
A cet effet, un accord cadre de collaboration entre le Gabon et l’OIF, relatif à l’appui à l’entreprenariat des jeunes et des femmes dans le domaine du numérique et de l’agro-industriel a d’ailleurs été signé le 26 novembre dernier, lors du sommet d’Antananarivo, à Madagascar. D’autres domaines sont également mis en valeur dans le cadre de cette coopération. Il s’agit par exemple de l’adressage de la ville de Libreville, pour lequel, le Gabon bénéficie de l’appui international de l’Association des maires francophones.
Synclair Owona
Selon le ministre des Mines, Christian Magnagna, « A ce jour, le Gabon a enregistré très peu d’Investissements directs étrangers (IDE) dans le secteur minier. En 2015 par exemple, le pays n’a enregistré, n’a reçu que 1% des IDE mobilisés sur toute l’Afrique au profit du secteur minier. En 2016, la contribution du secteur au PIB a été de 2,1%, contre 2,5 en 2014.», a-t-il déclaré.
Fort de cette contre-performance, le ministère des Mines a établi une feuille de route axée sur sept actions phares pour promouvoir et maximiser l’économie minière, créer de l’emploi, participer à la relance économique du pays, mais aussi et surtout, poursuivre la dynamique de diversification de l’économie nationale.
Ces actions concernent notamment : l’amélioration de l’attractivité par le réaménagement du Code minier ; la finalisation du cadastre minier ; l’augmentation des ressources de la Société équatoriale des mines SEM% ; la réorganisation et le réaménagement de la politique d’exploitation des carrières de granulats et graviers ; l’accélération du développement de la filière aurifère ; le lancement de l’exploitation du marbre de Dousségoussou et enfin, la réévaluation des ressources minérales de Belinga et Mabounine.
Pour rappel, le secteur minier gabonais est aujourd’hui contrôlé par une dizaine d’opérateurs. Il s’agit notamment de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), dans l’exploitation du manganèse, la Nouvelle Gabon Mining, qui se prépare à exploiter le manganèse de Franceville, la Compagnie industrielle et commerciale des mines de Huangzhou, qui explore le manganèse de Ndjolé, la société Ressources Golden Gabon pour l’exploitation de l’or à Bakoudou. A cela s’ajoute d’autres PME, majoritairement gabonaises ainsi que quelques sociétés exerçant dans l’exploitation des carrières.
Synclair Owona
Dans le cadre de son cycle de rencontres, le Club Afrique développement (CAD) et l’Union gabonaise de banque (UGB) ont organisé une conférence axée sur la promotion des investissements et le développement du commerce extérieur au Gabon, le 25 novembre dernier.
Cette rencontre qui a réuni plusieurs dignitaires des milieux économiques, autour Madeleine Berre (photo), ministre de la Promotion des investissements privés, du Commerce, du Tourisme et de l'Industrie, a permis d’édifier les membres du CAD, sur les différents secteurs porteurs ainsi que sur les procédures en vigueur pour faciliter les investissements au Gabon.
Les assises du Club Afrique développement de Libreville ont ainsi donné l’occasion à la classe économique présente, d’échanger sur les sujets liés à la promotion des investissements au Gabon. Introduisant le panel consacré au thème, Abdelaziz Yaaqoubi, Administrateur directeur général de l’UGB, a indiqué que son institution « joue pleinement déjà ce rôle en tant que banque citoyenne », à travers la création de plusieurs opportunités de développement économique, avant de mettre en exergue l’importance que revêt cette plateforme.
Prenant la parole, Madeleine Berre a quant à elle, décliné l’énorme patrimoine naturel et minier dont dispose le Gabon. De ce fait, elle est revenue sur les importantes mesures mises en œuvre par le gouvernement en vue de créer un cadre économique, juridique et fiscal favorable, devant contribuer de manière significative à l’amélioration du climat des affaires. Poursuivant sur ce point, le membre du gouvernement a également insisté sur l’engagement des pouvoirs publics à accélérer la diversification de l’économie gabonaise en misant particulièrement sur le développement de l’investissement privé, facteur incontournable à dynamique de croissance.
A sa suite, Gagan Gupta, Directeur Général du groupe Olam Gabon, opérateur économique de premier ordre, présent au Gabon depuis plusieurs années, a témoigné du succès des dispositifs et mécanismes mis en place par l’administration pour attirer les investisseurs étrangers. Il n’a pas omis d’insister sur la nécessité d’un dialogue franc et sincère entre l’Etat et le secteur privé. Car selon lui, plusieurs facteurs administratifs, notamment la fiscalité obèrent encore le développent du secteur privé au Gabon.
Pour lever les inquiétudes du patron d‘Olam Gabon, Yannick Mokanda Yannick, Directeur général adjoint des Impôts, interrogé sur cette question de la fiscalité, a présenté les importantes réformes engagées pour la mise en place un cadre fiscal moderne, plus souple et plus attractif, permettant à la fois de sécuriser les recettes fiscales et de favoriser l’investissement privé ainsi que la compétitivité des entreprises.
Boubker JAI, Directeur général du groupe Attijariwafa Bank a, à son tour, réitéré l’engagement constant de son groupe à soutenir toutes les initiatives visant à créer des conditions d’exploitation des opportunités d’investissement, à la hauteur des enjeux d’inclusion financière et de renforcement de la coopération économique entre opérateurs de divers Etats. Il a par ailleurs indiqué que c’est précisément dans cette perspective que le Club Afrique Développement a été créé.
