C’est la principale information qui ressort de la visite effectuée par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, hier 16 décembre, sur ce chantier du stade de Port-Gentil dans la province de l’Ogooué-Maritime.
A un mois du coup d’envoi de la 31ème Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN) TOTAL Gabon 2017 qui se déroulera du 14 janvier au 05 février de l’année prochaine dans les villes de Libreville, Franceville, Port-Gentil et Oyem, Ali Bongo Ondimba, accompagné des membres du gouvernement et des responsables du Comité d’organisation de la coupe d’Afrique des Nations (COCAN), est allé s’enquérir de l’état d’avancement de ce chantier.
Visiblement satisfait des travaux, le chef de l’Etat a affiché sa sérénité quant à l’avancement et la livraison de ce chantier. «Je serai réellement satisfait le jour de la compétition lorsque le match se jouera dans ce stade qui est très beau et dans lequel nous pouvons avoir une excellente vue sur l’aire de jeu. Nous félicitons l’entreprise qui a travaillé rapidement et ainsi pu rattraper le retard que nous avions enregistré dans l’exécution des travaux», a-t-il déclaré.
Prévu pour abriter les matchs de la poule D composée du Ghana, de l’Ouganda, du Mali et de l’Egypte, le stade de Port-Gentil d’une capacité de 20 000 places pourra « dès le 17 janvier prochain accueillir sa première rencontre officielle », ont tenu à rassurer les responsables du chantier.
Synclair Owona
C’est la principale information qui ressort du Conseil d’administration de cette institution tenu ce 14 décembre à Libreville sous la présidence d’Ambroise-Germain Banas, le PCA de l’OPRAG.
Pour le compte de l’année 2017, le conseil d’administration l’Office des ports et rades du Gabon (OPRAG) a voté un budget de 13,3 milliards de FCFA, en baisse de 11,25 % par rapport au budget de l’année 2016. Selon Rigobert Ikambouayat Ndeka (photo), son DG, cette baisse « est consécutive à la conjoncture difficile que connaît l’économie mondiale et l’économie gabonaise ». Cette morosité économique internationale n’a pas épargné le secteur portuaire gabonais.
Et pour conséquence, explique le président du Conseil d’administration de l’OPRAG, «la cadence des navires a considérablement baissé». Une tendance baissière déjà observée au compte de l’exercice 2015 au cours duquel le bilan financier établi à ce titre faisait état de bénéfices en baisse par rapport à l’année 2014.
Selon le Conseil d’administration, «malgré cette difficile conjoncture, l’OPRAG est engagé dans un vaste programme de modernisation de ses infrastructures. Ceci qui a permis de lancer des chantiers importants, parmi lesquels : le développement et la modernisation des infrastructures et des équipements ainsi que la facilitation des procédures administratives, qui allongent le temps de stationnement des marchandises et entraînent des coûts supplémentaires pour les opérateurs. Nous avons également engagé une réforme instituant de nouvelles réglementations pour l’activité portuaire et lui permettant de s’adapter aux normes internationales», a expliqué Rigobert Ikambouyat Ndeka. Ce dispositif a favorisé une croissance régulière du secteur portuaire.
De même, l’extension et la modernisation des infrastructures actuelles, notamment le port d’Owendo, a été lancée pour permettre de doubler la capacité de ce port, de décongestionner le site et d'accroître la vitesse des chargement et déchargement, le muant ainsi en un véritable pôle stratégique de création de valeurs. Ce port permettra, entre autres, de «mettre un terme à la saturation des installations historiques en offrant un nouveau quai de 420 mètres de long, bâti le long d’une plate-forme posée sur 700 pieux bétonnés fichés dans la mer. Mais également accélérer les échanges et diminuer le coût de passage d'au moins 25% ».
Des efforts déjà engagés ont quelque peu été contrariés par la crise mondiale qui porte un coup au trafic de marchandises. Bien que le budget ait été revu à la baisse, les réformes se poursuivent pour que le secteur portuaire s’impose comme un moteur de croissance sur le moyen et long termes.
Au cours de cette réunion, les administrateurs de l’OPRAG ont également abordé la question de l’entrée de l’Office au capital de la société Gabon Global Logistics (GGL). Spécialisée dans le domaine de la logistique, elle a été créée pour, entre autres, améliorer la coordination des services de l’OPRAG à travers la gestion des moyens et le stockage des produits afin de coordonner leur circulation et gérer efficacement les flux et ainsi permettre à l’entreprise d’atteindre ses objectifs de façon optimale. «GGL va donc développer une activité de logistique pour accompagner les opérateurs dans ce domaine. L’Etat a souhaité que l’OPRAG fasse partie de cette société », a avancé Rigobert Ikambouyazt Ndeka.
