Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le ministre de la Santé publique et de la Population, le Pr Léon Nzouba, qui a récemment visité les installations de la plus grande pharmacie du Gabon a fait le constat d’une situation préoccupante.

De la direction générale des ressources humaines et des moyens généraux, à la direction du médicament et de la pharmacie, en passant par les entrepôts de stockages de médicaments dont celui des antirétroviraux, ajouté les échanges avec les personnels en service, le membre du gouvernement a reconnu la nécessité d’une urgente rénovation de cette institution au sortir de cette visite.

L’OPN souffre en premier lieu de la vétusté de ses infrastructures. Locaux exigus, conditions de stockage de médicaments et de travail précaires, conditionnement des médicaments non conformes pour cause de rupture de la chaîne de froid, climatisation et locaux ne répondant plus aux normes en vigueur à ce jour, tels sont, entre autres, les difficultés que vit la plus grande pharmacie du Gabon. « Nous avons pu rencontrer les directions centrales, notamment des ressources humaines, la direction centrale des équipements et la direction centrale des affaires administratives et financières. Au sortir de là, nous sommes relativement préoccupés, parce que leurs structures ne sont pas bien loties », a fait savoir le ministre Nzouba.

La redynamisation de cette administration est à l’ordre du jour. Elle est inscrite au titre des mesures réformes législatives, règlementaires et institutionnelles des 100 premiers jours du gouvernement Issoze-Ngondet, en ce qui concerne le secteur la santé publique et de la population.

Synclair Owona

Réagissant à l’information relayée par certaines sources, et faisant état de la suspension de ses fonctions de Directeur général du budget et des finances publiques, par le ministre du Budget, Mathias Otounga Ossibadjouo, Jean-Fidèle Otandault a reçu la presse locale le 24 novembre dernier, pour apporter toute la lumière sur cette information.

Au cours de cet échange, Jean-Fidèle Otandault a formellement démenti cette rumeur affirmant qu’il faisait l’objet d’une mesure disciplinaire, à cause de son arrogance et un traitement peu orthodoxe de certains dossiers. Il a également réfuté l’existence d’une note de service affichée au ministère du Budget confirmant cette décision, telle que véhiculé par ces mêmes sources.

« Je suis aussi surpris que vous de cette information. J’ai été nommé à cette fonction en Conseil des ministres par décret. Et parallélisme des formes dans l’administration, c’est également un décret qui vous révoque », a-t-il plutôt indiqué.

Contrairement à ces dires, un jour auparavant, a-t-il précisé, il était en compagnie du ministre du Budget et des Comptes publiques, Mathias Otounga Ossibadjouo à l’Assemblée nationale pour une audition sur les perspectives du budget 2017.

Pour rappel, expert-comptable diplômé, commissaire aux comptes agrée CEMAC, Jean-Fidèle Otandault a été nommé en 2015, comme Directeur général du budget et des finances publiques (DGBFIP). Une nouvelle entité qui résulte de la fusion de trois anciennes directions générales : Contrôle des ressources et charges publiques (DGCRCP), Marchés publics (DGMP) et Budget (DGB). Cette initiative s’inscrit dans la politique du gouvernement qui est engagé dans un vaste processus de réformes structurelles et organisationnelles.

Synclair Owona

Le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, est arrivé vendredi à Antananarivo, dans la capitale malgache, à la veille de l’ouverture du XVIème sommet de la Francophonie auquel il participera les deux prochains jours.

Ce samedi, il assistera à la cérémonie solennelle d’ouverture du sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) qui a pour thème : « Croissance partagée et développement responsable : les conditions de la stabilité du monde et de l’espace francophone ». Le même jour, Ali Bongo Ondimba assistera à la présentation aux chefs d’Etat et de gouvernement membres de l’OIF, du rapport de la secrétaire générale, Michaëlle Jean, à mi-parcours de son mandat.

Depuis le sommet de Dakar, en 2014, et l’arrivée de Michaëlle Jean à la tête de l’OIF, le chef de l’Etat gabonais a eu plusieurs occasions de collaboration fructueuse avec elle. Notamment le lancement, en août 2015, depuis Libreville, du Fonds francophone pour l’Innovation numérique.