Avant de mettre un terme à son intervention, M. Boubker Jaï est revenu brièvement sur le dispositif d’accompagnement et les solutions proposées par le groupe Attijariwafa Bank en matière de produits structurés et de financement du commerce international.
Pour rappel, le CAD est une initiative issue de l’enthousiasme des participants aux quatre éditions du Forum International Afrique Développement organisé depuis 2010 par le Groupe Attijariwafa bank. De plus, il constitue un lieu permanant de rencontres et de réflexion dédié à la communauté des affaires engagée en Afrique. Il a pour objet de contribuer aux débats relatifs à la coopération Sud-Sud et à faciliter les échanges régionaux. Rendez-vous a été donné à Casablanca, au Maroc, le 16 et 17 mars 2017.
Synclair Owona
Un processus de licenciement pour motif d’ordre économique touchant 93 travailleurs serait en cours à SPIE OGS, indique l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP).
Pour des motifs d’ordre économique, la direction générale de SPIE OGS aurait introduit une demande d’autorisation de licenciements auprès de l’Inspection spéciale du travail chargée du secteur pétrolier le 28 octobre dernier. Conformément aux délais légaux, une réponse est attendue par l’employeur entre le 30 novembre et le 2 décembre 2016, poursuit la source.
Compte tenu de l’impact social que pourrait avoir cette décision, à savoir, la paupérisation de nombreuses familles, l’interruption de la scolarité de centaines d’enfants… les travailleurs de SPIE OGS demandent à leur employeur de tout faire pour préserver les emplois.
Toutefois, si ces licenciements s’avéraient inévitables pour certains postes, les travailleurs demandent que les mesures sociales d’accompagnement proposées par eux, dans le procès-verbal de concertation du 26 octobre 2016, soient purement et simplement appliquées.
Selon, l’Organisation nationale des employés du pétrole : « les causes des tensions de trésorerie de SPIE OGS sont à voir dans sa perte de son principal contrat avec son client TOTAL Gabon, suite à des malversations dues à un management peu orthodoxe de la société, découvertes par TOTAL Gabon. En outre, la conclusion récente de nouveaux contrats, notamment avec le client PERENCO, aurait dû amener SPIE OGS à privilégier les employés proposés aux licenciements économiques. A contrario, cet employeur se lance actuellement dans de nouvelles embauches d’autres travailleurs pour des contrats CDD ».
Fort de tout cela, l’ONEP sollicite du ministre du Travail et de l’Emploi, l’annulation, voir le rejet total de cette demande d’autorisation de licenciement économique introduite par la société SPIE OGS, tout en lui recommandant de privilégier les pistes proposées par les travailleurs.
En définitive, à l’attention de SPIE OGS et du gouvernement, l’ONEP dit réaffirmer « toute sa détermination à user de tous les moyens légaux pour la préservation des intérêts moraux et matériels de ses membres ».
Synclair Owona
En marge des travaux du XVIème Sommet de la Francophonie qui se sont tenus du 26 au 27 novembre dernier à Antananarivo, sous présidence malgache, le Gabon et l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont procédé à la signature, d’un accord-cadre instituant un nouveau partenariat pour la mise en place, d’un Programme de promotion de l’emploi des femmes et des jeunes.
Baptisé «Promotion de l’emploi par l’entrepreneuriat chez les femmes et les jeunes en Afrique subsaharienne francophone », ce programme vise à créer de l’emploi par le développement de l’entrepreneuriat dans les secteurs à fort potentiel et porteurs de croissance.
Il consiste également à un accompagnement des Gabonaises et des jeunes Gabonais porteurs de projet, grâce à un renforcement des structures de type incubateur d’entreprise et à une amélioration de l’environnement des affaires. Selon les autorités gabonaises, ce nouvel exemple de coopération avec l’OIF vient soutenir les nombreux efforts fournis par le gouvernement actuel afin de faire de l’entrepreneuriat, une priorité nationale.
Faut-il le rappeler, selon les données de la Banque mondiale, en 2015, 30,4% des actifs de moins de 30 ans étaient au chômage, et que ce taux était deux fois plus élevé chez les femmes que chez les hommes. Cette situation, explique-t-on, est lié à plusieurs raisons à savoir : le manque d’une politique rigoureuse de lutte contre ce fléau par les pouvoir public, la politisation de certains emplois et poste dans l’administration Gabonaise et l’inéquation entre la formation et l’emploi.
Face à cette situation, les autorités gabonaises ont initié plusieurs actions en vue du soutien au développement de l’entrepreneuriat. Différents programmes d’accompagnement et de revalorisation de l’image de l’entrepreneur ont ainsi été mis en place, notamment grâce à l’incubateur national JA Gabon ou encore au Gand Prix de l’Excellence qui récompense les meilleurs entrepreneurs du pays et leur offre une visibilité nationale.
Toujours dans ce cadre, le gouvernement, via le ministère de la promotion des Petites et moyennes entreprises, en charge de l’Entrepreneuriat national, vient d’inaugurer un nouvel espace d’accompagnement exclusivement dédié aux entrepreneurs locaux. Cela, en vue d’accélérer le développement de l’entrepreneuriat.
Synclair Owona