Synclair Owona
Le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac), Dominique Oyinamono (photo), celui de l’Institut national de cartographie (INC), Alain Jean de Dieu Gnonda, et de la Météorologie (DGM), Martin Ondo Ella, ont conclu récemment à Libreville, un accord de partenariat dans divers domaines.
Le partenariat entre INC-Anac s’inscrit dans le cadre de la supervision des activités relatives aux cartes aéronautiques. Il met en place un cadre de collaboration entre les deux structures, spécifie la coordination des actions à mener par les deux parties et en établit les responsabilités. L’accord conclu entre la DGM et l'Anac, quant à lui, s’établit sous la forme d’un arrangement administratif. Celui-ci porte sur la supervision des activités d’assistance météorologique à la navigation aérienne.
A cet effet, l’arrangement conclu prévoit le champ des responsabilités des parties en matière de supervision des services aéronautiques fournis sur toute l’étendue du territoire national.
« L’aboutissement de ces accords va permettre à l’aviation civile de faire un pas énorme vers la régularisation de notre situation au regard de notre conformité par rapport à la réglementation internationale. La cartographie tout comme la météorologie sont des domaines fondamentaux et essentiels pour l’aviation civile. Vous avez chacun d’entre vous la responsabilité d’une administration qui impacte dans les prestations de l’aviation civile », a déclaré M. Oyinamono.
Toujours selon lui, l’INC et la DGM vont permettre à l’aviation civile du Gabon de résoudre un nombre non négligeable de questions de protocoles de l’audit de sécurité subi en 2007, en 2012, qu’elle devait de nouveau subir fin 2017.
S.A
Dans le cadre du processus d’adoption des projets de textes régissant l'exercice de l'activité de la microfinance, le Secrétariat général de la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac) a organisé, récemment à Libreville, une concertation élargie avec toutes les parties prenantes, afin de passer en revue tous les règlements et les articles ayant particulièrement attiré l’attention et pour lesquels des explications ou des amendements étaient attendus.
Le gendarme des établissements financiers de la Communauté économique et montéiare de l'Afrique centrale (Cemac) envisage désormais la possibilité pour une personne agréée en qualité de dirigeant d’un établissement de microfinance (EMF) de première catégorie, affilié à un réseau, d’exercer comme dirigeant dans un autre établissement du même réseau, sur autorisation préalable de la Cobac.
En outre, les EMF des deuxième et troisième catégories, ainsi que les organes faîtiers des réseaux pourraient être obligés de créer un comité des engagements au sein de leur conseil d’administration.
Les associations professionnelles, elles, pourraient être obligées d’avoir une organisation et un fonctionnement permettant la représentativité et la prise en compte des intérêts spécifiques de chaque catégorie d’établissements de microfinance. Enfin, il est prévu la suppression de l’interdiction pour les EMF de 1ère catégorie d’ouvrir des agences et guichets.
Au regard des discussions relatives à ces textes, le Secrétariat général a retenu d’approfondir la réflexion sur les projets de règlement Cobac, relatif au capital minimum et à la limitation du montant de crédit qu’un EMF peut accorder à un client.
Ceci, afin de proposer des normes permettant de remplir l’objectif prudentiel recherché par la Commisssion bancaire, mais aussi adaptées au contexte socio-économique de la microfinance de la Cemac.
Sylvain Andzongo
Ce prêt qui a pour but de financer la réhabilitation des 710 km de chemin de fer Transgabonais pour un montant de 61 milliards de francs a été paraphé ce 15 décembre, par le ministre de l'Economie, Régis Immongault et le Directeur de l’agence régionale de l’Agence française de développement (AFD), Yves Picard et l’ambassadeur de France au Gabon, Dominique Renaux.
«La finalité de ce projet dont le coût global est de 217 milliards de francs, est de rénover cet axe de transport et de communication entre la capitale Libreville et l'intérieur du pays, dans un souci de désenclavement de cette zone et de développement de son potentiel minier national », a expliqué l'ambassadeur de France au Gabon, Dominique Renaux.