Le Gabon figure parmi les premiers pays bénéficiaires de cette nouvelle forme de coopération avec l’organisation francophone.

Dimanche, le Président de la République sera à l’honneur avec la présentation d’un projet de résolution phare dont le Gabon est l’unique instigateur : la création, au sein de l’OIF, d’une entité destinée à promouvoir l’égalité homme femme. Une résolution qui s’inspire de la Décennie de la Femme (2015-2025), mise en place pour lutter contre toutes les formes de violence dont sont encore victimes aujourd’hui les femmes et les jeunes filles gabonaises.

Synclair avec la DCP

Carlyle Group, la firme américaine de private equity, ferait partie du dernier carré des discussions, pour la reprise potentielle des actifs au Gabon, de la multinationale anglo-néerlandaise Royal Dutch Shell, apprend-on d'une information donnée vendredi 25 septembre par Reuters, qui cite des sources bancaires. Au même niveau des discussions, on retrouverait aussi Perenco, un opérateur indépendant européen.

Ce désinvestissement de Shell sur ses opérations gabonaises est annoncé depuis le début de l'année. Il intervient dans le cadre d'une stratégie globale visant à céder jusqu'à 30 milliards $ d'actifs dans le monde, après avoir acquis BG Group. Shell ne commente pas officiellement l'évolution des choses.

Le président Ali Bongo, donnant son point de vue sur le sujet au mois de mai 2016, déclarait selon des propos rapportés par le Wall Street Journal, que c'était normal, et que cela suivait la tendance du marché mondial des hydrocarbures : « Tout le monde fait des efforts pour réduire les dépenses...C'est normal, vous ne pouvez pas les blâmer pour cela », avait-il fait savoir, indiquant qu'on retrouvait parmi les potentiels repreneurs, des compagnies du Moyen-Orient, d'Europe et d'Amérique.

A ce moment-là, il était candidat à sa propre succession, dans une élection présidentielle qui s'annonçait difficile. Désormais cet épisode est passé et l'avis des autorités gabonaises devrait peser plus sereinement dans la gestion de ce dossier.

Carlyle Group a annoncé le 23 novembre, un deuxième investissement en Afrique depuis le début 2016, son septième en Afrique. Il était aussi annoncé en partenariat avec Atlas Mara, la holding financière présente dans plusieurs pays africains, pour la reprise des actifs de Barclays Africa, mis en vente par sa maison mère. Mais le projet n’est pas arrivé à son terme.

Idriss Linge

Face à la rude concurrence sous-régionale à laquelle font face les places portuaires gabonaises, le pays vient d’engager un vaste programme de rénovation de ses infrastructures.

Dans le cadre d’un partenariat public-privé entre la société Olam international, la République gabonaise et Africa Finance Corporation, plus de 500 millions de dollars viennent d’être investis pour la construction et l’aménagement de deux nouvelles infrastructures portuaires dans la zone d’Owendo. Il s’agit notamment d’un port minéralier et d’un port de commerce, doté d’une zone industrielle équipée d’infrastructures modernes ainsi que d’un terminal de pêche, tous des investissements placés sous le giron de GSEZ Ports, filiale de GSEZ, issue du partenariat entre Olam International, la République gabonaise et Africa Finance Corporation.

Des capacités logistiques pour les miniers qui souhaitent s'installer au Gabon

Selon les autorités gabonaises, le nouveau port minéralier de GSEZ constitue la solution logistique portuaire pour tous les industriels souhaitant exporter leurs productions et qui se heurtent parfois au problème logistique et au coût élevé pour l’exportation de leurs produits.

D’une superficie de 45 ha (gagnés uniquement sur l’eau) il est subdivisé en deux zones : il s’agit d’un terminal minéralier de 25 hectares et un terminal polyvalent de 20 hectares pour les agrégats et certains produits issus de la transformation du bois.