Du côté de l’AFD, l’on souligne que cette convention permettra également de redresser la situation opérationnelle et financière de la Société d'exploitation du Transgabonais (Setrag), par le rétablissement du niveau de service de la ligne et de la qualité de gouvernance de cette entreprise.
Pour le ministre Régis Immongault, « ce chemin de fer va permettre d’avoir une quantité plus importante du nombre de flux de transports entre Libreville et Franceville et les gares intermédiaires », a-t-il indiqué.
Synclair Owona
Conformément à l'article 8 des accords de Cotonou qui consacre le principe de l'intensification des relations entre l'Union européenne et ses partenaires ACP (Afrique Caraïbes et Pacifique), le gouvernement gabonais conduit par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, et la délégation de la Commission européenne, avec à sa tête le Représentant résident, Helmut Kulitz, ont échangé sur le renforcement de leur partenariat par un dialogue politique permanent.
Il s'agissait, pour les deux parties, de discuter de la tenue des élections présidentielles du 27 août dernier. Notamment des questions de fond sur le processus dans sa phase pré-électorale et post-electorale, de regarder et d'analyser ensemble, le contenu du rapport remis au gouvernement, le 12 décembre dernier.
Des recommandations issues de ce rapport, le gouvernement du Premier ministre Issoze Ngondet « s'est engagé à y accorder un intérêt particulier du fait de leur pertinence dans la conduite des prochains scrutins dans notre pays », selon le chef du gouvernement.
L'objectif étant ici d'améliorer la gouvernance démocratique et électorale. La rencontre qui s'est tenue dans un bel esprit de « partage et de compréhension mutuelle », d'après les propos de Koen Vervaeke (Directeur Afrique UE) au terme de l'audience, s'est achevée sur une note de satisfaction générale.
Synclair Owona
Au cours d’un débat politique sur la transformation structurelle du Gabon, Antonio Pedro, directeur du Bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), a laissé entendre que les politiques industrielles transformatrices qui cadrent avec la protection de l’environnement ne doivent pas faire l’objet d’un « simple copier-coller mais au contraire, elles doivent être bien conçues et adaptées au contexte local ».
Ce débat qui visait à encourager l’adoption rapide par le pays de politiques industrielles actuelles et de transformation du bois, afin de promouvoir l’émergence a été motivé par les mutations enregistrées par l’économie mondiale qui a connu un effondrement des cours du pétrole brut qui, jusqu’ici était le principal contributeur au PIB du Gabon.
De nombreux rapports publiés en 2016 par la CEA, notamment la Politique industrielle transformatrice pour l’Afrique et une présentation cadrée sur l’exploitation forestière et l’industrie du bois au Gabon ont servi de points de départ des discussions.
Les principaux intervenants de la CEA ont, quant à eux, lancé un appel pour le renforcement des capacités en matière de formulation/exécution de politiques industrielles et de compréhension des contraintes qui se sont manifestées avec l’avènement des accords commerciaux internationaux et ceux relatifs à la chaine des valeurs. Une telle situation ne devrait cependant pas empêcher les pays africains, notamment le Gabon, à oser pour poursuivre les politiques industrielles, en particulier dans le secteur du bois.
Dans ce cadre, le Gabon s’est véritablement montré audacieux dans le domaine de l’exploitation forestière et de la transformation du bois à travers l’ « adoption de mesures restrictives en matière d’exportation de bois afin d’assurer une valeur ajouté plus élevée du bois extrait des forêts », depuis octobre 2010, a déclaré la ministre gabonais de l’Economie forestière, des Eaux, de la Pêche et de l’Aquaculture, Estelle Ondo. Selon ses dires, toutes ces mesures ont eu pour effet de stimuler la transformation du bois au Gabon, notamment dans ce que les experts appellent la première et deuxième transformation du bois.
Le potentiel de transformation structurelle du secteur forestier gabonais est indéniable, au regard de ses plus de 23 million d’hectares de forêts qui recouvrent 90% de la surface totale du pays, a souligné Simplice Nteme, directeur général des forêts au ministère de l’Economie Forestière, des Eaux, de la Pêche et de l’Aquaculture.
Synclair Owona
Le président Ali Bongo Ondimba, a reçu en audience, le 15 décembre à Libreville, Sidiki Kaba, ministre sénégalais de la Justice, porteur d’un message de Macky Sall, président de la République du Sénégal.