Le terminal minéralier est composé d’un embranchement ferroviaire de 1,5 km de long, un quai de 170 m linéaires, à une profondeur de 4 mètres, une zone de stockage pour les minerais. Il comprend également des voies d’accès multimodales, un réseau électriques dédié, un poste de transformation, un réseau de fibre optique.

Le terminal polyvalent sera quant à lui utilisé par les clients pour le transit d’agrégats tels que le gravier ou le sable ou l’implantation d’industriels de la filière bois pour le transit de bois transformés, ou par tout autre industrie spécialisée souhaitant profiter de la localisation stratégique de la plateforme.

La solution logistique offerte est globale. Trois locomotives et 90 wagons d'une capacité de 80 tonnes chacun, sont chargés d’aller chercher les minerais et d’assurer son transport et son transit jusqu’au navire. La première phase du projet a une capacité globale de 3 millions de tonnes, mécanisée elle consiste aux transbordements par barges et lorsque cette capacité sera atteinte la deuxième phase du projet sera enclenchée pour une capacité maximale de 10 millions de tonnes par an. Le terminal dispose par ailleurs, d’une zone industrielle équipée d’infrastructures modernes ainsi que d’un terminal de pêche.

Le port de commerce général pour accroître la compétitivité de l’import-export

D’un coût total de 255 millions de dollars, dont 194 déjà investis, cette zone de transit de 18 hectares est dédiée au trafic de containers et cargo général, a été conçue spécifiquement en vue d’améliorer les capacités logistiques offertes par le Gabon, et dans le même temps, réduire les coûts de passage avec un impact direct sur le panier de la ménagère.

Le port de commerce d’une capacité de 3 millions de tonnes/an devrait permettre d’étendre les capacités portuaires, d’accélérer les trafics et d’augmenter la compétitivité du pays pour les activités d’import-export, avec l’apport de nouvelles techniques (moyens de manutention modernes) qui permettront de gagner en efficacité.

C’est un outil logistique moderne avec de grandes capacités d’entreposage, notamment des silos à grains (capacité de 10 000 tonnes), des cuves de stockage pour l’huile de palme produite par Olam Palm Gabon (capacité de 8000 tonnes) et autres aires de stockage pour les clients privilégiés de la Zone Économique Spéciale de Nkok (également développée par le groupe).

Cette nouvelle infrastructure portuaire permettra de diminuer les coûts logistiques en augmentant la productivité et donc en rendant le pays encore plus attractif pour les industries d’import export et les investisseurs directs étrangers (IDE).

Les activités mises en place dans le cadre du partenariat public-privé entre Olam International Ltd et l’État Gabonais telles que celles développées par les clients de la ZES de Nkok ou encore les plantations d’Olam Palm Gabon contribueront de manière significative au volume des trafics.

En dehors de ces investissements, les ports d’Owendo et de Port-Gentil subissent des travaux de modernisation et de rénovation pour se muer en plateformes logistiques performantes. A Owendo, l’acquisition de trois grues de quai d’une capacité de 100 tonnes chacune, avec une cadence de 15 à 24 mouvements à l’heure, a considérablement amélioré les performances de débarquement des marchandises du port.

A cela s’ajoute, la construction d’un nouveau terminal cargo de 600 mètres de linéaire et la construction d’une nouvelle capitainerie dotée des technologies VTS, AIS, RADAR et caméras télescopiques et diurnes. Enfin, deux nouveaux remorqueurs d’une puissance de 5600 cv ont été acquis en 2016.

A Port-Gentil, le port commercial a bénéficié de travaux d’extension et d’optimisation du tirant d’eau des quais. La capitainerie a également été modernisée avec de nouvelles infrastructures et des équipements de sécurité et de navigation.

Ces nouvelles infrastructures ont permis de réduire les délais d’attente des navires de 8 à 4 jours et d’augmenter de 75% la productivité des opérations de chargement et déchargement. Ainsi, entre 2009 et 2015, le niveau de marchandises transbordées a augmenté de 50%.

Synclair Owona

Les 14 chefs de départements de la Primature étaient réunis le jeudi 24 novembre 2016 à Libreville, pour plancher sur le suivi des actions prioritaires des 100 jours du gouvernement que le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, avait décliné le 13 octobre 2016.

Au cours de cette séance de travail, il s’agissait de passer au peigne fin l’ensemble des mesures identifiées et annoncées par le chef du gouvernement. Aussi, les conseillers du Premier ministre se sont attelés à examiner, secteur par secteur (politique, économique, social) l’état d’avancement et le taux d’exécution de ces actions prioritaires. Il en ressort aussi que tous les départements ministériels préparent actuellement leurs contributions sous forme de matrice, dans lesquelles ils recensent les mesures en cours de matérialisation ou déjà mis en œuvre.

A noter que les actions prioritaires des 100 premiers jours du gouvernement cadrent avec l’ambition de relance économique et de modernisation de l’appareil de l’État affichée par Emmanuel Issoze Ngondet, lors de sa déclaration de politique générale faite le 10 novembre dernier devant la représentation nationale.

Sylvain Andzongo

Le ministre en charge de la Communication, Alain-Claude Bilie By Nze (photo), s’est rendu jeudi au Conseil national de la communication afin de s’entretenir avec ses membres et son président, Jean François Ndongou.

Cette rencontre a permis de faire le point sur un certain nombre de dossiers en cours, et d’échanger ensemble sur les orientations des futures évolutions du secteur de l’information et de la communication. Notamment sur « comment favoriser la production d’une information de qualité ». Ce qui est un engagement fort du gouvernement Issoze Ngondet pris dans le cadre des mesures prioritaires de ses 100 premiers jours.

Selon le ministre en charge de la Communication, parvenir à cet objectif implique la diversification du paysage audiovisuel, le renforcement du rôle et des missions de l’Agence gabonaise de presse ou encore la responsabilisation et la professionnalisation des journalistes.

« Avec la création de la chaîne d’information continue Gabon 24 et la publication du nouveau Code de la Communication, dont l’application devra être effective dès le début de l’année 2017, les différents chantiers de l’audiovisuel commencent à porter leurs fruits. Il nous faut à présent persévérer sur cette voie, en synergie avec les acteurs de l’information et de l’audiovisuel.», a déclaré Alain-Claude Bilie By Nze.

S.A

Cette information fait suite à l’audience accordée par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, à l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Gabon, Hu Changchun (photo), ce 24 novembre au palais Rénovation.

Selon un communiqué de la Direction de la communication présidentielle, le diplomate chinois était porteur d’une invitation du président Xi Jinping, à son homologue gabonais pour une visite d’Etat dans son pays en décembre prochain.

Au cours de cette visite, indique-t-on, il s’agira pour les deux hommes, d’explorer de nouvelles pistes permettant de renforcer les liens d’amitié et de coopération entre Libreville et Beijing.

Depuis 1974, les relations diplomatiques qui existent entre la Chine et le Gabon n’ont cessé de s’affermir au fil du temps, avec un accroissement important des investissements directs étrangers de la Chine au Gabon.

Ces six dernières, la Chine est devenue l’un des partenaires les plus dynamiques du Gabon dans plusieurs domaines dont la santé, l’agriculture, l’éducation et les infrastructures. Tout porte donc à croire qu’une nouvelle impulsion à ce partenariat, déjà bien fructueux, sera donnée au cours de cette visite du président gabonais en Chine.

Synclair Owona avec la DCP

En prélude à la réunion des ministres en charge du secteur des télécommunications en vue de l’adoption des projets de lois types relatives aux TIC, la cybersécurité et le cadre règlementaire d’interconnexion transfrontalière des Etats membres de la Ceeac, les discussion des experts se sont ouvertes le 22 novembre à Brazzaville.