L’émissaire sénégalais est venu solliciter le soutien du Gabon à la candidature d’Abdoulaye Bathily au poste de président de la Commission de l’Union africaine (UA). Car, entre le 30 et le 31 janvier 2017, les chefs d’Etat africains éliront à Addis-Abeba (Ethiopie), le successeur de la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma parmi les cinq candidats en lice.
Ancien représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale, chef du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (Brenuac-Unoca) basé à Libreville, Abdoulaye Bathily a achevé sa mission onusienne le 31 octobre dernier. Il avait à cette occasion été reçu en audience par le chef de l’Etat.
Les autres candidats qui briguent la présidence de la Commission de l’UA sont Amina C. Mohamed du Kenya, Moussa Faki Mahamat du Tchad, Mba Mokuy de la Guinée équatoriale et Pelonomi Venson Moitoi du Botswana.
Le chef de l’Etat Ali Bongo aura donc le choix entre apporter son soutien au candidat proposé par Macky Sall qui lui a manifesté son soutien au plus fort de la crise post-électorale du 27 août dernier, et les candidats des pays de la Cemac, communauté à laquelle appartient le Gabon.
Sylvain Andzongo
Le Conseil des ministres tenu le 14 décembre à Libreville a adopté le projet de décret fixant les taux, l’assiette des cotisations et le plafond des salaires soumis à cotisation des travailleurs des secteurs public, privé et parapublic au régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale.
Pour le secteur public, le taux de cotisations de l’Etat employeur par fonds d’assurance maladie est fixé à 5 %. La charge de l’agent en activité est de 2,5 %. Celle du retraité est de 1 %.
Dans les secteurs privé et parapublic, l’Etat employeur supporte 4,1 % des charges. L’agent en activité supporte 2 % et le retraité, 1 %.
Selon le gouvernement, ces taux ont été arrêtés en partenariat avec les acteurs sociaux et les experts, en vue de garantir la pérennité de chaque fond contributif, ainsi que celle de la Caisse nationale d'assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs).
Cependant, il y a des catégories qui sont exemptées des prélèvements au titre du régime d’assurance maladie obligatoire. Il s’agit des agents publics et salariés titulaires d’une rente d’accident du travail et leurs ayants droits et la catégorie des agents publics, salariés et retraités percevant un salaire ou une pension inférieure ou égal au salaire minimum interprofessionnel garanti (150 000 FCFA), ainsi que leurs ayants droit. Sans oublier les retraités des secteurs public et privé résidents hors du territoire national, ainsi que leurs ayants droit.
S.A
Un mois jour pour jour, après son inauguration par le Premier ministre Franck Emmanuel Issoze Ngondet, le 14 novembre dernier, l’espace PME est désormais opérationnel à la faveur d’une cérémonie présidée ce 14 décembre, par le ministre en charge des Petites et moyennes entreprises, chargé de l’Entrepreneuriat national, Biendi Maganga Moussavou (photo).
Désormais accessible aux opérateurs économiques, cet espace-services tourné vers l’innovation, la créativité entrepreneuriale et les porteurs de projets de développement va accueillir ses premiers adhérents dans un cadre moderne et fonctionnel.
Bénéficiant pour les deux années à venir, pour sa gestion et son animation, de l’expertise reconnue de JA-Gabon, l’Espace PME déploie une panoplie d’offres dans quatre secteurs : espaces à louer, formations et accompagnement, guichet d’information pour les PME ainsi qu’un espace AGOA.
Selon Biendi Maganga Moussavou, « la première ambition a consisté à créer un espace de travail motivant et enthousiasmant pour les entrepreneurs, au sein duquel ils sauront obtenir des informations fiables sur le monde de l’entreprise». En outre, «La mise en place de cet outil, a ajouté le ministre, permettra d’accentuer davantage la diversification de notre économie voulue par le Président de la République.», a-t-il indiqué.
Pour le membre du gouvernement, ce nouvel espace permettra également de réduire et ce, de manière considérable, la vulnérabilité de l’économie gabonaise face aux variations du cours des matières premières. « Toutes les études menées sur le sujet le démontrent : un porteur de projet accompagné et conseillé, multiplie ses chances de réussite », a-t-il indiqué.
De manière précise, il s’agira ainsi de mettre à disposition des opérateurs économiques un espace avec une connexion internet et un panel de formations à la carte. Une offre qui facilitera leur intégration dans la communauté des affaires et leur permettra de développer leur réseau de relations et de clients potentiels.
Synclair Owona avec le MINPME