Trois allocutions ont été prononcées au cours de la cérémonie d’ouverture. La première, par le Secrétaire général adjoint de la Ceeac qui a insisté sur l’urgence pour la région d’Afrique centrale de se doter des lois en vue d’une harmonisation des politiques du secteur des télécommunications. Andres Edu Mba Mokuy a également justifié la nécessité d’harmoniser les règlementations de transmission de la fibre optique nationales et les programmes de développement des infrastructures. Toute chose qui favorise un environnement propice à l’investissement privé, susceptible de garantir une offre plus variée et plus diversifiée.

M. Mba Mokuy a souhaité que les moyens et les services de communication électronique haut débit sécurisée soient accessibles au plus grand nombre à l’horizon 2025.

La deuxième allocution, celle du représentant de l’Union internationale des télécoms pour l’Afrique centrale et Madagascar, Jean Jacques Massima, qui a appelé à la mise en place d’un cadre légal harmonisé pour continent africain, cadre selon lui, qui est le référentiel indispensable pour les investisseurs en vue d’atteindre les objectifs escomptés. Et qui constitue un préalable inconditionnel à une régulation saine et forte. « Réguler c’est faciliter, anticiper, prévoir, mais réguler c’est aussi et surtout harmoniser », a martelé M. Massima.

Dans son discours d’ouverture, le ministre congolais des Postes et télécommunications, Léon Juste Ibombo, a exhorté les participants à se pencher, entre autres, sur les textes relatifs à la cybersécurité, afin d’apporter des réponses adéquates aux pratiques d’utilisation criminelle d’internet ou les attaques éventuelles des infrastructures de télécommunications/TIC à des fins de sabotage.

S.A

Selon l’étude «Paying Taxes 2017», publiée ce mois ci par le cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC) et la Banque mondiale, et relayée par Ecofin, avec une 30e place continentale et un taux prélévement fiscaux de 45,2%, le Gabon reste le pays de la Cémac qui a la plus faible pression fiscale sur les entreprises de taille moyenne (impôts sur le résultat, charges sociales et taxes diverses).

Il est suivi dans ce classement sous-régional du Congo (54,3%), du Cameroun (57,7%), du Tchad (63,5%), de la RCA (73,3%) et de la Guinée Equatoriale (79,4%). Au niveau continental, ces pays arrivent respectivement à la 41e, 44e , 46e , 50e et enfin 51e place.

Toujours sur le plan continental, c’est le Lesotho qui ravit la vedette. Il reste le pays africain où la pression fiscale sur les entreprises de taille moyenne est la plus faible. Dans ce pays, le taux d’imposition s’élève à 13,6% seulement du résultat commercial de l’entreprise selon ce classement qui évalue les impôts annuels et cotisations obligatoires des moyennes entreprises (l’imposition des bénéfices, les cotisations et les charges sociales supportées par l'employeur, la taxe foncière, l'impôt sur la transmission du patrimoine, l'imposition des dividendes etc.), sur la base d’une « société type » selon les règles fiscales en vigueur.

La Zambie arrive en deuxième position avec un taux d’imposition total moyen de 18,6%. Elle est talonnée par la Namibie (20,7%), l’Ile Maurice (21,8%), le Botswana (25,1%), l’Afrique du Sud (28,8%), le Soudan du Sud (29,1%), les Seychelles (30,1%), la Sierra Leone (31%). Jusqu’au 9ème rang, le classement des pays africains est resté identique à celui de l’année dernière.

La Libye malgré sa situation d’instabilité, occupe le 10e rang africain cette année avec un taux d’imposition global de 32,6%. L’Ethiopie quant à elle, a enregistré la régression la plus forte pour se placer au 24è rang cette année après avoir vu son taux d’imposition moyen des entreprises culminer à 38,6% contre 32,1% dans la précédente édition du classement. A l’échelle continentale, le taux d’imposition total moyen des entreprises s’établi à 47,1%.

Au plan mondial, les pays qui disposent des fiscalités les plus avantageuses pour les entreprises de taille moyenne sont le Qatar, les Emirats arabes unis, la Chine, le Bahreïn, l’Irlande et le Koweït. En bas du tableau, on retrouve le Venezuela, la Bolivie, la République centrafricaine, la Mauritanie ou encore la Guinée Equatoriale.

Synclair Owona

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